Il va bientôt être possible de « désenvoyer » un message sur Messenger. La messagerie instantanée de Facebook va déployer sur iOS et Android une mise à jour avec la possibilité de supprimer un message dans une conversation, parce qu’il contient une faute, parce qu’il est inapproprié, ou tout simplement parce qu’il n’a pas été envoyé à la bonne personne ou au bon groupe.
Cette option de retrait « pour tout le monde » laissera toutefois une trace dans le fil de la conversation : à la place du message, les participants verront une bulle prévenant qu’il a été supprimé ; les messages supprimés qui auront d’abord été marqués comme offensants par les correspondants pourront être visés par Facebook pour en vérifier la nature.
Attention cependant, cette nouvelle option ne sera disponible que durant une fenêtre de 10 minutes après l’envoi du message. L’autre option « supprimer pour vous » se contente de retirer le message du regard de l’utilisateur, mais pas des yeux des autres participants de la discussion.
Cette fonction a été mise au point après la découverte par TechCrunch, en avril dernier, que certains messages de Mark Zuckerberg disparaissaient subrepticement de la boîte de réception de ses correspondants — y compris des personnes ne travaillant pas pour Facebook. Le réseau social a ensuite indiqué qu’il s’agissait d’une mesure de sécurité, avant de se résoudre à la proposer pour tous.
Sonos veut se faire une place toujours plus importante au sein du foyer. Après avoir multiplié les enceintes, et en attendant les premiers hauts parleurs Symfonisk conçus avec Ikea, le spécialiste de l’audio connecté lève le voile sur trois nouveaux produits mis au point avec l’aide de Sonance1.
Cette collection, baptisée Sonos Architectural par Sonance, comprend une enceinte d’extérieur et deux hauts parleurs encastrables. Les trois modèles peuvent s’interfacer avec le boîtier Amp qui leur apportera le support d’AirPlay 2 (jusqu’à trois paires de Sonos Architectural peuvent se connecter à l’ampli).
L’enceinte d’extérieur, la première du genre pour Sonos, est résistante aux conditions météo. Le constructeur promet qu’elle a été conçue pour tenir le choc face aux intempéries (eau, rayons UV, humidité, glace…). De leur côté, les enceintes encastrables sont livrées avec des grilles que l’on repeindra de la même couleur que le mur ou le plafond pour mieux les camoufler.
Saurez-vous deviner où se trouvent les enceintes murales ?
Une fois appairés avec Amp, les deux modèles encastrables bénéficient de la fonction Trueplay qui analyse l’environnement de la pièce et adapte la diffusion audio en fonction.
Chaque modèle de cette gamme est commercialisé par paire, d’où des prix qui peuvent paraitre assez salé au premier abord : comptez en effet 699 € pour deux enceintes de plafond, 699 € pour la version murale, et 899 € pour le modèle d’extérieur. Les précommandes ont débuté pour les deux premiers produits encastrables avec une livraison pour le 26 février. L’enceinte extérieure sera disponible en avril.
Sonos lance également les précommandes européenne de l’Amp, un amplificateur « conçu pour durer et s'améliorer avec le temps » offrant 125 watts par canal, le support d’AirPlay 2 et du HDMI ARC. Il est aussi fourni avec un adaptateur optique. Le boîtier au design sobre est proposé à 699 € avec une livraison dès le 12 février ; les produits Sonos peuvent être testés gratuitement pendant 100 jours.
Sonance est justement spécialisé dans les enceintes encastrables et d’extérieur, ça tombe bien. ↩︎
Allons bon, il y a donc une vie après la mort. Newton Mail est de retour, après avoir fermé ses portes (une première fois) en septembre 2018 ; CloudMagic, le studio à l’origine de ce client mail multi-plateformes a été acheté en décembre par Essential, le constructeur de smartphones qui n’est pas en très grande forme.
Manifestement, l’heure n’était donc pas venue pour Newton Mail de mourir de sa belle mort. L’application iOS est de retour, toujours éditée par CloudMagic, et il suffit de saisir l’identifiant et le mot de passe de son compte Newton pour retrouver ses petits. Une version Mac est disponible, mais aussi Windows et Android.
Les utilisateurs qui ont pu apprécier les qualités de la version d’avant ne seront pas dépaysés, puisque visiblement la mouture revenue des limbes offre exactement les mêmes prestations : accusés de réception, envois programmables, profils d’envoi, « snooze », support d’apps tierces… Newton Mail prend en charge la plupart des plateformes de courriels, dont Gmail, Exchange, Hotmail et Outlook, iCloud, Office 365, IMAP… Le service est facturé 52,99 € par an, mais il est possible de tester cette solution durant 14 jours gratuitement.
Il n’y a pas que BNP Paribas, Hello Bank et HSBC qui deviennent compatibles avec Apple Pay aujourd’hui, il y a aussi Monese. À l’instar de bunq en novembre, cette néobanque profite de sa prise en charge toute fraîche d’Apple Pay pour débarquer officiellement en France.
Entre N26, Revolut (dont les clients attendent toujours Apple Pay), Lydia ou encore bunq, ce ne sont pas les banques nouvelle génération qui manquent. Qu’est-ce qui distingue Monese, née en 2015 en Grande-Bretagne ? « Nous nous concentrons principalement sur les personnes mobiles et actives à l’international (expatriés) ainsi que sur les populations mal servies par les banques traditionnelles », assure son CEO, Norris Koppel, à mind.
L’offre gratuite comprend un compte courant (IBAN européen, le pays n’est pas précisé), une carte de débit Mastercard, des retraits aux distributeurs facturés 1 € chacun et des frais de 2 % de taux de change pour les paiements en devise. Les offres gratuites de N26 et Revolut n’ont pas ces frais. Monese a aussi des abonnements payants à 4,95 €/mois et 14,95 €/mois qui retirent les frais. En l’état, le nouvel entrant ne semble pas avantageux par rapport à ses principaux concurrents.
Monese revendique 750 000 utilisateurs en Europe, dont 60 000 en France. L’objectif est de multiplier par cinq le nombre de clients français cette année.
Parmi les clients mail qui peuvent remplacer celui d'Apple (Outlook, Airmail, Spark, Polymail…) il y a Edison Mail, une app dont on avait parlé à son lancement en 2016, lorsqu'elle s'appelait alors EasilyDo Mail. Elle continue son bonhomme de chemin, sous un autre nom et avec des mises à jour régulières.
Pas mal de ses fonctions devenues aujourd'hui classiques sont au rendez-vous, comme les actions que l'on peut associer à des gestes latéraux sur les mail (supprimer, archiver, remettre la lecture à plus tard, etc).
Compatibilité avec les principaux services de mail et tri des messages par des gestes latéraux
Plus original, pour marquer un mail comme lu on peut faire l'un de ces gestes ou bien tirer sur la petite puce bleue qui indique le statut de lecture. Il suffit de la détacher d'un geste vif, comme une étiquette qu'on enlève.
Parmi les choses pratiques il y a le gestionnaire des listes de diffusion. Soit pour laisser l'app gérer une désinscription en un tap, soit pour ranger certaines de ces listes dans une colonne de favoris et s'en servir de raccourcis vers tous les mail reçus par leur entremise.
l'assistant pour gérer les listes de diffusion auxquelles ont est abonnés
L'app propose également de vous prévenir si vos comptes mail ou ceux de vos contacts figurent dans des listes d'identifiants reconnus pour avoir été piratés. Avec comme conseil de changer le mot de passe de ces comptes.
Plus ludique, la partie pièces-jointe permet de glisser des images dans un mail mais aussi des gif animés et autocollants via des galeries intégrées.
Un tour dans les réglages révèle une large palette d'options. Dès le départ il y avait eu celle pour personnaliser le contenu du menu 3D Touch sur l'icône de l'app. Elle y est toujours. On modifiera aussi le délai offert pour annuler au dernier moment l'envoi d'un mail, on peut définir une protection de l'app via Touch ID/Face ID
Personnalisation du menu 3D Touch et réglages Face ID
La disponibilité en anglais seulement de cette app sera peut-être un obstacle infranchissable pour certains. Autre point majeur à souligner, Edison Mail est demeuré gratuit tout ce temps, malgré une formule payante envisagée il y a trois ans.
En contrepartie, son éditeur analyse les mail contenant des reçus pour des achats que l'on a effectués ou les mail issus d'abonnements à des listes de diffusion d'enseignes commerciales. Il recueille ces infos, anonymisées, afin d'alimenter un indice de tendances de consommation, Edison Trends.
Le public ciblé par Edison Trends est américain mais cela n'empêche pas d'aller se désinscrire de cette collecte automatique en allant toucher l'option "Opt-out" dans les réglages de confidentialité
Au vu de ce qu'elle offre, cette app peut mériter un coup d'oeil, elle marche plutôt bien et paraît légère sur la batterie. Reste que le modèle du tout gratuit a son pendant que l'on peut vouloir éviter, quand bien même l'éditeur est transparent sur ses usages et propose de se désinscrire de son pool de sondés.
Après un galop d’essai le mois dernier, Apple Pay est apparemment disponible chez BNP Paribas et sa filiale Hello Bank. Les clients de HSBC peuvent eux aussi en profiter. Vous êtes plusieurs à nous rapporter avoir pu activer votre carte ce matin. Les banques en question n'ont pas encore communiqué officiellement sur la prise en charge du service, mais ça ne devrait sûrement plus trop tarder.
Pour utiliser votre carte bancaire via Apple Pay, il suffit de l’ajouter dans l’application Wallet. Les cartes BNP Paribas éligibles sont les Visa Electron, Visa Classic, Visa Premier, Visa Infinite et la carte et Formule BNP Net. Chez HSBC, il s’agit des cartes Visa Electron, Visa Classic, Visa Premier et Visa Infinite.
Les banques ont chacune mis en ligne leur documentation :
Apple Pay permet donc de se servir de son iPhone (et de son Apple Watch) comme moyen de paiement sans contact dans les boutiques (le plafond n’est pas limité à 30 €, c’est celui de la carte), mais aussi de régler ses achats sur les sites web et dans les apps compatibles.
[MàJ à 9h45] : HSBC a confirmé le lancement sur Twitter et par voie de communiqué de presse, en précisant que seules les cartes Visa étaient pour le moment prises en charge, pour Mastercard pas de date.
[MàJ à 13h42] : BNP Paribas vient finalement d'officialiser la nouvelle par un communiqué de presse.
Après Samsung, Vizio, LG et Sony, un nouveau constructeur pourrait monter dans le wagon AirPlay 2. Il s’agit de Roku, qui ne construit pas de téléviseurs à proprement parler1 mais des boîtiers de streaming concurrents de l’Apple TV. Selon MacRumors qui le tient d’une source proche du dossier, AirPlay 2 pourrait débarquer par le biais d’une mise à jour de Roku OS.
Mieux encore, Roku obtiendrait également un accès à Apple Music ; la plateforme intègre déjà Spotify, Amazon Music, Pandora et d’autres services de streaming. Difficile de dire en revanche si la fonction de diffusion d’Apple et le robinet musical seront disponibles sur l’ensemble des appareils embarquant le système d’exploitation du constructeur. Et on ne sait pas ce qu’il en est du support de HomeKit.
Si Roku devait effectivement se voir offrir AirPlay 2, ce ne serait guère étonnant. Les boîtiers du fabricant sont particulièrement populaires grâce à leurs petits prix, et Apple a manifestement très envie de ne refuser aucune plateforme à ses services — on l’a vu pour Apple Music disponible chez Alexa, ou encore l’iTunes Store sur les téléviseurs de Samsung. Et puis il faut préparer le terrain pour le service de vidéos…
Certains constructeurs comme TCL, Sharp, Insignia, HiSense et d’autres intègrent la technologie Roku dans leurs téléviseurs. ↩︎
