Grammy Awards : Apple offre un mois gratuit à Apple Music avec Shazam
Apple mise décidément beaucoup sur la cérémonie des Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine. La cérémonie aura lieu cette nuit à Los Angeles, et pour l’occasion le constructeur a installé des panneaux publicitaires et mis en ligne des clips vidéo à base de Memojis.
La Pomme ne s’arrête pas en si bon chemin : le téléspectateur qui utilisera l’app Shazam pour reconnaitre un morceau diffusé pendant l’événement se verra proposer un petit cadeau. En plus d’une « expérience personnalisée », on pourra repartir avec un mois d’Apple Music, en plus des trois mois compris dans l’offre de base. Soit un total de quatre mois pour les nouveaux abonnés (les abonnés actuels n’auront droit à rien manifestement).
Ce cadeau apparait dans une histoire du panneau Aujourd’hui de l’App Store (via). Shazam est la propriété d’Apple depuis la rentrée dernière et le feu vert de la Commission européenne. Ce n’est pas la première fois qu’Apple offre ainsi des mois gratuits à son service de streaming (la SNCF y avait eu droit). Utiliser Shazam comme vecteur de promotion d’Apple Music tombe effectivement sous le sens.
Daubesque et Rapia
...< Spotify ??
@anonx
Spotify absolument nul depuis la dernière mise à jour iOS. Une catastrophe.
@Dodo8
Spotify est une boîte européenne qui paie ses impôts.
@Dodo8
Oui c vrai!
@anonx
Commentaire daubesque. Le dernier Spotify est pourri.
@thebarty
Tous ses commentaires sentent mauvais.
@thebarty
???
@anonx
LE spécialiste ! Une fois de plus. Et une fois de trop ! Comme la dernière fois ?
@Malouin
Ce piège à ratS... toujours aussi bon ?
Dans le lien 9To5Mac il est écrit 4 mois offerts.
@MickaëlBazoge
Ha d’accord, désolé je n’avais pas compris. Merci ;)
Nul doute qu’Apple y mettra du sien pour faciliter le boulot de Shazam, surtout s’ils se mettent à pondre du contenu.
En effet, depuis la blague géniale de Don Knuth
http://www.cs.bme.hu/~friedl/alg/knuth_song_complexity.pdf
l’analyse de la complexité algorithmique du pop est devenu un sujet respectable (enfin, presque), cf. Shmulevich/Povel :
http://www.nici.ru.nl/mmm/papers/mmm-16/mmm-16.pdf
Dernièrement, Colin Morris s’est attelé à analyser la complexité Lempel-Ziv des Hot 100 de Billboard de 1958 à 2017 :
https://pudding.cool/2017/05/song-repetition/
(Code sur GitHub)
Comme on pouvait s’y attendre, la complexité est en baisse constante, alors que sans surprise, la répétitivité augmente plus que jamais.
Apple n’a donc rien à craindre, tant pour ses serveurs que pour ses algorithmes.
———
https://wikivisually.com/wiki/Lempel-Ziv_complexity
@occam
Ah c’est fou !! Passionnant l’article sur pudding.cool, merci pour le partage
@occam
À préciser tout de même que la complexité n’est pas gage de créativité et que la répétitivité n’est pas nécessairement une faiblesse.
La musique minimaliste en est l’exemple même. Le « Cantus in Memory of Benjamin Britten » d’Arvo Part est, pour mes oreilles en tout cas, un petit chef d’oeuvre.
Après nul doute qu’il y a un manque d’inspiration dans la production musicale grand public (sans être péjoratif) depuis un certain temps maintenant.
@minipapy
"À préciser tout de même que la complexité n’est pas gage de créativité et que la répétitivité n’est pas nécessairement une faiblesse."
Attention, l’analyse de Morris porte sur un échantillon plus que représentatif — les Hot 100 de Billboard — de 1958 à 2017. Le genre et la cible sont donc clairement définis. À de rares et remarquables exceptions près, ce n’est pas un marché dont l’ambition artistique est le trait principal. Si l’évolution va en direction d’une moindre complexité, cela reflète bien ce qui se vend.
Arvo Pärt : il se trouve que je connais un peu sa musique, pour avoir suivi l’oeuvre depuis 40 ans.
Pärt est l’exemple parfait de ce qu’est la complexité : un ensemble émergent de structures et relations.
La structure algorithmique de Pärt se prête à l’analyse :
https://aestheticcomplexity.wordpress.com/2014/03/23/mapping-tintinnabuli-transformations/
ainsi qu’à la décomposition et recomposition mathématique :
https://aestheticcomplexity.wordpress.com/2011/11/11/programming-arvo-part/
Sa richesse algorithmique est d’un autre ordre que les séquences linéaires qui se conviennent si bien à une compression Lempel-Ziv.
Pour finir, l’exemple d’un « pop hit » napolitain avant la lettre, le Funiculì-Funiculà de Luigi Denza, 1880.
Refrain magnétique hyper-fredonnable, mélodie qu’on ne peut s’empêcher de siffler, ritournelle da capo : tout y est pour le placer en tête des hit-parades. Pourtant, voici un joyeux arrangement pour sextuor de chambre qui à la fois rajoute de la complexité, du raffinement (c’est un joyau de la musique de salon fin-de-siècle) et qui en fait transparaître la structure :
https://m.youtube.com/watch?v=A1V-Dxto74M
Le nom de l’arrangeur ? Si vous ne l’avez pas lu, je vous le donne en mille : l’austère et cérébral maître de l’incompressible, Arnold Schönberg.
Toujours rien pour facilité le transfert des playlist entre streamers musical ?
@SIMOMAX1512
https://soundiiz.com/
@SIMOMAX1512
Jai pas réussi a retrouver le site web , Mais il était possible de transférer des playlists d'un service à un autre (pas que Spotify et Apple Music) et tout ça gratuitement sans limitation.
@SIMOMAX1512
https://itunes.apple.com/fr/app/stamp-transfer-music-playlists/id1088699621?mt=8
@reborn
STAMP ne permet pas de transférer vers Deezer.
« la SNCF y avait eu droit » Sauf que les codes n’on jamais été envoyés !!!
Ca marche pas!!! Dont lose your time...fail!!!