Abonnement Apple News : la commission de 50 % n'effraierait pas toutes les publications

Stéphane Moussie |

Les conditions imposées par Apple pour faire partie de son futur bouquet de presse n’inquiéteraient pas toutes les publications. Alors que le New York Times et le Washington Post jugeraient la commission supposée de 50 % beaucoup trop élevée (elle est de 30 % maximum sur l’App Store), d’autres s’en accommodent, d’après Recode.

Application Apple News

De nombreux contrats prévoyant qu’Apple prenne la moitié des revenus générés par l’abonnement ont déjà été signés, selon le site. « Ce sont les revenus nets qui comptent, pas le pourcentage [de la commission] », commente un dirigeant de presse qui mise sur la force de frappe d’Apple pour que les abonnements se comptent en millions.

Alors que la commission supposée de 50 % a fait bondir tous les observateurs, il faut remettre les choses dans leur contexte, explique Recode. Le futur bouquet d’Apple est le successeur de Texture, une offre lancée en 2012 par un consortium de groupes de presse qui versait 50 % (divisé en fonction du temps de lecture) des recettes aux titres ne possédant pas de part dans la joint venture.

De plus, la plupart des magazines figurant dans Texture/Apple News Magazines n’ont pas investi autant en ligne que le Washington Post ou le New York Times pour imposer leur abonnement maison. Dans ce cas-là, l’offre d’Apple risque moins de cannibaliser des ventes plus rémunératrices. Il faut aussi noter que le contrat prévoit que les éditeurs conservent l’intégralité de leurs revenus publicitaires.

Apple pourrait lancer le mois prochain ce bouquet de presse facturé autour de 10 $/mois.

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Promo : le forfait Sosh 50 Go à 9,99 €/mois sur showroomprivé

Stéphane Moussie |

Jusqu’au 20 février, le forfait Sosh 50 Go est à 9,99 €/mois pendant un an, au lieu de 24,99 €/mois. Particularité de la promo, elle se déroule sur le site showroomprivé sur lequel il faut se créer un compte gratuit. Sauf erreur, c’est la première fois que Sosh organise une promotion sur un site externe.

Le forfait comprend 50 Go en France et en Europe, les appels/SMS/MMS illimités en France et depuis l’Europe, les SMS illimités vers l’Europe, les appels illimités vers USA/Canada et les fixes d’Europe, et il est compatible avec l’Apple Watch.

La carte SIM coûte 5 € et l’offre est réservée aux nouveaux clients.

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Promotion : l'iPhone XS 64 Go à 1 067 € au lieu de 1 150 €

Florian Innocente |

L'iPhone XS dans sa finition or (or cuivré même) profite pour la première fois d'une réduction sur Amazon. Cet iPhone XS en 64 Go est à 1 067,75 € au lieu de quasiment 1 150 € (1 155 € chez Apple). Les deux autres coloris coûtent 1 099 €.

Sur d'autres modèles, quelques-uns des prix en baisse constatés perdurent, exemples :

L'iPhone XS Max en 64 Go est s'incruste depuis quelques jours à 1 160 € (pour le gris sidéral) contre 1 200 € précédemment.

L'iPhone X en 64 Go est à 852,50 € au lieu de 870 € (et 899 € en général chez Amazon). Le même mais en version reconditionnée chez Apple coûte 879 €.

Quant à l'iPhone 8, le meilleur prix du 64 Go (en or) est de 642,50 € (plutôt que 685 € la plupart du temps).

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Special Event « services » du 25 mars : presse et vidéo (et vedettes) au menu ? [màj]

Mickaël Bazoge |

La probabilité d’un événement Apple le 25 mars est de plus en plus forte, et en même temps que le constructeur devrait y dévoiler son abonnement illimité à la presse, il faut aussi s’attendre au lancement du service de streaming vidéo.

Selon Bloomberg, la Pomme aurait invité quelques noms connus pour faire la claque durant l’événement, comme Jennifer Aniston et Reese Whitherspoon, les deux actrices étant aussi productrices de la future série Top of the Morning. Jennifer Garner et le réalisateur/producteur J.J. Abrams devraient aussi être de la sauterie. L’histoire ne dit pas si ces vedettes ont accepté une ponction de 50% sur leurs cachets, comme Apple le réclame pour les titres de presse.

La publication indique que le service de streaming vidéo sera similaire à Netflix ou Prime Video (Amazon), et que son catalogue comprendra des programmes produits en exclusivité ou achetés par Apple. Le tout pourrait être lancé « d’ici l’été ». Le modèle économique décrit par le site laisse penser qu’il s’agira d’un abonnement, mais CNBC a réitéré tout à l’heure que les utilisateurs de produits Apple pourraient avoir accès à tout (ou partie ?) des programmes exclusifs.

Mise à jourReuters rapporte, selon d’autres sources, que le service vidéo serait lancé dans le monde entier. Il s’agirait de mettre à disposition tous les contenus produits par Apple, qui aurait dépensé non pas un milliard de dollars dans ces programmes exclusifs, mais le double.

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Prise en main des Honor View 20 et Xiaomi Mi MIX 3 : les adieux à l'encoche

Stéphane Moussie |

Peut-on encore faire des smartphones originaux quand ces appareils se résument aujourd’hui à des écrans ? Non seulement la réponse est oui, mais en plus elle vient de deux fabricants qui ont pendant longtemps suivi la route tracée par l’iPhone.

Xiaomi et Honor se sont émancipés de l’encoche, cet élément tellement incontournable en 2018 qu’on a pu croire que c’était la seule voie possible pour concilier taille d’écran maximale et caméra avant. Mais non, nous disent les deux constructeurs chinois, regardez nos derniers modèles phares, l’encoche n’est pas une fatalité. D’un côté, un système coulissant. De l’autre, un trou dans l’écran. Jetons donc un coup d’œil au Mi MIX 3 et au View 20.

Mi MIX 3 : le plaisir de la glisse

Xiaomi comme Honor sont connus des amateurs d’Android pour leurs smartphones à la fois bien équipés et abordables. Les deux constructeurs chinois ont sorti chacun une grosse cartouche le mois dernier.

Xiaomi Mi MIX 3

Le Mi MIX 3 n’est pas le Xiaomi le plus cher du catalogue, mais pas loin. Vendu 529 €, il est équipé d’un processeur Snapdragon 845, de 6 Go de RAM, de 128 Go de stockage et d’un écran AMOLED 6,39".

Surtout, il se démarque du lot par sa conception coulissante. L’écran n’est pas solidaire du reste de l’appareil, il coulisse légèrement vers le bas pour laisser découvrir la caméra avant quand on en a besoin.

Cet aspect slider, qui fonctionne à l’aide d’aimants, marche très bien. Il suffit de pousser avec son pouce l’écran vers le bas pour que celui-ci glisse d'environ un centimètre. La pression nécessaire n’est ni trop forte ni trop faible, on ne risque pas d’« étendre » le téléphone par mégarde.

L’ouverture peut être accompagnée d’un son (il y en a plusieurs au choix) ainsi que du lancement de l’appareil photo ou d’une autre app.

On se prête vite à faire coulisser le Mi MIX 3 machinalement, comme on tripatouillerait un stylo. Il y a a priori de la marge avant de rencontrer un problème avec ce système, Xiaomi assure qu’il résiste à 300 000 ouvertures et fermetures.

Cette conception originale rend le Mi MIX 3 élégant. Rien n’interfère avec l’écran, on a celui-ci devant les yeux, et c’est tout… ou presque. Pour parachever ce plein écran (et chipoter), reste encore à se débarrasser de la bordure en bas qui n’est pas aussi fine que sur les côtés et en haut.

Avantage du slider, ceux qui ne prennent jamais de selfies ne sont pas « embêtés » par un appareil photo inutile. À l’inverse, ceux qui en prennent beaucoup disposent d’un module plus évolué que la concurrence. Il y a en effet un capteur 24 MP, un second capteur 2 MP destiné à l’effet bokeh et même un flash. Les résultats sont là, les photos prises avec l’appareil photo frontal sont de très bonne qualité (DxOMark a réalisé un test détaillé).

Cette conception coulissante implique aussi des contreparties. Le terminal est un peu plus épais que la moyenne (8,46 mm contre 7,7 mm pour l’iPhone XS Max), mais surtout il est lourd (218 g contre 208 g pour le XS Max qui est déjà un beau bébé). Autant je trouve encore l’épaisseur convenable, autant le poids me pose un peu problème (j'utilise un XS au quotidien).

Ajoutez à ça un dos en céramique très glissant (le plus glissant que j’ai jamais essayé), et le Mi MIX 3 n’est vraiment pas commode à utiliser d'une main. Autre grief concernant l’ergonomie, le lecteur d’empreintes au dos qui n’est pas bien délimité, même si avec l’habitude on finit par placer son index au bon endroit.

Et puis on n’y pense pas jusqu’à y être confronté : un câble USB-C un peu épais peut bloquer l’ouverture du téléphone. Sur six câbles USB-C essayés à la rédaction, deux sont concernés. Rien de rédhibitoire néanmoins, si on insère le câble USB-C après avoir fait descendre l’écran, ça passe (le bas de l’écran est alors très légèrement décollé du dos du smartphone). C’est de toute façon une situation assez peu fréquente et le câble fourni par Xiaomi a un embout fin.

Honor View 20 : une idée qui fait son trou

Le concurrent Honor a pris une trou, pardon, une toute autre approche. Pourquoi faire compliqué quand il suffit de faire un trou dans l’écran pour laisser apparaître la caméra ?

Honor View 20

C’est le parti pris du View 20, le modèle le plus cher de la filiale de Huawei. Vendu 549 €, il est doté d’un processeur Kirin 980 (le plus puissant de Huawei), de 6 Go de RAM et de 128 Go de stockage.

L’intérêt de perforer l’écran est évident : on maximise l’espace occupé par l’écran en accordant la place strictement nécessaire à l’appareil photo frontal, et ce sans bouleverser la conception générale du smartphone. Comparé au Mi MIX 3 qui a la même taille d’écran, le View 20 est à la fois plus fin (8,1 mm) et sensiblement plus léger (180 g).

Ensuite, esthétiquement, c’est une question de goût. À mon humble avis, ce trou placé dans le coin supérieur gauche se fait oublier encore plus vite que l’encoche de l’iPhone.

C’est d’autant plus vrai quand on tient le téléphone en orientation paysage. L’orifice est alors caché par la main et il empiète moins sur le contenu. Le risque de « trou noir » qui fait disparaître un élément d’interface existe néanmoins : le trou est susceptible de masquer des boutons dans une app ou un jeu. On échappe de peu à ce problème dans PUBG.

Je ne suis pas tombé sur une application où cela était véritablement gênant. En cas de problème, il y a de toute façon une option pour encadrer la barre d’état qui comprend la caméra (la surface d’affichage des apps est alors amoindrie).

Le trou pour la caméra tout en bas à gauche flirte avec un élément d'interface à l'écran

L’appareil photo qui est intégré ainsi n’en pâtit pas, il est de bonne qualité et sert même à l’authentification par reconnaissance faciale, ce que le Mi MIX 3 ne propose pas. Mais comme cette reconnaissance faciale n’est pas aussi sophistiquée que Face ID, un capteur d’empreintes digitales (que j’utilise essentiellement pour 1Password) est présent à l’arrière… et il est malheureusement placé un peu trop haut. Je suis obligé de modifier ma prise en main pour poser mon index, et je ne suis pas le seul à m’en plaindre.

L’originalité du View 20 ne se limite pas à son écran poinçonné. Il se fait aussi remarquer, y compris de loin, avec son dos bleu qui forme des motifs en forme de V. On aime ou pas — il faut savoir que Honor vise en particulier les jeunes —, mais ça a le mérite d’être unique en son genre.

Un logiciel surchargé

Vous êtes séduits par ce matériel ? Vous pouvez. En un mot, car ce n’est pas le sujet principal de l’article, le View 20 et le Mi MIX 3 sont bien finis, puissants, doués en photo et endurants (un jour et demi d'autonomie en moyenne).

Mais attendez un peu de découvrir le logiciel. Autant Xiaomi et Honor rivalisent d’ingéniosité pour débarrasser la face avant de tous les éléments superflus, autant ils ne font aucun effort pour proposer un système d’exploitation propre.

Les deux smartphones embarquent des applications maison qui font doublon avec celles de Google ainsi que des apps inutiles voire indésirables. Sur le Honor View 20 : Amazon, Facebook, Booking ainsi qu’un système censé recommander des apps en fonction de votre usage. Sur le Xiaomi Mi MIX 3 : Facebook, AliExpress et Opera (il y a pas moins de trois navigateurs préinstallés).

Honor View 20
Xiaomi Mi MIX 3

La plupart de ces applications peuvent être désinstallées ou désactivées, mais celles qui restent sont des horreurs en matière de confidentialité.

Par exemple, l’application Sécurité de Xiaomi propose par défaut de partager les noms de ses applications et leurs détails (on ne sait pas lesquels) avec trois entreprises tierces. Et après une « analyse de sécurité », on a parfois droit à une bannière de pub. Mieux vaut ne pas ouvrir cette app.

Application Sécurité de Xiaomi

Du côté de Honor, outre le plagiat éhonté de l’icône de Safari pour l’application Boussole, de nombreuses apps maison demandent l’accès aux appels téléphoniques sans qu’on sache pourquoi. Vous voulez changer le thème de la surcouche ? Vous êtes prié d’autoriser cette app à accéder à vos appels, sans quoi vous êtes bloqué. Le respect de la vie privée ne fait pas partie du cahier des charges de ces deux fabricants.

Honor View 20

Quant aux surcouches en elles-mêmes, Magic 2.0 pour le View 20 et MIUI 10.2 pour le Mi MIX 3, elles s’éloignent sensiblement de l’Android de Google. Je ne suis fan ni de l’une, ni de l’autre, je les trouve moins jolies et moins bien organisées que l’expérience « pure », mais puisqu’il s’agit d’Android, on est libre de personnaliser cela de fond en comble. Reste que ce n'est pas une excuse pour bourrer le système de trucs ne servant pas l’utilisateur. OnePlus, qui laisse intact le système de base, est un exemple à suivre.

Et c’est sans parler de l’incompatibilité du Mi MIX 3 avec la HD sur Netflix, myCanal ou Molotov, faute de prise en charge du niveau suffisant d’un DRM (Widevine L3 quand il faudrait du Widevine L1).

Pour conclure

Le Honor View 20 et le Xiaomi Mi MIX 3 montrent avec une certaine réussite qu’il est toujours possible d’être original, inventif et même, osons le mot, innovant sur le marché du smartphone aujourd’hui.

Le corps coulissant du Xiaomi est fun et pratique à utiliser, mais il implique des contraintes qui le restreignent sans nul doute à un marché de niche. On voit mal Apple produire chaque trimestre des dizaines de millions d’iPhone prenant cette forme.

La perforation de l’écran est, elle, une piste plus crédible à grande échelle. Samsung devrait d’ailleurs le montrer très bientôt avec les Galaxy S10. Mais Apple a une problématique que ses concurrents n’ont pas : la caméra TrueDepth des iPhone X ne se limite pas à un ou deux capteurs, elle est constituée de six composants (sans compter le haut-parleur et le micro).

Ça tombe bien, comme on n’arrête pas le progrès, certains composants pourraient être miniaturisés et permettre ainsi une encoche plus petite. Une évolution qui serait en préparation à Cupertino…

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Les utilisateurs Apple pourraient profiter gratuitement des contenus vidéo exclusifs à partir d’avril

Mickaël Bazoge |

Les utilisateurs d’appareils Apple devraient pouvoir profiter gratuitement des contenus vidéo exclusifs d’Apple, selon CNBC. Le site l’avait déjà affirmé en octobre dernier, il remet donc une pièce dans la machine, même si on se demande toujours si tous les programmes seront disponibles ou seulement une partie ; on peut s’étonner de cette largesse du constructeur, ce d’autant que la Pomme dépense sans compter dans la production de séries TV, de films et de documentaire en tout genre (lire : Tous les projets de séries d'Apple pour son futur service vidéo).

L'app TV devrait héberger les nouveaux contenus ainsi que le service de souscription.

Mais après tout, c’est peut-être là une manière de garder dans son giron des utilisateurs tentés par d’autres plateformes. Le service vidéo devrait ouvrir ses portes en avril ou début mai. En plus de cet accès à des programmes originaux, les spectateurs pourraient être en mesure de souscrire à des chaînes et des services de streaming directement depuis l’application TV d’Apple.

La Pomme s’inspirerait ici de Prime Video Channels d’Amazon, dont le principe revient au même : pouvoir s’abonner aux services over the top de grands réseaux télévisés. Un système que le géant du commerce en ligne pourrait proposer aussi en France (lire : Amazon voudrait distribuer des chaînes TV payantes en France). Cela permet de regrouper ses différents abonnements et contenus sous un même toit, ce que l’application TV d’Apple offre déjà en partie.

Prime Video Channels.

Plusieurs de ces chaînes auraient signé un accord de distribution avec le constructeur, comme Starz, Showtime et Viacom. Les discussions avec HBO achopperaient encore en raison de la ponction de 30% opérée par Apple sur le coût de l’abonnement. Amazon se montrerait moins gourmand, on y trouve d’ailleurs HBO sur Prime Video Channels. Ces 30% sont assez étonnant, puisque Apple se contente de 15% sur les abonnements App Store de services comme HBO Now, Netflix et autres. Il ne faudra pas non plus trop compter sur la présence de Netflix sur ce futur service.

Ces histoires de commission provoquent de sérieux grincements de dents, que ce soit pour les diffuseurs de contenus vidéo ou pour les éditeurs de presse. Hier, on apprenait qu’Apple voulait prélever rien moins que la moitié du prix de l’abonnement à son service de presse…

La rumeur veut qu’Apple organise un événement le 25 mars pour présenter son service de lecture illimitée. Peut-être que ce sera aussi l’occasion d’en dire plus au sujet des programmes exclusifs et de cette offre d’abonnement vidéo.

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Netflix compte 5 millions d’abonnés en France

Mickaël Bazoge |

Il y a cinq millions d’abonnés à Netflix en France, selon une information du Figaro confirmée par l’entreprise. Le précédent décompte, non officiel, remontait au mois d’avril 2018 : Netflix approchait alors des 3,5 millions de clients dans l’Hexagone, à un rythme effréné de 100 000 nouveaux abonnés par mois.

Netflix, lancé en France en septembre 2014, dévore littéralement les parts de marché, à tel point que le service de SVOD dépasse le nombre d’abonnés directs de Canal+ (4,7 millions). Si on prend en compte les abonnements « opérateurs », Canal+ est encore assez loin avec 8 millions de clients. La croissance de Netflix n’en demeure pas moins impressionnante. À tel point que la concurrence s’interroge sur la manière de rendre les coups — CanalPlay pourrait ainsi être relancé (ou pas, ce n’est pas très clair).

À la fin de l’année dernière, Netflix comptait 139 millions d’abonnés (29 millions de plus d’une année sur l’autre). La France pèse donc 3,6% du total des abonnés du service. Cela parait peu dans l’absolu, mais pour le marché français Netflix est plus qu’un poids lourd : c’est un incontournable. Selon la dernière étude du Centre national du cinéma, 54,2% des consommateurs de VOD en France avaient regardé un programme sur Netflix en septembre dernier… Soit 17 points de plus qu’un an auparavant !

Lors d’un passage dans l’Hexagone en septembre dernier, Reed Hastings, le fondateur du groupe, a annoncé l’ouverture (ou plutôt la réouverture) d’un bureau à Paris ainsi que la production en France de 14 séries, films et documentaires dans les prochains mois.

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