Témoignages : ce que font nos lecteurs avec leur iPad Pro

Florian Innocente |

L’iPad Pro est « l’ordinateur réinventé » proclame Apple, qui le décrit sans ambages comme une « nouvelle vision de l’informatique, sans compromis ». Une tablette capable de réaliser des tâches qui étaient autrefois la « chasse gardée des ordinateurs ».

Ça, c’est pour le message marketing. Mais qu’en est-il dans la vraie vie ? Que fait-on réellement avec un iPad Pro ? Que fait-on de plus qu’avec ses prédécesseurs un peu plus petits et sans stylet ? C’étaient les questions de notre appel à témoins. Naturellement ce sont surtout des propriétaires du modèle de 12,9" qui ont répondu, le Pro 9,7" n’étant sorti que récemment.

Au vu des réponses de quelques-uns des premiers clients de la grande tablette d’Apple, force est de constater que la réalité n’est pas toujours éloignée de la publicité. Il y a effectivement moyen de remplacer — ou de sérieusement diminuer — l’utilisation d’un ordinateur, qu’il soit fixe ou portable. Plusieurs de ces personnes ont un Mac vieux de quelques années, et plutôt qu’un nouveau modèle c’est leur grand iPad qui prend la relève.

On s’en doute, ce leitmotiv d’un iPad Pro capable de remplacer un PC ou un Mac n’est pas (encore ?) une vérité absolue. Toutes les applications qui existent sur Mac ou PC n’ont pas nécessairement leur équivalent sur tablette. Certaines manipulations aussi restent plus compliquées ou n’existent tout simplement pas. iOS 9 par exemple permet d’avoir deux fenêtres ouvertes à l’écran mais essayez donc de faire un bête glisser-déposer entre les deux… À ce titre, on attend beaucoup du prochain iOS qui sera dévoilé le 13 juin prochain.

Un iPad Pro au prix d'un ordinateur

Étudiant, particulier, médecin, webdesigner, musicien ou encore proviseur… les profils de ces utilisateurs d’iPad Pro sont pour le moins variés. Presque tous ont opté pour le modèle de milieu de gamme avec ses 128 Go de stockage (Apple en propose aussi à 32 Go et 256 Go). C’est un investissement conséquent, de l’ordre de 1 100 € à 1 250 €. Ce qui montre au passage que préférer un gros iPad à un ordinateur ne sera pas forcément synonyme d’économies… Surtout que ces tarifs s’entendent sans aucun accessoire. Ajoutez par exemple 109 € pour le Pencil ou pas loin de 160 € lorsqu’on veut absolument prendre chez Apple une simple coque en silicone et une (indispensable) protection pour l’écran.

Un iPad Pro pour quoi faire ?

Ce n’est pas parce qu’il est “Pro” que cet iPad ne convient pas aux usages les plus simples d’une tablette. thierryk29 s’est visiblement fait plaisir, il dit l’avoir acheté « essentiellement pour lire des journaux et des magazines ». C’est une utilisation plusieurs fois citée. Il est vrai que la taille de l’écran fait de cet iPad, plus encore que les autres modèles sortis avant lui, un substitut aux journaux, magazines et pourquoi pas aux bandes dessinées papier dont les planches n’ont plus besoin d’être zoomées pour être appréciées (lire : Interview de Sequencity : la BD numérique cherche sa case). Ajoutez ces copieuses capacités de stockage et l’on a de quoi lire à gogo, sans dépendre constamment d’un accès réseau.

L’iMac et le (vieux) MacBook blanc de Moumou92 ont été avantageusement remplacés par ce grand iPad dans sa version 256 Go (entre 1 280 € et 1 430 € selon qu’il est Wi-Fi ou cellulaire). iTunes, où il loue beaucoup de vidéos, Apple Music avec AirPlay, de la bureautique de l’internet, et du traitement de photos avec Lightroom Mobile, voilà ce qui occupe en premier lieu cet utilisateur conquis par sa tablette.

Son iMac toutefois n'a pas encore été débranché : « Il ne me sert plus qu’à valider la colorimétrie des images sur écran étalonné, pour exporter les RAW en jpeg et archiver sur les NAS et le cloud… Tout ce qui n’est pas finalisation des photos est fait sur l’iPad Pro ». Il ne lui manque, dit-il, que la capacité de pouvoir étalonner l’écran de sa tablette pour y transférer l’une des tâches encore dévolues à son monobloc.

Je pense que ceux qui expliquent que rien ne vaut un Finder et une souris sont coincés dans un carcan "PC" et qu'il y a eu le même type de réactions lorsque le smartphone est arrivé : "surfer avec un iPhone ? Beurk !" Aujourd'hui, la fréquentation des sites Internet est majoritairement mobile, n'en déplaise à ceux qui le dénonçaient…

Assis sur les bancs d’une fac de médecine, DomJJ a investi dans le 12,9" Wi-Fi en 128 Go, avec le Pencil. Il a gardé en parallèle son MacBook Pro. Ce n’est pas seulement son portable qui a vu son rôle réduit par l’iPad mais aussi les supports papier « L’iPad me sert énormément en cours à la fac pour la prise de notes, du traitement de texte, des schémas ». Chez lui, il poursuit ses révisions sur la tablette. Il utilise en particulier Documents 5. Tout ce qui est films et séries passe par sa tablette « Un disque dur branché à mon routeur me permet d’accéder à mes fichiers lourds sans flinguer mon stockage local ».

Documents 5 de Readdle

Toujours dans le milieu de l’éducation, c’est Venancius, un proviseur de lycée de 1 100 élèves, qui nous a raconté son utilisation. Le témoignage est trop long pour être repris en intégralité (à lire ici) mais il montre un usage tous azimuts.

Venancius utilise des Mac et des PC chez lui comme au lycée. Son iPad de 128 Go en 4G lui sert à la prise de notes en réunion, à projeter des plannings via une Apple TV, à confectionner des diagrammes, à préparer des listes de tâches distribuées ensuite à ses collaborateurs. Ses apps privilégiées sont Calendar 5, Office, OneNote, iThoughts, Omnigraffle, Grafio, Skype ou encore Adobe Slate pour réaliser des documents élaborés graphiquement. À titre personnel, il s’en sert autant comme d’une petite télévision portable pour aller sur YouTube que pour profiter des programmes de Canal+ et se détendre dans Clash of Clan, seul jeu dans sa collection d’apps.

En résumé, l'iPad est un outil dont je ne pourrais pas me passer tant il m'a fait gagner en productivité, en efficacité et en créativité. Avant l'ère iPad, j'avais un ultraportable de 13" de 1,4 kg, sans connectivité et beaucoup moins rapide. Avec l'iPad Pro, j'ai mon bureau partout avec moi et sans aucune limitation : ce que je fais au bureau, je le fais en déplacement avec l'iPad. Je peux ouvrir (via One Drive et la connexion 4G, ndlr) n'importe quelle circulaire ou document quelconque sur les 3 dernières années avec une recherche globale ne prenant que 10 secondes. Mes pairs en sont toujours ébahis.

Par conséquent, son portable Asus et son MacBook Air ont rejoint le placard. Cependant, il espère un Smart Keyboard en version française pour une frappe plus rapide et quelques aménagements logiciels dans iOS. Il cite la possibilité de faire des glisser-déposer dans la vue partagée ; une meilleure ergonomie du multitâche lorsqu’on cherche une deuxième app à ouvrir et enfin, un équivalent au Finder pour accéder aux documents.

Il n’y a pas mieux qu’un iPad Pro pour tenir les scores d’une partie endiablée d’UNO. Cliquer pour agrandir

Comme d’autres lecteurs, Bigdidou profite du grand écran pour les films et séries (avec Netflix) et il s’est mis à la lecture de BD, notamment l’édition numérique de Fluide Glacial. C’est néanmoins dans le cadre professionnel que son acquisition s’est révélée indispensable.

Comparé à un autre iPad, le modèle Pro n’a rien changé pour l’accès à des documentations telles que le Vidal et des ressources en ligne. Par contre, son écran de 12,9" donne une nouvelle dimension à leur utilisation. La lecture de revues médicales est bien plus confortable ainsi et cela s’ajoute à leur disponibilité de chaque instant : « La bibliothèque embarquée est impressionnante, on a toujours ses références sur soi, toujours sous la main ce qu’on veut lire, où qu’on soit… »

Plus besoin de papier et c’est la possibilité de projeter tous ces contenus avec une Apple TV, que ce soit dans les réunions avec ses collègues ou avec des groupes de patients : « C’est un système ultra léger — même comparé à un MacBook Air — sans fil, très facile et rapide à mettre en œuvre. L’Apple TV branchée sur la prise HDMI du vidéo projecteur qui démarre en une minute, puis recopie vidéo sur l’iPad et c’est parti… »

Et le must du must : je travaille dans une petite structure avec une astreinte 1 semaine sur 3. Ça veut dire être disponible 24h/24 pour répondre au téléphone, et surtout pouvoir faire une prescription dans un temps raisonnable. Impossible d'être éloigné plus d'une heure d'un ordinateur branché sur le net. Avec l'ancien iPad, je pouvais accéder au serveur de la clinique via un VPN, mais c'était vraiment très difficile d'utiliser à distance le logiciel de prescription sur cet appareil. Avec l'iPad grand format, c'est devenu tout à fait réalisable, et ça change complètement les week-ends d'astreinte avec la petite famille, que je peux accompagner dans toutes les ballades.

Bigdidou précise en revanche que cet iPad ne remplace pas son Mac de bureau, « il en est devenu le compagnon indissociable ». Ce praticien fait grand usage de sa tablette mais avant tout comme support de consultation. Dans ce contexte, l’écran de 12,9" représente une vraie valeur ajoutée sur les autres iPad.

Il est à remarquer qu’à une exception près, tout le monde s’accommode du poids de cette tablette (un peu plus de 700 grammes, l’équivalent du premier iPad sorti). C’est juste en dessous du MacBook Retina de 12" avec ses 920 grammes.

Jejepv a choisi le grand iPad Pro pour succéder à son MacBook Pro de 17" de 2011. Il n’a pris ni clavier ni Pencil et s’en sert autant avec Safari et Mail qu’avec des apps tierces comme Scanner Pro, Ninox (un cousin de FileMaker Pro) ou encore GoodReader (PDF), iBooks pour les livres et faire des transferts de photos depuis son APN. Bilan des courses : « Je fais vraiment tout ce que je faisais avec mon MacBook Pro 17 pouces de 2011, sauf que le processeur A9 de l’iPad Pro 12,9 pouces est tellement plus rapide ».

Scanner Pro pour numériser et passer à l'OCR le document

Il cite en particulier l’attrait du mode Picture in Picture pour suivre deux choses à la fois ainsi que le Split View qui profitent à fond d’un écran plus grand que la moyenne. Il déplore des plantages occasionnels avec les apps, mais « le processeur de l’iPad Pro est tellement rapide qu’on ne perd presque pas de temps (deux secondes) à redémarrer l’application (mais cela n’arrive qu’une ou deux fois par semaine grand maximum) ».

Fonction Picture and Picture

La comptabilité est la seule vraie occupation "pro" de ylpl avec son iPad (il a un Mac mini mais il avait besoin d’un outil portable et pris un MacBook Pro en attendant que sorte enfin le grand iPad). « J’ai eu la joie de tomber sur une excellente app de compta, EasyBooks, qui synchronise les comptes entre tous les appareils tablette, téléphone, ordinateur, et ce depuis plus d’un an sans aucun dysfonctionnement ». Cependant, on peut penser qu’un iPad Air serait tout aussi compétent dans cet usage.

Il pointe un manque dans l’offre logicielle, une manière pratique de gérer ses sites web. Il s’en était remis à Rapidweaver sur Mac mais il n’y a pas de version iPad de cet outil « Je teste en ce moment SimDif sur l’iPad, mais je me vois mal rapatrier tous mes sites là dessus, quel boulot ! ».

Écran partagé avec Notability et Safari — Cliquer pour agrandir

EynErgy mentionne également l’intérêt accru par le grand écran de l’affichage partagé. Il dessine d’un côté avec le Pencil et suit des tutoriels affichés dans l’autre fenêtre. « Pour la photographie, l’utilisation de Lightroom Mobile est encore plus plaisante que sur un iPad Air. Maintenant je vais beaucoup plus loin en retouche sans devoir passer sur mon MacBook Pro ».

L’iPad Pro a comme avantage sur ses cousins d’être le seul à pouvoir utiliser le Pencil. C’est un accessoire prisé par jean s mais pas dans un contexte de création graphique. « Je suis responsable d’un programme de transformation dans une grande entreprise. Je suis donc beaucoup en réunion. Pour toutes les analyses et la préparation de PowerPoint, j’utilise toujours mon PC sous Windows 7. C’est un portable, avec une docking station. »

Dès qu’il se retrouve en mobilité, c’est le trio iPad, Pencil et OneNote qui prend la relève :

J'utilise énormément OneNote, qui me permet de centraliser toutes mes prises de notes. Avant, j'écrivais à la main sur papier et je retranscrivais les idées importantes sur OneNote, de manière à pouvoir les archiver et faire des recherches. Désormais, j'utilise le Pencil pour écrire directement dans OneNote. Je synchronise tout sur OneDrive, qui se charge de l'OCR. Je peux donc rechercher directement dans mes notes manuscrites, après quelques minutes (il faut laisser le temps à OneDrive de faire l'OCR). Il existe également une fonction pour transformer l'écriture en note, qui fonctionne pas mal du tout.

jean s explique avoir testé nombre de stylets, l’avant-dernier avant le Pencil était celui le Pencil de FiftyThree 60 €), « très bon » mais à la pointe trop épaisse pour l’écriture. « Avec le Pencil (d’Apple, ndlr), j’écris quasiment de la même façon qu’à la main. Mon écriture est lisible et je peux revoir des documents et les annoter de façon lisible pour mes collègues ».

Le Pencil de FiftyThree

Un iPad Air plutôt qu'un iPad Pro

Pierre a eu un iPad Pro, un cadeau de sa compagne pour Noël, mais c’est l’iPad Air qui garde sa préférence. Il énumère plusieurs des critiques propres à ce modèle mais qui n’ont pas l’air d’avoir gêné les autres utilisateurs.

Son iPad Air est « plus autonome et plus rapide à recharger » (comptez 4h pour une recharge complète… ou plus si vous l’utilisez pendant ce temps). Il est aussi « plus léger (un peu plus de 400 grammes, ndlr) et facile à tenir d’une main, moins encombrant, beaucoup moins cher ». Il continue ainsi de préférer son “petit” iPad Air pour regarder des photos, gérer son mail et l’utiliser avec son installation Sonos et l’app musicale de Qobuz. Il fait peu de vidéo mais aucun jeu. Pierre admet que l’affichage du grand iPad Pro et ses haut parleurs sont bluffants mais le qualificatif de “Pro” le laisse songeur.

L'iPad n'a pas encore tué le PC

Certains ont donc commencé à réduire leur dépendance à l’ordinateur maintenant qu’ils ont cet iPad, au point qu'ils n'envisagent pas d'acheter un nouveau Mac.

jean s, lui, ne peut pas complètement remplacer son PC du travail. Il trouve par exemple qu’il est plus difficile de réaliser des PowerPoint sur l’iPad : « On ne peut pas sélectionner plusieurs slides pour les copier/coller d’une présentation à l’autre, ou simplement pour les supprimer. J’utilise aussi beaucoup une suite de macros “PPT Productivity”, qui n’existe bien sûr pas sur iPad (pour le moment !) ».

Et puis il y a toujours cette habitude de la souris et d’un vrai clavier : « Je me vois mal écrire une longue note en Word uniquement sur l’iPad, ou travailler longtemps sur PowerPoint. J’ai mes habitudes et ma main droite a ses réflexes avec la souris ». Sans oublier la gestion de fichiers « pénible » sur iOS et malcommode pour les gros téléchargements.

Notre étudiant en médecine, DomJJ emmène partout son iPad tandis que le MacBook Pro reste à la maison. Ceci étant, le portable n’a pas été complètement remisé. Ce n’est pas tant que son MacBook Pro a un gros avantage matériel, il est plutôt d’ordre logiciel, grâce à OS X et à certaines apps. Il liste quelques lacunes de sa tablette :

Passionné de photographie, je n'ai pas encore trouvé un vrai pendant d'Aperture pour iOS (même si Pixelmator a l'air prometteur !) L'écriture de longs textes : parfois l'autocorrection d'iOS est plus un handicap qu'autre chose. D'autant que les défauts connus du clavier de l'iPad Pro sont rageants à partir d'un certain moment. Le téléchargement de n'importe quel fichier : iOS est inutilisable pour un partage de fichier lourds. J'utilise Flashcartes Hero pour mes fiches à l'université. Bien que l'application iOS soit complète et compétente, je dois travailler avec beaucoup d'images tirées d'un PDF et là, le copier coller de l'ordinateur me permet d'aller beaucoup plus vite que sur iOS. Je pense cependant qu'il sera difficile en l'état actuel de battre l'efficacité d'un ordinateur avec clavier, souris et un programme tel que BetterTouchTool qui améliore son workflow de façon impressionnante.

EynErgy abonde en citant lui aussi un « copier/coller entre apps qui n’existe quasiment pas ». Il voudrait une meilleure interface pour le Split View et autre chose que ce sélecteur latéral d’apps qui ne propose qu’une longue liste à faire défiler. Il aimerait en outre un Xcode mobile « ou un moyen de développer sur tablette, même pour faire juste une base de son app. Bref, avec l’iPad Pro je suis moins dépendant de mon MacBook Pro mais je ne peux pas encore m’en passer ».

iPad Pro contre iMac… l’iMac perd. Mais contre un MacBook Air, là, sdick a plus de mal à lui préférer sa tablette. « Plusieurs programmes indispensables à mon boulot ne tournent pas sur iPad et un vrai clavier + une souris apportent un vrai confort d’utilisation. Par contre à la maison l’iMac fait la gueule; l’iPad est bien plus pratique sur un canapé »

Chez Chris K il y a également cohabitation. C’est d’abord la curiosité de cette taille d’écran et du Pencil qui ont motivé ce photographe à s’équiper d’un 12,9" de 128 Go comme complément de son MacBook Pro 2015.

Je ne l'ai pas utilisé tout de suite : c'est ma toute première tablette et on ne remet pas en cause du jour au lendemain des décennies passées à bosser derrière un ordi ; le clavier physique et la souris sont devenus aussi naturels que le crayon. C'est volontairement d'ailleurs que je n'ai pas acheté de clavier pour cet iPad et que j'ai pris le Pencil… Petit à petit, j'ai installé et utilisé les versions iOS des applications que j'utilisais sur mon Mac. Mon MacBook Pro, couplé avec un écran externe, demeure l'outil essentiel pour tout mon flux de traitement photos (vidage des cartes, développement, retouche, sauvegarde). Et il ne me sert plus qu'à cela… tout le reste est exécuté via l'iPad (e-mails, web, création, échanges de documents, etc).

L’iPad prend aussi à son compte la prise de notes et la réalisation dans Noteshelf de croquis préparatoires pour les séances photos. Mais Chris K admet volontiers que travailler sur cette tablette peut confiner au masochisme lorsqu’on compare l’exécution de la même tâche sur un Mac :

Mais j'adore cet engin, je découvre encore de nouvelles manières de travailler, notamment par le biais de certaines applications comme Editorial, et je veux croire que les prochaines versions d'iOS poseront de nouvelles bases pour en faire l'outil majeur des années à venir.

Propriétaire d’un iMac vieillissant, BulgroZ utilise toujours son monobloc pour encoder ses DVD, gérer ses photos, utiliser iTunes (gestion de sa musique et des sauvegarde de ses appareils iOS) et accéder à des postes distants chez ses proches. Pour le reste, son iPad 12,9" cellulaire de 128 Go s’est imposé :

Ma boîte est sous Windows. Dès que je suis en vadrouille, je me sers de l'iPad pour me connecter à mon environnement pro dans un bureau virtuel Citrix. Le clavier virtuel me suffit pour prendre des notes avec Notability et gérer ma todo list avec Things. Je l'utilise aussi pour voir ou projeter des PowerPoint. Du coup, en réunion, je suis plus léger que tous les collègues avec leurs portables Dell ou HP… !

La musique fait partie des usages qu’Apple promeut souvent pour ses iPad et plus encore avec le Pro. C’est le domaine de fantomx6, et le Mac garde quelques cartouches. Dans son témoignage il détaille son équipement, assemblé pour de la création musicale sur iPad (adaptateur MIDI, logiciel de partition, différents synthés), mais il y a encore des manques à son goût :

Notion 5 est sympa mais il n'est pas encore à la hauteur de Sibelius. GarageBand dépanne mais il n'a pas les fonctions de Logic Pro. Pas de Ableton Live sur iPad. La compatibilité des morceaux de GarageBand n'est que de l'iPad vers l'iMac. Logic Remote permet de contrôler GarageBand mais seulement sur Mac, pas de l'iPhone vers l'iPad par exemple. MainStage n'existe pas sur iPad. Impossible de connecter Mon Maschine Studio ou mon INTEGRA-7 sur l'iPad.

En définitive les deux « forment une paire du tonnerre si on n’oublie pas que le sens du workflow est plus souvent de l’iPad vers le Mac ».

Conclusion

En quoi un iPad Pro est-il plus “pro” qu’un iPad Air 2 par exemple ? C’est une question qui revient souvent, tant ces tablettes paraissent similaires à bien des égards. La puissance n’est pas un facteur discriminant, il n’y a pas de logiciel iOS aujourd’hui qui ferait s’étouffer un iPad Air tandis qu’il filerait à toute vitesse sur un iPad Pro. Comme le montrent ces témoignages, c’est plutôt un ensemble de facteurs.

Il y a ce grand écran qui permet de travailler et de manipuler plus aisément n’importe quel type de contenu. Le MacBook Pro 17“ en son temps a procuré ce bénéfice. D’un coup, des musiciens, des développeurs web ou des graphistes pouvaient se promener avec un ”énorme" écran dans leur sacoche et retrouver quasiment leur environnement laissé au bureau. Et puis il y a ce stylet, qui rend des travaux plus plaisants à effectuer et plus précis dans leur résultat.

crédit : Apple

L’adéquation avec une utilisation “pro” ne se définit pas uniquement par des critères de performances, mais plutôt de confort d’utilisation et de rapidité dans l’exécution. Quitte à travailler, autant le faire dans les meilleures conditions et l’iPad Pro, dans sa version 12,9“ du moins, est bien armé. Pour le coup, son cousin de 9,7” semble profiter du qualificatif de “Pro” bien plus pour des raisons marketing.

Le principal point d’achoppement de l’iPad Pro reste d’ordre logiciel. Ce n’est pas dramatique en soi, cela peut se régler par quelques mises à jour. L’assise matérielle offerte par l’iPad Pro est solide, c’est maintenant à iOS et aux éditeurs d’apps de faire en sorte que cette grande tablette soit un peu plus que cela.

avatar Yoskiz (non vérifié) | 

Et pourquoi vouloir réduire l'utilisation d'un Mac ? Si le Mac fait le "boulot" ?

avatar oomu | 

parce que le mac emmène avec lui tout un bagage historique (une complexité) que beaucoup de gens aimeraient ne plus avoir à connaître.

Ou aussi parce que la tablette est très pratique en mobilité, n'ayant pas de clavier physique.

-
A mon sens, c'est iOS qui doit devenir d'avantage (mais pas totalement) comme Os X et non l'inverse. Et je me méfie de toute tentative de fermer Os X (app store exclusivement, pas d'accès à la ligne de commande, à l'installation d'outils et logiciels de son choix).

avatar C1rc3@0rc | 

La complexité, hormis la perte de l'ergonomie manifeste depuis 2012 d'OS X, vient de la présence de fonctions inutiles.

La plus grosse difficulté pour les refractaires au PC c'est... la notion de fichier et de devoir passer par un gestionnaire de fichier.

On le voit tres clairement avec le WEB: peu utilisent les signets et la majorité passent pas Google pour ouvrir la page qu'ils consultent régulièrement!
Il suffit de voir aussi les bureaux encombrés d'icones que l'on retrouve autant sur Windows que sur Mac pour comprendre ce problème: c'est le syndrome de la chambre d'ado => le sol est l'espace de stockage le plus important et le moins contraignant!

L'autre difficulté c'est le multifenetrage.
Su PC on travail sur plusieurs source de données en meme temps, ce qui est typique de la creation de contenu. On a besoin d'ecran toujours plus grand, de raccourci clavier et autres "gestes" au trackpad.

Pour un appareil de consultation, le notion de fenêtre est une ineptie.
Bien sur les bordéliques papillonneurs vont vouloir avoir un film et facebook et skype en meme temps, mais cette complexité est inutile et repoussante pour la majorité.
C'est d'ailleurs la raison de la multiplication des systeme "distraction free" et du mode plein ecran: mort aux fenêtres envahissantes!

Un PC c'est un atelier de creation de contenus.
Une tablette c'est un écran tactile de consultation.

La tablette peut bien évidemment servir de machine a ecrire et de ... tablette pour prendre des notes, mais faut pas vouloir aller plus loin. Si la tablette devient aussi complexe que le PC et aussi cher, elle disparaitra.

avatar patrick86 | 

@C1rc3@0rc :
Tant de manichéisme.

L'informatique n'est pas binaire. Ni le PC ni la tablette ne servent qu'à créer ou consulter du contenu. Ce sont des ordinateurs : multifonctions.

avatar jackhal | 

"L'informatique n'est pas binaire."
Un peu quand même.

avatar patrick86 | 

@jackhal :

Bien vu ;-)
J'avais pas pensé à cette interprétation.

Ceci-dit, je ne doute pas que vous ayez compris que je ne parlais pas du fonctionnement même de la technologie, mais de l'aspect fonctionnel du point de vue de l'utilisateur.

Je vais préciser mon propos :

En réalité, pour entrevoir la moindre possibilité de travailler avec l'iPad, il faut sortir de cette vision binaire selon laquelle l'informatique sert :
- soit à consommer du contenu = pas travail ;
- soit produire du contenu = travail.

Premièrement, citez moi un travail, un métier, qui n'implique jamais de consultation de contenu. J'ai tout un tas d'exemples qui impliquent une consultation régulière de contenus divers.
Ensuite, l'écrasante majorité des activités — ou l'informatique a un place importante, j'entends — impliquent, à la fois de la consultation ET de la production, de contenus.

À partir de là, l'assertion "tablette = improductivité" ne tient pas.

À cela, on ajoute toutes les activités, liées à des travaux et métiers, qui ne sont, ni de la pure consultation, ni de la production de contenu final. Exemple : le mind mapping. Quand j'utilise une carte heuristique pour mieux visualiser et organiser mes idées, je ne consulte pas spécialement un contenu, je n'en produit pas non plus, mais je travail sur un projet. Or, cette activité, je la réalise indifféremment sur mon Mac ou mon iPad, suivant lequel est le plus immédiatement apte et approprié selon la situation.

Le travail n'est pas binaire.

--

Maintenant que vous faites cette remarque, je commence à me demander si ce n'est pas à cause de la numération en base 2, qu'on peut lire autant de discours manichéens sur les forums technologiques.

avatar patrick86 | 

"Un PC c'est un atelier de creation de contenus.
Une tablette c'est un écran tactile de consultation."

Affirmer cela implique que :
- soit vous ignorez complètement les dessinateurs ;
- soit vous prétendez que le dessin n'est autre que de la consultation.

avatar oomu | 

trop de certitudes.

avatar Bigdidou | 

@C1rc3@0rc :
"Pour un appareil de consultation, le notion de fenêtre est une ineptie."

Mais enfin, c'est effarant cette habitude d'affirmer ainsi vos opinion et croyances idiotes, ineptes, pour reprendre votre qualificatif. Ça devient grotesque, vraiment.
Bien sûr que si, il y a des tas de situations où deux fenêtres voire trois sont très utiles en situation de consultation de contenu.

avatar patrick86 | 

@Bigdidou :
Sans compter qu'on peut consulter un contenu pour en créer un autre.

C1truc se dit ergonome... Mais il semble être littéralement à la ramasse sur les usages de l'informatique.

avatar oomu | 

la réponse est évidente :

aucune raison d'en faire qu'un appareil de consultation.

avatar Bigdidou | 

@C1rc3@0rc :
"Pour un appareil de consultation, le notion de fenêtre est une ineptie."

Mais enfin, c'est effarant cette habitude d'affirmer ainsi vos opinion et croyances idiotes, ineptes, pour reprendre votre qualificatif. Ça devient grotesque, vraiment.
Bien sûr que si, il y a des tas de situations où deux fenêtres voire trois sont très utiles en situation de consultation de contenu.

avatar moivince06 | 

moi perso j'ai acheté un 9.7 juste pour le gold rose qui me rend dingue ...

avatar mfams | 

Juste pour ca... c'est vrai que c'est dingue.

avatar bompi | 

"Sans compromis" ? J'ai l'impression qu'ils vont bien devoir en faire, des compromis.

Je dirais même plus, ils ont commencé à en faire, avec stylet (pas mal pensé et réalisé, peut-être un poil cher) et clavier (minable, voire pathétique, AMHA). Il ne manque plus que la souris :-)

avatar Espcustom | 

Ceux qui ont remplacé leur Mac de bureau par cet iPad n'avait tt simplement pas un usage avancé de leur mac.

Heureusement qu'il est utile à certaines personnes cet iPad. Je l'ai essayé et l'ai trouvé vraiment inutile. Chacun son point de vue.

Mais pour l'instant rien ne peut remplacer mon macpro. Je fais tout en local et je ne suis pas prêt d'adopter le cloud et autres joyeusetés.

Comment utiliser Logic Pro X? Mix, mastering, graver sur cd? Sans parler de l'enregistrement de voix/instruments.

Peut on utiliser des virtual box?

Comment télécharger fichier et logiciels?

Comment ranger ces documents? Les gérer?

Comment synchroniser son iPhone?

Comment utiliser 600Go de données?

....

Et il en manque bcp des questions. Bref pour moi c'est clair qu'en l'état il ne peut remplacer un Mac si on en a une utilisation poussée. iOS se doit de passer en version "pro". Mais ça tuerait sans doute le mac !

avatar bompi | 

Ranger des documents ? C'est pas moderne... ;-)

Mais c'est bien là le problème essentiel de cet appareil, à savoir le stockage des informations et la manière de les partager entre diverses applications voire les mettre à disposition sur un réseau.

Il est possible que tout ceci convienne à la majorité des utilisateurs mais pour moi, c'est rédhibitoire.

avatar patrick86 | 

"Mais c'est bien là le problème essentiel de cet appareil, à savoir le stockage des informations et la manière de les partager entre diverses applications voire les mettre à disposition sur un réseau."

Il est vrai qu'il y a encore à améliorer sur ce point.

A mon sens, on peut garder le fonctionnement actuel chaque app qui gère ses données, mais, en y ajoutant :
- des tags hiérarchisés, pour classer par travaux, projets, activités, etc. ;
- une vue (Finder ou Spotlight, ou les deux), qui permette d'afficher tout ce qui est lié au(x) tag(s) recherché(s) ;
- une possibilité de copier vers un dossier réseau tout le "contenu" d'un tag ;
- que les développeurs exploitent davantage les fonctions d'échanges entre applications, déjà présentes dans iSO 9.

+ la généralisation de ces tags à tous les contenus des apps (mails, calendriers, contacts, rappels, photos, vidéos et que sais-je encore), afin de casser cette séparation entre les dossiers "conventionnels" et les données gérées dans des apps.
Cette séparation est un frein majeur à une organisation et utilisation plus efficace des données contenus dans nos ordinateurs, autant sur Mac ou PC que sur l'iPad.

Autrement dit : une approche type ERP/SGBD, intégrée dans l'OS et disponible dans toutes les apps.

avatar oomu | 

oui, c'est exactement ma vision aussi.

le plus frustrant est que tout cela est en germe dans ios.

avatar Chris K | 

C'est bien ce que je dis dans mon témoignage et l'un n'empêche pas l'autre en ce qui me concerne. Mon Mac pour le traitement de mes photos et leur stockage (sur un disque externe dans tous les cas). Tout le reste sur iPad. D'autant plus que je ne trouve pas très pratique de débrancher mon MacBook Pro quand je veux bosser ailleurs que dans mon bureau. Bref ça dépend des besoins de chacun évidement.

avatar Chris K | 

@Moumou92 : Mes photos sont aussi dupliquées évidement : disque externe, NAS et chez backblaze. Je synchronise juste quelques photos sélectionnées via Ligthroom et la version mobile sur mon iPad.

avatar melaure | 

@Espcustom :

Je suis bien d'accord, le gars qui de moque des gens avec leur PC et leur Finder n'est vraiment qu'un pauvre utilisateur de base qui ne devait pas faire grand chose avec un ordi ...

Et ca me fait penser que le gars qui n'a été elevé que sur un iPad (le problème ne se pose avec une tablette Pri comme la Surface) va vivre l'enfer si on lui demande de bosser sur PC. Ca veut donc dire un gros appauvrissement en culture info a venir ... Un peu comme les ricains qui ne savent plus utiliser une boite manuelle ;)

L'ordinateur a encore de très très nombreux avantages grâce a un OS complet. Le sandboxing d'iOS qui oblige les documents a appartenir a une appli au lieu d'etre accessible par toutes est une vraie connerie. Evidement le problème n'est pas le matos, les composants sont très bien. Il faudrait juste que ça tourne avec un OS décent ...

Si aujourd'hui je devais bosser avec une tablette je prendrais sans hésitation une Surface tant que l'iPad n'aura pas OS X ... Coté Androïd on est encore loin aussi ...

avatar patrick86 | 

@melaure :

" Le sandboxing d'iOS qui oblige les documents a appartenir a une appli au lieu d'etre accessible par toutes est une vraie connerie."

On comprends mieux d'où viennent les conneries que vous racontez sur l'iPad : vous ne connaissez pas iOS. :-)

Le sandboxing n'interdit pas aux apps d'accéder aux données d'autres apps.

avatar melaure | 

Documents et données ce n'est pas la même chose !!! C'est le cas pour tous les soft de bureautique par exemple. Office et iWorks ne partagent pas leurs documents en local ... et c'est vrai pour plein d'autres softs !!!

avatar patrick86 | 

"Office et iWorks ne partagent pas leurs documents en local "

On ne peut, depuis une autre app, aller chercher un ficher dans Pages, c'est vrai. Par contre, balancer un document, depuis Pages, vers une autre app, est tout à fait réalisable.

avatar Espcustom | 

Et si un iPad ne peut remplacer un Mac un iPad Pro non plus ne peu pas.

avatar jessy | 

Pour le moment aucune Tablette ne remplacera mon IMac 27 (2011) pour les utilisations suivante.

-Traitement de texte/PowerPoint.
-Jeux (un coup de temps en temps WoW ou jeux de stratégie).
-Stockage (j'ai 1To de données sur mon iMac).
-Petit montage/Retouche, Photos/Vidéos(Familiale).

Donc il y a encore du chemin à faire niveau iOS.

avatar Chris K | 

Il ne s'agit pas nécessairement de remplacer totalement le Mac. Mon MacBook Pro est équipé de 1To en SSD avec un écran externe Nec de 27". En fait le disque interne du Mac est loin d'être plein (620 go de disponible).

Toutes mes photos sont stockées sur un disque externe dédié. Quand je vide une carte, je copie d'abord les photos sur mon Mac. Je travaille dessus et une fois le travail terminé je transfert les photos sur ce disque externe.
Mes autres documents sont créés sur iPad et stockés au choix sur mon NAS ou dans le cloud.

Mais comme je le disais, cette façon de faire a nécessité de changer mes habitudes...

avatar YSO | 

@ Jessy :
N'oublie pas Excel.
Autant taper du texte au km avec Word sur iPad (avec clavier BT) passe encore, mais monter des tableaux avec des fonctions et des liens, c'est à se tirer des balles.

avatar p@t72 | 

"Il n’y a pas mieux qu’un iPad Pro pour tenir les scores d’une partie endiablée d’UNO"
1000e pour ça... pfiuuu!!
sinon ma grand mère a le mème tapis sur sa table à manger :)

avatar françois bayrou | 

Ouais mais l'ipad il fait aussi réveil matin :)

avatar Almux | 

Personne qui a remplacé sa tablette graphique par l'iPad Pro?
Dommage, un tel témoignage aurait été assez essentiel, il me semble.

avatar DouceProp | 

Oui. Un article iPad Pro vs Cintiq par exemple...

avatar Mike Mac | 

Et dire qu'ils pourraient faire ce qu'il font déjà plus ce que fait un MacBook avec le nouvel Asus ! Photoshop, Adobe Première, AutoCAD, Indesign, Hitfilm, 3ds Studio Max, une suite Microsoft Office non émasculée...

16 heures d'autonomie ! 1920 x 1080, or 2560 x 1440, jusqu'à 8 Go de RAM, clavier rétroéclairé, 2 ports USB-C, 750 g tablette sans clavier, 1,450 kg avec clavier, stylet fourni dès la version de base... Pour un prix probablement voisin au iPad Pro nu dans une version offrant donc stylet, mais aussi le clavier rétroéclairé et 128 Go a minima (jusqu'à 512 Go).

"Asus Transformer Book T302 : aussi puissant et plus endurant qu'un MacBook"

http://www.tomshardware.fr/articles/transformer-book-t302-tablette-deux-en-un-asus,1-59545.html

avatar poulpe63 | 

@Moumou92 : réponse sectaire, non ? ;)

réponse qui l'est moins : dommage que c'est sous Windows, car j'utilise régulièrement des appli d'Omnigroup, et de ThinkMac qui ne tournent que sous OS X et iOS...

J'imagine en magasin, quand on surf sur un modèle de présentation, et goutant certains sites web rempli de pub invasive, puis, on rentre chez soi, avec son navigateur favori et son ublock/adblock (et sa whitelist). Dès fois, ça peut être un choc ;p

Perso, je trouve que l'ipad pro est vraiment top (sur la version 4G, 128 Go), (la version 4G pour sa mobilité étendu, le GPS/GLONASS), mais la bande noire derrière, c'est hyper moche, les applis optimisées à labour, les petits plus du 9,7" (Hey Siri, écran), et une smart keyboard qwerty hors de prix (merci Logitech pour une alternative).

Vivement (enfin, j'espère), la v2 :p

avatar alderaan | 

Ce que je retire de cet article et des témoignages, c'est que cet iPad n'a de Pro que le nom. Utilisation pour consommer du contenu et très peu pour en créer à part de la prise de notes et de la retouche (qui ne remplace pas le Mac). Le MacBook a encore de beaux jours devant lui.

avatar Ginger bread | 

Esperons qu ios 10 ajoute un grand à cet ipad pro car pr le moment si c est pr lire des magasines jcomprends qu on peut se torcher avec comme un pro.

avatar Apollo11 | 

Le jour où le logiciel de correction Antidote aura aussi le module Correcteur sur iPad, j'y songerai. Mais d'ici là, j'en suis dépendant. Donc, je reste sur mon MacBook Air.

avatar bobibou | 

Dessiner dessiner et dessiner : le pencil est une MERVEILLE !!

avatar Cyrtop | 

Il n'y a pas d'utilisation universel tout le monde à des besoins différents
Un peux comme avec toutes les choses de la vie en passant par le cerveau

Et la personne qui croient que son utilisation et la seule l'Unique la meilleure façon de se servir de quelque chose est bien souvent la plus limitée
Cyrtop

avatar YSO | 

@Moumou92 :
Et comment fais-tu quand tu es en déplacement ? Un endroit où tu n'as pas de Wifi ?
Pourquoi s'entêter à ne pas faire une arborescence interne qui serait visible quand tu le connectes au Mac ?
Marre de ne pas pouvoir s'y retrouver dans ce capharnaüm

avatar deb76 | 

Avec la 4G, on est mobile totalement. Je suis descendu sur plusieurs jours de la Manche à la Méditerranée puis remonté en vadrouillant dans les Cevennes, les Causses et le Massif Central, jamais l'Ipad Pro 128 Go Wifi Cellular 4G n'a été en rupture de communication. J'avais emmené avec moi un clavier Apple Keyboard Wireless, l'Apple Pencil, et le soir dans les chambres d'hôtel j'ai pu continuer à travailler sur un projet d'analyse musicale soit texte, création d'exemples de partitions avec l'application Notion, création d'icônographies mettant en exergue des symétries, des inversions miroirs, des topographies de séries dodécaphoniques, etc. Sans oublier des traductions d'analyses musicologiques en anglais en écrivant soit dans Word ou Ulysses.

avatar expertpack | 

Surface pro. Et voila

avatar Flash | 

Chacun son délire après tout ? Moi, toute ces pub pro tablette depuis 2010, n'ont servi à rien. Perso c'est smartphone pour la mobilité + PC pour du sérieux ou du gaming.
Je considère les tablettes comme un smartphone en plus grand. Donc inutile car double usage.

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