Apple Music a établi une liste des « 100 meilleurs albums de tous les temps ». Un palmarès qui va être révélé sur 10 jours par tranches de 10 albums.
Comme beaucoup d'autres par le passé — magazines, radios, émission de TV… — Apple Music a cédé à la tentation de créer un classement des « meilleurs albums de tous les temps ». Le choix, forcément subjectif, a été effectué par ses équipes éditoriales accompagnées d'artistes ou producteurs. Il en est sorti une liste de 100 albums qu'Apple va révéler par groupes de 10.
Un mini-site web a été créé avec des extraits et l'explication de ces choix. Il sera actualisé quotidiennement avec 10 nouveaux albums à chaque fois. À l'issue de cette période, les 10 derniers titres feront l'objet d'une émission sur Apple Music. Pour le premier jour, ce sont ces albums et artistes qui ont été classés de la 100e à la 91e place.
100 - Body Talk, Robyn
99 - Hotel California, Eagles
98 - ASTROWORLD, Travis Scott
97 - Rage Against the Machine, Rage Against the Machine
96 - Pure Heroine, Lorde
95 - Confessions, USHER
94 - Untrue, Burial
93 - A Seat at the Table, Solange
92 - Flower Boy, Tyler, The Creator
91 - Listen Without Prejudice Vol. 1, George Michael
Depuis plusieurs semaines des abonnés à Apple Music rencontrent une difficulté pour télécharger des titres en vue de les écouter hors ligne. Ces utilisateurs ne parviennent plus à télécharger les morceaux avec leur connexion cellulaire (le téléchargement via Wi-Fi fonctionne toujours). Le problème a semble-t-il fait son apparition avec iOS 17.4.1.
Une solution partagée sur des forums a fonctionné pour Djemal, un de nos lecteurs. Il faut se rendre dans Réglages > Données cellulaires > [numéro de votre ligne] > Mode de données et cocher l’option « Autoriser plus de données en 5G ». En activant cette option, Djemal a retrouvé la possibilité de télécharger des morceaux sur Apple Music avec sa connexion cellulaire.
Mais ce n’est apparemment pas une solution qui marche à tous les coups. D’autres utilisateurs disent toujours avoir le problème en dépit de ce changement. Espérons qu’iOS 17.5, qui est sur le point de sortir en version finale, corrige ce bug.
La sympathique application PDF Squeezer est désormais disponible sur iPhone et iPad. Comme son nom l’indique, celle-ci va compresser des PDF de manière rapide et efficace. Toute la compression est faite localement et l’app s’intègre bien avec iOS, par exemple avec Raccourcis.
PDF Squeezer. Images du développeur.
L’interface est simple à souhait : il suffit d’importer son fichier avant de choisir parmi 3 modes de compression (fort, modéré, léger). Il est possible de prévisualiser le rendu pour vérifier que tout reste lisible. Il n’y a plus qu’à appuyer en bas à droite sur le bouton « Partager » pour enregistrer le fichier. Il est possible de compresser une fournée de documents à la fois. PDF Squeezer peut être téléchargée gratuitement, mais il faudra payer un achat in-app à 9,99 € pour enregistrer ses fichiers.
Les développeurs précisent que le programme est prêt pour la future boutique Setapp, qui arrivera « dans les prochains jours ». On regrettera juste que l’interface n’ait pas été traduite en français, bien que les manipulations soient simples à effectuer. L’app existe également sur Mac depuis des années, où elle est vendue indépendamment pour 20 €.
Toutes les rumeurs semblent d’accord : Apple a un nouveau Siri plus intelligent dans les cartons. Le New York Times a récemment remis une pièce dans la machine en citant quelques sources chez Apple, interrogées à propos de l'assistant. Selon elles, le Siri 2.0 se baserait sur l’IA générative pour tenir des conversations naturelles plutôt que d’uniquement répondre à des questions posées à la suite. Les personnes affirment que la nouveauté sera présentée dès la conférence d’ouverture de la WWDC, qui aura lieu le 10 juin.
Cupertino aurait cherché à rendre Siri plus efficace sur les tâches qu’il effectue déjà, comme « le lancement de minuteurs, l’ajout d’évènements à un calendrier ou d’objets à une liste de course ». Le nouveau Siri pourrait également résumer des messages. Les employés cités par le New York Times expliquent qu’Apple n’aurait pas prévu de lancer son propre tchatbot dans le style de ChatGPT.
Il faut dire que Siri avait bien besoin d’un coup de frais, l’assistant étant clairement largué face à un service comme ChatGPT étant donné qu’il ne peut répondre qu’à une liste de requêtes définies. Siri disposerait d’une architecture très compliquée à mettre à jour, tandis que la gestion du service aurait été chaotique en interne. L’arrivée de différents services d’IA depuis la fin 2022 a visiblement mis la pression à Apple, qui a carrément annulé son projet d’Apple Car pour se concentrer sur la technologie.
Plusieurs indices montrent qu'Apple s'apprête à se lancer, l'entreprise ayant commencé à parler ouvertement d’IA depuis quelques temps. Le MacBook Air M3 a été mis en avant comme le « meilleur ordinateur portable grand public au monde pour l’IA », tandis que l’intelligence artificielle a été un des éléments importants du dernier Keynote dédié aux iPad. Pour ce nouveau Siri, Apple voudrait insister sur le fait que l’assistant tourne en local au lieu de faire des allers-retours avec des serveurs distants.
Si cet argument va lui permettre de mettre en avant la « confidentialité » de l’iPhone, ce choix a aussi des inconvénients. Les gros modèles de langage hébergés dans de gigantesques centres de données sont logiquement plus puissants qu’une petite alternative tournant localement sur un téléphone. Les petits modèles peuvent se tromper plus facilement et parfois affirmer n’importe quoi, un phénomène surnommé « hallucination » dont il est bien difficile de savoir si on pourra un jour l’éradiquer.
On s’attend à ce que les premières nouveautés tournent localement, mais une partie des fonctions finira visiblement par reposer sur le nuage. Comme l’avait affirmé Bloombergil y a peu, le New York Times indique qu’Apple serait actuellement en train de préparer des serveurs équipés de ses propres processeurs pour gérer une partie des tâches. Des discussions sont également en cours avec d’autres grands acteurs pour utiliser leur technologie.
La direction d’Apple s’inquiéterait de l’arrivée de l’IA, qui serait vue comme ayant le potentiel de remplacer iOS sur le long terme. La technologie pourrait aussi permettre l’arrivée de nouvelles « apps » (surnommées agents) laissant par exemple réserver un taxi ou noter un rendez-vous : de quoi mettre à mal l’App Store, véritable poule aux œufs d’or d’Apple. Sans son propre système d’IA, Cupertino craindrait que l’iPhone ne devienne qu’une « bête brique » face à la concurrence. Elle a encore de la marge : le flop de l'Humane Pin ou du Rabbit R1 montre qu’il faudra du temps avant de voir des gadgets IA véritablement convaincants.
Au tour des abonnés belges de voir leur facture Netflix augmenter. Le service vidéo a revu à la hausse ses tarifs la semaine dernière d’un à deux euros en fonction de la formule. La précédente augmentation dans le plat pays datait de fin 2021. Voici les nouveaux tarifs :
Essentiel (720p, 1 écran) : 9,99 € (+ 1 €)
Standard (1080p, 2 écrans) : 14,99 € (+ 1,50 €)
Premium (4K, 4 écrans) : 19,99 € (+ 2 €)
Nouveaux prix en Belgique. Image iGeneration.
Le prix de l’abonnement Standard est maintenant plus élevé en Belgique qu’en France, où il s’élève à 13,49 €, et l'abonnement Premium coûte dorénavant la même chose dans les deux pays. Quant à la formule Essentiel, elle n’existe plus dans l’Hexagone depuis la fin de l’année dernière, Netflix préférant pousser une offre moins chère mais avec de la pub, une offre qui n’est pas encore proposée en Belgique.
Apple a présenté mardi dernier ses nouveaux iPad Pro, dont le modèle 13" est mis en avant comme le produit Apple le plus fin jamais créé. Si l’argument commercial est évident, cela n’a pas manqué d’interroger certains clients : quid de la résistance du châssis ? De la chauffe des composants ? Apple a tenu à rassurer à ce sujet, le Senior Vice President en charge de l’ingénierie matérielle ayant révélé dans une interview que l’iPad disposait d’une structure interne revue pour améliorer ces deux points.
La nouvelle a été annoncée à l’occasion d’une discussion avec le YouTubeur tech MrWhoseTheBoss, dont quelques extraits ont été partagés sur Twitter. John Ternus explique que, comme sur les derniers iPad Pro, la carte mère est située entre deux batteries au centre de la tablette. Un choix jugé « très utile du point de vue de la dissipation thermique » étant donné qu’il permet de répandre la chaleur de manière homogène. La nouveauté vient d'un couvercle métallique au dessus de la carte mère. « Il aide à évacuer la chaleur, mais crée également une colonne vertébrale centrale qui améliore la rigidité du produit », affirme Ternus.
Le nouvel iPad Pro 13" ne fait que 5,1mm d’épaisseur, ce qui est impressionnant… mais aussi un peu inquiétant pour les maladroits ou les baroudeurs qui trimballent la tablette dans un sac à dos. On se souvient qu’Apple avait dû confirmer que certains iPad Pro sortaient des usines déjà légèrement pliés en 2018, ce qui avait fait scandale. Interrogé sur un potentiel rejet d’une structure plus fine par les clients, Greg Joswiak explique être confiant étant donné que cette finesse ne se fait pas au sacrifice de l’autonomie ou de la puissance.
MrWhoseTheBoss pose enfin une question intéressante : quel est l’intérêt de l’iPad Air maintenant que l’iPad Pro est plus léger ? « Évidemment nous n’allons pas changer le nom du produit au gré de son changement de taille », déclare Greg Joswiak. Il estime que l’intérêt de la tablette a changé, son but n’étant plus d’être la plus légère, mais plutôt une version abordable de l’iPad Pro avec certaines de ses fonctionnalités déjà disponibles depuis quelque temps sur le haut-de-gamme. Il cite par exemple le format 13 pouces ainsi que la puce M2, qui ont tous deux fait leur début sur l’iPad Pro.
Ces nouvelles tablettes seront disponibles à partir de mercredi. La version 11 pouces pèse 444 grammes sur le modèle Wi-Fi, tandis que la déclinaison 13" affiche 579 grammes. Mis à part cela, la principale nouveauté vient de l’arrivée de la puce M4 et d’un écran OLED éclairant jusqu’à 1 600 nits en HDR.
C’est la fête pour les utilisateurs Apple amateurs de vieux jeux. Après la sortie de Delta, un émulateur d’anciennes consoles Nintendo, c’est au tour des fans de Sony d’être servis. Gamma est le premier émulateur PlayStation 1 à être disponible officiellement sur iPhone et iPad.
Émulateur Gamma sur iPhone. Captures iGeneration.
Contrairement à Delta, pas besoin de le chercher dans une boutique alternative en Europe, Gamma est distribué dans l’App Store. L’application est gratuite, en contrepartie de quoi elle comprend un peu de publicité : un interstitiel d’une dizaine de secondes apparait parfois avant le lancement d’un jeu. Il n’y a pas d’achat in-app pour supprimer la pub, mais celle-ci ne semble pas trop envahissante pour le moment.
L’application, qui est adaptée aussi bien à l’iPhone qu’à l’iPad, prend en charge les manettes et les claviers. Si vous n’avez pas de contrôleur sous la main, des boutons tactiles sont présents et leur design peut être modifié grâce à des skins. C’est sympa, mais ça ne remplace pas une vraie manette pour jouer confortablement.
Pour importer des ROM, Gamma donne le choix entre un transfert depuis iTunes/Finder ou bien une sélection depuis l’application Fichiers d’iOS. Charge à vous de vous procurer, de manière légale, les ROM des titres auxquels vous voulez jouer. Pas besoin de chercher un BIOS (firmware) en plus, Gamma comprend tout ce qu’il faut pour faire tourner les jeux. Nous avons pu lancer sans souci Crash Bandicoot 2, par exemple, sur un iPhone 15 Pro.
Gamma dispose de fonctionnalités pratiques similaires à Delta (ajout automatique des jaquettes, synchronisation, instantanées…), et pour cause, cet émulateur PlayStation est basé sur l’émulateur de Riley Testut… Qui s’est lui-même appuyé sur d’anciens travaux de Benjamin Stark, alias ZodTTD, le créateur de Gamma.
ZodTTD développe en fait des émulateurs pour iOS depuis des années, mais ils étaient jusque-là restreints aux appareils jailbreakés. L’ouverture récente de l’App Store aux émulateurs va finalement les faire sortir de l’ornière. Un autre émulateur PS1 (et MegaDrive), Provenance, est en projet pour iOS.
