Colloquy : client IRC pour iPhone et iPod touch

Nicolas Furno |

IRC, trois lettres qui ne diront sans doute pas grand-chose aux plus jeunes, mais qui désignent l'ancêtre des clients de chats actuels (MSN, iChat, etc.). Si ces services modernes ont largement supplanté les chats IRC, ces derniers gardent leur intérêt pour certaines utilisations et sont encore utilisés, notamment sur les sites liés au libre (Linux par exemple).

Colloquy [1.0 – US – 1,59 €] est un client IRC pour iPhone et iPod touch. Il semble allier puissance et interface agréable, dans ce qui est la version mobile d'une application pour Mac. Toutes les conversations, publiques et privées, sont visibles dans une même fenêtre tandis que les discussions proprement dites sont fortement configurables (plusieurs thèmes graphiques) et menées à la verticale ou l'horizontale indifféremment. L'application peut faire vibrer votre iPhone quand votre pseudonyme est mentionné, et un navigateur est intégré pour éviter d'être déconnecté quand vous tapotez un lien.


Colloquy

En bref, une application complète qui sera utile pour tous ceux qui utilisent les chats IRC et souhaitaient également le faire depuis leur appareil mobile.

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WhatToCook? : encore plus de recettes

Nicolas Furno |

WhatToCook? [1.5 – Français – 0,79 € (puis 1,59 €)] n'a pas complètement perdu son intérêt depuis la sortie d'iDélices (lire : iDélices : des recettes qui donnent envie). D'une part parce que le nombre de recettes — 110 — est plus important pour un prix moindre, mais aussi parce que le positionnement est différent. Alors qu'iDélices joue plutôt la carte de l'originalité avec ses recettes, Gaëtan Rattin a choisi, pour WhatToCook?, des recettes classiques, simples, mais efficaces.


WhatToCook

Outre l'ajout de dix nouvelles recettes (et deux nouveaux pays), la dernière version améliore l'interface et corrige divers bugs. Depuis notre premier article, l'application a positivement évolué : ainsi, on peut facilement passer des ingrédients à la préparation. Par ailleurs, il est possible d'ajouter un article personnalisé à la liste des courses.

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Mais c'est de la m... ?

Nicolas Furno |

Nous avons déjà eu l'occasion, à plusieurs reprises, d'évoquer les difficultés de certains développeurs à gérer leurs ventes sur l'App Store. Entre les applications rejetées par Apple et celles qui menacent de transformer l'App Store en Crap Store, nombre d'entre eux ont le blues. Deux nouveaux éléments confirment ces difficultés.

Il est plus facile de vendre des mauvaises applications...

D'une part, cette histoire étonnante d'un jeune développeur néo-zélandais de 22 ans, auteur de plusieurs applications pour iPhone et iPod touch et qui, en panne d'inspiration, décide d'inspecter la liste des dix plus vendues pour trouver un concept à succès. Et derrière le pseudonyme High Gloss qui lui permet de protéger le reste de son travail, il décide de créer une application sans intérêt, mais du même acabit que celles en tête des classements. Vingt minutes et dix lignes de code plus tard, Sound Grenade [1.1 – US – Financée par la publicité] était née !


Sound Grenade

Cette application est, de l'avis même du développeur, nulle et sans intérêt. Elle se résume à une image fixe et un son strident qui se produit quand on appuie sur un bouton, l'objectif n'étant que de déranger son entourage. Manifestement, les clients de l'App Store n'ont pas trouvé l'application inutile, loin de là puisqu'elle a été propulsée en une semaine dans les tops 10 de quasiment tous les App Store du monde. En France, Sound Grenade est actuellement classée troisième par exemple.


Classement App Store

Un succès qui a surpris le développeur qui a dépassé les 100 000 ventes sur une journée et obtenu plus de 600 commentaires sur l'App Store américain. Il en tire des conclusions amères : si la plateforme mobile d'Apple est sans conteste la meilleure, les consommateurs veulent des "craps" (merdes en anglais) et il est bien plus facile de réussir avec un coussin péteur virtuel qu'avec une application sérieuse.


Ventes

Cependant, le Néo-Zélandais ne critique pas l'App Store en général, et essaie plutôt de profiter du succès énorme de son application. Ainsi, il a ajouté de la publicité à Sound Grenade, lui permettant de gagner jusqu'à 200 $ par heure. Il cherche, par ailleurs, à inciter les utilisateurs à lancer régulièrement son application : il pense, par exemple, ajouter un aspect communautaire en permettant de laisser un message expliquant pour Sound Grenade a été utilisée.

Cynique, mais réaliste, High Gloss conclut en expliquant qu'il adorait développer des applications intéressantes, mais qu'il fallait aussi gagner sa vie. Et en effet, on voit mal pourquoi il ne profiterait pas d'un tel succès : si certains sont prêts à payer, après tout...

Via AppleInsider

... que des applications sérieuses

La coïncidence est troublante : en même temps que cette histoire fait le tour des sites Internet spécialisés, on apprend que la société appcubby, évoquée déjà suite à la lettre ouverte de Hockenberry, commence une expérience pour le moins dangereuse. L'idée est de vendre moins cher sur l'App Store pour gagner en visibilité, et demander aux acheteurs heureux d'aider l'entreprise par des dons directs, sur le site officiel. Ainsi, toutes ses applications sont vendues à 79 centimes, le prix plancher donc.


appcubby

Les éditeurs promettent de rendre compte de l'éventuel succès de cette expérience sur leur blog et il sera intéressant de la suivre. Elle n'est néanmoins pas sans risque, et ce, pour deux raisons. D'une part, ce prix plancher ne permettra pas à appcubby de vivre, sauf à atteindre des sommets en terme de ventes, ce qui somme toute assez improbable. D'autre part, rien ne dit qu'Apple laissera faire : récupérant 30 % des ventes, mais rien sur les dons, cette initiative représente, pour Cupertino, un manque à gagner important.

Quelle qu'en soit l'issue, elle renouvelle les interrogations sur l'App Store. Machine à succès parfois (lire : iShoot : joli succès de l'App Store), elle est aussi frustrante quand des développeurs y mettent du temps et de l'argent pour rien. Encore une fois, on ne peut qu'espérer qu'Apple travaille à une solution…

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Des sonneries qui s'adaptent au bruit

Christophe Laporte |

Apple travaille à résoudre l'un des grands problèmes des téléphones portables : les sonneries qu'on n’entend jamais lorsque l'on est dans un environnement bruyant et qui font sursauter tout le monde dans un environnement calme.

Dans un brevet rendu public hier, Apple décrit une méthode permettant au portable de s'adapter à l'environnement ambiant à l'aide d'un capteur. La marque à la pomme utilise déjà un procédé assez similaire avec ses écrans dont la luminosité s'ajuste automatiquement en fonction de la lumière ambiante.

Une idée intéressante qu'Apple pourrait étendre à d'autres appareils, notamment à ses ordinateurs et baladeurs. iTunes pourrait adapter son volume en fonction du bruit environnant…

Via AppleInsider

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Apple ne goûte pas au "fuck" sur l'iPhone

Florian Innocente |

Dans la série des applications pour iPhone interdites de monter à bord de l'App Store, on peut ajouter la version Italien-Anglais de WordReference. Un utilitaire qui devait faire l'interface avec le site de traduction du même nom.

Didier Guillion qui a réalisé le développement de cet outil livre sur son blog les motivations d'Apple pour ce rejet. Les validateurs ont entré quelques mots crus (fuck, motherfucker, shit…) et apparemment le fait que le logiciel accepte de les traduire dans une autre langue a suffit à le recaler.

Et Didier Guillion de s'interroger, faut-il interdire Safari qui donne accès au même service de traduction avec les mêmes résultats ? De notre côté nous avons observé que l'application Dictionnaire, fournie par Apple avec Mac OS X, retournait sans sourciller pas moins de 19 occurences pour le terme "fuck"…

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L'App Store plus mature ?

Nicolas Furno |

Lors de la présentation du SDK, Steve Jobs avait clairement indiqué que certaines applications seraient interdites et notamment celles à caractère pornographique. Au mois de décembre, les équipes en charge de la validation avaient d'ailleurs refusé iBoobs pour cette raison. Pourtant, des applications sont apparemment passées entre les mailles du filet : s'agit-il de la preuve d'effectifs insuffisants dans les équipes de contrôle, ou d'une nouvelle politique de Cupertino ?


Bikini Blast

Ainsi, Bikini Blast [1.0 – Français – 1,59 €], au nom très clair, offre à l'acheteur des images de jeunes filles très légèrement vêtues que vous pouvez télécharger, enregistrer comme fond d'écran ou envoyer par mail à des amis. Apple a jugé que cette application ne posait aucun problème, mais alors on voit mal ce qui était reproché à iBoobs et surtout, on a du mal à comprendre pourquoi l'application est classée tout public. En général, le classement est très sévère et l'on peut se demander s'il ne s'agirait pas, plutôt, d'un oubli de contrôle. Un oubli néanmoins étrange : on ne peut pas dire que Bikini Blast cherche à cacher son objectif...


Bikini Blast

Les exemples de ce type se sont multipliés récemment. Autres exemples évoqués par Macenstein, iFloaty [1.0 – US – 0,79 €] reprend le principe de certains stylos qui permettaient de dénuder une jeune femme en le retournant. Ici, tournez votre iPhone ou iPod touch (de seconde génération seulement) et les habits tomberont. Ou bien encore Shake Mates [1 – US – 0,79 €], sur le même principe sauf que cette fois, les habits tombent quand vous secouez l'appareil mobile.



À intervalles réguliers, la polémique sur la sélection des applications vendues sur l'App Store repart de plus belle. On a, en effet, toujours autant de mal à comprendre la politique d'Apple sur le sujet.

L'iPhone sera pornographique ou ne sera pas

Qu'Apple le veuille ou non, l'industrie pornographique est d'ores et déjà en train d'investir cette plateforme mobile et ne pourra que renforcer sa présence, attirée par des clients potentiels toujours plus nombreux.

Il ne s'agira pas forcément d'applications vendues sur l'App Store, mais plutôt des sites Internet offrant des versions adaptées aux iPhone et iPod touch qui permettent aux clients de retrouver l'intégralité du contenu, que ce soit sur leur ordinateur ou leur appareil mobile. C'est déjà le cas du site Digital Playground notamment, comme le rapporte Cnet.


Digital Playground

Il faut dire que les sites pornographiques ont tout intérêt à s'adapter à cette nouvelle plateforme qui leur offre de nombreux avantages. Ainsi, les vidéos y sont lues sans difficulté, même par les réseaux téléphoniques. Sans compter, bien sûr, une demande très importante : ce site accueille tous les jours de nouveaux clients qui naviguent sur Safari mobile.

Cet intérêt de l'industrie pornographique pour la plateforme mobile d'Apple ne peut qu'être signe de bonne santé. On le sait, cette industrie a énormément compté pour les succès de la VHS ou du DVD contre des concurrents pas forcément moins bons sur le plan technique...

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Orange TV : finalement un simple problème technique ?

Nicolas Furno |

Le week-end dernier, nous évoquions le refus par Apple de l'application d'Orange qui devait permettre de regarder la télévision sur un iPhone (lire : Apple refuserait la télé d'Orange). L'hebdomadaire Le Point a contacté Orange et il semblerait que le problème soit en fait technique et non lié aux DRM comme nous le suggérions alors. Le problème devrait être résolu dans les semaines à venir, pour une application qui devrait rester gratuite, même si sur ce point, Orange n'a pas voulu répondre.

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