Les souvenirs du premier chef de la validation des apps sur l'App Store

Florian Innocente |

Chez Apple, Phillip Shoemaker a été le premier responsable officiel de l'équipe de validation des apps sur l'App Store. Arrivé à Cupertino en 2009 comme Senior Director App Store Review, après avoir lui-même souffert, en tant que développeur, des validations au petit bonheur la chance, il en est reparti en 2016.

Sept années pendant lesquelles l'App Store a connu une croissance fulgurante et traversé moult controverses sur son contenu : il y avait 35 000 apps à son arrivée, il y en a un peu plus d'1,5 million aujourd'hui.

Lors de la conférence App Builders 2018 qui s'est tenue tout récemment à Lugano en Suisse, Phillip Shoemaker est revenu sur les premières années épiques de la montée en puissance de l'App Store. La boutique était ouverte mais tout restait à inventer dans sa gestion quotidienne. L'ingéniosité sinon la roublardise déployée par des développeurs pour faire valider leurs apps obligeait Apple à constamment revoir ses règles ou en établir de nouvelles.

Né à Cupertino, fils d'un employé d'IBM qui lui fit remballer et renvoyer son premier Apple II quand il découvrit qu'il s'en était acheté un secrètement, Phillip Shoemaker a très tôt développé une attirance pour Apple. Avant de rejoindre la Pomme il est passé par six startups, dont il a connu les débuts comme Symantec, Palm et Borland.

Comme d'autres développeurs il s'est lancé à corps perdu dans le développement d'apps sitôt qu'Apple a distribué son SDK pour iPhone en mars 2008. Ce qui l'a amené à connaître les affres d'une soumission d'app qui se traduisait par une longue attente et une frustration doublée d'une colère devant un rejet pas toujours clairement justifié.

Il raconte qu'il a alors commencé à écrire à Apple pour se plaindre et leur suggérer des améliorations dans leur manière de procéder, tellement la validation d'une app semblait relever d'un pile ou face : « c'était comme si l'on vous renvoyait votre CV chaque fois que l'on trouvait une erreur dans une ligne, au lieu de l'étudier en entier d'un seul coup. J'ai continué à leur écrire, à leur écrire encore et à essayer de faire en sorte qu'ils améliorent tout ça. »

Embauché pour avoir beaucoup râlé

Début 2009 il est embauché, il se dépeint comme le premier salarié dont le travail est tout entier concentré sur l'App Store. Manière de dire qu'Apple n'était pas encore très organisée et qu'elle avait vite perçu les limites de son mode de fonctionnement. Les premiers temps, ils n'étaient que 4 ou 5 à s'occuper de la validation (son profil LinkedIn indique que l'équipe était passée à 300 personnes à son départ).

À cette époque, pour espérer voir leurs apps acceptées et mises en ligne, les développeurs devaient suivre les consignes du PLA (Program Licence Agreement). « Essentiellement un document juridique, difficile à lire pour les gens normaux, qui disait ce que vous pouviez faire et ne pas faire et tout le reste était assez flou, admet volontiers Shoemaker. Au début, les réponses que l'on envoyait pour justifier des rejets étaient des bouts de ce PLA, que les gens trouvaient très astreignant et difficile à respecter. »

Il montre une diapo où Steve Jobs explique quels sont les critères et thèmes qui empêcheront la présence d'une app sur l'App Store, ils sont au nombre de six : porno, illégal, gourmande en bande passante, non respect de la vie privée, malveillance et enfin… tous les cas qui n'ont pas encore été envisagés. Ce dernier critère (unforeseen en anglais) tient une place particulière dans les souvenirs de Phillip Shoemaker, car il désigne toutes ces apps, inattendues, surprenantes, qui allaient compliquer la vie de son équipe et obliger Apple à constamment remettre ses règles sur le métier.

Les premières règles de l'App Store

Cette variable du « cas non-prévu » était commode pour refuser des apps dont la portée ou la nature était difficile à appréhender : « chaque fois qu'il y avait une nouvelle technologie, un nouveau truc que les gens voulaient faire, la politique de l'équipe de validation était de dire qu'il s'agissait de quelque chose que l'on n'a jamais vu auparavant alors on rejettait l'app » (le cas s'est par exemple présenté il a quatre ans avec l'émergence des apps de gestion des Bitcoins).

Puis il montre un nouveau slide, foisonnant de termes techniques et de thématiques, pour illustrer à quel point le document App Store Review Guidelines s'est complexifié : « Il y a plus de 175 consignes aujourd'hui pour l'App Store et c'est un problème, car après chaque sortie d'un nouvel iOS il y a de nouvelles choses à ajouter », sans oublier l'apparition d'autres App Store pour le Mac, l'iPad, l'Apple Watch et l'Apple TV.

Il trace un parallèle avec ces développeurs qui se plaignent à chaque nouvelle version majeure du système de recevoir sur la figure des tonnes de nouvelles API pour utiliser toutes les nouveautés dans leurs logiciels : « c'était pareil pour les consignes de l'App Store », les valideurs devaient prendre en compte des tombereaux de nouveaux critères.

Pourquoi des règles sur les app stores ?

D'où la question : pourquoi avoir des consignes régissant la présence d'une app sur l'App Store ? Apple en a, Google aussi. Phillip Shoemaker énumère trois raisons par ordre de priorité.

La première est que le propriétaire de la plateforme veut protéger sa marque : « c'est vrai pour Google et pour Apple. Apple veut protéger sa marque, elle ne veut rien faire qui risque de la ternir. La seconde raison est de protéger le client, mais en tout premier Apple veut se protéger. La troisième est qu'elle veut son argent, elle veut ses 30 %, tout le monde veut sa part du gâteau. »

Ce sont les règles cardinales et leur stabilité est toujours sujette aux aléas de ces apps rangées dans la catégorie unforeseen, toutes celles que l'on ne peut prévoir à l'avance, dont les critères d'admission ne peuvent être couchés par écrit avant d'en avoir éprouvé les conséquences. Aux débuts de l'App Store, tout était nouveau, en premier lieu la nature de certaines apps.

Shoemaker donne comme premier exemple l'app Baby Shaker approuvée par son équipe en avril 2009. Elle montrait des dessins de bébés que l'on entendait pleurer. Le jeu consistait à secouer son téléphone pour les faire taire dans un temps record : deux croix rouges apparaissaient alors sur les yeux du bambin. Hurlements de parents et d'associations luttant contre le syndrome du bébé secoué et des conséquences dramatiques qui peuvent en découler. Apple retira l'app prestement et s'excusa.

Trois personnes avaient passé l'app en revue avant de la valider, explique Phillip Shoemaker. Pire, elle fut mise en ligne la veille de l'annonce par Apple de résultats trimestriels particulièrement bons (et aussi du franchissement du seuil du milliard de téléchargements sur l'App Store). Le scandale naissant autour de cette app occulta tout le reste et fit baisser l'action de l'entreprise.

« C'est le genre d'événement qui fit prendre conscience en interne à quel point les apps étaient importantes pour l'entreprise, importantes aux yeux des médias. » Shoemaker reçu deux coups de fil à ce moment-là. Le premier fut de Steve Jobs : « Il m'a dit que j'étais un idiot et que j'embauchais des imbéciles. » Le second fut d'Al Gore, l'ancien vice-président de Bill Clinton et membre du conseil d'administration d'Apple. Lui aussi passa un savon, il ne comprenait pas comment une telle app avait pu être acceptée. Phillip Shoemaker venait tout juste de débuter chez Apple : « J'avais travaillé dans six startups, mais le temps passé chez Apple a été de loin le plus difficile, à cause d'apps comme celles-ci, celles que l'on qualifiait "d'imprévisibles" ».

Deuxième exemple avec Slasher où l'on secouait l'iPhone pour donner des coups de couteau sur fond de bruits d'horreur et de tâches de sang. « Steve sauta au plafond, il ne voulait rien avoir à faire avec cette app qui, selon lui, glorifiait la violence. » L'app fut acceptée puis retirée en août 2008 — bien avant l'arrivée de Shoemaker — puis elle fut à nouveau remise en ligne à l'été 2009.

Dans le même registre, il cite le cas d'une app qui s'était inspirée du glassing, cette action qui consiste à casser un verre ou une bouteille et de s'en servir pour défigurer son adversaire lors d'une bagarre de pochetrons qui tourne mal.

On secouait le téléphone pour casser la pinte virtuelle à l'écran et probablement faire mine, ensuite, avec son iPhone, d'attaquer quelqu'un : « on n'en avait jamais entendu parler [du glassing, ndlr], donc on l'a approuvée et ça a provoqué un tel tollé au Royaume-Uni et en Australie qu'on a dû la retirer aussi vite que possible, mais c'est ce type de situations qui n'arrêtaient pas de se présenter et qui faisaient que l'on ajoutait toujours plus de règles aux guidelines. »

Et puis il y a eu en 2011 l'app The Gay Cure, conçue par un mouvement chrétien américain, qui dispensait des conseils pour « soigner » et « guérir » de son homosexualité. Elle fut validée puis retirée devant la bronca qu'elle provoqua : « on n'aurait absolument jamais imaginé que de telles apps puissent apparaître ».

Comment Apple réagissait-elle devant l'incompréhension des développeurs face à des rejets qu'ils pouvaient estimer injustes ou arbitraires ? Par le silence. Apple redoutait de parler aux développeurs, de peur de s'entendre reprocher tout ce qui allait mal à propos du processus de validation « mal fichu, trop lent, trop compliqué ». Shoemaker explique avoir milité pour une plus grande écoute : « tout retour est bon à prendre ».

Plus loin il déclare aussi qu'« Apple croit beaucoup à l'utilisation du bâton » dans ses relations avec les éditeurs. Cette menace peut être de rejeter une app ou d'aller jusqu'à annuler un compte développeur, signe d'un bannissement de l'App Store, « mais je crois aussi beaucoup à l'utilisation de la carotte. »

La première année, Shoemaker se souvient avoir travaillé non-stop, sans un seul jour ou week-end de repos. Lorsqu'il est arrivé en 2009, le volume de soumission d'apps était passé de 700 par semaine l'année précédente à 4 800, et ils n'étaient pas plus de cinq pour gérer ce flot. « Au début cela pouvait prendre trois semaines pour analyser une app », à la suite de quoi elle était validée… ou rejetée et bonne pour un nouveau tour, au grand dam de son concepteur. En plus d'un recours à des embauches, des procédures automatiques sont venues alléger ce fardeau mais l'ancien responsable n'en dit mot.

Nombre d'apps soumises par semaine au fil des ans

Certaines apps pouvaient être faciles à refuser car elles dévoilaient sans ambages leur contenu. Mais toutes n'était pas aussi transparentes. « Les développeurs sont malins », poursuit Shoemaker, ils peuvent être très astucieux pour arriver à leurs fins et faire accepter leur app. Il donne comme exemple une app baptisée Hot Rods qui montrait des images de vieilles voitures modifiées et modernisées par leurs propriétaires. Mais Rods peut aussi se comprendre comme une verge, une tige ou une canne.

Pourtant sans intérêt majeur, l'app était devenue très populaire dans les téléchargements. L'équipe de validation n'a compris pourquoi qu'après l'avoir autorisée. Son auteur utilisait ce que Phillip Shoemaker avait baptisé le remote switch (le commutateur à distance). Une fois l'app apparue dans le Store, elle affichait des photos de parties génitales à la place des voitures, il suffisait au développeur d'actionner ce changement côté serveur : « le remote switch est l'une de ces choses difficiles à déceler parce qu'on n'a pas le code source des gens, on ne sait pas ce qu'on doit chercher et ça fonctionne avec un réglage qu'ils modifient depuis leurs serveurs. »

Aux premiers temps de l'iPhone, l'opérateur américain AT&T ainsi qu'Apple interdisaient le mode modem entre le smartphone et un ordinateur portable. Une app était sortie avec un nom qui jouait sur la ressemblance entre teethering, soins dentaires pour un bébé dans le cas présent, et tethering, une liaison filaire entre l'iPhone et l'ordinateur permettant cette connexion.

Du teethering en apparence mais du tethering en réalité

Les serveurs de l'éditeur vérifiaient si des informations étaient transmises par l'app en provenance d'adresses IP connues pour être celles des serveurs d'Apple en Californie (et donc potentiellement chez les valideurs). Dans le cas contraire, le logiciel révélait un bouton pour activer sa véritable fonction première et permettre l'utilisation du mode modem. Le problème avec ce type d'astuce est qu'elles sont impossibles à détecter au départ mais faciles à voir ensuite si les apps deviennent trop populaires.

« Nous sommes Disney, pas de porno »

Autre anecdote amusante, celle d'une app soumise la veille de la fermeture annuelle de l'App Store. Pendant les fêtes de Noël la validation travaille mais des interventions techniques font qu'on ne peut plus toucher au contenu du Store ou soumettre des apps et mises à jour. L'app Tits & Boobies fut validée juste à temps. Que ce soit par son nom ou par son descriptif, tout portait à croire que l'on allait se régaler de photos de jolis tits et de magnifiques boobies, autrement dit des seins.

Shoemaker fut appelé par ses collègues de la communication qui ne comprenaient pas qu'une telle app soit passée sans encombres. Et pour cause, les tits et les boobies sont aussi des espèces d'oiseaux et c'est précisément leurs photos dont l'app était gorgée, à la grande déception d'utilisateurs qui se manifestèrent en masse, sitôt le Store réouvert, pour obtenir un remboursement, car ce n'étaient pas ces oiseaux qu'ils espéraient contempler.

Des apps pornographiques étaient constamment soumises dans les premiers moments de l'App Store. C'était aussi une période où Steve Jobs, malade, s'était éloigné des affaires courantes. La validation utilisait un document contenant des photos d'hommes et de femmes plus ou moins dénudés. Cette grille servait de référence pour décider ce qui pouvait être toléré ou refusé, mais cela ne suffisait pas à régler ce casse-tête.

Phillip Shoemaker raconte qu'un senior vice-president (probablement Phil Schiller ou peut-être Scott Forstall) a pris un jour cette feuille et a coché les photos qui étaient ok et a biffé les autres : « je lui ai demandé de la signer parce que je ne voulais pas être celui qui allait autoriser la nudité sur le Store ». Deux semaines plus tard Steve Jobs revient, il froisse le document et offre cette analogie pour illustrer la politique qui prévaut : « on est Disney, on n'accepte pas la pornographie sur le Store ».

Des fraudeurs bien malins

La fraude aux notations et aux commentaires fait partie des stratagèmes contre lesquels Apple doit également se prémunir et tenter de suivre chaque nouvelle technique mise en place. Shoemaker se rappelle d'un éditeur qui s'était attaché les services d'une entreprise qui, depuis une bourgade d'Alaska, automatisait la création de dizaines de milliers de faux comptes utilisateurs sur l'App Store. Elle les utilisait ensuite pour publier des commentaires flatteurs sur l'app de son client. Le manège a fait long feu lorsque l'équipe de l'App Store a compris son petit jeu et a supprimé le compte du développeur.

Dès lors, des petits malins ont procédé autrement, continue Phillip Shoemaker mi-amusé, mi-admiratif : « ils embauchent une boite pour poster des commentaires positifs sur les apps de leurs concurrents, pour que ce soient eux qui se fassent éjecter. » Impossible, dit-il, pour l'équipe de validation de savoir que le développeur qui profite de cette avalanche de bonnes notes est en réalité la victime dans l'affaire.

Autre gros morceau, la dissémination de malwares. On se souviendra peut-être, en 2015, de cette profusion d'apps sur l'App Store chinois qui avaient été contaminées par des malwares (lire XcodeGhost : la menace fantôme dans Xcode et XcodeGhost : une épidémie qui a commencé au printemps).

La raison en fut rapidement connue : des éditeurs chinois avaient téléchargé une version de Xcode vérolée, trouvée sur des serveurs situés dans le pays, et compilé leurs apps avec. Xcode est lourd et sa récupération via les serveurs d'Apple situés en dehors de Chine était fastidieuse. La Pomme s'efforça de prévenir les utilisateurs touchés, à défaut de pouvoir désinstaller de force sur leurs iPhone les apps touchées. Mais pour Phillip Shoemaker, il subsiste certainement sur quelques iPhone de telles apps contaminées.

Il livre ensuite un conseil aux développeurs qui proposent des apps potentiellement originales mais qui se font constamment rejeter. À l'écouter, il ne faut pas hésiter à jouer la carte des médias et des réseaux sociaux, contrairement à ce que préconise Apple à ce sujet. Car la Pomme est ultra attentive à ce qui s'écrit sur le web et elle peut réagir très promptement pour revenir sur une décision si une affaire prend trop d'ampleur et qu'elle se retrouve en position désavantageuse.

Il prend le cas d'une app de Bitcoins qui avait été reprise après que fleurissent sur le web des vidéos de protestation montrant des gens tirant au fusil sur leur iPhone ou les frappant avec toutes sortes d'objets pour les détruire.

Une campagne, arme au poing, de protestation contre le refus d'Apple d'accepter des apps liées aux crypto-monnaies

Enfin, il conclut sur les « risques » du métier avec une anecdote qui démarre par la validation d'une app du magicien David Copperfield. Le logiciel de la célébrité avait été plusieurs fois rejeté mais une fois sa validation obtenue, Copperfield avait publiquement remercié Shoemaker sur son compte Twitter, révélant ainsi son nom de famille. La consigne d'Apple à ce propos était au contraire qu'il reste dans l'anonymat le plus complet vis-à-vis de l'extérieur.

Un outing qui s'est traduit par des menaces de mort, ou des gens (probablement des développeurs exigeant des explications sur le rejet de leurs apps) l'attendant à l'entrée d'Apple avec sa photo pour tenter de le reconnaître, ou la sécurité d'Apple qui reconduisait à la sortie des personnes qui essayaient de trouver son bureau. Shoemaker recevait alors des photos de la part des agents de sécurité d'Apple, avec les plaques d'immatriculation des véhicules de ces importuns… sans trop savoir quoi en faire.

En guise de conclusion, l'ancien responsable de la validation de l'App Store réitère que les changements et les améliorations apportées à cette plate-forme au fil du temps sont le résultat d'un échange et d'un dialogue établi avec les développeurs. « Vous devez comprendre par quoi ils passent, essayer de voir les choses de leur point de vue », de manière à ce que tout le monde y trouve son compte, et pas seulement Apple.

avatar gwen | 

Excellent article. Merci. C’est bon de voir qu’il y a des humains derrière tout ça. Que ce soit du côté d’Apple comme du coté des développeurs.

avatar fkdev | 

Il faut tourner la page. Il faut autoriser les app stores tierce partie maintenant. Un App Store Steam par exemple. J’espère que l’injonction viendra de la Commission Européenne.

avatar gwen | 

@fkdev

J’espère que cela n’arrivera jamais. Pour les personnes voulant une boutique d’app ouverte il y a d’autre type de mobile. Qu’ils aillent voir ailleurs.

avatar Paul_M | 

@gwen

Pourquoi ne pas accepter que les autres que toi aient le choix ? Perso je suis pour le maintien de l'AppStore tel quel, mais aussi la possibilité d'installer une appli venue du web, comme sur Mac. Moyennant un avertissement de sécurité bien sûr (comme sur Mac !).

avatar gwen | 

@Paul_M

Les autres ont aujourd’hui le choix. Pourquoi alors vouloir imposer aux utilisateurs qui ont choisis iOS une situation qui pourrait leur compliqué la vie  ?

C’était pareil du temps de la guerre Windows/Mac OS. Les utilisateurs Windows critiquais MacOS pour son manque d’ouverture. Mac OS se porte très bien et iOS également. Ceux qui veulent vraiment plus d’ouverture ont déjà du choix. Si tu veux le goût d’une banane tu n’achètes pas des oranges.

avatar Paul_M | 

@gwen

Compliquer la vie de qui ? En quoi autoriser un choix peut-il être vu comme imposer quoi que ce soit à quiconque ? Sur macOS ça marche très bien, si tu ne veux pas te "compliquer la vie" tu as juste à laisser à l'OS son comportement par défaut.
C'est effarant ce qu'on peut lire par ici des fois.

avatar gwen | 

@Paul_M

Je peux te retourne la même chose  : « C'est effarant ce qu'on peut lire par ici des fois ».

Pourquoi vouloir imposer sa visons des choses aux utilisateurs alors qu’il y a pleins d’autres options  ?

De tout de façon, c’est Apple qui aura le dernier mot.

avatar byte_order | 

@gwen
> Pourquoi alors vouloir imposer aux utilisateurs qui ont choisis iOS
> une situation qui pourrait leur compliqué la vie ?

Parce que tous les utilisateurs qui ont choisis un iPhone n'ont pas forcément choisis en conscience iOS ni en conscience sa vision fermée. Ils l'ont p'tet découvert qu'après avoir fait leur choix, c.a.d. trop tard.

Par ailleurs, j'adore votre notion choix = vie compliquée.
Avec un tel raisonnement, l'autoritarisme doit être le bonheur sur terre.
Historiquement parlant, cela n'a pas donné ce résultat, pourtant.
Etrange.

> Pourquoi vouloir imposer sa visons des choses aux utilisateurs
> alors qu’il y a pleins d’autres options ?

Depuis quand permettre un choix est synonyme d''imposer une vision !?
C'est pas plutôt imposer *un* seul choix qui est synonyme d'imposer *une* et une seule vision ?

> De tout de façon, c’est Apple qui aura le dernier mot.

Bien sûr. Car Apple est au dessus des lois, c'est bien connu.
Bon atterrissage dans la réalité.

avatar gwen | 

@byte_order

Oui Apple aura le dernier mot car Apple est maître de son développement et de ses choix justement. Ce n’est pas un système totalitaire comme tu voudrais le faire croire. C’est justement un choix. Choix qu’approuvent la plupart des utilisateurs sinon ils n’achèteraient pas d’iPhone et d’iPad.

Mais bon selon toi l’utilisateur lambda est tellement bête qu’il ne se renseignerait pas avant achat et serait frustré ensuite. D’une part vu la somme que représente l’achat d’un iPhone je pense que les gens réfléchissent avant d’en acquérir un. Surtout vu la concurrence que tu décrit bien meilleur et plus ouverte, qui propose des téléphones à des prix moindres (pas tous). Ensuite si l’utilisateur lambda ne se renseigne pas il faut justement le protéger et je vois donc cette soit disant fermeture comme bénéfique.

Personnellement je ne vois pas iOS comme un système fermé. Je ne me sent pas bridé ni frustré en l’utilisant. Je pense que beaucoup de monde se trouve dans mon cas. Sinon, encore une fois, le ventes auraient chutés.

Et je suis content de lire que d’autres personnes vont également dans mon sens.

Ce que tu demandes est justement une monde totalitaire et lisse. Tout serait identique et plus personne n’aurait de choix. Je trouve ça bien triste comme idée d’un monde où il faudrait imposer une vision unique.

avatar daffyduuck | 

@gwen

"je pense que les gens réfléchissent avant d’en acquérir un."

La plupart, oui.
Mais il existe un pourcentage non négligeable de petits vieux qui se sont fait refourguer un iPhone par un commercial aux dents longues de leur opérateur, de jeunes qui réclament un iPhone à leur parents "parce que mes copines ont le même", d'employés qui se retrouvent avec un iPhone en main alors qu'ils ne le voulaient pas.
Ce public n'a pas réfléchi à la plate-forme de leur appareil, et fera tout ce que le commercial, les copines ou leur curiosité leur diront de faire. Le bon sens viendra après.
Dans le cas un environnement non contrôlé, au moindre pépin, contre qui iront râler ces gens là ? Pas contre leur ignorance, mais contre Apple. Et ils auront raison.

avatar byte_order | 

@gwen
> Oui Apple aura le dernier mot car Apple est maître de son développement et
> de ses choix justement

De *ses* choix, oui, mais des règles du commerce mondial, non.

> Ensuite si l’utilisateur lambda ne se renseigne pas il faut justement le protéger

Toutafé.

> et je vois donc cette soit disant fermeture comme bénéfique.

Euh... La meilleure façon de protéger quelqu'un qui ne se renseigne pas, c'est pas de l'aider à être mieux renseigné en premier lieu !?

> Personnellement je ne vois pas iOS comme un système fermé. Je ne me sent pas bridé ni
> frustré en l’utilisant. Je pense que beaucoup de monde se trouve dans mon cas.
> Sinon, encore une fois, le ventes auraient chutés.

Un argument tout autant valable pour les autres plateformes qui n'ont pas imposé de force un monopole de distribution. Les ventes n'ont pas chutées non plus.
Avoir plusieurs choix ne semble donc pas générateur de moins de satisfaction ou de plus de frustration non.

L'argument "beaucoup de monde sont content" n'étant pas un argument déterminant ici, je vois pas en quoi cela prouve qu'offrir plus de choix serait néfaste.

> Ce que tu demandes est justement une monde totalitaire et lisse.

Oui, c'est bien connu, offrir plus de choix, plus de liberté, plus de diversité, c'est proposer un monde totalitaire et lisse.

> Tout serait identique et plus personne n’aurait de choix.

Sur iOS, le magasin d'app est identique pour tout le monde et personne n'a le choix d'aller dans un autre magasin. C'est l'exemple opposé à ce que vous prétendez.

> Je trouve ça bien triste comme idée d’un monde où il faudrait imposer une vision unique.

C'est pourtant celle que vous avez décidé d'embrasser, et désormais de défendre.
Vous semblez tellement aveuglé par les prétendus vertus de ce monde sans choix individuel, désormais délégué à une entité commerciale richissime, que vous n'êtes même plus capable de le voir, c'est assez... incroyable.

avatar gwen | 

@byte_order

J’ai choisis iOS comme j’ai choisis la Fnac plutôt qu’Amazon, carrefour plutôt que Monoprix, etc. On fait tous des choix, à tout moment de notre vie et cela conditionne notre mode de vie bien évidement.

Le jour où je ne serai plus d’accord, j’irais voir ailleurs. Pourquoi les autres ne feraient pas de même  ?

Bon, au moins je suis content actuellement alors que toi tu semble aigris et je vois bien que tu blâmes Apple pour ton mauvais choix. Mais le seule à blâmer c’est toi qui aurait vraiment du te renseigner avant d’acheter un appareil qui ne correspond pas à tes envies. Je maintient que vu le prix il est sage de regarder si cet appareil correspond à ses besoins. A moins que tu ais les moyens d’acheter un téléphone comme certains achètent une baguette. Sauf que cela ne semble pas être le cas car tu aurais déjà changé d’appareil à moins que tu ne sois masochists.

avatar byte_order | 

En pratique, tu n'a pas *choisi* iOS.
Tu as choisi d'acheter un iPhone (ou un iPad, à la limite).
Le reste t'es imposé par le fabricant :
- iOS
- AppStore unique moyen d'installer des apps.

> On fait tous des choix, à tout moment de notre vie et cela conditionne notre
> mode de vie bien évidement.

Et ce faisant, on fait également inévitablement des erreurs dans ces choix.
En faisant le choix d'acheter un iPhone, certains ne pensent pas faire le choix de devoir forcément acheter ensuite des batteries de remplacement à 89 euros, ni des apps taxé à 30% par Apple, ni de ne pas avoir le droit d'installer des apps sans passer par l'AppStore, ni de ne pas pouvoir recopier ses propres photos sur un ordinateur sans devoir passer par Apple, etc etc.
Faire croire qu'on fait tous des choix sans jamais en regretter aucun ou que jamais les choix que l'on vous propose ne sont artificiellement restreint non pas dans votre intérêt mais dans celui qui aura le contrôle sur vos usages, c'est être bien naïf, certes, mais les gens ne sont pas tous érudits en la matière, en particulier ceux qui sont les plus attirés par une promesse marketing du "It Justs works".

> Bon, au moins je suis content actuellement alors que toi tu semble aigris
> et je vois bien que tu blâmes Apple pour ton mauvais choix.

Ah, je me disais bien qu'à un moment on en viendrait à l'attaque personnelle.
Plutôt que d'attaquer le fond, c'est plus facile.
Sauf que...

> Mais le seule à blâmer c’est toi qui aurait vraiment du te renseigner avant
> d’acheter un appareil qui ne correspond pas à tes envies.

C'est précisément ce que j'ai fait. Je n'ai jamais acheté personnellement le moindre appareil (ni même service) d'Apple. Je ne suis pas, en effet, masochiste.
Mais de par ma profession j'ai accès à ce type de matériel.

Par ailleurs, je suis un consommateur, et à ce titre je suis pour la libre concurrence non faussée et la défense des droits du consommateur.

avatar YAZombie | 

@Paul_M: ton argumentaire ne tient pas la route deux secondes. Comme le dit Gwen si tu veux d'autres stores tu peux aller sur Android. Le choix est donc déjà là, et le risque pour la plateforme est beaucoup trop grand. iOS n'est pas macOS, sa part de marché rend la diffusion de malwares au travers de stores mal gérés beaucoup plus intéressante et probable, et ça aurait un impact sur la plateforme, ne serait-ce qu'en termes d'image.

avatar Paul_M | 

@YAZombie

Sidérant.
On en est à point où non seulement la fermeture de la plateforme ne vous dérange pas du tout (ce que je peux en partie comprendre: perso je trouve ce manque d'ouverture dommage mais ça m'empêche pas de dormir) mais en plus vous êtes même contre. Comment peux-t-on être contre un choix possible pour l'utilisateur ? Sidérant, rien d'autre à ajouter.

avatar user | 

@Paul_M

Faux débat, on peut installer des app sans App Store

avatar byte_order | 

@user

merci d'expliquer ici, preuves à l'appui, comment madame Michu peut installer des apps sur son iPhone sans passer par l'AppStore.
Merci.

avatar byte_order | 

Alors @user ?

Comment madame Michu peut installer des apps sans App Store ? On aimerait savoir.
Vous l'affirmez abrutement, mais sans preuve. Je pense qu'on sera ravi de découvrir pourquoi c'est un faux débat dès que vous aurez expliquer comme Madame Michu peut effectivement le faire sans l'AppStore...

avatar YAZombie | 

@Paul_M: il est encore plus sidérant que tu te refuses à entendre ce qu'on te dit. Dans un contexte où iOS serait un monopole ça me dérangerait beaucoup. Dans le contexte à duopole ça ne me dérange pas (même si je préfèrerais qu'il y ait plus de plateformes mais il semble décidément que le duopole soit une situation inévitable sur ces marchés fondés sur l'OS) parce que j'ai le choix, et il est extrêmement vaste. Le choix qu'on fait d'un appareil iOS est celui d'une sécurité accrue, et ça cette ouverture à d'autres boutiques pourraient le mettre en péril.
Tout ça, dans un contexte où les apps web sont en train de s'améliorer au point que certains commencent à abandonner le dév des apps natives…
J'ajouterais que la fermeture de la plateforme se limite, dans mon expérience (qui n'a qu'un valeur individuelle, YMMV) à exactement cela: les apps. J'ai par ailleurs un Android et il n'y a rien sur mon iPhone dont je ne peux bénéficier sur mon Android.
Non, nous ne sommes pas des victimes décervelées du syndrome de Stockholm.

avatar Paul_M | 

@YAZombie

"Le choix qu'on fait d'un appareil iOS est celui d'une sécurité accrue, et ça cette ouverture à d'autres boutiques pourraient le mettre en péril."

Ben non. Si tu n'es pas sûr de ce que tu fais, tu n'installes pas. Comme sur macOS en fait.

"Non, nous ne sommes pas des victimes décervelées du syndrome de Stockholm."

Je n'ai pas dit ça, mais refuser d'avoir le choix, c'est étrange.

Après y'a pas lieu de dérouler ça sur 200 commentaires, on ne va visiblement pas tomber d'accord. J'ai dû mal à comprendre comment on peut défendre le fait qu'iOS n'adopte pas le même mécanisme d'installation d'applis que macOS, qui repose sur un choix de l'utilisateur. Tu penses que ça pose un problème de sécurité, tu n'actives pas l'ouverture, c'est tout.

avatar YAZombie | 

@Paul_M:
Ben non. Si tu n'es pas sûr de ce que tu fais, tu n'installes pas. Comme sur macOS en fait
Ben si. Ouvrir la voie à des boutiques extérieures, c'est mécaniquement augmenter la surface d'attaque potentielle. C'est déléguer à ces boutiques la signature des apps, donc leur donner un pouvoir sur ces surfaces d'attaque, parce que ces apps ne s'installent pas dans un vide. Juste les deux premières choses qui me viennent à l'esprit…
Je n'ai pas dit ça, mais refuser d'avoir le choix, c'est étrange
Encore une fois on ne refuse pas le choix. Il existe.
J'ai dû mal à comprendre comment on peut défendre le fait qu'iOS n'adopte pas le même mécanisme d'installation d'applis que macOS, qui repose sur un choix de l'utilisateur
Les parts de marché ne rendent absolument pas l'un et l'autre identiques en termes d'intérêt pour les hackers.
D'ailleurs tu remarqueras qu'Apple met de plus en plus de bâtons dans les roues à l'installation de produits non-signés sur macOS. La démagogie, qui semble l'outil épistémologique favori de beaucoup leur fait penser que c'est pour garder la haute main sur la plateforme - et vu l'état du mac AppStore la théorie ne supporte même pas 2 secondes de réflexion -, mais le fait est que ça fait de macOS une plateforme toujours assez sûre.
Tu penses que ça pose un problème de sécurité, tu n'actives pas l'ouverture, c'est tout
Voir ci-dessus. Je suis certain qu'en creusant un peu le sujet tu trouveras d'autres arguments.

avatar byte_order | 

> Ouvrir la voie à des boutiques extérieures, c'est mécaniquement augmenter la surface
> d'attaque potentielle. C'est déléguer à ces boutiques la signature des apps,

Euh, pourquoi ?
C'est pas possible que Apple continue de signer les applications, mais que la distribution (et la vente) ne passe pas forcément par Apple !?

Depuis quand pour certifier un produit sans OGM il faut qu'il soit vendu dans un seul magasin uniquement !?

La certification conforme et la distribution sont parfaitement séparable.

C'est d'ailleurs ce que fait Apple avec la signature des apps... macOS.
Comme quoi, même eux savent le faire sans le lié à l'imposition d'un vecteur de distribution unique et monopolistique.

> Encore une fois on ne refuse pas le choix. Il existe.

Non. Dire que vous n'avez que changer de marque de voiture si vous ne voulez pas devoir acheter votre essence forcément dans des stations Renault (et 30ù plus chers au passage), c'est pas avoir le choix d'acheter son essence comme on veut, non.

Le choix d'acheter ses apps pour la plateforme logicielle dite "iOS" ailleurs que chez Apple n'existe pas, non. Le seul choix, c'est de changer de plateforme logicielle.
Ce qui prouve bien, justement, que le choix alternatif du magasin d'apps pour plateforme iOS n'existe pas, d'ailleurs.

> La démagogie, qui semble l'outil épistémologique favori de beaucoup leur fait penser
> que c'est pour garder la haute main sur la plateforme - et vu l'état du mac AppStore
> la théorie ne supporte même pas 2 secondes de réflexion -,

Et vu l'état (financier, en particulier) de l'AppStore - objet du débat ici, pas le MAS - c'est valable aussi ce refus de réflexion ?!

> mais le fait est que ça fait de macOS une plateforme toujours assez sûre.

Mais moins que Linux/Free/Net/OpenBSD, alors que ces plateformes logicielles ont de multiples réseaux de distributions d'applications.

Vous confondez sécurité d'une plateforme logicielle avec contrôle à son entrée.

avatar YAZombie | 

C'est pas possible que Apple continue de signer les applications […] ne passe pas forcément par Apple
Tout est possible hein. Mais si tu veux une plateforme qui ne fasse qu'apposer son sceau sans avoir vérifié que les apps correspondaient à des critères de sécurité ou des guidelines tu peux toujours choisir Android, alors on se demande pourquoi tu voudrais la même chose chez Apple, dont le pitch et par voie de conséquence les attentes clients sont au strict opposé…
Et on voit déjà que les comparaisons avec le monde physique sont pour le moins hasardeuses - ne serait-ce que parce les OGM présentent exactement un risque zéro, d'ailleurs… alors qu'un virus malin qui infecterait ses appareils pourrait mettre en péril l'image d'Apple. Et pas la peine de venir me dire "en quoi" quand chaque mésaventure de l'iPhone fait les grands titres de la presse même généraliste!

Dire que vous n'avez qu'à changer de marque[…]son essence comme on veut, non
1/ pour un exemple valide il faudrait plutôt se fonder sur les logiciels de ta bagnole: bon courage pour en changer s'ils ne te plaisent pas,
2/ l'AppStore et son unicité existent depuis 2008: Apple ne prend personne par surprise, tu sais parfaitement à quoi t'attendre quand tu choisis iOS ou Android; si tu ne prends pas tes responsabilité depuis 2008, on ne sait quoi dire…
3/ du coup, ben… si ?️… le choix est là.

Ce qui prouve bien, justement, que le choix alternatif du magasin d'apps pour plateforme iOS n'existe pas, d'ailleurs
Personnellement je ne me suis pas amusé à dire une pareille sottise.

vu l'état (financier, en particulier) de l'AppStore - objet du débat ici, pas le MAS - c'est valable aussi ce refus de réflexion ?!
Tu as vu un refus, il faut que tu indiques où.
La réflexion je l'ai présentée en large et en travers.

Linux/Free
Et bravo, tu en reviens brillamment à la surface d'attaque!
Parce que, tu compares avec quoi au juste? Le noyau? Les APIs? Le WM? De quoi?

avatar byte_order | 

Personne n'achète le logiciel de sa voiture. On achète une voiture. Personne n'achète une licence iOS. Ils achètent un iPhone *incluant* cette licence.

Et je vous garantie que si un logiciel embarqué dans une voiture empêchait le moteur de fonctionner avec de l'essence non acheté dans les stations du constructeurs du véhicule la justice se saisirait de l'affaire.

C'est comme ça depuis longtemps n'est pas un argument de légitimité.
Tous les monopoles ont par définition toujours été ainsi depuis leur début... Jusqu'à ce que la distorsion de concurrence soit tellement flagrante qu'ils sont démentelés.

P'tite question : vous êtes pour l'ouverture à la concurrence de la SNCF ? Si oui, pourquoi ?! C'était comme ça depuis toujours et après tout la sécurité des transports est bonne, à défaut d'être bon marché.

Refus de discuter ds intérêts financiers évidents de l'appstore : oui clairement, en bottant en touche en avec un autre store qui, lui, *justement*, n'est pas en situation de monopole imposé et qui donc subit la concurrence : le MAS. L'absence de concurrence de l'AppStore l'a rendu infiniment plus rentable que le MAS qui lui n'a pas de monopole absolu.

Quand a la surface d'attaque de Linux/BSD le simple fait que nimporte quel serveur sur le net subit des dizaines d'attaques par heure *minimum* mais que l'immense majorité y résiste très bien plaide tout seul. Et pas qu'au seul niveau du noyau.
Si l'ouverture tant coté code que coté distribution de ses solutions étaient source d'insécurité, les serveurs du net tourneraient majoritairement sur des plateformes fermées, propriétaires, sous le contrôle d'un ou deux acteurs majeurs.
Hors c'est tout le contraire...

Comme je l'ai déjà dit, vous confondez sécurité et contrôle de la porte d'entrée.
En refusant par ailleurs de voir que le contrôle de la porte d'entrée constitue une situation idéale pour y mettre un péage.

avatar YAZombie | 

"Personne n'achète le logiciel […] *incluant* cette licence"
Elle est bonne! C'est exactement la même situation, sauf qu'il n'existe aucun modèle similaire à Android sur ce marché. Il n'y a que du iOS.
"Et je vous garantie que si un logiciel embarqué […] la justice se saisirait de l'affaire"
L'essence de l'iPhone c'est l'électricité. Il y a une fonction dans iOS qui empêche d'utiliser l'électricité d'un fournisseur? ?️
Les comparaisons avec le monde réel seront au mieux hasardeuses (bis). Elles ne constitueront jamais une analogie valide, comme bien illustré ici.
"Tous les monopoles ont par définition toujours été ainsi depuis leur début"
Et comme il n'y a pas de monopole, mais au mieux un duopole, on se demande ce que ça vient faire ici.
"vous êtes pour l'ouverture à la concurrence de la SNCF ? […] bon marché"
Oui, plutôt pour. S'il existait un concurrent à la SNCF pour le trafic voyageurs jusqu'ici, ça m'a échappé. La SNCF est dans une situation équivalente à ce que serait iOS s'il n'existait pas Android.
"en bottant en touche […] le MAS"
Aucun bottement en touche. Je ferais court: évidemment qu'il y a des intérêts financiers! Se contenter de cette élément c'est à la fois projeter son propre cynisme et faire preuve d'une paresse intellectuelle déprimante. C'est le fil à couper l'eau tiède épistémologique. Les intérêts sont multiples, et si on te suivait l'unicité de l'AppStore devrait porter préjudice à Apple, qui continue malgré tout à capter plus de 70% des bénéfs des ventes de smartphones. CQFD: personne ne te suit.
"Quand a la surface d'attaque de Linux/BSD […] pas qu'au seul niveau du noyau"
Honnêtement là tu es déprimant… Si tu veux comparer, alors tu dois comparer avec Darwin. Maintenant fais un peu de recherche.

avatar daffyduuck | 

@Paul_M

"Ben non. Si tu n'es pas sûr de ce que tu fais, tu n'installes pas. Comme sur macOS en fait. "

Pas d'accord. La majorité des utilisateurs se fout des risques et des avertissements, et quand ils ont le moyen d'installer cette app qui leur fait trop envie, ils le font les yeux fermé.
Derrière, en cas de problème, ce n'est pas l'app qu'ils vont critiquer, mais (à raison) ios. Donc Apple. En cas de fuite majeure de données, fais confiance à la presse pour dénoncer non pas l'auteur de l'app, ni le responsable de ta plate-forme de téléchargement tierce, mais Apple, dont l'une des principales forces, sur iOS, est la sécurité des données.

avatar byte_order | 

@daffyduuck

> Derrière, en cas de problème, ce n'est pas l'app qu'ils vont critiquer, mais (à raison) ios.

Pas a raison, non.
Juridiquement, c'est clairement à tord.
La responsabilité juridique de Apple ne peut pas être mis en cause, et vous le savez très bien.

Mais, okay, continuons ainsi de déresponsabiliser volontairement l'utilisateur, en acceptant de renoncer à lui faire exercer sa responsabilité, et donc ses propres choix.
Et à terme, effectivement, faudra pas s'etonner si Apple devient de facto responsable des conséquences de choix que Apple lui aura en effet imposer.

Et là, c'est effectivement à raison, car l'utilisateur n'a tout simplement plus la liberté d'exercer un autre choix que celui fait à sa place par le fabricant de son appareil, même longtemps après la vente, et parfois même sans son accord.

Toute approche hyper centralisante attire inévitablement 2 choses :
- le regard sur ce qui est au *centre*, à raison
- les attaques contre ce *centre*, qui devient de facto la pièce critique.

La diversité vous semble néfaste, mais pourtant elle est au coeur de la survie : c'est la différence qui rend plus solide, pas l’homogénéité.

Et pour ceux qui pense que défendre la diversité c'est promouvoir une vision unique et lisse, merci de lire un dictionnaire avant de raconter n'importe quoi.

avatar YAZombie | 

"La diversité vous semble néfaste, mais pourtant elle est au coeur de la survie : c'est la différence qui rend plus solide, pas l’homogénéité"
Et Android, et son succès indéniable, sont bien de la diversité sur le marché des smartphones. Le reste est spécieux.

avatar byte_order | 

Vous focaliser sur la plateforme.
Le problème n'est pas la plateforme mais un monopole absolu sur la distribution d'apps.

Si pour avoir des apps garanti sans gluten (c'est bon là le gluten on est d'accord que c'est pas sans risque le gluten ou vous allez encore botter en touche ?) vous n'avez qu'un seul distributeur en position de monopole absolu, vous êtes sur que les clients intolérants au gluten vont pas devoir payer plus cher leur alimentation que si d'autres distributeurs étaient possibles et donc la concurrence aussi ?

Le problème c'est pas le choix de l'alimentation c'est l'absence de concurrence et les abus sur l'exclusivité d'un certain type d'alimentation.

avatar YAZombie | 

Le problème n'est pas la plateforme mais un monopole absolu sur la distribution d'apps
Le marché est en effet bien celui de la distribution des apps. Or sur cette distribution il n'existe pas de monopole puisqu'il y a au moins l'AppStore et le Play Store. Tant qu'il y aura du choix en connaissance de cause, tout le reste restera totalement dénué de sens.
Pour pousser ton raisonnement absurde jusqu'au bout, on remarquera que, par exemple, le Play Store détient un monopole sur un app comme l'excellente GymRun. Scandale! À bas tous les monopoles! Cette app devrait être distribuée aussi sur iOS ou qu'on pende le dév haut et court!

L'alimentation c'est comme l'essence, sauf que ça fait encore moins sens. Et justement, il n'y a pas qu'un seul distributeur en position de monopole absolu, il y a bien deux distributeurs (?️), dont l'un fait du sélectif et l'autre pas.
J'ai un peu l'impression que ça a du mal à rentrer, c'est assez dingue, mais jusqu'à preuve du contraire il n'y a pas d'abus tant que consommateurs et producteurs ont le choix du canal de distribution (?️), comme c'est bien le cas aujourd'hui.

Pour citer l'excellent Wikipedia sur le notion de monopole: "Ce type de logique formelle, qui n'intègre pas le contexte réel dans lequel peut s'exprimer et se défendre la liberté du consommateur, paraît inutile à l’analyse"

Comme ta façon de tourner en rond avec ces sottises commence à me saouler, 4 questions:
- le consommateur a-t-il le choix de sa plateforme, et ce faisant du mode de distribution des apps?
- le dév a-t-il le choix de son canal de distribution?
- l'existence de la différence entre app store unique ou multiples sur chacune des deux plateformes est-elle publique, connue et reconnue, et la possibilité pour le consommateur et le dévs de faire un choix en connaissance de cause assurée?
- le consommateur ou le dev sont-ils contraints de rester sur une plateforme une fois qu'ils y sont entrés, ou ont-ils la possibilité d'en changer?

avatar byte_order | 

Et la diversité des magazines d'applications , elle, elle est où ?

Vous continuez à botter en touche en liant vente d'une plateforme et vente d'apps pour cette plateforme. Ce sont 2 activités distinctes.

La plateforme n'est pas louée elle est vendue.
Vous pouvez justifié d'imposer de faire le plein dans tel réseau de stations essence à un locataire d'un véhicule.
Pas à un propriétaire.

avatar YAZombie | 

Je ne botte pas en touche, j'essaye de te faire comprendre l'absurdité de ta position.
Faire de plateforme et distribution d'apps des activités distinctes est totalement fallacieux. Si tu sais comment vendre des apps sans plateforme il faut que tu nous explique. La base de la réflexion c'est bien la plateforme. Le choix que peut faire le consommateur et le développeur, c'est bien celui de la plateforme. (?️)

L'essence d'un smartphone c'est l'électricité. Les apps n'ont rien à voir avec cette comparaison.

avatar byte_order | 

> Dans un contexte où iOS serait un monopole ça me dérangerait beaucoup.

On parle de magasin d'applications ici, pas de la plateforme logicielle en elle même.
Et en terme de magasin d'applications, il ne fait aucun doute que l'AppStore est en position non seulement de monopole mais de monopole absolue pour le marché des applications pour iOS.

Pour rappel, la plateforme logicielle dite iOS est *vendue*. J'anticipe déjà sur la réponse habituelle à ce rappel : non, iOS n'est pas vendu, mais la licence d'utilisation de iOS sur la plateforme matérielle est vendue en même temps, de manière liée.

C'est comme un fabricant de voiture : il ne vend pas sa technologie, mais une copie de sa technologie avec un droit d'utilisation à vie.

Sauf qu'ici, c'est comme si un fabricant de voiture imposait de devoir faire son plein d'essence uniquement dans ses stations services, qui vendent toutes sortes de carburant, mais en prenant 30% de commission au passage et sans vous laisser la possibilité de faire jouer la concurrence avec d'autres stations services.

Apple n'est pas que l'éditeur de iOS, ni le fabricant d'iPhones dans cette histoire.
Il est aussi un distributeur d'applications. Et il utilise son contrôle sur iOS pour maintenir artificiellement un monopole sur ce service de distribution, pour son plus grand profit et au détriment de la libre concurrence, donc au détriment à la fois des consommateurs *et* des éditeurs d'applications.

avatar YAZombie | 

"On parle de magasin d'applications ici, pas de la plateforme logicielle en elle même"
On parle bien évidemment de plateformes logicielles, dont une partie des fonctions est d'offrir un ou des magasin(s) d'applications. Apple propose un modèle qui comprend un seul magasin d'applications, si celui-ci ne convient pas il y a un autre modèle qui propose une pluralité de magasins. Le reste est au mieux poésie, au pire pure idéologie. Mais dans tous les cas un marché qui propose plusieurs modèles.
In fine, de toute façon, c'est bien la justice qui tranche, quand le législateur s'est saisi d'une question et a légiféré. On remarquera sur ce point que les projets récents de réglementation des boutiques d'apps ne remet en rien en cause l'unicité de l'AppStore, parce que les autorités bruxelloises ont bien constaté l'existence d'Android et donc d'un choix suffisant sur la marché pour qu'on ne puisse parler de monopole.

"Apple n'est pas que l'éditeur de iOS, ni le fabricant d'iPhones dans cette histoire. Il est aussi un distributeur d'applications"
Oui, et? Chacun est au courant du modèle, chacun peut choisir soit de développer pour la plateforme ou pas, chacun peut choisir d'acheter cette plateforme ou pas. Si tu connais quelqu'un qui est forcé d'utiliser iOS ou de développer pour iOS avec un pistolet sur la tempe, il faut vite que tu nous en parles.

"Et il utilise son contrôle sur iOS pour maintenir artificiellement un monopole sur ce service de distribution"
Qu'est-ce que ça a d'artificiel?

"pour son plus grand profit et au détriment de la libre concurrence, donc au détriment à la fois des consommateurs *et* des éditeurs d'applications"
Totalement spécieux puisqu'il existe une concurrence. On attend les exemples de personnes obligées de développer pour ou d'acheter iOS.

avatar byte_order | 

> On remarquera sur ce point que les projets récents de réglementation des boutiques d'apps
> ne remet en rien en cause l'unicité de l'AppStore, parce que les autorités bruxelloises
> ont bien constaté l'existence d'Android et donc d'un choix suffisant sur la marché pour
> qu'on ne puisse parler de monopole.

1) le dossier n'est pas clos, il vient juste d'être officiellement ouvert
2) le dossier n'est pas que du seul point de vue du consommateur final, mais également du côté des fournisseurs. Et, là, les fournisseurs d'apps pour iOS, ils n'ont pas de choix pour distribuer leurs produits, non. C'est d'ailleurs visiblement ce côté là, plutôt que celui du consommateur final, qui semble posé problème à la CE.

A mon sens, à juste titre.

> Qu'est-ce que ça a d'artificiel?

L'AppStore, magasin revendant des applications pour iOS, n'est pas exposé à la concurrence par un blocage purement artificiel - et volontaire, et donc sa position de monopole est purement artificielle.

Pour reprendre l'(e contre-)exemple du MAS donné plus haut, il n'est pas en position de monopole, alors qu'il est distribué et installé par défaut sur tous les mac, mais la concurrence étant permise sur cette plateforme, il n'a pas le monopole de la distribution d'applications pour macOS.

> Totalement spécieux puisqu'il existe une concurrence.

Vous faites exactement comme Apple : vous lier la vente de la plateforme et l'obligation de devoir acheter (client) / vendre (éditeur) une app *tierce* compatible avec cette plateforme sur la magasin du vendeur de la plateforme.
Et en bottant en touche en disant "si vous n'est pas content de devoir acheter / vendre votre essence que dans nos stations services, changer de marque de voiture".

C'est pas de la libre concurrence.

Parmi ceux ici qui défende le monopole absolu de l'AppStore, je pari que beaucoup sont pour l'ouverture de la SNCF à la concurrence.
Hypocrisie et fanatisme.

avatar YAZombie | 

1) le dossier […] officiellement ouvert
Ça doit être pour ça que je n'ai nulle part dit qu'il était clos.
Maintenant tu peux vouloir imaginer des choses qui n'y sont pas, mais si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle.
2) le dossier […] qui semble poser problème à l'UE
On est d'accord! L'UE désire rétablir un équilibre entre dévs et distributeurs et ?️… et pourtant il n'est nulle part question de contraindre Apple à permettre des boutiques alternatives. L'article 19 prend d'ailleurs acte de l'un et l'autre modèle. J'ai lu le projet, et toi?

L'AppStore, magasin […] sa position de monopole est purement artificielle
Tu ne démontres rien, tu ne fais que donner ton opinion non-informée. Tu ne connais absolument pas les raisons du blocage de la concurrence, tu n'as procédé à aucune enquête: tu présumes coupable. Les services de l'UE, qui enquêtent pourtant sur la question, ne semble pas de ton avis. J'ai l'impression qu'elle fait plus preuve de sérieux que toi, sans parler des moyens.

C'est pas de la libre concurrence
Ça c'est une notion de droit, et c'est donc au juge à en décider. Je n'ai entendu parler ni d'une plainte ni d'un jugement correspondant à ton affirmation. À croire qu'en fait on est bien en situation de libre concurrence!
Évite de manier des notions que tu ne maîtrises pas.

Et en bottant en touche […] changer de marque de voiture
Tu n'as toujours pas expliqué en quoi c'était botter en touche, puisque tu as le choix, en connaissance de cause. Le choix non seulement aujourd'hui mais depuis le début. Et que rien ne t'empêche de changer quand tu le désires/qu'un modèle ne te convient plus. Un choix quasi 360°. Le choix quoi.
L'essence d'un smartphone c'est toujours et encore l'électricité.

SNCF
Déjà répondu plus haut.

Hypocrisie et fanatisme
vs paresse intellectuelle, logique fallacieuse, maîtrise flageolante des notions utilisées, manque d'honnêteté flagrant, et fanatisme.

avatar byte_order | 

@YAZombie
> le risque pour la plateforme est beaucoup trop grand. iOS n'est pas macOS,
> sa part de marché ...

La part de marché de Android est encore plus grosse.
Voyons où mène votre argument...

> ... rend la diffusion de malwares au travers de stores mal gérés

Android permettant des stores alternatifs *et* même le téléchargement direct sans store si l'utilisateur le souhaite explicitement, là encore, voyons où tout cela abouti...

> beaucoup plus intéressante et probable, et ça aurait un impact sur la plateforme,
> ne serait-ce qu'en termes d'image.

Qu'elle est l'impact en terme d'image sur Android ?
Comment, alors qu'elle a à la fois une part de marché très importante et donc une exposition au risque de malwares non seulement probable mais intéressante, l'image de marque d'Android devrait en souffrir terriblement, et donc sa part de marché ?

Étrangement, non. Soit les gens sont masos, soit le risque de malwares généralisé à une grande part de la plateforme est sur-évalué, voir volontairement exagéré.

Faut croire que le monopole sur la distribution d'apps n'est alors pas si indispensable pour éviter ce risque.

Votre argument tiendrait si les plateformes qui n'avaient pas un monopole absolu sur la distribution des apps avaient disparues à cause du risque de malwares. Mais non seulement elles n'ont pas disparues, mais leur part de marché n'ont pas baissé, ni pour Android ni pour Windows pendant qu'on y est.

Cet argument est juste du FUD habituel, derrière y'a des intérêts financiers avant tout chose.
Comme souligné dans sa présentation, sur les 3 "key reasons" de la validation des apps, 2 sont dans l'intérêt unique de la marque, pas de l’utilisateur final.

avatar YAZombie | 

@byte_order
"La part de marché d'Android est encore plus grosse. Voyons où mène votre argument"
À un fait: les attaques sur Android sont l'essentiel des attaques sur plateformes mobiles. Donc cohérent.

"Android permettant des stores alternatifs […] voyons où tout cela abouti"
Voir ci-dessus ?️

"Quel est l'impact en termes d'image sur Android ?"
La sécurité n'a historiquement jamais été le pitch d'Androïd. Ils commencent à en parler, mais ça n'a jamais été la raison d'achat d'un appareil Android, qui a toujours été, surtout, le prix. L'image d'Android n'avait pas à souffrir d'un terrain sur lequel on ne l'attendait pas.
Apple est historiquement dans une situation presque exactement inverse.

"et donc sa part de marché"
Il est manifeste que tu as des efforts à faire sur la compréhension de ce qui mène un consommateur à ses choix…

"soit le risque de malwares généralisé à une grande part de la plateforme est surévalué, voire […] exagéré"
Surévalué par à peu près l'ensemble des experts en sécurité? Tu fais la même chose sur le réchauffement climatique? La rotondité de la Terre?

"Faut croire que le monopole sur la distribution d'apps n'est alors pas si indispensable pour éviter ce risque"
Faut croire que le monde réel ne te dérange pas.

"avaient disparu à cause du risque de malwares"
Ça n'a tellement rien à voir qu'on se demande d'où ça sort. Personne ici n'a prétendu qu'une protection maximale (totale est aujourd'hui impossible) était indispensable à la survie d'une plateforme. Il faudrait être d'une profonde sottise…

"derrière y'a des intérêts financiers avant tout chose"
"L'argument" (qui mérite à peine le nom) des démagogues de tous poils. Bravo, tu as réinventé un outil épistémologique: le fil à couper l'eau tiède! Sauf que le monde n'est pas d'un simplisme absurde, il est complexe. Les intérêts financiers ne se concrétisent pas simplement dans les 30% de commission d'Apple.

avatar byte_order | 

> À un fait: les attaques sur Android sont l'essentiel des attaques sur plateformes mobiles.
> Donc cohérent

Et ?
Quelques conséquences pour ladite plateforme ?
Ne pas confondre attaques et victoires, hein.

> L'image d'Android n'avait pas à souffrir d'un terrain sur lequel on ne l'attendait pas.

Certes. Mais, comme vous le souligné, elle est bien la plateforme la plus attaquée. En souffre-t-elle ?
Pourquoi existe-t-elle encore !?
Si ce "risque", jamais véritablement évalué mais systématiquement brandi comme argument et idéologique et... commercial, évidement, lorsqu'il peut se manifester plus aisément à cause d'une plus grande ouverture n’aboutit pourtant pas à la catastrophe annoncée par les cassandres, comment continuer à affirmer que seule la fermeture de la plateforme permet d'éviter cette catastrophe... non vérifiée dans les faits pourtant !?

> Surévalué par à peu près l'ensemble des experts en sécurité?
> Tu fais la même chose sur le réchauffement climatique? La rotondité de la Terre?

Le réchauffement climatique et la rotondité terrestre sont des faits observables.
Le risque n'est pas un fait, c'est un potentiel.
L'observation, elle, montre que bien qu'exposés à plus d'attaques du fait de la plus grande part de marché d'Android, ses utilisateur ne sont pas plus victimes que d'autres plateformes.

> Personne ici n'a prétendu qu'une protection maximale (totale est aujourd'hui impossible)
> était indispensable à la survie d'une plateforme.

Où ai-je parlé de protection "maximale" ?!?

Par contre, votre argument c'est qu'une plateforme de distribution unique contrôlée par le fabricant est indispensable pour assurer une meilleure protection sous peine de mettre en péril les parts de marché de la plateforme.

Argument auquel j'oppose en contre-exemple une plateforme qui n'a pas un monopole de distribution absolue et dont les parts de marché n'ont pas chuté pour autant.

avatar YAZombie | 

"Ne pas confondre attaques et victoires, hein"
?️
Là, il va falloir expliquer. Parce que la conséquence logique de ce que tu dis c'est que les plateformes, finalement, n'ont pas vraiment besoin de se soucier de sécurité tant qu'il n'y a pas de victoire des hacks. Vision intéressante…

"Si ce "risque", jamais véritablement évalué"
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, mais il y a foultitude d'études sur la question. Il s'agirait peut-être d'avoir un strict minimum de sérieux quand même.

"ses utilisateurs ne sont pas plus victimes que d'autres plateformes"
Je vais attendre les sources, avec la plus grande des curiosités. En attendant, il semblerait que, par exemple, Dark Caracal, qui a touché des milliers de personnes, sur Android uniquement, t'ait échappé. Il faut dire, vu tes propos je doute que tu prennes la peine de te renseigner beaucoup…

"Le risque n'est pas un fait, c'est un potentiel"
Exactement. Et iOS limite plus ce potentiel qu'Android.

"Où ai-je parlé de protection "maximale" ?!?"
Où ai-je dit que tu en parlais?

"votre argument c'est qu'une plateforme de distribution unique contrôlée par le fabricant est indispensable pour assurer une meilleure protection"
Jamais dit que c'était indispensable. J'ai dit que, limitant la surface d'attaques potentielles, ça limitait le risque.

"Argument auquel j'oppose en contre-exemple une plateforme qui n'a pas un monopole de distribution absolue et dont les parts de marché n'ont pas chuté pour autant"
Et je pense avoir signifié mon opinion sur ce rapprochement absurde un peu plus haut.

avatar webHAL1 | 

@Paul_M
« Perso je suis pour le maintien de l'AppStore tel quel, mais aussi la possibilité d'installer une appli venue du web, comme sur Mac. »

Je ne vois pas non plus en quoi ça serait un problème. On pourrait même imaginer un réglage qui l'empêche par défaut, et qu'il faudrait modifier pour pouvoir le faire. La très grande majorité des utilisateurs ne le changerait pas (et ne saurait même pas que c'est possible), mais ceux qui voudraient pouvoir le faire en auraient la possibilité.
Selon moi, ça serait comparable au fait que macOS dispose de l'application Terminal. Seuls les utilisateurs avancés la connaissent et s'en servent, et elle ne dérange en rien les autres.

Cordialement,

HAL1

avatar iPop | 

@fkdev

Je ne suis pas d’accord, pas envie de m’amuser avec des antivirus. Qu’en ai il de Nintendo, Sony ?

avatar fkdev | 

@iPop

Je n’appelle pas à une ouverture complète comme sur macOS ou Android.
Mais plutôt à des boutiques alternatives autorisées par Apple.
On aurait le même niveau de sécurité (sandbox,
autorisation obligatoire pour l’accès aux données utilisateurs, contrôle parentale).
Mais on n’aurait pas la validation Apple.
On pourrait avoir des stores plus spécialisés, parfois mieux gérés au niveau de la recherche.
Pour les développeurs, il y aurait moins d’audience mais plus de libertés.

avatar iPop | 

@fkdev

Donc s’inscrire à une multitude de services, qui servirait à ?

avatar byte_order | 

@iPop

Avoir une vraie concurrence , que ce soit pour les consommateurs d'apps que pour les éditeurs d'apps ?

Ah, mais non, chuis bête, la mise en concurrence, c'est bon pour les autres.

avatar byte_order | 

@iPop
> Qu’en ai il de Nintendo, Sony ?

Ils n'imposent de devoir acheter les jeux forcément dans leur magasin à eux.
On trouve donc ces jeux dans de multitudes de magasins concurrents, et donc une concurrence des prix.

Et y'a pas pour autant des virus sur les consoles de jeux.
Sony, Nintendo, Microsoft certifient la conformité du jeu (technique, sécuritaire, qualitatif), mais ne s'accaparent pas l'exclusivité de sa distribution.

Et quand ils le font, c'est avec l'accord de l'éditeur, et ce sont *eux* qui payent l'éditeur pour avoir cette exclusivité, pas l'éditeur qui se fait imposé une ponction de 30% de ses revenus.

Précisément.

Y'a une confusion, qu'Apple entretien évidement, entre un processus stricte de validation d'un produit et sa distribution exclusive. Comme si le fait de devoir passer par une seule et même porte gardée par un seul individu garantissait a elle seule la sécurité de tous.
Cela garanti surtout que personne n'échappe au péage à l'entrée en pratique.

Comme je l'ai déjà souligné, un processus de validation stricte d'absence de faille volontaire ou involontaire peut très bien exister y compris sur des produits open source distribués librement par de multiple acteurs.

Distribution et certification de conformité sont 2 choses distinctes, mais les lier artificiellement est très rentable, c'est une technique connue depuis très longtemps.

avatar Rodri31 | 

"non respect de la vie privée", pourtant les apps de Facebook et Google sont acceptées. ?

avatar Shralldam | 

Ce que j’aime dans ce genre d’article (excellent par ailleurs), c’est qu’il démontre effectivement à quel point on se contente de réactions binaires face à des problèmes beaucoup plus complexes. La validation est longue ? Ce sont des connards incompétents, bien entendu ! Allons proférer des menaces de mort !

On constate le même problème dans les réactions, où l’esprit d’analyse s’efface souvent au profit des frustrations exprimées de la façon la plus primaire qui soit.

avatar MartyMacFly | 

@Shralldam

Tout à fait d’accord ?

Merci pour cet article passionnant !
(D’autant plus quand dans son travail on est confronté aux stores Apple et Google très régulièrement)

avatar YAZombie | 

Sans compter qu'un autre problème rencontré par Apple au moins à un moment et non mentionné dans l'article a été l'extrême difficulté à recruter des personnes ayant les compétences requises, dans un marché de l'emploi du secteur très tendu.

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