Mini-test du traqueur Orbit × Glasses : pour retrouver vos lunettes dans Localiser

Pierre Dandumont |

La plupart des traqueurs compatibles avec le réseau Localiser d’Apple, comme ceux que nous avons testés sur Je veux le.top, prennent la forme d’un jeton similaire aux AirTags ou d’une carte de crédit. Orbit s’est fait une spécialité des formats plus exotiques, qu’il s’agisse de suivre un vélo ou… des lunettes ! Le traqueur Orbit × Glasses, vendu 50 €, promet que vous ne perdrez plus jamais vos lunettes.

L’emballage, peu pratique. Image iGeneration.

Le problème des lunettes

L’Orbit × Glasses est assez compact (5 à 7 mm de large, 10 mm de hauteur, 28 mm de longueur, pour 10 grammes). Il arrive dans un emballage peu pratique : il couple carton épais et plastique transparent, si bien que vous devrez sortir les ciseaux pour accéder au traqueur, son chargeur et le minuscule feuillet qui explique le fonctionnement.

HuggingChat : une app iOS pour essayer différents modèles de langage

Félix Cattafesta |

HuggingFace, une des principales plateformes de partage de modèles d’IA, vient de lancer une application iOS : HuggingChat. Celle-ci est assez classique sur la forme, affichant une fenêtre de tchat permettant de papoter avec un LLM. Sa particularité vient du fait qu’elle peut servir à essayer différents modèles open source, allant du récent Llama-3 de Meta en passant par les produits de Mistral ou encore le petit Phi-3 de Microsoft.

L’application HuggingChat.

Si le nom d’HuggingChat vous dit quelque chose, c’est normal : la plateforme a été lancée il y a un an sur le web comme un équivalent à ChatGPT. La plateforme n’intégrait à l’époque qu’un unique assistant aux résultats moyens-moyens, mais s’est depuis enrichie de différents autres modèles open source nettement plus pertinents.

HuggingChat : une alternative open source à ChatGPT

HuggingChat : une alternative open source à ChatGPT

L’app ne devrait pas surprendre quiconque ayant déjà essayé ChatGPT, mais est intéressante par son aspect varié côté modèles. Elle propose également des « Assistants », c’est-à-dire des bots à qui on a insufflé une personnalité via une commande. On trouve pêle-mêle des compagnons de code, un équivalent au Grok de Musk ou encore HAL 9000 de 2001, l'Odyssée de l'espace.

Toutes les conversations passent par les serveurs d’HuggingFace, ce qui fait que l’app n’est pas très gourmande. Elle nécessite iOS 15 et pèse 6 Mo, mais tourne également sur les Mac M1. La version web est toujours accessible, proposant les mêmes fonctionnalités. Le code d’HuggingChat est open source et disponible sur GitHub.

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Les développeurs pourraient promouvoir plus efficacement leurs apps grâce à un nouveau modèle d’IA d’Apple

Stéphane Moussie |

Quelle image mettre en avant sur l’App Store afin d’attirer de nouveaux utilisateurs ? C’est à cette question qui trotte dans la tête de tous les développeurs qu’Apple veut répondre avec une nouvelle technologie. Dans un document publié fin février, une dizaine de chercheurs en IA travaillant pour Apple présentent une « approche novatrice pour mettre en correspondance des images avec du texte dans le contexte spécifique […] d’une recherche pour découvrir une application. »

Et si ce nouveau modèle profitait à App Store Connect, le portail servant aux développeurs à distribuer leur application sur l’App Store ? Image Apple.

Les développeurs préparent souvent de nombreuses captures d’écran ou images pour la fiche App Store de leur application, sans toujours savoir lesquelles sont les plus pertinentes. Les chercheurs d’Apple ont entraîné spécialement un modèle afin que celui-ci ressorte les images qui correspondent le mieux à une recherche sur la boutique. D’après eux, leur modèle est plus efficace pour cette tâche que CLIP, le modèle de classification d’images d’OpenAI — qui sert également de référence pour un autre modèle en gestation.

« Notre travail ouvre la voie à la sélection automatique d'images et à des fonctions autonomes pour les développeurs recommandant quelle image est la meilleure pour promouvoir leurs applications », concluent clairement les chercheurs. À quand l’intégration au portail App Store Connect ?

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Home Assistant 2024.5 améliore la domotique par petites touches bien pratiques 🆕

Nicolas Furno |

Home Assistant a reçu sa mise à jour mensuelle et la version 2024.5 est plus mineure que les précédentes, ce qui ne l’empêche pas d’être intéressante. Ses modifications vont améliorer le quotidien des utilisateurs de cette solution de domotique open-source par petites touches. Par exemple, on peut désormais renommer les appareils dont on suit la consommation électrique individuelle, sans avoir à renommer les entités directement. Cela se fait dans les paramètres du tableau de bord énergie (lien direct), en cliquant sur l’icône de crayon qui s’affiche au niveau de chaque appareil suivi.

Par défaut, les appareils dont on suit la consommation électrique s’affichent avec le nom de leur entité, qui est souvent « Nom de l’appareil énergie ». Avec Home Assistant 2024.5, on peut facilement modifier l’affichage, sans renommer les entités. Image iGeneration.
L’interface qui permet de changer le nom d’une entité. Image iGeneration.

Malheureusement, les couleurs restent encore choisies par le système et peuvent changer à chaque modification du tableau de bord, mais c’est quand même une modification bienvenue. Si vous voulez savoir comment suivre la consommation individuelle de vos équipements, j’ai publié un article entier consacré à ce sujet :

Home Assistant : comment suivre la consommation électrique de chaque appareil

Home Assistant : comment suivre la consommation électrique de chaque appareil

Les listes d’appareils, automatisations et autres éléments ont été entièrement revues le mois dernier et elles s’améliorent encore ce mois-ci. Quand on organise une liste par groupe, on peut désormais replier chaque groupe pour réduire la longueur de la liste. Autre nouveauté, on peut sélectionner plusieurs éléments dans la liste et les associer à une pièce via un menu dédié. Enfin, on peut regrouper et filtrer les entités par type (lumières, climat, volets, etc.).

Cette liste d’appareils est groupée par pièce, ce qui permet avec la mise à jour de plier et déplier les pièces pour ne conserver qu’une liste raccourcie.

Dernière petite nouveauté qui sera bien appréciable au quotidien, la possibilité de créer une nouvelle entrée directement depuis une automatisation. Il s’agit cette fois d’un usage plus avancé, que j’avais plus longuement détaillé dans la série sur Home Assistant : on a souvent besoin de créer des entités intermédiaires pour le besoin d’une automatisation, et il fallait jusque-là sortir de l’automatisation en cours et basculer sur l’écran des entrées pour en créer une. La mise à jour améliore cela en offrant la possibilité de configurer l’entrée sans quitter son automatisation.

Comme tous les mois, la liste de changements est bien plus longue et je vous renvoie à l’article publié sur le blog officiel pour découvrir toutes les nouveautés.

Mise à jour 09h05 : en contrepartie de toutes ces nouveautés, la version 2024.5 peut casser l’intégration à Matter. C’est un bug connu qui sera corrigé avec une version 2024.5.1 attendue dans les prochains jours, mais si vous dépendez de Matter, mieux vaut patienter pour mettre à jour votre domotique.

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Forfaits : Sosh double à 80 Go en 4G, B&You accélère à 90 Go en 5G

Florian Innocente |

Sosh et B&You ont chacun revu l'un de leurs forfaits de milieu de gamme. Le volume de DATA a sensiblement augmenté dans les deux cas.

Chez B&You d'abord ce sont les forfaits de 80 Go en 4G (10,99 €) ou 5G (13,99 €) qui cèdent leur place pour une formule unique de 90 Go avec 5G incluse pour 9,99 € (25 Go en Europe). En face, Sosh a supprimé son forfait de 40 Go (9,99 €) pour mettre à sa place une offre de 80 Go, 4G toujours, pour 10,99 € (20 Go en Europe).

Pour les autres formules et opérateurs, cela n'a pas bougé depuis le dernier passage en revue il y a une quinzaine de jours. On ne serait pas surpris qu'il y ait quelques ajustements de faits prochainement.

Forfaits : Sosh booste son entrée de gamme, B&You/RED poussent sur la 5G

Forfaits : Sosh booste son entrée de gamme, B&You/RED poussent sur la 5G

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Apple Music sur les téléviseurs connectés de LG peut s'écouter en Dolby Atmos

Nicolas Furno |

Apple Music est intégré directement dans les téléviseurs connectés de LG depuis 2021. Les abonnés au service de streaming peuvent depuis lors écouter la musique fournie par Apple sur leur téléviseur, sans avoir à passer par une Apple TV, ni même avec un smartphone en guise de source, via AirPlay par exemple. Comme le relève le site spécialisé FlatPanelsHD, l’app Apple Music intégrée par LG a récemment été mise à jour pour ajouter la prise en charge du Dolby Atmos.

Apple Music en version spatiale sur un téléviseur LG, directement via l’app fournie par Apple. Image FlatPanelsHD.

Tous les titres qui prennent en charge l’audio spatial grâce au codec Dolby Atmos peuvent ainsi être joués dans ce mode sur les téléviseurs de LG. C’est une première, la compatibilité Dolby Atmos n’était jusque-là pas proposée avec les versions d’Apple Music intégrées aux téléviseurs connectés. La nouveauté n’est même pas réservée aux toutes dernières versions, puisque cela devrait fonctionner avec les téléviseurs LG certifiés Dolby Atmos depuis au moins 2020, d’après les essais menés par le site.

Les téléviseurs peuvent diffuser directement de l’audio en Dolby Atmos, même si la spatialisation du son est alors très limitée. En ajoutant un système home-cinema complet ou au minimum une barre de son également compatible avec le codec, on devrait obtenir un bien meilleur résultat. Quoi qu’il en soit, c’est une bonne nouvelle si vous n’avez pas d’Apple TV sous la main, mais que vous utilisez un téléviseur connecté LG.

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Le Rabbit R1 n’est peut-être pas qu’une app Android, mais il pourrait parfaitement l’être

Nicolas Furno |

Le Rabbit R1 est le deuxième appareil dédié aux intelligences artificielles génératives, après l’AI Pin de Humane. Même s’il est vendu nettement moins cher et même si ses promesses étaient plus réalistes, les premiers retours sont tout autant déçus. L’appareil n’est pas cher et pas lié à un abonnement obligatoire, mais pour le reste, il présente les mêmes défauts généraux que l’on pourrait résumer en disant que ce serait une meilleure formule s’il s’agissait d’une app intégrée à nos smartphones. Et d’ailleurs, le R1 est en gros une app Android qui peut tourner sur un smartphone qui repose sur le système de Google, comme l’a montré Android Authority.

Image The Verge.

Le journaliste d’Android Autorithy a mis la main sur une application au format apk, le standard d’Android, et il a réussi à l’installer sur un Pixel 6a. Une fois installé, l’app se lance et affiche la même interface que sur le Rabbit R1, avec une présentation très minimale composée de l’heure et d’une tête de lapin flottante. Il a pu créer un compte Rabbit et utiliser par la suite les fonctions principales de l’appareil, en particulier poser des questions générales à l’oral et obtenir des réponses dictées par l’IA.

De là à dire que le Rabbit R1 n’est qu’un smartphone Android déguisé avec une app qui aurait pu être proposée sur le Play Store ? Pas si vite, ont répondu les créateurs de l’appareil, en notant qu’il y avait bien plus qu’une app dans l’équation. Leur grande idée est de réaliser des actions pour le compte des utilisateurs, ce qu’ils font en faisant tourner des machines virtuelles dans le cloud. Rabbit parle de « LAM » pour Large Action Model, une variante des grands modèles de langage qui servent de base à ChatGPT et tous les autres équivalents.

Cela dit, ces machines virtuelles tournent bien sous AOSP, la version open-source d’Android, avec des modifications de bas niveau selon le communiqué transmis par ‌Rabbit à plusieurs sites. Ce qui ne change au fond rien au problème : le matériel imaginé par Teenage Engineering n’apporte pas grand-chose par rapport à une app qui tournerait sur nos smartphones. Ces derniers intègrent de bien meilleurs composants et ils sont déjà connectés en permanence à internet, tout en évitant d’avoir à gérer un deuxième appareil, sa batterie et sa connexion. Même si le Rabbit R1 est un poil plus complexe qu’une app, il ne fait rien qu’une app sur un iPhone ou smartphone Android ne pourrait offrir.

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