En tant que multinationale, Netflix se doit d’offrir un contenu traduit dans un maximum de langues. On ne parle pas nécessairement d’un doublage en bonne et due forme, mais au minimum d’un sous-titrage de qualité. Soyons juste, c’est très souvent le cas, qu’il s’agisse de sous-titres en français ou en anglais. Mais pour certaines langues moins courues, les bons traducteurs manquent.
Netflix ne recense par exemple qu’une grosse centaine de traducteurs professionnels pour le néerlandais. C’est pourquoi le service a lancé le programme Hermes. Il s’agit de trouver des perles rares, aussi bien des sociétés de traduction que des particuliers, sachant traduire efficacement et surtout, avec le minimum de fautes évidemment.
Et bien sûr, tout travail méritant salaire, Netflix rémunère les traductions selon la langue de départ et d’arrivée : pour transcrire de l’audio japonais en texte islandais, la minute est payée 27,50 $. Pour de l’anglais audio vers du texte français, le tarif est de 12 $ (l’entreprise cherche aussi des transcripteurs de l’audio vers du texte dans la dernière langue).
Netflix peut aussi identifier les traducteurs plus à l’aise dans un genre (l’horreur, par exemple) ; ces derniers fourniront un travail de meilleure qualité dans leur genre de prédilection. Avant de travailler pour le groupe (en tant que fournisseur, pas comme salarié), il faut auparavant remplir un formulaire et surtout, réussir un test de compétences.