Pour webOS, ce pourrait être un enterrement de seconde zone… comme le début du renouveau. Le système d'exploitation est mort tellement de fois pour mieux renaître de ses cendres qu'il est impossible de suivre cette infernale descente aux enfers… Il y a pourtant un nouveau chapitre au menu : LG, détenteur des restes du système d'exploitation de feu-Palm, propose la plateforme en open-source.
Dans la longue et chaotique histoire de webOS, ce n'est même pas une première : déjà en 2011, HP — le propriétaire de l'époque — faisait basculer le système d'exploitation en open-source, avec pour ambition d'accélérer le développement de l'OS. Cela n'a rien donné à l'époque, mais qu'à cela ne tienne, LG aussi entend rendre webOS « encore plus accessible » aux fabricants et aux utilisateurs. Croisons les doigts pour que cette fois, ça marche, mais pas trop fort sinon on va se faire mal.
C'est en 2013 que LG a repris à HP ce qu'il restait de webOS. Le constructeur l'a intégré dans des téléviseurs, puis des frigos (il y a même eu une montre connectée pour Audi, mais uniquement sous forme de prototype). « Quand LG a adopté webOS pour sa gamme populaire de téléviseurs, nous l'avons fait en sachant que webOS avait un incroyable potentiel », raconte I.P. Park, le directeur technologique de LG.
webOS est désormais une « plateforme mature et stable », vante le dirigeant, et celle-ci est maintenant prête à aller au-delà des téléviseurs et « rejoindre le club très exclusif des systèmes d'exploitation dont la commercialisation connait le succès à grande échelle ». Beaucoup d'optimisme dans ces déclarations, et c'est tant mieux. LG va d'ailleurs travailler avec une agence gouvernementale coréenne pour fournir à des start-ups des solutions basées sur webOS.
Sur le site de webOS Open Source Edition, les développeurs motivés trouveront le code source du système, un SDK, un forum et tout le nécessaire pour débuter dans le monde crépusculaire merveilleux de webOS.