Le livre, toujours plus rapide à lire que l'iPad

Anthony Nelzin-Santos |

Selon une étude de Nielsen, lire un livre électronique serait moins rapide que lire le même texte sur papier. Le test a été effectué sur papier, Kindle et iPad, où les participants devaient lire une nouvelle d'Ernest Hemingway.

Par rapport à la lecture papier, la lecture sur iPad était 6,2 % plus lente, et la lecture sur Kindle 10,7 % plus lente. En terme de satisfaction, les trois ont reçu des notes similaires, le papier se classant tout de même dernier : 5,8 sur 7 pour l'iPad, 5,7 sur 7 pour le Kindle, 5,6 sur 7 pour le papier. Un PC classique reçoit quant à lui une note de 3,6.

Nielsen explique : « [les utilisateurs] n'apprécient pas que l'iPad soit si lourd et que le Kindle ait du texte en gris sur gris peu contrasté. Les gens n'apprécient pas non plus la manque de pagination [du Kindle] et préfèrent la manière dont l'iPad [avec l'application iBooks] indique le texte restant dans un chapitre ». Le PC recevrait une note basse car il serait associé avec le travail.

Les résultats sont intéressants, mais les conclusions peuvent être discutées : l'étude n'a été menée que sur 24 utilisateurs, un échantillon statistiquement peu significatif. Au dernier pointage, Apple avait vendu 5 millions de livres, soit 2,5 livres par iPad.

Via TG Daily

avatar tef45 | 
C'est une étude intéressante en effet. Personnellement, je n'utilise pas l'application iBook sur mon iPad. Quoi qu'on en dise, je préfère avoir un vrai livre entre les mains, et ce n'est pas près de changer à mon avis ! Et puis vu les prix pratiqués sur l'iBook Store ainsi que le catalogue ridiculement petit en France, je ne penses pas changer d'avis avant quelques années.
avatar mokuchley | 
quelques ? deux… huit ou dix ? on prend un pari ;-)
avatar hdub | 
Pour avoir testé un iPad, effectivement c'est un peu lourd pour une lecture prolongé. Je n'ai jamais testé de Kindle. Pour le PC, c'est plutot le fait d'être assis devant un ecran, à une distance assez lointaine, qui est pénible pour lire.
avatar thepretender57 | 
Sans polémiquer, une étude sur un échantillon de 24 personnes ne mérite pas de passer 10 mn pour écrire un article... Ça n'a aucune significativité. Il doit bien exister des études plus vaste non?
avatar thepretender57 | 
Cela dit sur ipad la lecture " vautrée sur les genoux" est très agréable quand même...
avatar mokuchley | 
Version courte l'iPad est bien plus rapide pour lire des livres que tout autre forme de support existant antérieurement, y compris le papier. Mais il n'y a pas que la rapidité dans la vie. Version argumentée iBooks, est à ce jour, ce qui offre le meilleur compromis confort, simplicité, ergonomie, fonctionnalité que j'attend d'un livre électronique. Et autant le dire tout de suite, cette “expérience utilisateur” est pour mes usages, par bien des points incontestablement supérieure à celle du livre papier, au point de rendre la lecture, tant la lecture “plaisir” encore plus agréable, que la lecture “savante” plus rapide, ou plus efficace (si tant est que la rapidité est une nécessité vitale — elle l'est parfois, lorsqu'on a un travail à rendre, à l'école, l'université ou au boulot). J'aime le livre. À l'instant où j'écris ce commentaire, où que je tourne le regard, je suis baigné de livres… et pourtant, je suis en train de tourner une page, devenu désormais virtuelle. Car désormais, une partie de ma bibliothèque pourra tenir dans ma poche, et m'accompagner partout. Et je crois avoir attendu ce moment depuis toujours. Quand je voyageais déjà gamin, mon sac était bourré de livres, de journaux que je dévorais dans la bibliothèques de mes parents, puis que j'empruntais à mes frangins étudiants… Aujourd'hui je ne suis plus un gamin, mais quand je travaille sur une enquête, un reportage, une chronique, je m'entoure d'articles, de livres, et de sites, pour ma documentation, vérifier une information, la recouper, la confronter à ma connaissance du terrain, m'en nourrir pour préparer une interview. Partir à l'étranger travailler sur un sujet pendant des mois était parfois un cauchemar, pour transporter ma documentation. Ça pourrait ne pas durer. La majeure partie de mes journées professionnelles consiste à lire (cinq à sept heures par jours), et produire du contenu (écrire, corriger, mettre en forme, l'enrichir par de la photo, de l'animation, un extrait sonore ou vidéo, maquetter, concevoir du design de livres ou de journaux) le reste du temps. Il m'arrive de passer sept à dix heures devant un écran en temps normal, jusqu'à quinze heures en période de charette, parfois même plus. Autant dire que la lecture rapide est alors primordiale. Et du jour au lendemain, sauf pour produire du contenu, c'est l'iPad qui a détrôné le mac. Lire un livre sur iMac était assez inconfortable (position assise, distance avec l'écran…), lorsque j'ai le choix de lire un bouquin sur iPad ou sur papier, je privilégie l'iPad. Avec l'iPad, pas besoin de trouver une bonne position pour bien éclairer la page, plus l'occasion de pester contre le choix d'une typo qui heurte mon regard ou d'un corps trop petit pour mes yeux déjà fatigués. ;-) À part dehors, où la luminosité rend l'écran illisible, dans toutes les autres situations, à moins de trouver un arbre ombragé de de profiter des montagnes ou de la mer du Pays Basque (ça doit marcher dans d'autres paysages aussi ;-) Dans tous les autres cas, l'iPad rend alors la lecture à l'usage bien plus confortable. Passé la première surprise, plus par la densité que par le poids de l'iPad, nombre de mes livres pèsent davantage, mais cet objet si mince est désarçonnant à tenir à bout de poignet. Il faut le prendre des deux mains et ce sentiment disparaît… d'autant qu'il est facile de trouver une ruse, un pull roulé en boule, une couette dans laquelle on aura ménagé un creux pour le lover, une planche en bois percée d'un à la dimension de l'iPad pour pouvoir le caler, tout en le faisant reposer sur les bras d'un fauteuil, bref, un d'imagination… Sinon il y a des housses, au format livre, qui peuvent aider à le caler, l'incliner ou le tenir droit, et retrouver la situation d'un livre papier traditionnel. Car je lis à peu près partout où j'en ai besoin, journaux, livres, revues, articles, thèses. Je portais de temps en temps un blouson de photographe avec de larges poches, où il a trouvé immédiatement sa place, même si ça me fait ressembler parfois à un chasseur. Il y a un créneau, et une urgence, pour les concepteurs de vêtements. ;-) Je “dégaine” mon iPad dès que j'ai un instant de libre, il s'allume instantanément, s'éteint en un éclair, se repositionne systématiquement à la page où je l'avais laissé, et là ce n'est que du bonheur, de tourner les pages, sans qu'elles viennent se heurter à un obstacle, tout en reproduisant le geste ancestral, au point d'en oublier presque immédiatement, qu'on a pas là un livre papier. On peut se contenter de lire un livre sans se poser de questions, je me suis replongé avec plaisir dans le redécouverte de livres lus il y a fort longtemps, et qu'on retrouve aux formats libres de droits, du projet Gutemberg par exemple, comme les “mille et une nuit”, Victor Hugo, Zola, Fenimore Cooper, Mark Twain, Voltaire… Et pour peu qu'on soit bien calé, la lecture est infiniment plus confortable à mes yeux que celle d'un livre papier, dont le contact ne me manque même plus. Mais dès lors qu'on a à faire des lectures plus attentives, pour rédiger un article, préparer un cours ou une conférence, retrouver un passage clé pour une citation, dans un débat, faire ses études, apprendre, retrouver une occurrence d'un mot, se souvenir de la dernière fois qu'on parlait d'un personnage, d'un lieu, aller chercher sur internet où c'était déjà ce lieu… le livre électronique répond à une attente que j'avais déjà quand j'étais gamin. Et c'est l'iPad qui se rapproche le plus de mes attentes. Surtout si je peux accompagner cette lecture du texte, faisant appel à l'imagination, d'illustrations que je peux agrandir, d'animations, d'extraits sonores ou vidéos, qui enrichissent ma lecture, la complète, l'éclaire. •••• La lecture occupe donc une place déterminante tant sur le plan professionnel que personnel. Ce que j'attend de la lecture d'un livre électronique c'est qu'il apporte l'ergonomie que l'on retrouve dans la navigation internet de l'iPad. Ce dernier offre la possibiité de mettre les sites à sa vue, en zoomant sur du texte, une infographie, le détail d'une photo, où pour regarder une vidéo incluse (le plus souvent sur youtube ou dailymotion), offre une expérience utilisateur inégalée, avec un taux de satisfaction qui frôle les 90 % dans ma façon de naviguer. Les deux seuls points qui me manque étant la possibilité de lire un texte en mode “lecteur” inauguré par Safari 5, et de l'envoyer par email à mes correspondants, ou pour mes archives. Pour ce qui concerne les livres, on a le choix entre un format de lecture simplifié, assez rudimentaire (l'epub), ou le format PDF, souvent construit pour des dimensions supérieures à l'iPad, mais où le savoir faire du typographe et du maquettiste peut rendre la lecture tout à fait optimum, ou reproduire en tout point les défauts du papier. Pour ce qui concerne les livres au format epub ou pdf, mes applications sont dans l'ordre croissant : • epub : Kindle, Stanza, iBooks • pdf : iPdf, iBooks, Goodreader Ce sont les trois applications que je retiens, d'autres ont été testées, ou sont soit limitées en offre de livres, soit n'offre pas une expérience utilisateur suffisantes. Pour les livres epub, Kindle n'est cité que pour la forme. Stanza bénéficie d'une antériorité (sur iPhone) et d'un paramétrage très personnalisé (polices, corps, fond, marges, interlignage…) qui une fois réglé est l'optimum pour la vue et le confort de lecture. Son plus est la possibilité de la césure en mode justification (c'est à dire la coupe des mots en fin de ligne). Césure que n'offre pas iBooks, à mon grand regret, car incontestablement, même si les réglages de ce dernier sont moins nombreux et moins pointus, les réglages par défaut laissent le lecteur se concentrer sur sa lecture sans le distraire outre mesure. iBooks, est à ce jour, ce qui offre le meilleur compromis confort, simplicité, ergonomie, fonctionnalité que j'attend d'un livre électronique. Et autant le dire tout de suite, cette “expérience utilisateur” est pas bien des points nettement supérieure à celle du livre papier. Le plus du livre électronique ? • la possibilité de choisir sa police et le corps. La rajout du Georgia, il y a quinze jours est venu compléter les 5 premières polices, avec un petit confort supplémentaire, c'est qu'elle offre des chiffres en minuscules qui n'interrompent pas la lecture en cours de route. • de marquer les pages sans corner le livre • d'attirer l'attention sur un passage par le surlignage d'un mot, d'une phrase et (depuis peu) de lui associer une note, de la couleur du mot surligner (exactement comme je le ferais dans la vie d'avant, sauf que cette fois, je n'ai plus la mauvaise conscience de saloper un livre, et de le rendre inutilisable pour un autre lecteur), • de vérifier le sens d'un mot dans un dictionnaire (à défaut de dico français pour l'instant, on peut faire la recherche sur wikipedia ou google) • retrouver les occurrences, le nombre de pages où un mot, un nom est cité, et s'y rendre instantanément et revenir au paragraphe d'origine d'un simple clic • naviguer à travers le sommaire, les signets, les notes qu'on peut lire depuis la page d'accueil sans forcément se rendre sur la page d'origine… • avoir les livres qu'on aime en permanence sur soi, pouvoir s'y replonger à tout moment, les montrer à quelqu'un pour lui faire découvrir un passage qu'on a aimé et qu'on est incapable de citer de mémoire… • pour l'instant il n'y a pas encore de synthèse vocale de qualité, type infovox, pour faire lire le contenu par une voix que l'on choisit, dans son rythme, son intonation… mais ça ne tardera pas. Bref, ce sont de nouveaux usages, dont certains ne sont qu'émergeants, d'un format qui doit évoluer pour l'optimiser typographiquement, retrouver la hiérarchie des textes bien construits et maquettés (titrages, niveaux de lecture, typographies encore optimisées en opentype avec des small capitals et des old styles figures, pour rendre la lecture encore plus fluides, en permettant l'accès aux feuilles de style de son choix, ou se laisser guider par le choix du designer). •••• C'est là qu'on peut retrouver tout l'intérêt du PDF S'il a été maquetté pour tirer un parti optimum de l'iPad, avec les enrichissements typographiques des femmes et des hommes de “métier” qui vont le rendre à la fois beau à regarder, avec une belle maquette, un beau design, une harmonie entre deux pages, sur lesquelles on peut zoomer à l'infini pour en voir les moindre détails, et d'une pichenette, revenir au format d'origine. Le PDF peut offrir des formes de lectures beaucoup plus riches, avec des animations, des vidéos, du son, des diaporamas, des chronologies multimédias, avec des liens hypertexte renvoyant à des passages textuels où l'on renouera avec la lecture. Mon principal regret, c'est de n'avoir pas encore trouvé de lecteur PDF pouvant prendre en charge la lecture de fichiers multimédias, désormais relativement facile à produire, alors que leur lecture sur le Mac (pourvu qu'on ait le bon lecteur, car sur ce terrain, hélas, “Aperçu” dépose les armes, face au lecteur Acrobat d'Adobe). Sur l'iPad, cette expérience de lecture multimédia dans le PDF est pour l'instant limitée, pour ne pas dire inexistante. Je ne suis pas sûr encore que le HTML5 permettra d'offrir le confort d'un PDF multimédia conçu dans les règles de l'art, sans faire appel à des informaticiens, c'est à dire réintroduire de la complexité, là où la micro-édition, le desktop publishing, la PAO avec Mac editeur, Aldus Pagemaker, Quark Xpress, inDesign, avait su le rendre accessible au commun des mortels (formé et un peu talentueux, ça serait pas plus mal). Ainsi je ne peux pas lire mes propres documents un peu élaborés, je ne peux pas non plus les montrer lorsque je rencontre un éditeur, et c'est pour moi la principale frustration. D'ailleurs, je m'interroge pourquoi Adobe laisse le champ libre à toute une série de concurrents sur l'iPad, et ne prend pas la peine de développer un lecteur pdf multimédia sur la tablette Apple. Il a fallu deux mois à Goodreader pour permettre l'affichage d'un PDF en double page par exemple avec une ou sans page de garde. C'est désormais chose faite. Ce n'est pas encore le cas d'iBooks, qui n'offre la lecture des PDF que depuis quinze jours à peine, mais tout cela évolue à vue d'œil. Sous nos yeux, ces programmes s'enrichissent, comme cela était le cas il y a quinze ans, lorsqu'on voyait tous les jours les progrès de Netscape ou des fonctionnalités du Web évoluer à un rythme soutenu. Le moment que nous vivons est à mes yeux encore plus stimulant que l'émergence de la PAO, ou de l'internet, il y a 25 et 15 ans, avec les mêmes résistances qu'à l'époque, sauf que ça ne mettra cette fois que deux ou trois ans pour s'imposer, là où il a fallu des décennies voire des siècles au livre papier… pour se rendre accessibles au commun des mortels. Reste la question de la fracture numérique, mais c'est un autre débat.
avatar rva1mac | 
C est vrai roman cette réaction :-)
avatar mokuchley | 
plus “rapide” à rédiger sur iMac que sur iPad ;-)
avatar Pyralene | 
Pas forcément avec le clavier physique et Pages c'est pareil ;) Super post sinon. T'as un blog ?
avatar mokuchley | 
J'en ai plus, pas eu le temps de le recommencer après les changements de version d'Iweb, qui m'ont un peu saboté les versions précédentes. Ce serait d'ailleurs sympa qu'Apple nous ponde un outil plus professionnel (un Pages + iWeb plus ergonomique et débarrassés des bugs typographiques par exemple) pour mettre en page des blogs ou sites web, appropriés aux usages de lecture de demain sur l'iPad.
avatar Pyralene | 
Je me disais justement que ce qui me manque sur iPad, c'est bien iWeb. Une version intégrée comme iMovie pour iPhone ou même iWork pour iPad serait très cool en effet. Dommage pour ton blog en tout cas ;)
avatar mokuchley | 
C'est sympa ;-) Je suis sur plusieurs fronts en ce moment… le livre de demain par exemple, sur les sujets qui me passionnent, et pour lesquels une vie ne suffirait pas. Il y a des fois où le récit linéaire, qui parfois, quand c'est bien fait, réveille l'imagination ou incite au rêve, est plus évocateurs que des images en vidéos, qui peuvent falsifier la réalité ou le rendre triviale et banale, mises entre de mauvaises mains, où ne présentant qu'un seul des points de vue. J'ai le souvenir d'une lecture d'un livre de reportage d'Albert Londres, qui reste à mes yeux le plus grand journaliste du 20e siècle. En février 94, j'étais parti pendant plusieurs mois étudier le processus de paix au proche orient. Je venais de lire le reportage “le juif errant est arrivé” qui racontait l'errance à travers l'Europe, les États-Unis, puis la Palestine, d'un jeune paysant juif, parti la tête baissée devant les cosaques, ayant fuit les progroms en Bessarabie où il était arrivé à l'issue d'un long voyage pour s'installer dans un kibboutz, et vivre en homme libre sur le territoire de plusieurs peuples qui ne l'avaient jamais été. Le reportage d'un saisissant réalisme était dans le genre ce que j'ai lu de plus intense sur les massacres d'Hébron, Safed et Jérusalem de 1929, à l'appel du grand Mufti de Jérusalem. Quelques jours après l'avoir lu, je me trouvais à Jérusalem, lorsque 65 ans après les faits, un autre massacre eut lieu à Hébron dans l'autre sens, où le docteur Golstein, fit écho au premier massacre, comme une réplique sans fin, dans un conflit interminable, que plus personne ne comprend, et où tout le monde prend partie en fonction de ses appartenances, de ses convictions religieuses, ou de ses obsessions. Je n'ai lu jamais lu aucun reportage d'une telle intensité que ceux qu'Albert Londres avait produit alors (sauf peut être chez Gunther Walraff, “le journaliste indésirable” et “tête de Turc”. Aucune image ne permettait de comprendre, les raisons de cet acte insensé, elles ne faisaient qu'attiser les passions, et alimenter les conflits futurs. J'aurais aimé alors mettre en parallèle deux chronologies, décrivant deux processus à 65 ans d'intervalle, superposées l'une à l'autre, pour comprendre que les mêmes discours, produisent en symétrie les mêmes dérives, et in fine se font échos les uns aux autres pour illustrer un propos communs à toutes les religions du livre : “qui usera de l'épée, périra par l'épée”, ou bien encore “œil pour œil, dent pour dent”. Principes censés servir de dissuasion, et qui n'ont fait que justifier la reproduction, encore et encore, des mêmes souffrances de l'un à l'autre, comme les civilisations méditerranéennes, sont friandes. Traiter de cette complexité là de façon visuelle, textuelle, sonore… permettait de décrypter des phénomènes complexes et trouver les moyens de les dépasser. C'est la manière que j'aurais de traiter des sujets historiques, mais aussi terriblement d'actualité, que le récit linéaire du bouquin papier n'arrive pas à visualiser. Il n'empêche que le reportage d'Albert Londres, était ce qu'il y avait de mieux pour traiter le sujet, et pas simplement parce que c'était le premier… Il est désormais lisible au forma epub ou pdf. Merci de m'avoir donné l'occasion de le trouver. http://fr.feedbooks.com/book/4281
avatar alexandre.rs | 
@ agence.scoop : Je partage ton point de vue et ton enthousiasme...et ton texte est de grande qualité, bravo !
avatar Maia. | 
En passant… Je ne sais pas si les lecteurs se souviennent des cours de lecture rapide de François Richaudeau mais sur iPhone, comme nous affichons une longueur de ligne plus ramassée (je n'ai pas écrit courte :-), l'oeil peut saisir directement chaque ligne comme une seule entité et la lecture peut être nettement plus rapide comme sur la maquette d'un journal distribué en colonnes… Bref, il est dommage que personne n'ait proposé de prendre en compte le iPhone. De plus, sur eBooks ou sur Stanza, il est possible de paramètrer son affichage et donc de l'ajuster… à ses yeux. J'attends de tester un iPad pour m'en rendre compte par moi-même… Bonne soirée à tous
avatar anti2703 | 
Ça ne veut rien dire "échantillon statistiquement peu significatif". C'est le résultat qui est significatif ou non.
avatar methos1435 | 
Adorable raisonnement. J'imagine que si on n'interroge que toi ce sera encore plus "significatif" non ?
avatar anti2703 | 
Non c'est contraire !

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