Test de la Microsoft Surface 3

Arnaud |

Microsoft semble plutôt en forme ces derniers temps. L’entreprise est en train d'achever une sorte de mutation pour effacer cette image poussiéreuse et terne qui lui collait tant à la peau. Entre l’imminente sortie de Windows 10 et des projets un peu plus exotiques comme HoloLens, une nouvelle génération de tablette est née : la Surface 3. Petite sœur du modèle Pro, elle nous est vendue comme un substitut complet à l’ordinateur. Pari réussi ou idée fumeuse ? La réponse dans notre test !

En bons utilisateurs de produits Apple que nous sommes, il est toujours étrange de voir débarquer un produit qui n’est pas griffé d’une pomme dans notre quotidien. Mais la Surface intrigue, attise une curiosité vers un monde que nous connaissons peu : les PC. Pour cette troisième génération, Microsoft pousse l’appellation “PC” à son paroxysme, exit la version “RT” (ARM, dans les faits) de Windows, la Surface supporte maintenant une version complète de Windows 8 (8.1 pour être précis).

iPad vs Surface : une approche diamétralement opposée

Commençons directement par la comparaison entre les deux tablettes. Car les comparer de manière chiffrée est un non-sens. Les deux tablettes viennent de processus de développement très différents. D’un côté, l’iPad, équipée du même OS que l’iPhone. Avec ses limitations, la tablette d’Apple pourrait se résumer à un gros et très efficace iPod touch même si fondamentalement, la tablette est plus qu'un simple outil de consultation. De l’autre, la Surface, ordinateur rétréci et allégé pour entrer dans le format tablette. Même avec leurs écrans éteints, cette différence de philosophie saute aux yeux. L’iPad se tient, de base, à la verticale, avec un seul port Lightning pour la recharge. La Surface se tient elle à l’horizontale, de préférence posée sur une table, on y trouve un lecteur de carte micro SD, un Mini Displayport et… magie… un port USB 3.0 totalement fonctionnel.

D’un point de vue plus physique, la Surface a presque l’air d’un camion à côté d’un iPad Air 2. Plus longue et plus large de 2 cm, la Surface est également 2,6 mm plus épaisse qu’un iPad Air 2. Si l’épaisseur est plus de l’ordre de l’esthétique (les 8,7 mm de la Surface restent tout à fait acceptables), là où le bât blesse, c’est au niveau du poids : la Surface 3 pèse un bon 622 grammes, soit pratiquement 200 grammes de plus que l’iPad. La Surface aura donc un peu plus de mal à se faire oublier dans un sac.

Le design de la bête est plutôt agréable. La coque arrière conserve le magnésium de la Surface 2, et la finition n’a pas grand-chose à envier à un iPad. Sans être aussi “lisse” que la tablette d’Apple, celle de Microsoft s’en tire plutôt bien et fera vite oublier les PC-plastique comme on en trouve par milliers dans les rayons multimédias des supermarchés.

Concernant la Type Cover, la “Super Smart Cover” avec un clavier intégré, elle est aussi de bonne facture. Elle est recouverte d’un tissu agréable au toucher, un peu plus pelucheux que celui qui recouvre l’intérieur des Smart Cover d’Apple. Le clavier en lui-même est plutôt bon, le confort d’écriture est surprenant pour un clavier de ce type. Le trackpad, bien que beaucoup trop petit, remplit bien sa fonction de curseur d’appoint… après tout, l’écran tactile reste le moyen d’interaction principal avec le logiciel. Cerise sur le gâteau, le clavier est, étonnamment, rétroéclairé. La surprise est donc, disons-le, relativement bonne de ce côté. Il faut dire qu’à 150 €, la Type Cover se devait d’être efficace.

Autre bon point : le Kick Stand. Sorte de clapet en métal greffé à la coque arrière, il permet de mettre la Surface dans 3 positions différentes. Là encore, la solidité de l’ensemble surprend quand on est habitué à l’iPad et à sa Smart Case bancale. Pour faire simple, la Surface ne bougera pas de sa position. On peut donc utiliser l’écran sans se poser la question de la force à mettre dans le doigt. On regrettera cependant le manque de souplesse du système, il est impossible de choisir une autre inclinaison que la poignée prévue par Microsoft, c’est plutôt frustrant. Surtout que ce Kick Stand fonctionne bien, on aimerait qu’il fonctionne encore mieux.

Les avantages et les inconvénients d’un PC

Vous l’aurez compris, la Surface est un PC dans une tablette. Avec tous les avantages qui en découlent. L’OS permet une très grande liberté d’action. C’est d’ailleurs assez surprenant quand on vient de l’univers iOS, plutôt que de chercher une solution pour envoyer un document via le Cloud, une simple clé USB fera l’affaire. Ce n’est, certes, pas la manière la plus sexy de fonctionner, mais cela reste certainement une des plus efficaces.

Dans son fonctionnement général, la Surface est donc capable de se comporter comme un ordinateur classique. Son port USB n’est pas bridé inutilement, on peut y brancher tout ce que l’on peut brancher sur un ordinateur. Souris, clavier, disque dur externe, clé USB, un lecteur CD, on peut même y brancher un iPad ou un iPhone. Il en va de même pour les téléchargements. On peut recevoir, stocker et lire à peu près tous types de documents, installer Flash Player, VLC, la suite Creative Cloud d’Adobe… Si, dans l’absolu, ce n’est pas toujours très utile ou fonctionnel, ce manque de limitation a l’avantage d’ouvrir beaucoup plus largement le champ des possibles.

En contrepartie, la Surface se comporte un peu trop comme un PC là où elle devrait se comporter comme une tablette. Elle s’éteint purement et simplement après quelques heures, il faudra la réveiller à chaque fois avec le bouton on/off. Cette sortie de sommeil prend, approximativement, une vingtaine de secondes. Autant dire une éternité quand on l’a entre les mains en attendant de pouvoir rapidement ouvrir une application. Elle mettra aussi quelques secondes à accrocher le réseau WiFi et ne sera pas d’une réactivité sans faille durant les premières secondes d’utilisation. S’il s’agissait de quelque chose d’anecdotique, cela n’aurait pas grande importance, mais on parle ici de quelque chose qui arrive à chaque fois que la Surface passe plusieurs heures en veille sans être sollicitée. Autant dire que vous verrez souvent l’écran de démarrage.

L’interface de Windows est prévue en deux parties : celle que l’on appellera “tuile” (l'interface Metro) et celle que l’on appellera “desktop”.

Les tuiles

Les tuiles, écran d’accueil par défaut de la tablette, sont fidèles au style ModernUI que l’on connaît de Microsoft. Initié avec la septième version de Windows Phone, on a rapidement vu ces carrés plats de couleurs vives se propager au reste de la gamme. Ce style fonctionne plutôt bien, il est plus singulier que ceux d’Apple et de Google, et les différentes animations à l’écran leur donnent joliment vie. Cet écran a l’avantage d’être parfaitement adapté au tactile. On retrouve d’ailleurs une logique plus proche des appareils mobiles, avec les applications en plein écran et une interface globalement optimisée pour un usage avec les doigts.

Chrome passe sur la partie Desktop…

Sur le papier, cette interface est plutôt attrayante. La réalité est un peu différente. Quand l’application n’est pas optimisée pour la Surface, elle s’ouvrira dans un environnement PC, en bonne et due forme. C’est donc la deuxième partie “desktop” qui prendra le relais. Elle a l’avantage de laisser une grande liberté d’action. Mais elle n’est franchement pas adaptée aux écrans tactiles et on devra la contrôler avec le trackpad de la Type Case pour un minimum de confort. C’est franchement peu agréable et assez rebutant.

Twitter à gauche, Evernote à droite.

L’interface tactile, elle, intègre un système de partage d’écran assez bien pensé. L’écran est divisé en 4 colonnes, chaque application peut, soit, fonctionner sur 4 colonnes (en plein écran), sur trois, deux ou une colonnes. Exemple concret, il est possible de travailler sur un document Evernote tout en ayant sa timeline Twitter sur un quart de l’écran. C’est extrêmement appréciable et cela permet d'accentuer un côté "multi-tâche" que n'a pas (encore) l'iPad.

Les applications

Concernant les applications en elles-mêmes, elles sont bien souvent réussies. Toujours basé sur l’identité graphique de Windows 8, le résultat est plutôt satisfaisant. Oui mais voilà, la Surface ne se vendant pas aux mêmes volumes que l’iPad, on sent que les développeurs y accordent très peu d’intérêt. Par exemple, la dernière mise à jour de l’application Twitter remonte à un an. Les dernières nouveautés du réseau social ne sont donc pas supportées par l’application. L’exemple de Twitter est assez représentatif du reste, les apps pour la Surface et Windows Phone ne sont clairement pas une priorité pour les développeurs. Même si c’est compréhensible, cela reste frustrant pour l’utilisateur.

L’application du journal Le Monde
Et Netflix

Globalement, le nombre d’applications disponibles est plutôt correct, mais on se retrouve assez vite limité. Par exemple, il n’existe pas de version optimisée de Chrome ou Firefox, la cohabitation avec Internet Explorer est donc obligatoire pour avoir un navigateur optimisé pour les écrans tactiles. Vous pouvez évidemment télécharger Chrome, Firefox ou même Safari, mais vous vous retrouverez alors avec un navigateur simple, comme il apparaît sur un PC et donc, très peu adapté au tactile. Il n’existe pas non plus d’application Spotify, il faudra également passer par la version desktop.

Le stylet

On sait à quel point Apple a en horreur les stylets pour tablette, et pourtant (cela pourrait d'ailleurs changer avec l'iPad Pro). Pour 49 €, Microsoft vend un stylet compatible avec la Surface 3 et la Surface Pro 3. Développé pour fonctionner en symbiose avec l’application OneNote, il fonctionne assez bien avec le reste du système. Il est fait du même magnésium que la coque arrière de la tablette, assez léger et de bonne facture, il est agréable à tenir en main. Point noir : il fonctionne avec une pile AAAA, un format plutôt exotique. Tous les chargeurs de piles ne peuvent pas recharger ce format et il n’est pas des plus faciles à trouver en magasin. Une batterie aurait certainement fait grimper le prix, mais aurait été bien plus judicieuse.

il s’agit d’un stylet actif, connecté à la tablette en Bluetooth. La technologie est nouvelle pour Microsoft, les anciennes versions utilisaient une technologie de Wacom, qui avait l’avantage d’être plus précis sauf dans les coins. La nouvelle technologie utilisée pour ce stylet, N-Trig, a l’avantage d’être beaucoup plus homogène sur l’écran, malgré une précision en baisse.

Le stylet est muni de 3 boutons : un cercle violet sur la partie supérieure ouvrira OneNote, peu importe l’endroit où l’on se trouve dans l’OS. C’est plutôt pratique, cela permet de prendre très rapidement une note ou griffonner un schéma. Une fois dans l’application, le bouton ouvrira une page vierge. Si l’idée est bonne, on se retrouve souvent à appuyer sur le bouton au mauvais moment. Les deux autres boutons sont consacrés à une gomme (bouton inférieur) et à l'outil de sélection (bouton supérieur).

Dans l’application OneNote, on pourra ainsi sélectionner un dessin ou un mot et le redimensionner, le copier, l’envoyer sur OneDrive (le Cloud de Microsoft), pour, par exemple, l’intégrer dans un document Word. La suite Office bénéficie aussi d’un onglet “stylet” qui permet de faire des dessins et schémas à la volée. Si le résultat manque de finesse, c’est un point vraiment appréciable de pouvoir intégrer une esquisse aussi rapidement.

Le reste

L’autonomie de la Surface est correcte, sans être exceptionnelle, elle tient les promesses faites par Microsoft : 10 heures en utilisation continue. Avec une utilisation équivalente, elle se retrouve pratiquement égale à celle d’un iPad, avec tout de même un avantage pour l’iPad. En pratique, cela donne une autonomie de deux ou trois jours en utilisation courante. Pendant la période de test, la tablette a été utilisée pour prendre des notes de cours au long de la journée (entre 4 et 6 heures par jour), et de la consultation web en soirée et à quelques moments de la journée. Rechargée au maximum le lundi matin, une alerte de batterie faible n’est apparue que le lendemain en fin de soirée.

Un peu plus anecdotique, les deux capteurs photo sont corrects. Si déjà la prise de vue n’est pas très adaptée sur un iPad, elle est encore moins sur la Surface, on oubliera donc assez vite cette pratique douteuse. Le capteur frontal (3,5 mégapixels à l'avant, 8 mégapixels pour le capteur arrière) fait également bien son job, utilisé pour une ou deux sessions Skype, il ne s’est pas montré plus mauvais ou meilleur qu’une “FaceTime Camera”.

Enfin, l’écran est également plutôt bon. La définition de 1 920 x 1 280 sur l’écran de 10,8 pouces, sans être exceptionnelle, se défend plutôt bien. Les pixels ne sont pas visibles à une distance “normale” de l’écran. Il aura un peu de mal à convaincre face à l’écran Retina de l’iPad Air 2, mais le rendu des couleurs rend justice à l’interface colorée de Windows.

On regrettera l’absence de connexion 4G sur la tablette. Pour l’instant, Microsoft ne commercialise que deux versions (64 et 128 Go) équipées du seul Wi-Fi. Les versions équipées d’une connexion cellulaire devraient arriver d’ici la fin du mois de juin. Comme pour l’iPad, il faudra ajouter une centaine d’euros pour la version équipée pour la 4G.

Justement, concernant les prix : l’entrée de gamme de la Surface se situe à 599 €. Pour ce prix, le modèle Wi-Fi avec 64 Go de stockage embarqué (34 Go effectif, la faute à un OS trop volumineux) et 2 Go de RAM. À ça, il faudra ajouter 149 € pour la Type Cover et 49 € pour le stylet. Il est en effet assez difficile de dissocier ces accessoires tant ils semblent essentiels pour exploiter pleinement la Surface. Comptez 719 € pour la version 128 Go avec 4 Go de RAM. L’addition est salée, car même si la tablette ambitionne de remplacer un PC, pour la majorité des utilisateurs, il s’agira d’un appareil d’appoint. À noter qu'il est possible d'augmenter la mémoire de la Surface grâce au port Micro SD. Même s'il ne s'agit pas du moyen le plus confortable, cela reste un avantage.

Le pari est presque réussi pour la Surface 3, dont cette troisième génération améliore un peu plus le concept de base. L’approche de Microsoft n’est pas dénuée de sens, cette tablette offre l’avantage d’être très flexible dans son fonctionnement, malheureusement parfois au détriment de l’ergonomie. Mais globalement, le compromis est plutôt bon entre un PC complet et une tablette à l’usage plus léger et on sent que Microsoft a réussi a trouver une manière de sortir du carcan des tablettes basée sur un OS mobile.

Il reste encore pas mal de travail à faire sur l’intégration et l’optimisation des applications, devoir passer d’un environnement à l’autre en permanence est plutôt déroutant, donnant une impression d’un système bipolaire. Windows 10, prochaine version de l’OS de Microsoft que l’on attend d’ici le courant de l’été, devrait apporter pas mal d’amélioration de ce côté là. Point positif, la mise à jour sera gratuite pour les Surface 3.

avatar Keysertom | 

L'intérêt de cette surface réside dans l'ouverture du sytème ! On peut tout faire avec cette tablette et c'est génial !

avatar daxr1der | 

Une image poussiéreuse ??? Il y a juste eu la mauvaise période de vista, pas mieux que yosemite. Les OS de Microsoft marche parfaitement depuis.

avatar Domsware | 

@daxr1der :
Yosemite n'a même pas un an ! Et compare ce qui est comparable : Yosemite est fonctionnel et s'il n'est pas parfait ce n'est pas une catastrophe !

avatar Domsware | 

@iBook 68 :
Tout d'abord quel OS part d'une page blanche ?

Après il faut arrêter de raconter n'importe quoi : Yosemite est loin d'être un OS catastrophique ou raté ou quoi que ce soit du genre. Aucune comparaison possible avec Vista.
Faut arrêter aussi de reporter tous les problèmes sur l'OS. Certaines utilisateurs rencontrent des problèmes soit. Cela ne veut pas dire que tout le monde à ces problèmes.

avatar jazz678 | 

@RoboisDesBins :
Le taux d'adoption de Yosemite est supérieur à celui de Mavericks...qui était aussi catastrophique n'est-ce pas ?
Yosemite est un bon et beau système. Malheureusement ceux qui en sont satisfaits (les plus nombreux) font moins de bruit sur les forums...

avatar Androshit | 

Vu le tarif, et surtout ceux des accessoires qu'il faut rajouter pour la rendre utilisable, et au final la rapprocher d'un simple portable, il paraît plus intelligent d'acheter un portable tactile...

avatar Hiqosa | 

il parait également plus intelligent de ne pas acheter un iPhone vu son prix et ses accessoires, non?

avatar Sylvain | 
Tu peux aussi acheter un clavier pas cher et le brancher en USB, personne ne t'en voudra.
avatar Lemmings | 

Je me souviens plus d'avoir déjà vu un test macg avec une note supérieure à 8 pour un produit non Apple... Un 7 serait une mauvaise note pour un truc mac. Mais bon... Normal ici non ?

avatar Arnaud | 
Je vous invite à lire le test de l'Apple Watch ou celui de l'iMac 5K à disque dur, qui ont respectivement une note de 6 et de 4,5 sur 10. Un 7 constitue une bonne note.
avatar nono68200 | 

Euh, pour moi, Mac ou autre, un 7, c'est plus que la moyenne, donc bien... On est presque à 75%, c'est un bon score !

avatar Florian Innocente | 
@Lemmings : Ben on ne teste pas non plus des tonnes de produits non-Apple proportionnellement aux produits Apple. Mais on a bien noté les derniers Moto X et S6 Edge.
avatar macosZ | 

30 go pour l'OS ?????

Mouarffff

avatar Ginger bread | 

Une autonomie legerement meilleure pr un ipad certes mais la Surface 3 dispose de plus de composants sous le capot, une legere masse donc incluse pour une toute autre utilisation.

Un veritable OS permettant de travailler avc toute sortes de logiciels et d apps.

Petite note à Innocente :
Quand on compare 2 objets on le fait avec impartialité et objectivité.

A travers les nombreux paragraphes d Arnaud, on voit clairement que la Surface est + equipée, beneficie de davantage de fonctions mais visiblement cela ne semble pas suffire à chaque paragraphre même il relance son absence de mauvaise foi.

On parle d un hypothetique iPad Pro pour concurrencer la Surface.
Pour quelle raison dans ce cas ?
A quand donc la comparaison de MacG entre iPad Pro et Surface Pro ?
Bien entendu si objectivité il y a.

avatar EricBM1 | 

@Ginger bread :
Sois tu es de très très mauvaise foie, soit tu n'as pas tout compris dans l'article. Moi qui suis pro Apple cet article m'a donné un avis positif sur la surface mais sans pour autant cacher les points négatifs. Pour résumer : c'est un très bon test, bien fait et qui donne le ressenti à l'utilisation. Mais pour moi, ce produit m'intéresserait si on pouvait y installer OSX

avatar Shralldam | 

@Ginger bread :
Dans une autre vie, on vous a reproché de ne pas être assez chiant, du coup vous vous rattrapez dans celle-ci ?

avatar iTroll | 

C'est un produit qui n'a pas d'équivalent chez Apple, mais ça reste une tablette. Le gros avantage ici c'est qu'on peut imaginer n'avoir qu'une Surface comme PC principal (en prenant une grosse config, avec écran externe et dock) tandis qu'un iPad ne se suffira jamais à lui-même.

avatar marenostrum | 

c'est mieux un portable dans ce cas. la tablette c'est pour surfer et joueur ou lire dans n'importe quel coin de la maison ou ailleurs (train, voiture, etc).
si avec la tablette on veut travailler (sur le bureau, parce que on peut pas travailler sur le canapé ou lit ou jardin) il en faut le remplacer par un portable ou fixe. il est plus puissant et mieux construit.

avatar Mécréant | 

@marenostrum:

"la tablette c'est pour (...)"

Sympa l'idée de répondre à iTroll en trollant...

Il y a un règlement interdisant d'utiliser une tablette de manière productive?! Heureusement que ses limitations m'ont empêché de transgresser ce règlement que j'ignorais...

avatar Chanteloux | 

@Ginger bread :
Va te coucher Ginger bread, t'es fatigué et fatigant. Ou va prendre une bière, sors un peu, va cruiser.... L'objectivité et l'impartialité dans notre domaine de passion ne peuvent pas exister, il suffit de le reconnaître, c'est ca l'honnêteté. Le pire, c'est quand quelqu'un se déclare impartial et objectif... On dirait un vieux fanboy frustré....

avatar Ginger bread | 

@Chanteloux :
Tu dois donc être très frustré dans ta vie.

avatar phoenixback | 

@Chanteloux :
On dit pas "cruiser" en francais lol
Au pire dans la communauté gay mais faut être anglophone...

En France on dit draguer ;-)

avatar philiipe | 

Merci à MacG pour faire ouvrir les yeux aux fanboys. Oui, on préfère les produits Apple, non on est pas sectaire et on regarde aussi ce qui se passe ailleurs.

7/10 est une très bonne note. Lisez le test de l'iMac 5K et vous comprendrez (vendu une fortune et qui présente des ralentissements dignes d'un Mac de 2007).

avatar iAnn | 

Un iMac de 2007 ne rame pas... à moins de lui avoir collé Yosemite et n'avoir pas augmenté les 1 GO de ram... avec 4 Go et un SSD ça roule pour un ordi de 8 ans quand même. Et si tu tournes avec Tiger d'origine c'est un avion ;-)

avatar jazz678 | 

@RoboisDesBins :
On se demande d'ailleurs pourquoi le taux de croissance des Mac (vendus avec Yosemite) a augmenté depuis 2014...

avatar jazz678 | 

@RoboisDesBins :
Mon MacBook Pro 2009 fonctionne très bien sous Yosemite. Mieux que quand je l'ai acheté. J'ai juste remplacé le DD par un SSD.

avatar Domsware | 

@RoboisDesBins :
Tu as des soucis donc :
1/ c'est la faute de l'OS
2/ tout le monde a ces soucis

Un peu de maintenance ne fait pas de mal non plus. Puis consulter des sites spécialisés permet de résoudre pas mal de soucis. Enfin faire attention a ce qui a été installé aussi.

avatar FuckYa | 

@iAnn :
Je confirme !!!
J'ai mis 4Go de RAM et un SSD de 512 Go dans mon iMac 2008 24" et c'est une bombe maintenant :)
Juste upgradé Mac OS X en 10.9 et on a une machine détonnante...
Allez faire ça avec un PC de 2008 et un OS Windaubé, on va rire... Enfin pleurer je voulais dire ;)

avatar iTroll | 

Les 30Go c'est (je pense) avec Office et la partition de sauvegarde, qu'on peut virer me semble-t-il.
A titre personnel, j'investirais plus dans une carte SD que dans un stylet mais bon.

Il y a un truc dont vous n'avez pas parlé, c'est la docking station qui peut transformer cette tablette en ordinateur "fixe". C'est ce genre de configuration qui m'intéresserait mais cette docking station est trop chère (150€ de mémoire).

La note du test m'a l'air en accord avec la récente sévérisation de la notation - allez peut-être qu'un produit Apple rigoureusement équivalent aurait eu 1 point de plus.

avatar Arnaud | 
Le dock coûte 220€, je le trouve trop fantaisiste pour l'évoquer dans le test, et puis je ne l'ai trouvé nul part :) Le stylet fait partie des accessoires de Microsoft pour la Surface, et il fait partie intégrante de certaines applications, donc là ça me semblait plus justifié.
avatar BlastOff | 

Moi qui pensait éventuellement en acheter une,
Je vais garder mon Mac avec Bootcamp et investir dans un iPad plutôt
Le temps d'ouverture, le fait d'avoir un PC en plus petit avec les limitations que ça comprend ne me plait finalement pas tant que ça

avatar Hiqosa | 

j'ai testé la Surface Pro pour ma part .. n'ayant pas de tablette, donc pas d'iPad et vu que Apple se marre en ce moment avec les iMacs et MacBook, je pense de plus en plus me trourner vers Windows et faire d'une pierre deux coup : prendre cette Surface PRO en lieu d'un VRAI PC.

On va attendre quand même la version 4 et peut être que d'ici là, Apple va se réveiller ...

avatar Hideyasu | 

Je suis curieux de savoir ce que ça va donner sur le long terme 30 Go de stockage quand on peut mettre des gros logiciels comme sur un PC, avec 2 Go de ram sans parler du prix qui grossis vite.

Sinon elle commence à être bien, la V5 fera sûrement un sans fautes d'ici la j'espère qu'il y a aura plus d'applications optimisées !

avatar Perealice | 

En voilà un teste qui fait causé...
Perso, j'ai trouvé votre article très bien et objectif.
Mais comme vous l'avait fait remarqué il n'y a pas assez application pour Windows...
Androïde et iOS ce partage le marché des applications et il ne reste rien pour Windows...
... Perso, j'ai testé Facebook en app sur Windows 8.1. Je n'ai eu qu'une version en anglais alors que je l'ai téléchargé en version française... Comprenne qui peut...
Pour moi Windows ne décollera pas tout le temps que ce problème de contenue en application ne sera pas réglé.

avatar FuckYa | 

@Perealice :
"Without share you don’t capture developers, without developers you don’t have a robust app market, without apps you don’t capture customers, without customers you can’t build share — and that’s a terrible whirlpool Microsoft is captured within."

Adam Hartung
(Consultant écrivant pour le journal Forbes entre autres)

avatar Domsware | 

Et bien moi le 7/10 je le trouve plutôt complaisant aux regards des nombreux points négatifs importants selon moi pour ce type de machine : qualité de l'écran, autonomie et poids. Et je suis ainsi étonné selon ces critères de voir les deux premiers points cités versés dans la partie des points positifs.

Comme quoi...

avatar arekusandoro | 

Je trouve quand même dommage que dans ce test on l'oppose à l'iPad...mais pas trop. Pour moi ce n'est pas du tout la Meme utilisation. A la rigueur quand l'iPad pro sera de sortie (un jour) ouais...mais la ;)

avatar Sylvain | 
Oui mais non : quand l'iPad Pro sortira, on le comparera sans doute à la Surface Pro.
avatar Boud | 

Je ne suis pas de ton avis, je trouve la comparaison plus que pertinente, vu que j'ai un ipad air, j'aimerai bien pouvoir m'en servir, je lui trouve aucune utilité même dans des tâches basiques, l'ipad a un énorme manque de fonctionnalité, comme l'iphone il sert de réceptacle pour les applications, sauf qu'on aimerai pouvoir utiliser l'ipad pour des choses plus utiles et moins futiles.

avatar Bardyl | 

@Florian : Tu penses faire un re-test une fois que Windows 10 sera sorti ? Très bon ici, mais j'ai l'impression que bon nombres de points noirs dépendent pas mal de l'OS et beaucoup sont revus en profondeur avec la nouvelle version de l'OS.

avatar Sylvain | 
On prévoit déjà quelque chose sur la version preview.
avatar 0MiguelAnge0 | 

Le pied est réglable en continue sur la Pro. L'objectif de cette tablette étant un prix d'attaque, je trouve que c'est supportable. LE point qui faisait douter était l'Atome face aux Core iX de la Pro. Il me semble que c'est plutôt ok, pas vrai?

avatar phoenixback | 

@0MiguelAnge0 :
Faut croire que 2go et atom sous windows marchent mieux que 8go et i7 sous Yosemite c'est balot

avatar Stanley Lubrik | 

@ Arnaud

Les usages du stylet auraient mérité quelques développements en mode tablette.

D'abord le clavier virtuel de Windows propose une position saisie en écriture cursive qu'un moteur intégré transforme automatiquement en phrases reformatées caractères d'imprimerie. Et il est de très bonne qualité.

Les notes manuscrites dans OneNote bénéficient du moteur de recherche au même titre que la moindre note dactylographiée. Et cela rend la pratique manuscrite d'autant plus intéressante. De plus, là aussi, Windows peut transformer à la demande le texte manuscrit en texte tapé. Essayé sur une tablette PC d'une autre marque avec le OneNote 2013 (la version Desktop disponible gratuitement chez Microsoft ou intégré à la suite Office). La version Desktop est d'ailleurs plus fournie que la version Touch.

Des fonctionnalités qui a titre purement personnel valent pour moi le point de plus !

Par ailleurs, pouvoir utiliser une souris Bluetooth quand mon iPad ne le permet toujours pas, quel progrès !
Pour le travail en bureautique (même dans des interfaces Touch), se déplacer vite à la souris de champ en champ, ou de paragraphe en paragraphe, est un gain en productivité important. Je vais juste me marrer avec le retour de ces classiques engins de navigation avec l'iPad Pro.

Enfin, pour favoriser les usages du classique bureau Windows en mode tablette, un développeur propose un outil gratuit (avec quelques options supplémentaires payantes) qui permet d'incruster un trackpad virtuel avec boutons (redimensionnable jusqu'au plein écran en mode invisible)... Cet utilitaire favorise la navigation dans les interfaces et les menus non pensés pour le tactile.

TouchMousePointer

http://www.lovesummertrue.com/touchmousepointer/en-us/

A essayer Arnaud avec votre nouvel outil.

Enfin, qu'un collaborateur de MacGe remplace son iPad par une Tablette Windows semble être... une révolution !

avatar Sylvain | 
Pas vraiment une révolution : personnellement à la maison, j'ai un PC Windows que j'utilise tout le temps pour jouer et naviguer sur internet (c'est un fixe). Le MacBook me permettra de garder une mobilité quand je suis chez moi et travailler :)
avatar deeptriloth | 

Merci pour ce test. On voit que Microsoft bouge !! et dans le bon sens. A l'inverse Apple, creuse dans le mauvais !
Entièrement équipé Apple, je me pose de plus en plus de questions. Je dois changer deux portables cette années et quand je vois les tarifs Apple, ça calme.
En plus, vu le prix des machines, on entend les garder quelques années et du coup on évite les modèles entrée de gamme souvent pitoyable !!!
Mais depuis peu Apple la joue fine !! Comme pour l'iMac rétina. Ils sortent une daube qui rame !! et quelques mois plus tard, ils en sortent une encore plus pourrie !! tout ça pour économiser des miettes.
Il y a aujourd'hui vraiment trop de compromis chez Apple. Plus les années passent et plus cet écosystème me sort des yeux !!
Avec cette politique de prix et de limitation chez Apple, Microsoft a toutes ses chances pour, année après année revenir au sommet. Pendant qu'Apple gesticule avec sa Watch, et sort du matos avec des performances de 2010 (Macbook, imac, ..), Microsoft a un boulevard.

J'ai vraiment hâte de pouvoir tester cette "tablette". Avec laquelle il est possible de faire quelques chose !! Pas comme un iPad, qui au final est un iPod grand écran sans intérêt.

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