Microsoft Edge et Cortana s'accrochent sur iOS malgré les obstacles d'Apple
Microsoft ne relâche pas ses efforts sur la plateforme iOS, en dépit des obstacles posés sur son chemin par Apple qui rendent très difficiles l'intégration de certains types de logiciels tiers et, partant de là, leur utilisation. Les derniers développements en date tournent autour de Edge et de Cortana à qui Apple rend la vie plus dure que pour Office et, dans une certaine mesure, Outlook.

Le navigateur web Edge est en bêta pour la tablette d'Apple, explique The Verge qui a pu la tester brièvement. Des adaptations pour iOS 11 sont encore manquantes, comme le Split View.
Une fonction qui fait également défaut, aussi bien dans cette bêta que dans Edge pour iPhone (que tout un chacun peut télécharger), c'est la synchronisation des onglets restés ouverts sur son PC. Elle est prévue à terme. Dans l'état actuel des choses, on retrouve toutefois sur son iPhone — et demain son iPad — ses favoris, ses mots de passe enregistrés et son historique de navigation.

Edge n'est pas le navigateur le plus populaire sur PC, où Chrome domine, et sur mobiles la partie est plus difficile encore. Comme tous ses concurrents, Microsoft est freiné par Apple qui interdit à un concurrent de Safari de devenir le navigateur par défaut d'iOS. Par contre, pour les utilisateurs de Windows 10 qui ont fait d'Edge leur navigateur de tous les jours, cela permet de continuer à s'en servir sur son iPhone. Bing est le moteur de recherche activé par défaut mais en farfouillant dans les réglages, Google est proposé.

Microsoft s'active tout autant pour Cortana qui doit jouer des coudes pour trouver sa place entre Alexa, Siri et Google Assistant. Cortana a été décliné de l'iPhone vers l'iPad au début du mois dernier, mais uniquement pour les utilisateurs américains. Là encore, dès lors qu'Apple empêche ces logiciels de se substituer à Siri, leur intérêt en est considérablement amoindri. Il faut ouvrir leurs apps pour les utiliser et leur intégration au système ainsi qu'avec les apps est à mille lieux de celle dont il jouissent sur leurs plateformes d'origine, Windows et Android.

Là où Cortana pourrait se révéler plus utile sur iOS, c'est dans le client de messagerie Outlook. Microsoft n'a rien dit publiquement mais d'après The Verge, l'éditeur teste son assistant dans Outlook pour iOS et Android. Il serait possible de demander à Cortana de lire un mail reçu, ou ceux de contacts en particulier. Ces actions comme d'autres font actuellement l'objet d'évaluations chez Microsoft, rien ne dit qu'elles verront le jour.
À noter que depuis quelques semaines, la direction du développement de Cortana est assurée par Javier Soltero. Il avait fondé Acompli, l'éditeur du client mail du même nom, que Microsoft a acheté fin 2014 pour le transformer en un Outlook mobile modernisé.
PC ou Mac quel dilemme !
@spece92
Pourquoi douter ?
Mac. ?
@spece92
Ne doute plus. PC !
C’est un peu pareil pour Google. Lorsqu’on lance une recherche, par exemple pour un restaurant, on ne peut pas copier l’adresse pour la coller dans Plan. De plus Google lance automatiquement Google Maps
Déjà, la plus grosse erreur de Microsoft est d'avoir utilisé (plus ou moins) l'icône d'internet explorer... Spartan, son nom interne aurait été beaucoup mieux, et les gens se seraient pas juste arrêté sur la moquerie de IE.
Parce que au fond, Edge, à part l'absence de synchro avec iCloud, est excellent sur Windows ! Et est le seul (comme safari sur Mac) a gérer dignement et agréablement les trackpad récent (que Windows appelle trackpad de précision) avec même le geste pour revenir en arrière ou en avant !
@Link1993
Tu crois vraiment que c'est le navigateur qui gère un périphérique ??? ?
@Dumber@Redmond
Nope, c'est au navigateur de savoir profiter des capacités du hardware. Et la, c'est le cas pour edge et safari !
Cortana est largement supérieur à Siri, mais Google assistanT le surpasse
@en ballade
Ah bon ? Pour moi c’est vraiment pire que Siri. Cortana ne sait strictement rien faire
Quand on pense qu’il y a quelques années, la loi anti-trust a obligé Microsoft à laisser le choix entre plusieurs navigateurs sur son propre système.
C’est presque étonnant, vu sa situation aujourd’hui, qu’elle ne cherche pas à faire appliquer la même loi vis-à-vis d’Apple.