Créé juste après la Seconde Guerre mondiale, France Soir a disparu des kiosques à la fin de l’année 2011. Cards Off, son acquéreur, n’entend pas laisser le journal disparaître et il annonce aujourd’hui sa renaissance, mais sous une tout autre forme. Fini le papier, place au journal numérique et même un journal réservé aux tablettes.
« L’e-mag de France Soir » prendra la forme d’un hebdomadaire publié exclusivement sur iPad tous les vendredis à 18 heures. Il ne s’agira pas d’un journal gratuit et chaque édition sera vendue 1,89 €. Une petite rédaction (une dizaine de personnes) a été rassemblée pour ce nouveau journal, sous la direction de Dominique de Montvalon qui était en charge du département politique de France Soir avant son interruption. Ce journal devrait faire 50 à 60 pages et selon Philippe Mendil, le PDG de Cards Off, il s’agit de proposer « des contenus bien écrits, de qualité et pas de parti pris abrupt et non fondé ».
Ce projet rappelle un peu celui du Daily, le premier journal conçu exclusivement pour l’iPad lancé au début de l’année 2011 et qui n’a jamais vraiment connu le succès. L’investissement reste plus mesuré toutefois, puisque Cards Off a déboursé 1,5 million d’euros. Son mode de financement se veut original et novateur : les revenus ne viendront pas uniquement des ventes, ni même de la publicité qui devraient être tous deux minoritaires (à hauteur de 20 %).
Le financement de ce nouveau journal viendra d’une boutique intégrée à l’application et qui proposera un ensemble de produits liés à l’actualité. Cette idée n’est pas nouvelle, du moins pas sur Internet où il existe déjà de multiples solutions pour afficher des publicités en rapport avec le contenu du site. La différence malgré tout, c’est l’ergonomie détaillée par Philippe Mendil : une place de marché intégrée rassemble tous les produits associés au journal et le lecteur peut les commander directement, sans jamais quitter l’application. Le paiement se fait également dans l’application et c’est le journal qui récolte l’argent et le reverse au commerçant, gardant au passage une commission qui peut varier de 3 à 15 % du prix de vente.
Cette intégration fera-t-elle la différence ? La renaissance de France Soir compte en tout cas essentiellement sur ce modèle économique où l’affiliation joue le premier rôle. Un modèle qui n’est nouveau que pour la presse papier et qui doit faire ses preuves avec une application de presse sur l’iPad. Cards Off espère atteindre la rentabilité d’ici un an ou deux au maximum et l’entreprise a aussi comme projet de lancer un quotidien gratuit, mais uniquement sur Internet cette fois.
« L’e-mag de France Soir » prendra la forme d’un hebdomadaire publié exclusivement sur iPad tous les vendredis à 18 heures. Il ne s’agira pas d’un journal gratuit et chaque édition sera vendue 1,89 €. Une petite rédaction (une dizaine de personnes) a été rassemblée pour ce nouveau journal, sous la direction de Dominique de Montvalon qui était en charge du département politique de France Soir avant son interruption. Ce journal devrait faire 50 à 60 pages et selon Philippe Mendil, le PDG de Cards Off, il s’agit de proposer « des contenus bien écrits, de qualité et pas de parti pris abrupt et non fondé ».
Ce projet rappelle un peu celui du Daily, le premier journal conçu exclusivement pour l’iPad lancé au début de l’année 2011 et qui n’a jamais vraiment connu le succès. L’investissement reste plus mesuré toutefois, puisque Cards Off a déboursé 1,5 million d’euros. Son mode de financement se veut original et novateur : les revenus ne viendront pas uniquement des ventes, ni même de la publicité qui devraient être tous deux minoritaires (à hauteur de 20 %).
Le financement de ce nouveau journal viendra d’une boutique intégrée à l’application et qui proposera un ensemble de produits liés à l’actualité. Cette idée n’est pas nouvelle, du moins pas sur Internet où il existe déjà de multiples solutions pour afficher des publicités en rapport avec le contenu du site. La différence malgré tout, c’est l’ergonomie détaillée par Philippe Mendil : une place de marché intégrée rassemble tous les produits associés au journal et le lecteur peut les commander directement, sans jamais quitter l’application. Le paiement se fait également dans l’application et c’est le journal qui récolte l’argent et le reverse au commerçant, gardant au passage une commission qui peut varier de 3 à 15 % du prix de vente.
Cette intégration fera-t-elle la différence ? La renaissance de France Soir compte en tout cas essentiellement sur ce modèle économique où l’affiliation joue le premier rôle. Un modèle qui n’est nouveau que pour la presse papier et qui doit faire ses preuves avec une application de presse sur l’iPad. Cards Off espère atteindre la rentabilité d’ici un an ou deux au maximum et l’entreprise a aussi comme projet de lancer un quotidien gratuit, mais uniquement sur Internet cette fois. 
