BlackBerry prépare sa liquidation

Anthony Nelzin-Santos |

BlackBerry veut se vendre d'ici novembre, et s'y prépare activement. Selon Cantech Letter, la firme de Waterloo s'est en effet séparée de la moitié de ses commerciaux. « L'entreprise a été décapitée », explique la source de la newsletter canadienne.

« Vingt de mes contacts BBM étaient des commerciaux pour BlackBerry, et ils ont tous mis à jour leur statut avec une nouvelle adresse mail », poursuit-elle. Dans les prochains jours, ces coupes claires pourraient s'étendre aux bureaux britanniques de la société.

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avatar alexis68 | 
Voilà ce qui arrive lorsqu'on reste avec un système replié sur lui-même, comme ce fut le cas avec AOL. Apple doit s'ouvrir au monde et non rester enfermé dans sa petite bulle.
avatar YanDerS | 
Attention, voici un maître de l'Analyse
avatar PachaColbert | 
Ils n'ont pas pris le virage du tactile suffisamment vite. De plus ils n'ont pas raisonné en terme de plate forme comme Apple l'a fait en ayant des ordinateurs, des tablettes et des smartphones entre lesquels les données peuvent être échangées facilement.
avatar akaaw | 
@Jean-Jacques Cortes : Je ne sais pas ça peut faire la comparaison entre BlackBerry et Apple, en effet En effet, Apple est un moteur de l'innovation mondiale alors que BlackBerry sortie de son système de messagerie n'a rien révolutionner.
avatar landry | 
Ça fait quand même froid dans le dos, ces "big companies" qui foutent la clef sous la porte si peu de temps après avoir été au sommet! Qu'ils aient merdé est indéniable, mais ça laisse quand même un goût de gâchis bien amère..
avatar pat | 
Ils avaient un "whatsapp" quelques années avant tout le monde... Ils ont voulu le garder pour eux. Maintenant ils payent. Ils ont été quand même particulièrement mauvais depuis un moment (tablettes, bb10...), c'est plutôt rassurant qu'à un moment ça s'arrête.
avatar jaspe34 | 
Quelqu'un sait que va devenir le service blackberry ?
avatar voetemm | 
Dès qu'ils annoncent un produit, ils mettent une plombe à le sortir, c'est incroyable d'avoir accumulé tant d'incompétence
avatar iBapt | 
Dommage. Je suis passé depuis 3 mois sur un q10 et il y a vraiment de bonnes choses côté Os et Hardware.
avatar Tyrael | 
L'échec de BB c'est pas d'avoir eu une plateforme fermée, c'est surtout de ne pas avoir innové et d'avoir complètement loupé le potentiel de l'iPhone. Pourtant c'était pas bien dur de comprendre que l'iPhone allait radicalement changer l'industrie. Après, en position de faiblesse, Apple sait aussi s'ouvrir et aux technologies standard (OpenGL, SAMBA, Unix) et aux autres plateformes (iTunes, Safari, mobileMe, iWork.com). Donc la comparaison Apple-BlackBerry n'a vraiment aucune logique...
avatar YanDerS | 
j'ajouterais pour ma part qu'il y a une différence d'échelle ma-jeu-re entre RIM et Apple. Apple ce n'est pas acteur sur un secteur de l'électronique quelconque, c'est un acteur majeur et historique de la Micro. Et avec ses Mac et ses OS c'est même de la micro _pure et dure_ Ce qui s'est passé et qui explique en grande partie pourquoi les grandes entreprises de la téléphonie étaient plus ou moins condamnées à moyen terme, c'est que tout progressivement s'est numérisé. Et que de fait, il était inévitable que la Micro, dont le numérique est le cœur même de son champs de compétence et d'action, que cette micro se développe sur tous les domaines où le Numérique s'étend. Et depuis, que ce soit en téléphonie, qu'en GPS ou autre, il vaut mieux être un acteur majeur de la Micro qu'autre chose pour avoir le maximum de chances possibles. Sinon, on devient un satellite à la Dell, Nokia (avant son rachat mobile) ou Archos qui se feront méchamment balader désormais au gré du vent des évolutions majeures en Micro. Pour ce qui est d'Apple, celle-ci a une spécialité qui en fait une caractéristique adaptée au monde Mobile. Elle a depuis toujours une approche globale de ses produits. Longtemps critiquée, décriée, accusée de tous les maux à cause de sa "fermeture" et de son particularisme anachronique à l'heure d'une informatique qui s'universaliserait progressivement, cette approche (hard/soft) est taillée pour concevoir des terminaux mobiles, à savoir des petits micros avec de fortes contraintes matérielles qui réclament des grandes optimisations logicielles et design (c-à-d de conception aussi bien matérielle de fonctionnelle. Dit différemment: un objet vu et conçu dans son apparence, sa forme, sa vocation et son fonctionnement d'une manière globale et unique). De fait RIM n'avait ni l'historique, ni l'angle de vision, ni le background -ou champ de compétence- technologique et technique de la Pomme. Ni la stature d'un géant industriel de la Micro de demain, qui seul peut survivre en étant en capacité d'orienter le marché. Si on prend les concurrents majeurs des iMobiles, ce sont les Androidophones, et plus spécialement les Galaxy : Un grand editeur d'OS: Google, et un grand Industriel: Samsung. Les deux forment la solution Apple. C'est apparemment le constat qu'à fait MS en rachetant la branche mobile de Nokia. Sur l'ouverture maintenant. Selon certaines analyses à courte-vue, il peut apparaitre comme un paradoxe le fait qu'un particularisme pratiqué par certaines entreprises, et que l'on perçoit comme une fermeture, soit si efficace. Au point d'avoir des doute sur le fait qu'il puisse perdurer. Ces personnes là oublient, ou semblent occulter le fait que des avancées significatives dans la majorité des domaines humains sont souvent l'œuvre d'un nombre limité d'individus. Leur nombre étant souvent réduit à un. Comme dans le monde artistique. La collaboration, les échanges d'idées sont une réalité de fait, une évidence. Aucun individu, même le plus spécial n'est imperméable à son milieu, à son époque, aux conventions de celle-ci, de la langue, etc. Le Librisme en informatique semble de ce fait être la réponse le plus adaptée à cette réalité. Le problème est sur la force des réponses apportées, des propositions résultantes attendues, sur la qualité des productions humaines, sur leurs capacités à apporter des visions neuves, à repondre à des besoins en germe, etc. Si on avait demandé aux artistes et aux mécènes de la Renaissance de l'"ouverture", le plafond de la Sixtine aurait été peint par un collectif d'une centaines d'artistes les plus connus à leur époque. Et le résultat aurait été très intéressant sans doute. Neanmoins, je ne pense absolument pas qu'il aurait eu la force de la vision unique d'un Michel-Ange. On ne fait pas non plus un grand cru par rapport aux autres en les melangeant tous Ce que je veux dire, c'est que le particularisme, l'auto-centration produisent souvent de meilleures solutions, plus fortes et plus pertinentes. Et que l'ouverture à d'autres ne serait pas forcément la solution qui viendrait les renforcer, avec même le risque au contraire de les diluer
avatar lendormi | 
Un acteur de moins sur le marché. C'est triste. Il ne reste que Windows Phone pour empêcher un navrant duopole iOS/Android.
avatar Fredt78 | 
Pitié, que Sony achète!
avatar Genghis | 
+ 1 bebert Je rajouterai que des erreurs grossières comme sortir une tablette sans application pour lire ces mails a totalement discrédite BB. Je suis triste pour les employés victimes de l'incompétence de leurs patrons ...
avatar boccob | 
BB a TOUT fait pour mourrir. A croire que c'était ce que voulaient les dirigeants. - Pas de produits tactiles à l'époque ou ça devenait la mode (sans pour autant abandonner le clavier physique). - Pas d'évolution de l'OS à l'époque ou iOS et Android s'ouvraient au monde de l'entreprise (vpn/mail.exchange/etc ...) - Pas de jeu à l'époque ou ces derniers devenaient un phénomène de société (la faute au hard et à l'OS qui ne le permettaient pas). - Quand le tactile est "enfin" arrivé avec la playbook, la mode était au 10/11 pouces, ils sont arrivé avec une 7 pouces aussi chère qu'un iPad, SANS applications (ou presque) et une tablette TOTALEMENT dépendante (ou presque) d'un téléphone blackberry (ou comment volontairement se fermer au reste du monde). - Mises à jours inexistante de la playbook (ou presque). - Quand le temps est venu d'évoluer (z10/q10), BB a volontairement abandonnée la playbook (frustration/haine des early adopters). - Z10/ q10 introuvable à leur lancement. - Ils avaient une carte à jouer avec leur machine Virtuelle Android (un client qui sait pouvoir disposer d'appli n'aura pas peur d'acheter un BB) qu'ils ont pitoyablement foiré en ne mettant pas à jour leur distrib (androdi 2.3, pour finir avec 4.0 totalement bridé). - Store globalement inutilisable (présentation/recherche/mise en avant faites par un stagiaire en agronomie à mon avis).

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