Jelly Bean passe en tête dans les statistiques de Google

Florian Innocente |

La plus récente version d'Android - Jelly Bean (4.1/4.2) - a maintenant dépassé l'increvable Gingerbread (2.3.x) dans les statistiques de Google. Jelly Bean compte pour 37,9% alors que Gingerbread pèse 34,1%. Ces chiffres datent de ces derniers 15 jours.

Lorsqu'on observe l'ensemble des versions d'Android, on en voit émerger trois principales avec des proportions proches (dans les grandes lignes) : Jelly Bean, Gingerbread et Ice Cream Sandwich (23,3%).

Lors de sa dernière conférence développeurs, Apple avait également produit ses chiffres et mis en exergue qu'iOS 6 était présent sur 93% de ses terminaux, iOS 5 en prenant 6% (depuis la proportion est passée à 94% et 5%). La méthode de calcul est similaire à celle de Google, avec le décompte des appareils se connectant - sur une période de 15 jours - au Google Play chez l'un, à l'App Store chez l'autre (lire Fragmentation : Apple publie son graphique pour mieux attaquer Android).

A défaut d'une vue d'ensemble plus exhaustive, ces données ciblées n'en restent pas moins intéressantes pour les développeurs. Ils peuvent apprécier la répartition des versions d'OS qui visitent les boutiques et vont potentiellement aller chercher leurs applications.

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avatar Founs | 
AU niveau du ridicule des noms de version, ils restent ex-aequo.
avatar cadou | 
@Jeje680 Logiquement c'est l'inverse. Il y a plus d'apps sous Android, donc surement plus de développeurs.
avatar pgo | 
@monsterkill, Franchement, il faut arrêter de dire n'importe quoi. -- Je cite : "Apple a dépassé depuis longtemps le millions d'applis". Or la note de presse d'APPLE DU 16 MAI donne le chiffre de 850 000 applications (http://www.apple.com/fr/pr/library/2013/05/16Apples-App-Store-Marks-Historic-50-Billionth-Download.html). Pour le Google Play on parle de 800 000 applications en février. Donc le nombre d'applications est un peu près équivalent. --- Le pourcentage de personnes utilisant le store est effectivement plus faible Android. Ce n'est pas forcement vrai en nombre total d'utilisateur, car le nombre de téléchargements est de 50Md sur l'AppStore et 48Md sur le Google Play. Donc la visibilité d'une application peut-être aussi bonne sur les deux magasins. --- Non, le système de visualisation de la fragmentation n'est PAS biaisé côté Google. C'est une données purement technique pour les développeurs qui publient sur le Play Store. Elle est très pertinente. Ce n'est pas la faute de Google si des journaux, blogs ou personnes comme toi en font une analyse différente. --- Bref, la "pure arnaque intellectuelle" n'est pas la ou tu penses.
avatar pgo | 
Parce que Google ne fait pas pareil. J'adore cette capacité a déformer les chiffres officielles. Le nombre d'appli sur l'App Store est de 850000. Point.
avatar pgo | 
Je n'ai pas dit ça. Le nombre d'applications est un peu près équivalent. C'est tout. J'en tire aucune conclusion sur la rentabilité. Mais à priori, Android ne semble pas moins attirer les développeurs que iOS. Même si la rentabilité est inférieur.
avatar eipem | 
@monsterkill : J'ai presque envie de dire que le nombre d'apps, le nombre de clients, le nombre de dev etc, n'a pas grande importance devant la réalité du marché: Apple a rémunéré les devs iOS à hauteur de 10 000 000 000 $, c'est 5 fois plus que Google. C'est une performance d'autant plus impressionnante qu'il y a 4 fois plus de clients Android. Donc pour le développeur le calcul est simple. Un client iOS rapporte 20 fois plus qu'un client Android. Et le développement sur iOS est beaucoup plus simple, une fois qu'on a compris que ça servait à rien d'essayer de forcer les portes de la validation. Je laisse le développeur prendre la pleine et entière mesure de cet état de fait.
avatar pgo | 
C'est tellement beau de copié collé le discours marketing avec des chiffres qui font rêvés. La réalité est qu'une application iOS rapporte en moyenne 500€ à son développeur sur toute sa vie. Et certainement beaucoup moins sur Android. Les 10Md$ sont redistribués majoritairement à quelques éditeurs. Faire croire qu'on va gagner de l'argent, seul, avec la b*te et son clavier, quelques soit la plateforme, est un pur mensonge.
avatar eipem | 
Beh le développement me semble plus simple sur iOS parce qu'il n'y a que très peu de résolution d'écran à prendre en considération, et très peu d'OS. Ça enlève pas mal de questions, et surtout c'est beaucoup plus simple d'obtenir chacune des machines. Après, en soit, ce n'est pas plus difficile de coder pour Android que pour iOS. Simplement, il est beaucoup plus facile de maitriser une interface sur 3 ratios différents (ceux de l'iPhone4/3GS et 5 et celui de l'iPad) que sur la multitude de formats d'écrans Android. Donc il faut prendre une décision discriminante pour commencer à bosser, avec une certaine taille d'écran (pour que les boutons aient la bonne échelle sur l'écran parce que l'échelle adaptive c'est bien gentil mais entre un écran de 3,5" et un écran de 6" y a quand même une marge) et un certain OS pour s'assurer un maximum de clients (mais ça veut dire se priver des dernières API) Voilà ce que j'entends par ""Et le développement sur iOS est beaucoup plus simple"
avatar pgo | 
Encore un fois tu ne lis pas ou ne comprends pas. Bien sur que le ratio téléchargements/utilisateurs est à l'avantage d'Apple. Mais le ratio téléchargements/plateforme est équivalent à 4% près. Donc pour un éditeur (je ne parle pas du développeur indépendant de "petites applis" qui ne gagne de toute façon pas grand chose sur les deux plateformes), le choix de développer sur Android devient obligatoire.
avatar pgo | 
Tu n'as rien compris. Ces données sur la fragmentation sont techniques. Toi tu t'en sers d'un point de vue commerciale. Rien à voir !
avatar cadou | 
Si Gingerbread est encore si présent c'est que beaucoup d'entrée de gamme sont encore sorti sur cette version.
avatar pgo | 
Euh... non ! Une application est développée une fois pour toutes les versions souhaitant être prises en charge. Le kit de développement Android gère la rétrocompatibilité. Et heureusement ! Il n'y'a qu'Apple pour demander à tous les développeurs de modifier leur applications après une mise à jour logicielle ou matérielles (écran rétina, ratio 16/9, ...) !
avatar shenmue | 
@madaniso je n'ai pas les chiffres, mais développer sur Android, pour un indépendant, c'est gagner moins que sur iOS. Android on se rémunère surtout à travers la pub. Sur iOS, les gens achètent plus d'apps. Après ça peut toujours évoluer bien entendu.
avatar Tyrael | 
Vu comment est gérée GooglePlay, il doit y avoir pas mal de doublons : ou contrefaçons ou variantes d'une même app (version free+pub, version premium avec achats in-app, version payante, version pour Androïd 3.x, pour 4.x, versions localisées). On a déjà le phénomène sur l'AppStore (combien d'applis Le Monde depuis le début ? Ou d'applis SNCF ?) mais, sur GooglePlay, notoirement moins tatillon, ça doit être un phénomène bien plus répandu... Quand on pense qu'une seule brebis gâleuse peut avoir des centaines d'apps à son nom (comme certains devs virés de l'AppStore...)... De toutes façons, ce n'est pas le nombre d'applis qui entraîne le nombre de développeurs mais la rentabilité de l'écosystème. Et il me semble que l'AppStore est encore nettement devant...
avatar pgo | 
Déjà si le GooglePlay propose plus d'applications c'est en partie dû au fait qu'Android propose bien plus de fonctionnalité qu'iOS pour les développeurs tiers. Après la rentabilité n'est pas suffisant sur le long terme. Il faut prendre en compte le volume, et la-dessus Android est nettement devant.
avatar pgo | 
Pour moi la rentabilité de l'App Store vient principalement des achats à l'installation. Or dans le prochaine année, ce type de transactions va s'effondrer. (Et oui, qui veut encore acheter un coussin péteur, une lampe torche, un appli vélib, ou ce genre d'applications à faible valeur ajoutée ?) Le modèle publicitaire et freenium vont donc devenir omniprésents. Et je pense que ces modèles fonctionnent uniquement avec du volume (càd beaucoup de téléchargements). Il y'aura quelques exceptions : jeux videos (quoique ?), applications de niches (outils de créations, pro). Mais dans la majorité des cas, la rentabilité sera assurée par le volume. Après ce n'est que ma vision (comme tu as la tienne d'ailleurs).
avatar eipem | 
@ichp : 'Déjà si le GooglePlay propose plus d'applications c'est en partie dû au fait qu'Android propose bien plus de fonctionnalité qu'iOS pour les développeurs tiers.' Comment tu fais une app musicale comme GarageBand ou AmpliTube sans noyau RTA ? Beh tu fais pas. Non, il n'y a pas plus de fonctionnalités sur Android, il n'y a simplement pas d'équipe de validation. Donc tout passe.
avatar pgo | 
Quelle mauvaise foi ! Comment tu fais un gestionnaire de profils, un autre clavier, un widget, une home, un autre application sms, ... sous iOS ? Beh tu fais pas. En plus me sortir l'utilisation d'un iPad sur un ampli... Pitié...

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