Test de FTL: Faster Than Light

monsieursapin |

Issu d'une campagne de financement participatif, FTL: Faster than Light a rencontré un grand succès à sa sortie sur ordinateur en 2012. Deux ans plus tard, la simulation de vaisseau spatial de Subset Games atterit sur iPad. FTL : Faster than Light vous embarque dans un space opera passionnant et dangereux. Aux commandes d’un vaisseau largement personnalisable, votre mission est de prévenir la Fédération de l’invasion imminente de la flotte Rebelle.

Le portage iOS était très attendu par ceux qui préfèrent jouer sur tablette plutôt que PC. Cette version est-elle à la hauteur ? La profondeur du gameplay est-elle bien retranscrite ? La réponse dans notre test.

Un portage soigné

Au premier lancement de FTL: Faster Than Light, vous serez immédiatement propulsé dans le fin fond de l’univers. Avant même d’avoir les commandes d’un vaisseau, la bande-son du jeu happe l’attention. Cette ambiance pleine de légèreté et de profondeur retranscrit parfaitement le thème du titre. La musique, composée par Ben Prunty, participe grandement à l’immersion et rend hommage à la culture SF.

L’interface et les menus de FTL sont classiques. Il est possible de démarrer une nouvelle partie, de la continuer, d’accéder aux options ou de se laisser guider par le tutoriel. Pour les non-initiés, ce dernier est primordial pour comprendre comment se joue une partie. Il est aussi recommandé à ceux qui y ont déjà joué sur ordinateur pour appréhender l’interface tactile. Cette interface est logique et réussit à égaler la prise en main de la version PC. À noter que le jeu est exclusivement disponible sur iPad, l'écran de l'iPhone étant trop petit.

Subset Games a pris le soin de créer un portage iOS soigné et adapté. Les titres bénéficiant d’une telle attention sont rares. Les aficionados du combo clavier/souris ne retrouveront pas tout de suite leurs marques, mais au bout de deux ou trois parties tout rentre dans l’ordre.

Un démarrage difficile

Le passage par le hangar est un prérequis afin de se lancer dans l’aventure. Il propose de nombreux réglages pour son vaisseau. La plupart ne sont pas accessibles dès les premières excursions et se débloquent petit à petit. Les nouveaux joueurs n’apprécieront pas d’être lâchés si soudainement dans l'aventure — d'autant que le jeu est exclusivement en anglais. Même si le tutoriel facilite la prise en main de FTL: Faster Than Light, l’austérité de son interface freinera les plus impatients. Toutefois, le jeu mérite que l’on s’y intéresse.

Le hangar

Une fois le vaisseau configuré, l’aventure commence. L'interface du jeu, c'est le vaisseau en vue en coupe et un large HUD avec toutes ses commandes. Le déplacement de votre vaisseau se fait via la commande JUMP. En vous déplaçant d’étoile en étoile, vous rencontrerez différents types de PNJ. Ami ou ennemi, il peuple les systèmes de manière aléatoire. À vous de décider si vous voulez aider une station voisine en attaquant l'ennemi ou si vous préférez éviter la bataille.

Sus à l'ennemi !

FTL: Faster Than Light est avant tout un rogue-like, c'est-à-dire que chaque partie est différente. En cas d'échec, le game over est définitif. Il faut recommencer la partie de zéro avec un nouveau vaisseau. La difficulté dépend énormément des rencontres que vous faites.

Après les batailles ou les sauvetages de vaisseau, vous gagnerez des scraps. Ils représentent la monnaie du jeu et vous servent à améliorer vos armes, boucliers, équipements, etc. Chaque système contient un ou plusieurs magasins qui vous réapprovisionnent et proposent de nouvelles pièces d’équipements.

Un univers impitoyable

FTL: Faster Than Light gravite autour de trois ressources principales : l’essence, les missiles et les parties de drones. La première est la plus importante. Sans matériel de combustion, vous ne pourrez pas aller bien loin. Il se récupère sur les carcasses de vos adversaires, mais peut aussi s’acheter chez les marchands. Les missiles et les parties de drones correspondent à deux styles de jeu bien différent. Ils se recoupent et multiplient les possibilités. Le type de vaisseau conditionne la stratégie. Certains appareils sont taillés pour les missiles, d’autres pour les drones. Le plaisir de jeu est sans cesse renouvelé.

Un aperçu du magasin

Pendant votre long voyage, vous ferez face à huit différentes civilisations. Avec elles, des événements apparaîtront dans les secteurs autour de vous. Ces missions se résument, la plupart du temps, à aider des vaisseaux alliés. Cependant, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Entre les embuscades, les fuites et les rébellions, priez votre bonne étoile. La chance est un élément primordial dans les jeux procéduraux.

Un dernier conseil avant de vous laisser aux commandes de votre propre vaisseau. Le boss final est particulièrement difficile à battre. Ses différentes attaques sont très puissantes. Explorez l’environnement au maximum. Les combats permettent d’améliorer votre équipement et d’agrandir l’équipage. Parcourir les systèmes en ligne droite n’est pas la bonne solution.

Vers l'infini et au-delà

FTL: Faster Than Light est avant tout un jeu contemplatif où la patience est une vertu utile. Le jeu est à idéal chez soi, au calme et avec un casque. Il serait bête de ne pas profiter de l’ambiance enivrante et dépaysante. Les graphismes sont simples, mais recelent de détails. La durée de vie est importante et chaque partie apporte son lot de surprises.

L'extension “Advanced” est comprise dans le jeu. Elle ajoute des nouvelles armes, missions, systèmes, etc. FTL: Faster Than Light coûte 8,99 € sur iPad. Un excellent investissement pour passer de longues heures à chasser les pirates de l’espace.

avatar voetemm | 
Un peu chère, mais il est très bien sur PC donc ça les vaut... Dommage que je n'ai plus d'iPad

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