« Nous ne pensons pas que nous doublerons Spotify ou Apple Music », reconnait Golan Shaked, directeur commercial de Deezer. Le champion français du streaming se veut « très réaliste » et se contenterait de bien de fournir à ses abonnés la « bande-son » de leur journée, depuis le PC du bureau au smartphone, en passant par le système audio de la maison au smart TV.

Cette ambition, qui s’incarne surtout par des radios personnalisées alimentées par des algorithmes, doit passer par des partenariats avec des fabricants de produits audio et de smartphones, ainsi que des constructeurs auto. C’est pourquoi Deezer a embauché Pascal de Mul, ancien responsable des partenariats matériels de Spotify ; ce dernier a noué des accords entre le numéro un mondial du streaming et Samsung, Bose, Ford et Volvo.

Deezer espère signer le même type de partenariats verticaux qui sont « très, très importants pour nous », confirme Shaked. Autre embauche : celle de Daud Aditirto, qui ces quatre dernières années, a sillonné l’Asie pour le compte de Facebook. Le secteur intéresse également beaucoup Deezer : si la messe est dite ou presque en Amérique du Nord (Deezer s’y est lancé l’été dernier) ou en Europe, il reste encore des opportunités à creuser en Asie.