Alors que l'avenir de Tizen semblait en suspens, J.K. Shin, patron de la division mobile de Samsung, répète que cet OS a vocation à occuper une place importante dans la stratégie du groupe.
J.K. Shin, lors de la présentation du Galaxy S III - Photo Miguel Ángel Uriondo CCTizen est « plus qu'une simple alternative à Android », a déclaré le dirigeant sud-coréen à CNET. Et d'indiquer que ce système, dont il est le principal contributeur avec Intel et la fondation LiMo, pourrait trouver sa place ailleurs que dans les smartphones :
« Il y a beaucoup de convergences, pas seulement entre les appareils high-tech — smartphones, tablettes, PC, appareils photo —, mais aussi entre différents secteurs comme l'automobile, le bio ou les banques. La convergence est un des domaines où nous pouvons être les meilleurs car nous avons tous les composants et les produits pour le faire. »Le retard du premier smartphone sous Tizen repoussé à la fin de l'année et la déclaration d'un journaliste avait laissé planer le doute sur l'avenir de cet OS qui intègre Bada, l'ancien système d'exploitation maison de Samsung qui équipait les terminaux d'entrée de gamme Wave. J.K. Shin a balayé cette rumeur et soutenu que l'entreprise considérait Tizen comme un OS clé aux côtés d'Android et Windows Phone.
Tizen aujourd'huiUne autre grosse entreprise avait voulu s'éloigner des systèmes dominants et rassembler tous ses appareils sur la même plateforme : HP avec webOS. Une stratégie qui a vite tourné au fiasco total et fait quasiment disparaître webOS. Samsung, qui a su atteindre les sommets avec Android, parviendra-t-elle à bâtir quelque chose de solide avec Tizen ?
