Rumeur : l'iPhone 16 Plus pourrait perdre son meilleur argument

Nicolas Furno |

Une deuxième rumeur confirme une information assez surprenante : la batterie de l’iPhone 16 Plus serait d’une capacité réduite par rapport à l’iPhone 15 Plus. Lancée en février dernier par Majin Bu, l’information a été de nouveau diffusée sur Weibo par un utilisateur qui n’est pas encore connu. Autant dire qu’il faut prendre l’information avec des pincettes, même si elle concorde avec d’autres éléments antérieurs et notamment cette photo supposée d’une batterie d’iPhone 16 Pro recouverte de métal apparue à l’automne 2023.

L’iPhone 15 Plus est le modèle avec la meilleure autonomie dans la gamme actuelle, ça pourrait ne plus être le cas de son successeur. Image iGeneration.

En partant du principe que les données soient vraies, tous les iPhone 16 et 16 Pro verraient la capacité de leur batterie augmenter, sauf l’iPhone 16 Plus. Les trois autres variantes gagneraient entre 2,5 % de capacité pour l’iPhone 16 Pro et 6 % pour le modèle de base, avec le Pro Max qui augmenterait de 5 % et dépasserait allègrement la barre des 4 500 mAh. Seul l’iPhone 16 Plus régresserait et pas qu’un peu, avec une baisse de 9 % et une capacité de 4 006 mAh seulement.

Gamme iPhone 15 iPhone 16 Variation
iPhone 3 349 mAh 3 561 mAh + 6 %
iPhone Plus 4 383 mAh 4 006 mAh - 9 %
iPhone Pro 3 274 mAh 3 335 mAh + 2,5 %
iPhone Pro Max 4 422 mAh 4 676 mAh + 5 %

Si l’on en juge à la liste des capacités, l’iPhone 16 Pro Max conserverait bien la batterie la plus grosse et l’iPhone 16 Plus serait toujours derrière lui. Néanmoins, en réduisant nettement la capacité du Plus et en augmentant fortement celle du Max, Apple creuserait l’écart entre les deux. Est-ce une manière de renforcer l’attractivité de son modèle le plus cher, en lui offrant la meilleure autonomie de toute la gamme ? Jusque-là, les iPhone « Plus » avaient comme énorme avantage de proposer la meilleure autonomie au sein de la gamme. Ce ne sera peut-être bien plus le cas à compter de 2024.

D’après encore une autre rumeur, Apple pourrait vanter une autonomie de plus de 30 heures pour l’iPhone 16 Pro Max. En comparaison, l’iPhone 15 Plus doit atteindre les 26 heures théoriques en lecture vidéo.

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Effacer ses traces du Web : est-ce réalisable ? 📍

Article sponsorisé |

Effacer ses informations personnelles d'internet peut paraître une tâche insurmontable. Pourtant, vous n'avez pas à traquer vos données personnelles aux quatre coins du net, des solutions comme Incogni sont là pour vous aider.

Incogni a révélé dans une enquête auprès de 2 310 Américains que 97 % d'entre eux recevaient des spams, 94 % voyaient leur quotidien perturbé par des appels automatisés, 90 % étaient la cible d'arnaques et 80 % étaient informés de fuites de données personnelles.

Vendeurs, escrocs, et hackers tirent parti de vos données personnelles pour leurs activités. Ces informations, quasiment toutes disponibles en ligne, sont le trésor des courtiers de données.

Les courtiers de données : les charognards du numérique

Les institutions financières et les assurances valorisent particulièrement vos données, récupérées par les courtiers de données. Une historique compromettant, des achats ou des activités en ligne pourraient influencer négativement vos demandes de prêts ou vos primes d'assurance...

Votre empreinte numérique peut aussi augmenter les risques de fraude, de harcèlement, voire d'usurpation d'identité. Pensez à tous ces sites où vous avez renseigné votre email et numéro de téléphone, souvent liés à votre nom et adresse réels. Les titres de propriété, archives judiciaires, ou encore les listes électorales en sont des exemples typiques d'informations publiques.

Puis, il y a les réseaux sociaux. Un examen rapide pourrait dévoiler vos relations, parcours professionnel, goûts personnels, orientation sexuelle, croyances politiques et religieuses, entre autres.

Les courtiers en données monétisent vos informations personnelles en les recueillant, les analysant. Operant dans un secteur de plus de 250 milliards de dollars, ces entreprises rivalisent pour compiler les profils les plus détaillés de personnes telles que vous.

Ils traitent un éventail d'informations :

  • Noms et pseudonymes
  • Date de naissance
  • Genre
  • Adresses passées et actuelles
  • Numéros de téléphone
  • Emails
  • Affiliations politiques
  • Orientation sexuelle
  • Données financières et de santé
  • Numéros de sécurité sociale
  • Registres de propriété
  • Casiers judiciaires
  • Photos
  • Documents de mariage et de divorce
  • Parcours professionnel et éducatif
  • Informations sur la famille, partenaires, amis, et voisins

Éliminer ses données : un processus fastidieux

Les documents publics indélébiles, les informations que vous publiez, et celles recueillies subrepticement sur vous lors de vos activités en ligne, passent tous par ces courtiers en données.

Des régulations comme la CCPA californienne obligent ces courtiers, même les plus obscurs, à supprimer vos données sur demande, sous peine de sanctions. Ces lois expliquent pourquoi ils mettent en place des procédures de désinscription accessibles.

Cependant, avec environ 4 000 courtiers en données à travers le monde, des dizaines possèdent probablement vos informations. Vous pourriez les identifier et vous désinscrire un par un, mais cela nécessiterait environ 304 heures. Techniquement possible, mais peu réaliste.

Optez pour une suppression des données automatisée

Les services de suppression automatique de données sont plus efficaces pour identifier ces courtiers. Incogni utilise un algorithme spécifique pour maximiser cette efficacité, envoyant plusieurs demandes de désinscription simultanément, tout en respectant les particularités de chaque courtier.

Le défi avec ces courtiers est leur tendance à réinscrire vos informations après désinscription. La solution est de renouveler périodiquement les demandes de suppression. Incogni s'en charge pour vous, maintenant vos données privées de manière durable.

Incogni allège le fardeau, gérant même les refus de suppression à votre place, tout en vous fournissant des mises à jour régulières par email et un accès à un tableau de bord interactif. Vous pouvez ainsi rester tranquille, sachant qu'Incogni veille en continu à protéger vos informations personnelles.

En ce moment, l'abonnement annuel d'incogni est proposé à 6,49 € HT par mois (soit 7,78 € TTC). C'est extrêmement intéressant puisque l'abonnement d'un mois classique coûte un peu plus de 12 € et ne permet pas au service d'avoir assez de temps pour supprimer vos données. Incogni propose aussi un essai gratuit de 7 jours pour découvrir le service sans engagement. Profitez-en !

👉 Explorez les services d'Incogni dès maintenant pour une tranquillité d'esprit accrue.

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SFR lance à son tour une alarme domestique, pour ses abonnés et les autres

Nicolas Furno |

Après Free qui a signé un partenariat avec Qiara pour proposer une alarme à ses clients en internet fixe, c’est au tour de SFR d’avancer sa propre offre similaire. Nommée « Maison Sécurisée », elle est proposée en partenariat avec Europ Assistance, filiale de l’entreprise italienne Generali qui propose plusieurs services d’assistance à la personne et aussi des alarmes avec télésurveillance. Pour 10 € par mois, les clients SFR en internet fixe peuvent bénéficier d’un matériel adapté et d’un service qui permet d’envoyer un agent vérifier le logement en cas de doute.

Le matériel compris dans l’offre : une caméra, un détecteur de mouvements, deux détecteurs d’ouverture et une base qui servira aussi d’alarme. Image SFR.

Le matériel fourni comprend une caméra Wi-Fi 1080p, un détecteur de mouvements par infrarouge et deux détecteurs d’ouverture à coller sur des portes ou fenêtres. Une base connectée en Wi-Fi avec un relai 4G est également incluse dans le pack, c’est elle qui fait office d’alarme et elle intègre une batterie pour fonctionner pendant encore 10 heures en cas de coupure de courant. À l’exception de la caméra qui a besoin d’une connexion à internet pour transmettre ses images à distance, l’ensemble devrait fonctionner même si la connexion fixe saute, via la puce 4G et la carte SIM fournie par SFR.

D’autres accessoires peuvent être ajoutés en fonction des besoins : sirène supplémentaire à 39 €, un clavier numérique avec des badges pour 40 € ou encore un détecteur de fumée à 35 €. On peut aussi ajouter d’autres détecteurs d’ouverture à 19 € l’unité, des détecteurs de mouvements à 25 € et même d’autres caméras à 39 €. Le pack de base est facturé au choix 121 € lors de la commande ou bien 1 € à la commande puis 5 € par mois pendant deux ans. La bonne nouvelle, c’est que le matériel vous appartiendra à la fin.

La moins bonne, c’est que tout ce matériel est propriétaire et dépend de serveurs mis en place par SFR ainsi que d’une app mobile nommée SFR Maison et gérée par l’opérateur. Sous le capot, les accessoires communiquent entre eux sans fil grâce à des ondes sur la banque de fréquences des 868 MHz, à l’exception de la caméra qui se connecte au réseau sans fil. Si SFR met un terme à son offre, peut-être que son partenaire pourrait la reprendre, mais ce n’est pas une certitude.

Maison Sécurisée est proposée à 9,99 € par mois pour les abonnés SFR qui disposent d’une box chez l’opérateur, sans compter l’achat du kit de base bien entendu. L’offre est ouverte à tout le monde, même sans être abonné SFR, mais cette fois pour 14,99 € par mois. C’est une offre sans abonnement.

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Prime Video affiche de la publicité comme promis, sauf si vous payez plus

Nicolas Furno |

Prime Video peut désormais glisser des publicités entre ses contenus. Ce n’est pas une surprise, le service de streaming d’Amazon avait prévenu que cela arriverait à partir du 9 avril 2024, soit aujourd’hui. Si vous ne voulez pas des coupures pub, il faudra ajouter 1,99 € par mois au prix de base du service, ce que vous pourrez faire depuis les paramètres du service.

Le message qui s’affiche pour prévenir du changement à gauche, la page des réglages avec le bouton pour payer le supplément à droite. Image iGeneration.

Le géant du commerce avait promis d’afficher moins de publicités que la télévision linéaire, ce qui n’est pas bien difficile. Après quelques essais, je trouve toutefois que les coupures sont bien trop présentes, au point de rendre le service rédhibitoire pour l’allergique aux publicités que je suis. Avant chaque film ou épisode de série, il y a une première vidéo publicitaire d’une quinzaine de secondes, mais ce n’est pas tout. Pendant un épisode de série d’une quarantaine de minutes, deux coupures étaient encore prévues, là aussi d’environ 15 secondes chacune. Elles sont identifiées dans l’interface par une couleur légèrement différente sur la barre de progression et il est logiquement impossible de les passer.

Si cela ne suffisait pas, sachez qu’il peut y avoir plusieurs segments publicitaires et des plus longs. Au moment de passer d’un épisode au suivant, Prime Video a affiché cette fois deux annonces à la suite pour une coupure de 45 secondes environ. Il y a des publicités pour des services et produits internes, avec des bande-annonces pour d’autres séries et films du service ou bien une publicité pour Audible, par exemple, et j’ai aussi eu des publicités pour d’autres marques, comme Burger King et un produit cosmétique. Bref, cela ressemble fort à la télévision classique, même si les coupures sont en effet plus courtes. Pour le moment.

Les coupures pub signalées sur la barre de progression en haut, le compteur qui défile pendant la publicité en bas. Image iGeneration.

Quoi qu’il en soit, vous pouvez désactiver les publicités à cette adresse ou directement dans les réglages intégrés au site web et aux apps Prime Video.

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Aqara commercialise une version Thread et Matter de son détecteur de mouvements

Nicolas Furno |

Aqara commercialise désormais un nouveau produit avec le P2, une nouvelle version de son détecteur de mouvements et capteur de luminosité qui reste sur un design identique à la précédente tout en modifiant ses composants internes. En effet, alors que le P1 était un produit ZigBee qui nécessitait d’utiliser un pont Aqara ou bien un coordinateur à cette norme dans l’univers Home Assistant, le P2 est un produit Thread qui peut être ajouté à l’app Maison sans pont supplémentaire, à condition de disposer d’une Apple TV ou d’un HomePod compatibles Thread1.

L’Aqara P2 posé au-dessus de son prédécesseur, l’Aqara P1. Extérieurement, il n’y a aucune différence entre les deux générations, c’est à l’intérieur que les changements sont concentrés. Image iGeneration.

Ce n’est pas la première fois qu’Aqara sort de son écosystème construit autour du ZigBee et adopte à la fois Thread et Matter. Pour rappel, ces deux standards de domotique sont souvent liés, ce qui ne veut en aucun cas dire qu’ils sont identiques : le premier est matériel et s’apparente à un successeur au ZigBee, tandis que le second est logiciel et décrit comment communiquer avec les appareils connectés dans le cadre de la domotique.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

En adoptant Thread et Matter, Aqara ouvre ses produits notamment à tous ceux qui utilisent l’app Maison avec un HomePod ou une Apple TV. Si c’est votre cas, sachez que vous pourrez ajouter le P2 à l’app Maison simplement en scannant le code QR fourni avec l’appareil, sans avoir à acheter un autre matériel. Vous pourrez dans la foulée utiliser le détecteur de mouvements dans des automatisations, y compris sa mesure de luminosité qui est un allié précieux pour une domotique plus intelligente.

L’Aqara P2 dans l’app Maison grâce à Matter. Image iGeneration.

Grâce à Matter, vous pourrez aussi configurer le P2 dans d’autres écosystèmes de domotique, qu’il s’agisse de Google Home, SmartThings de Samsung ou encore Home Assistant. Vous retrouverez alors les mêmes fonctionnalités, avec un détecteur de mouvements d’une grande précision et qui semble aussi fiable que son excellent prédécesseur d’après mes premiers essais. Il faut malgré tout noter quelques inconvénients avec le passage à Thread et Matter, par rapport au P1 en ZigBee.

Pour commencer, les deux piles CR2450 offrent une autonomie théorique de deux ans selon le constructeur, contre pas moins de 5 ans pour le P1. Même si ça reste très correct et supérieur aux autres détecteurs de mouvements Thread et Matter d’après Aqara, c’est un point à noter. Ensuite, il n’est pas possible de configurer le P2 à l’heure actuelle et il faudra se contenter des réglages par défaut : sensibilité moyenne et surtout 30 secondes de délai après une détection. Ce dernier paramètre peut gêner, notamment si vous voulez utiliser le détecteur dans un lieu de passages fréquents. Pendant 30 secondes après une détection initiale, l’appareil n’identifiera plus de mouvements, ce qui peut vouloir dire que les lumières restent allumées même lorsqu’un mouvement a lieu.

Le P1 permet d’ajuster ce délai et en particulier de le réduire à 2 secondes, ce qui est parfait dans un couloir où on passe régulièrement et brièvement. Ce n’est pas encore le cas pour le P2, même si Aqara promet que cela arrivera… à condition d’acheter un hub maison en Thread, un produit qui n’existe pas encore. Le constructeur nous a toutefois indiqué que le futur hub M3 de la marque devrait ajouter cette capacité et permettra alors d’ajuster les paramètres du détecteur de mouvements de nouvelle génération.

Le P2 est fourni avec le même pied que le P1, visible ici en bas. Image iGeneration.

Le P2 d’Aqara est surtout intéressant si vous n’êtes pas déjà équipé d’un hub de la marque ou d’une solution de domotique complète comme Home Assistant. Dans ce cas, vous pourrez acheter un détecteur de mouvements très performant pour 34 € en temps normal et même 28,9 € en saisissant le code MLSP2EU1 après avoir ajouté le produit dans le panier (promotion valide jusqu’au 11 avril). Dans le cas contraire, l’Aqara P1 reste en vente à 30 € et il offre une meilleure autonomie et surtout plus de paramètres.


  1. C’est-à-dire un HomePod mini ou HomePod 2, ou alors une Apple TV 4K avec Ethernet de deuxième génération ou mieux.  ↩︎

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SwitchBot complète la prise en charge de Matter à travers sa gamme de produits

Nicolas Furno |

SwitchBot annonce plusieurs nouveautés liées à sa prise en charge de Matter, le nouveau standard de domotique. Le constructeur a été parmi les premiers sur ce terrain, avec une première vague de produits compatibles sortie l’an dernier, mais il promettait alors une gestion étendue au fil du temps. Après une petite mise à jour estivale qui ajoutait quelques fonctionnalités supplémentaires via Matter, il s’agit cette fois d’un gros morceau, avec la bascule vers le nouveau standard pour quasiment toute sa gamme. De quoi ajouter ses produits pas trop chers et bien pensés dans l’app Maison et partout où Matter est pris en charge.

Tous les thermomètres connectés de SwitchBot sont désormais compatibles Matter. Image SwitchBot.

Tous les thermomètres connectés de la marque sont désormais capables de remonter des données de température et humidité via Matter. C’est le cas pour le plus gros modèle « Plus » qui affiche ses données sur un gros écran bien lisible et qui est vendu 22 €, tout comme pour le petit modèle qui présente le gros avantage de résister à l’eau (IP68) et ainsi de pouvoir servir en extérieur, pour 20 € l’unité. Bizarrement, les capteurs de température et humidité inclus au Hub 2, qui est pourtant obligatoire pour Matter, ne remontent pas dans l’app Maison.

Switchbot a aussi une gamme d’éclairages connectés et elle est désormais compatible avec Matter, de manière limitée pour le moment (pas de gestion des couleurs dans Maison) et cela ne nous concerne pas réellement de toute manière, ces produits n’étant pas encore distribués par ici. En revanche, les interrupteurs SwitchBot Remote sont désormais accessibles par le biais de Matter et ils sont fiables et rapides dans mon expérience. D’après cette vidéo, il faudra néanmoins tolérer une latence supplémentaire de quelques secondes par rapport à une utilisation dans l’écosystème maison.

Pour finir, les aspirateurs S10 et K10+ lancés récemment par SwitchBot sont eux aussi compatibles Matter, même si c’est du bricolage pour le moment. Ils apparaîtront dans l’app Maison comme un interrupteur, ce qui permettra uniquement de les (dés)activer, sans pouvoir contrôler davantage de fonctions. Cela reste utile dans le cadre d’automatisations et il faut souligner que c’est la faute d’Apple et non de SwitchBot : les robots aspirateurs sont pris en charge par Matter depuis la version 1.2 sortie à l’automne dernier. Maison ne gère toujours pas cette version, contrairement à Home Assistant qui l’a fait quelques jours seulement après sa sortie, si bien que l’aspirateur devrait y être mieux géré.

Le déploiement de Matter se fait toujours chez SwitchBot par le biais d’un hub et non pas en mettant à jour les appareils eux-mêmes. Pour bénéficier du standard, il faut obligatoirement acheter son Hub 2 (80 €) et c’est lui qui « convertira » les produits du constructeur en appareils Matter. Chaque Hub 2 peut gérer huit appareils par ce biais, ce qui est assez peu face à la gamme complète, même si l’entreprise promet une hausse de ce nombre avec de futures mises à jour.

La liste des appareils SwitchBot compatibles avec Matter, sachant qu’ils ne sont pas encore tous commercialisés en Europe. Image SwitchBot.

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Google lance son nouveau réseau Localiser cousin de celui d'Apple

Florian Innocente |

Google met officiellement en route son réseau Find My Device, inspiré du Find My/Localiser d'Apple. S'il est d'abord destiné aux utilisateurs Android, l'iPhone y a une place.

Google proposait déjà une fonction de repérage d'un objet perdu, avec l'importante limite qu'il soit capable de se connecter en Wi-Fi ou à un réseau cellulaire pour se manifester. De quoi limiter sérieusement le profil des objets ou appareils concernés et le cadre géographique pour leur détection.

Chipolo a adapté ses traqueurs au nouveau réseau de Google.

Avec l'évolution de son réseau, Google se glisse dans la roue d'Apple et met à contribution le Bluetooth de l'énorme quantité de smartphones Android qui se promène à travers le monde. Un parc qui dépasse le milliard d'unités déclare Google.

Mieux, Apple et Google ont décidé de travailler ensemble et mis en commun des éléments techniques. Une balise qui adopte ces spécifications pourra être détectée aussi bien par un iPhone que par un smartphone Android.

Cette détection multiplateforme s'exerce cependant à l'intérieur d'un cadre bien précis, celui des mouchards. Votre iPhone ne saura pas retrouver un Pixel égaré ou une valise à laquelle est attaché un traqueur conçu pour le réseau Localiser de Google. En revanche, il saura vous signaler la présence de cette même balise si elle vous suit de près depuis un certain temps. Cette possibilité devrait arriver dans iOS 17.5 actuellement en bêta.

L'inverse est déjà vrai, les smartphones Android savent depuis quelque temps voir qu'un AirTag colle au train de l'utilisateur du téléphone. Le réseau amélioré de Google est d'abord lancé aux États-Unis et au Canada avant un déploiement plus global. Il a plusieurs autres particularités, il peut repérer un smartphone ou une tablette perdus même s'ils sont déconnectés du réseau. Pour les Pixel 8 et 8 Pro cela fonctionne en plus lorsqu'ils sont éteints ou que leur batterie est à sec.

Même à plat, votre iPhone a une petite réserve d

Même à plat, votre iPhone a une petite réserve d'énergie pour vous dépanner

L'app de Google sait également guider l'utilisateur lorsqu'il approche de l'objet recherché. Mais en l'absence de puce Ultra Wideband, les consignes sont plus vagues. On joue à chaud/froid comme sur les iPhone antérieurs à l'iPhone 11. Il n'y a pas de flèche pour vous envoyer dans une direction. Par contre, si l'objet a été laissé à côté d'un appareil Nest, l'app le dira. C'est malin.

Enfin, les traqueurs compatibles pourront être partagés entre plusieurs utilisateurs, une fonction qui n'est apparue que l'an dernier avec iOS 17 pour les AirTags.

Tous les smartphones qui tournent au minium avec Android 9 — sorti en 2018 — peuvent participer au fonctionnement de ce réseau amélioré. Chipolo lancera ses balises compatibles à la fin mai et d'autres marques vont suivre (Pebblebee, Eufy, Jio, Motorola).

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