Sidekick : mauvais cloud pour Microsoft

Florian Innocente |

C'est le genre de mésaventure dont n'importe quelle société aimerait faire l'économie et ses clients plus encore. Danger, la filiale de Microsoft, a perdu toutes les données personnelles des utilisateurs du petit smartphone Sidekick stockées en ligne sur ses serveurs.

Des données qui incluent le carnet d'adresses, l'agenda, les tâches ou des photos. La FAQ ouverte à cette occasion laisse penser que la sauvegarde n'est pas une opération commune, le Sidekick n'ayant pas un logiciel compagnon comme l'iPhone avec iTunes. Les conseils offerts pour retrouver certaines des données tiennent plus de la solution de la dernière chance.

SidekickLXDemo

Danger avait été racheté début 2008 par Microsoft, alimentant les spéculations sur l'intérêt du géant à créer son propre smartphone. Le Sidekick est un petit appareil doté d'un clavier et de différents logiciels de communication. ll fut à certains égards un pionnier dans son genre. Il fut conçu par d'anciens d'Apple et l'un de ses pères est en charge d'Android chez Google.

Microsoft n'a pas précisé les raisons de ce fiasco, toutefois des sites parlent d'une opération de maintenance qui aurait mal tourné. Microsoft aurait délégué à Hitachi la mise à jour de ses SAN et le plus étonnant est que le contenu de ces serveurs n'aurait fait l'objet d'aucune sauvegarde. La panne venue, les équipes se seraient retrouvées sans moyen de remettre en ligne ces données.

D'aucuns prédisent maintenant le pire pour l'avenir du Sidekick dont les utilisateurs auraient toutes les raisons de se méfier ad vitam.

On se souviendra des difficultés rencontrées par Apple avec le passage de .Mac à MobileMe. Le service avait rencontré quantité de déboires et son image en avait été sérieusement écornée pendant plusieurs mois. Mais là il n'y avait eu "que" des problèmes de fonctionnement, et pas de pertes des données des utilisateurs…

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Qobuz : la musique en haute qualité et sans DRM

Anthony Nelzin-Santos |

Un des principaux reproches que font les audiophiles à iTunes ou Amazon MP3, bien qu’ils soient débarrassés de DRM, est leur qualité audio, limité à 256 Kbps. Si bien souvent, sur un iPod ou un Mac, la différence avec un CD sera à peine audible (la faute aux circuits audio de qualité moyenne des baladeurs et des ordinateurs), sur un Mac équipé d’une bonne carte son USB relié à un système sonore du même acabit, la différence sera criante. C’est aux amateurs éclairés de musique que la boutique de musique en ligne Qobuz s’adresse, c’est-à-dire à ceux qui ne branchent pas un casque à 500€ sur un iPhone et pensent que le son est meilleur  : peu importe le casque, si la source audio est de qualité moyenne, elle le restera… Qobuz s’adresse donc à ceux qui ne jurent que par les cartes son USB, les enceintes de belle facture, et les casques.

Qobuz est un magasin de musique en ligne qui fait le pari de la haute qualité  : sont proposés des morceaux en MP3 CBR 320 Kbps, en Lossless ALAC (autour des 500 à 700 Kpbs selon les morceaux), ou dans un format Studio Master (24 bits, au-delà même de la qualité CD), encore assez rare. La qualité se voit aussi dans ce qui est autour des morceaux  : les tags de ceux-ci sont correctement remplis (notamment sur la mention du compositeur, souvent absente des morceaux d’iTunes), et les albums sont toujours fournis avec une jaquette en haute résolution, voire un livret PDF.

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Qui dit qualité accrue voudrait dire prix accru. Ce n’est pas forcément vrai avec Qobuz, qui offre la plupart de ses albums à 9,99€ (plus cher qu’Amazon MP3, mais pas forcément plus qu’iTunes). Les albums de classique ou de jazz les plus fournis seront plus chers (un triple album de jazz sera affiché autour de 20€), et l’on trouve même des intégrales (comme celle de Métallica, tiens…) autour de la centaine d’euros. Ces tarifs sont valables pour la version MP3 320. Les versions Lossless ALAC sont en général 20 à 30% plus chers. Les versions Studio Master sont très rares, mais Qobuz promet qu’elles se multiplieront. Bref, les prix sont dans la moyenne de ce qu’il se fait ailleurs, et l’extra demandé pour une qualité supérieure semble raisonnable (pour 12,99€, on choisira entre un iTunes LP ou un album Lossless, pour donner une idée). Sachez que pour toute nouvelle inscription, Qobuz vous offre quatre albums gratuits, de jazz et de classique, en MP3 320 ou en Lossless. De quoi se faire une idée avant d’aller plus loin.

Le téléchargement se fait via un gestionnaire de téléchargements, à la manière d’Amazon MP3. Une fois les morceaux téléchargés, ils sont automatiquement ajoutés à la bibliothèque iTunes.

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Nos tests d’écoute ont été menés avec une carte son USB, reliée d’abord à un casque fermé, puis à un système audio Hi-Fi. Si la différence entre un MP3 192 et un MP3 256 se fait entendre, notamment dans les basses, la différence entre un MP3 256 et un MP3 320 est plus subtile, mais on sent que le son est plus ample, plus défini. Le prix d’un album en MP3 256 sur iTunes et en MP3 320 sur Qobuz étant généralement le même, on pourra se tourner vers la version de meilleure qualité sans trop se poser de questions. Sur l’album de jazz fourni en Lossless, rien à dire  : on sent l’énorme différence avec le MP3, format compressé.. Le son prend toute son ampleur, les basses sont plus présentes, les aigus plus définis, un régal. En branchant directement sur la prise jack d'un Mac ou d'un iPhone, la différence est quasiment inaudible entre un MP3 256 et un MP3 320, mais clairement perceptible entre un MP3 256 et le même morceau en Lossless. Notre test n’a de toute manière rien de scientifique, vous vous ferez votre idée à la mesure de votre matériel audio, de vos habitudes musicales, et de votre sensibilité. Mais l’extra de 20 à 30% demandé pour l’achat de ces versions non compressées semble justifié.

Il y assez peu à regretter chez Qobuz, à part peut-être le catalogue parfois un peu étriqué pour les amateurs de musiques moins « exigeantes » qui ne veulent pourtant pas transiger sur la qualité. On se lamentera aussi sur l’absence régulière de version Lossless pour les albums les plus récents (on ne parle même pas des Studio Masters, introuvables, et qui semblent de toute manière être d’un format propriétaire). La politique tarifaire semble juste, avec des prix en accord avec le marché pour les versions « compressée haute qualité », et un extra raisonnable pour les versions de « haute qualité non compressée ».

Le pari de la qualité est intéressant, d’autant que le catalogue de Qobuz est très bien fourni en musiques réclamant cette qualité  : classique, jazz, blues…, genres traditionnellement assez peu représentés sur iTunes ou Amazon MP3. Il faut dire que derrière Qobuz on trouve Yves Riesel (Naxos, Abeille…), défenseur des musiques un peu « pointues » et des artistes indépendants. Assurément une boutique en ligne à vérifier pour les amateurs de ces genres, pour les audiophiles exigeants et prêts à voir ce qui peut se faire sans le CD, et pour les curieux qui ont envie de s’ouvrir un peu les oreilles.

Merci à Gérard, et via.

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Concours : 10 licences de TouchPad à gagner !

Nicolas Furno |

TouchPad [2.0 – Français – 2,99 € – Mac OS X nécessaire] est un trackpad et un clavier virtuels pour votre Mac. TouchPad a l'avantage de ne nécessiter l'installation d'aucun utilitaire spécifique : il suffit de configurer correctement le Mac et que le terminal mobile soit sur le même réseau. Nous avions réalisé un aperçu complet de la précédente version, mais depuis l'application a été mise à jour pour apporter plusieurs fonctions. Un contrôleur FrontRow est ainsi disponible, le clavier fait désormais de la place pour les flèches et quelques raccourcis, et le trackpad prend en compte les quatre doigts vers le haut ou le bas utilisés sur les Macbook Pro pour Exposé.

De quoi vite rendre TouchPad indispensable... Pour vous en convaincre, nous vous proposons 10 codes permettant de télécharger gratuitement Touchpad ! Pour en obtenir un, il vous suffit de rédiger un commentaire en réponse à cet article entre 18 h et 20 h. Bonne chance !

Règles :

  • - Les 10 commentaires en réponse à cet article tirés au sort remportent un code de téléchargement pour TouchPad. Le tirage au sort aura lieu après la clôture du concours.
  • - Pour être valide, un commentaire doit avoir été rédigé entre 18 h et 20 h. Un seul commentaire par personne est autorisé, sous peine d'exclusion du concours.
  • - L'adresse mail de votre compte sera utilisée pour vous envoyer le code. Veillez à ce qu'elle soit valide et surveillez votre boîte mail.
  • - /!\ Un compte iTunes Store américain est obligatoire ! /!\ Si vous n'en disposez pas, vous pouvez consulter le tutoriel d'iGeneration pour en créer un.
  • - Si l'application ne vous intéresse pas, ou que vous l'avez déjà acheté, vous avez le droit d'écrire un commentaire, mais précisez que vous ne voulez pas de code. TouchPad nécessitant Mac OS X, ne participez que si vous êtes en mesure de l'utiliser.
  • - Si vous avez gagné un code, vous pouvez remercier le développeur par un commentaire sur l'App Store, ou en parlant de l'application autour de vous.

Vous développez une application ? N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez offrir des codes à nos lecteurs.

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10 000 $ pour avoir son iTunes LP

Christophe Laporte |

C'est l'histoire d'un label indépendant qui souhaitait commercialiser sous le disquaire d'Apple un album au format iTunes LP. Brian McKinney de Chocolate Lab Records a contacté son distributeur pour savoir comment d'y prendre et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas été déçu.

Il a appris qu'Apple ne proposait pas (pour l'instant ?) ce format aux labels indépendants. Mieux encore, elle demande 10 000 $ pour la production d'un album au format LP.

On comprend mieux pourquoi le choix est toujours aussi restreint à l'heure actuelle. Cela fait cher la page web… D'autant plus que certains ont réussi à mettre au point un iTunes LP sans l'aide d'Apple (lire : Tryad : le premier iTunes LP "pirate").

Mais il semble qu'avec ce nouveau format, Apple ne cherche pas forcément la quantité.

via Gizmodo

Sur le même sujet :
- Test d'iTunes LP : les albums réinventés ?

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VOIP : Orange prêt à y aller

Florian Innocente |

L'initiative d'AT&T d'ouvrir son réseau aux applications de voix sur IP sur iPhone se verra peut-être imitée en France (voir l'article VoIP : AT&T fait le grand saut). Chez les opérateurs que nous avons sollicités, les réponses sont encore très différentes… lorsqu'ils ont quelque chose à dire sur le sujet.

SFR hier soir ne nous avait toujours pas donné sa position. France Télécom semble le plus avancé sur ce dossier. L'opérateur prépare une offre de VOIP pour le premier trimestre 2010.

Chez Orange on précise que ce service ne sera pas réservé à l'iPhone. En revanche, rien n'est dit sur les modalités d'application de cette prestation. Parions que cela prendra la forme d'une option payante.

"C'est un sujet que l'on regarde" nous dit-on chez Bouygues Telecom. Mais il émet aussitôt une réserve d'ordre technique "ça ne nous gêne pas sur le principe, mais il y a la question de la qualité du service que l'on peut fournir", Bouygues Télécom juge que le rendu de la voix en VOIP n'est pas encore satisfaisant. Une retenue que ne semble pas avoir son principal concurrent.

Reste SFR dont on attend de voir de quel côté il se positionnera. Si la volonté d'Orange d'y aller se traduit en actes cela pourrait avoir un effet d'entraînement sur ses concurrents. La VOIP peut servir d'argument commercial pour distinguer ses forfaits de ceux du voisin. Encore faut-il que les conditions d'utilisation définies par Orange ne soient pas trop contraignantes ou onéreuses…

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L'insolente réussite de l'iPhone continue

Anthony Nelzin-Santos |

Les derniers chiffres de Canalys sur les parts de marché dans le domaine des téléphones intelligents pour le second trimestre 2009 montrent que la progression de l'iPhone continue encore et toujours.

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Le canadien RIM possède toujours 52% du marché américain, 4 points de moins que l'an dernier. L'iPhone vient en deuxième position, à 23% du marché, alors qu'il n'était qu'à 7% l'an dernier à la même époque. Google Android possède 2% des parts de marché.

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En Europe (Europe, Moyen-Orient et Afrique pour être précis), Nokia s'arroge 64% de parts de marché, en forte baisse par rapport aux 71% de l'an dernier, tandis que l'iPhone réalise une progression supérieure à 1000%, en s'établissant à 13,6% du marché des smartphones. RIM gagne du terrain, à 10,3% du marché.

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A l'échelle mondiale, si Nokia continue de dominer, elle est en recul, passant de 45,5% de parts de marché à 44,3%, avec une hausse de plus de 10% de sa production, dans un marché croissant de 13,4%. Les deux grands gagnants sont RIM, qui augmente sa production de 41% pour s'établir à 21% du marché des smartphones, et Apple, qui a vu sa production d'iPhone grimper de 626% pour atteindre les 13,7% du marché. L'autre grand perdant est Microsoft, dont l'OS est en très net recul, à 9% du marché.

Autre enseignement de cette étude : si l'an dernier, les smartphones à clavier représentaient plus de 87% des smartphones, désormais, smartphone rime avec tactile : près de 40% des téléphones dits intelligents possèdent en effet un tel écran.

Via Business Insider

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La pénurie de mémoire Flash perdure

Anthony Nelzin-Santos |

Il semble que la pénurie de mémoire Flash provoquée par les besoins d’Apple perdure (lire : Apple provoque l'asphyxie du marché de la mémoire), ce qui n’est pas sans conséquences.

Tous les grands acteurs du marché, Samsung, Toshiba, Micron et Hynix ont fait le choix de favoriser la demande d’Apple qui, il est vrai, entretient des cours relativement hauts, en hausse de 7 à 14% selon les segments. Sans compter qu'Apple est leur principal client, l'iPod étant très consommateur de mémoire Flash, et un client fiable, avec des reins solides.

Cette situation pourrait encore durer  : si à la faveur des migrations technologiques (passage au stockage de 3 bits par cellule), la production, en terme de volume de données, va augmenter de 79%, la demande, elle, pourrait augmenter de 81%, soit un ratio offre/demande à peine moins défavorable qu’aujourd’hui. Or, Samsung compte bien lancer sous sa propre marque une gamme de cartes mémoire, provoquant un peu plus l’asphyxie des entreprises ayant besoin de modules mémoire. Pas sûr qu’Apple comme Samsung se plaignent de la situation…

Via Digitimes

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