Ouvrir le menu principal

iGeneration

Recherche

Actualités

La charge rapide a un effet limité sur la santé des batteries de nos smartphones, la preuve

Nicolas Furno

lundi 10 novembre à 08:30

iPhone

La charge lente est de manière générale bénéfique par rapport à une charge rapide, c’est un fait. Plus une charge est rapide, plus elle soumet la batterie à un courant élevé, ce qui entraîne un stress accru de ses composants. La charge rapide génère aussi beaucoup de chaleur et la chaleur entraîne mécaniquement davantage de dégradation. Personne ne nie ces éléments, mais cette vidéo publiée par le youtubeur HTX Studio pose une question importante : quel est l’impact réel d’une charge rapide sur la durée de vie des batteries intégrées aux iPhone et smartphones Android ?

Pour mener à bien ce test, il a imaginé un dispositif aussi rigoureux que possible. Il a réuni six iPhone 12, trois chargés rapidement et trois lentement, pour vérifier la différence à la fin de l’expérience. Il a mis au point une app qui vide la batterie aussi vite que possible et qui communique avec une sorte de prise connectée, pour activer la charge à 5 % de batterie et la désactiver quand le téléphone atteint les 100 %. Il a ensuite laissé tourner l’ensemble jusqu’à atteindre 500 cycles de charge, c’est-à-dire que la batterie a été entièrement vidée et remplie à cinq cents reprises.

Ce test a demandé pas moins de six mois et les conclusions sont sans appel. Après ces 500 cycles, la capacité des batteries des trois iPhone en charge lente avait baissé de 11,8 %, alors que la capacité des modèles en charge rapide a baissé de 12,3 %, soit une différence de 0,5 point seulement. Autant dire qu’on est dans l’épaisseur du trait et qu’il n’y a aucune différence à l’usage entre les deux groupes. La charge rapide a bel et bien un effet, certes, mais il sera insensible en pratique, alors si vous en avez besoin, ne vous privez pas par peur d’abimer prématurément votre batterie.

Graphique extrait de la vidéo de HTX Studio.

Le même test a été effectué avec des smartphones Android et les résultats sont similaires. Le youtubeur a même testé une autre théorie, en faisant des demi-cycles de charge à chaque fois : cette fois, le téléphone était alimenté dès 30 % de batterie et le chargeur rapide est débranché en atteignant 80 %. En n'utilisant ainsi que 50 % de la capacité totale de la batterie, la dégradation est effectivement plus limitée, même si les gains sont inférieurs à ce que l’on pouvait espérer : 8,3 % de dégradation après 500 cycles complets. C’est 4 points de moins qu’en exploitant la totalité, ce n’est pas rien, certes, mais c’est en échange d’une autonomie divisée par deux.

C’est le message de la vidéo, que je vous encourage à regarder tant elle est courte (pour YouTube fin 2025) et bien faite : chargez votre iPhone ou appareil Android comme vous le voulez, vous n’avez pas besoin de soigner sa batterie. Même en faisant attention, la dégradation est inévitable et la différence entre celle d’une batterie chargée lentement et une autre chargée rapidement est si minime que cela ne vaut pas la peine de s’embêter, en tout cas pas en pensant améliorer significativement les choses. Chacun fait ce qu’il veut bien entendu, mais autant le faire en connaissance de cause : ce n’est pas parce que vous chargez vite la batterie de votre smartphone qu’elle sera détruite rapidement. Et à l’inverse, une charge lente n’évite pas toute dégradation et après quelques centaines de cycles, un changement de batterie pourra être nécessaire quelle que soit la situation.

Le dispositif mis en place par le créateur de la vidéo pour tester aussi scientifiquement que possible l’effet de la charge rapide sur l’état de la batterie. Capture vidéo HTX Studio.

Même si la vidéo ne s’y intéresse pas, on imagine que les résultats seraient très proches en incluant la charge par induction dans ce genre de tests. Elle implique davantage de chaleur, ce qui est mauvais pour la batterie, mais sans faire pour autant la différence qu’on lit parfois.

iPhone : Apple veut pousser la connexion satellite beaucoup plus loin

Christophe Laporte

lundi 10 novembre à 06:52

iPhone

Apple prend la connexion satellitaire très au sérieux. La firme n’exclut pas que, dans un avenir pas si lointain, elle devienne le principal moyen d’accès à Internet pour l’iPhone. Une idée qui peut sembler ambitieuse, mais qui fait son chemin dans l’industrie — à commencer par Elon Musk, dont Starlink vise justement cet objectif.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Pour l’heure, on en est encore loin, mais Apple multiplie les chantiers pour renforcer son offre dans le domaine. Cinq projets sont actuellement à l’étude. Parmi eux, Apple Plans via satellite, qui permettrait de naviguer sans connexion cellulaire ni Wi-Fi, et l’envoi de photos dans Messages sans réseau. L’objectif est clair : rendre cette technologie plus naturelle et transparente, y compris depuis l’intérieur d’un bâtiment — sans devoir pointer son iPhone vers le ciel comme aujourd’hui.

Image : Brian Tong

Un nouveau cadre technique pour les développeurs

Apple planche également sur un framework Satellite API destiné aux développeurs tiers. Il permettrait d’intégrer la connectivité satellite dans leurs applications, de manière optionnelle, même si toutes les fonctions ne seraient pas compatibles.

Autre évolution en vue : le support du 5G NTN, une technologie qui permet aux antennes 5G de s’appuyer sur les satellites pour élargir la couverture réseau. Pour l’heure, ni les appels vocaux, ni les visioconférences, ni la navigation web par satellite ne sont au programme.

Vers des fonctions payantes à terme

Aujourd’hui, la connectivité satellite d’Apple reste gratuite. Mais selon Mark Gurman, la firme envisagerait à terme de faire payer certains usages avancés, en laissant les clients régler directement les opérateurs satellites.

Apple réfléchirait également à une formule “premium”, éventuellement en partenariat avec SpaceX, afin d’offrir une couverture élargie ou des débits supérieurs. En interne, un temps évoquée, la création d’un service satellite “made by Apple” aurait finalement été écartée : la direction redoute que l’entreprise soit perçue comme un opérateur télécom, un rôle qu’elle ne souhaite pas endosser.

La vue depuis un satellite. Image Starlink

Globalstar au cœur du dispositif… et peut-être bientôt SpaceX

Une grande partie des nouveautés en préparation repose sur Globalstar, le partenaire d’Apple pour la connectivité satellite. La firme de Cupertino a déjà financé la modernisation de son infrastructure, indispensable à ces futurs services.

Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch

Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch

Mais l’avenir de Globalstar est incertain. Le groupe pourrait tomber dans l’escarcelle de Starlink. Si ce rachat devait se concrétiser, Gurman estime que les améliorations techniques nécessaires pourraient être mises en œuvre beaucoup plus rapidement, ouvrant la voie à une nouvelle génération de services satellitaires sur iPhone.

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

WhatsApp sur le point de s’ouvrir aux messageries tierces

Christophe Laporte

dimanche 09 novembre à 15:18

App Store

Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

WhatsApp va bientôt débarquer sur l

WhatsApp va bientôt débarquer sur l'Apple Watch

WhatsApp forcée de s’ouvrir aux autres

Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».

Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.

Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.

Une obligation européenne, un avantage stratégique ?

Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.

L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?

Test du lampadaire de SwitchBot : un éclairage Matter sans se ruiner 🆕

Nicolas Furno

samedi 08 novembre à 23:00

Accessoire

SwitchBot a récemment élargi son catalogue de produits domotiques avec une gamme d’éclairages connectés. Dans le lot, il y a notamment deux lampadaires d’ambiance que le fabricant m’a envoyés pour un test. Ils sont équipés d’une puce Wi-Fi et compatibles avec Matter, ce qui permet de les exploiter depuis l’application Maison d’Apple. Que valent ces lampadaires vendus à un prix raisonnable en temps normal et même affichés autour de 50 € en promotion ? Après quelques semaines d’utilisation, voyons-le ensemble.

Les trois couleurs de MacGeneration en guise de lumière d’ambiance. Image iGeneration.
Problèmes de fiabilité ?

Vous avez été nombreux à commander le produit suite à notre test et tout aussi nombreux à nous faire part de leur impossibilité à utiliser correctement le lampadaire. Je n’ai moi-même jamais rencontré de problèmes pendant mes tests, qui ont duré plusieurs semaines avec deux modèles différents. Contacté par nos soins, le fabricant nous a indiqué qu’aucun bug n’était connu à ce stade et il cherche à savoir ce qui se passe. En attendant une réponse plus satisfaisante, je ne peux plus recommander le produit pour le moment et j’ai retiré la note du test.

Deux lampadaires presque identiques

Commençons par éclairer cette gamme que je trouve …

L’arrivée d’Apple comme diffuseur a eu l’effet d’une bombe, et la F1 compte bien exploiter le partenariat au maximum

Greg Onizuka

vendredi 07 novembre à 21:00

Services

Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.

Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :

Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :

C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.

Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :

En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.

Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.