Le Galaxy Note7 a épaté les testeurs qui ont attribué toutes les vertus à la dernière phablette de Samsung. Mais le bon vieil iPhone 6s, sorti il y a pourtant onze mois, en a encore sous la pédale. La chaîne YouTube PhoneBuff (merci Hugo) a mis aux prises le (grand) dernier de Samsung face au (plus petit) smartphone d’Apple. Et malgré les 2 cœurs en moins du processeur A9 face au Snapdragon 820, et ses 2 Go de RAM (contre 4 pour son adversaire), l’iPhone 6s enfonce son concurrent.
Le test de rapidité consiste à lancer rapidement plusieurs applications en tout genre. L’iPhone 6s met une claque au Galaxy Note7 ; et il ne s’agit pas que d’ouvrir des apps : le testeur n’oublie pas de lancer quelques opérations lourdes sur Photoshop Mix ou Lapse It. En tout, les deux « tours » de ce test ont demandé 2 minutes et 49 secondes pour le Galaxy Note7, contre 1 minute et 51 secondes pour l’iPhone 6s ! La gestion de la RAM est certes moins performante sur Android, mais tout de même, la différence — pratiquement une minute — est sensible.
Autre test pour le Galaxy Note7, cette fois de durabilité de son écran, réalisé par JerryRigEverything. La dalle de la phablette est protégée par le revêtement Gorilla Glass 5, la dernière génération de Corning. Et malheureusement pour l’appareil, les résultats ne sont pas aussi bons qu’espéré.
Les premières rayures commencent ainsi à apparaitre en grattant l’écran avec un outil d’une dureté de 3 sur l’échelle de Mohs, qui classe les éléments sur une échelle de 1 à 10 (9 correspond au cristal de saphir). Généralement, le verre des différentes générations de Gorilla Glass oscille entre 5 et 7… L’iPhone 5s avec son écran Gorilla Glass 4 fait apparaitre des rayures à partir de 6,8, par exemple.
Autre souci avec la phablette, une fois le bouton d’accueil (qui sert aussi de lecteur d’empreintes digitales) fortement rayé, il ne remplit plus sa fonction de reconnaissance biométrique. La même torture appliquée à un Moto Z ou un G5 de LG ne détruit pas irrémédiablement ce même composant. Plus réjouissant pour Samsung, le test du pliage a fait chou blanc : le Galaxy Note7 est « un tank » !
Le test de torture sur l’écran a fait réagir Jaymin Amin, le vice-président de Corning en charge des technologies. Il estime que la méthode n’est pas la bonne, et que les conclusions du test sont erronées. Pour lui, la rayure réalisée avec l’outil 3 n’est qu’un « transfert matériel » qui peut ressembler à une rayure pour l’œil d’un profane. Ce qui n’est pourtant pas le cas de JerryRigEverything, qui a à son actif de nombreuses vidéos de résistance de smartphones.
D’après Corning, une pression non uniforme imprimée par le testeur peut expliquer ce résultat décevant, un phénomène que l’entreprise a pu répliquer dans ses labos. Elle met aussi en avant la meilleure résistance aux chocs de son Gorilla Glass 5.