Apple chiffre ses efforts contre la fraude sur l'App Store

Florian Innocente |

Alors que l'App Store est au cœur des débats du procès qui oppose Apple à Epic, la Pomme a publié un long argumentaire, à destination des développeurs (il a été ajouté à sa partie presse), sur ses efforts pour lutter contre la fraude et les escroqueries sur sa plateforme de distribution d'apps.

Il faut rappeler, pour le contexte, qu'Epic espère obtenir de la justice que les éditeurs puissent utiliser d'autres systèmes de paiement que celui d'Apple et que l'App Store ne soit plus la seule source pour le téléchargements d'apps iOS. À l'inverse, Apple défend son approche du tout intégré.

Dans ce communiqué en forme de bilan annuel, elle évalue, pour 2020, à 1,5 milliard de dollars les pertes évitées chez ses utilisateurs grâce aux efforts de ses équipes pour déjouer des tentatives d'escroquerie, de détournement d'informations, etc.

Son équipe de validation est une « ligne de défense essentielle » par l'étude qu'elle fait des apps soumises à l'App Store. En 2020, 180 000 développeurs ont été assistés pour lancer leur app, indique Apple.

Presque 1 million de nouvelles apps et autant de mises à jour ont été rejetées ou retirées du Store car elles contrevenaient aux consignes de présence, ou qu'elles révélaient des bugs de fonctionnement, ou des lacunes dans la modération de leurs utilisateurs.

48 000 apps furent rejetées l'année dernière pour avoir délibérément inclus des fonctions cachées et 150 000 autres n'étaient que des imitations ou copies d'apps légitimes et ne faisaient que spammer le catalogue de l'App Store. Quand elles n'essayaient pas de leurrer l'utilisateur pour l'amener à faire des achats ou lui soutirer plus d'informations personnelles que nécessaire.

Certaines apps déguisées en logiciels tout à fait acceptables lorsqu'ils passent la validation se transforment en tout autre chose une fois leur disponibilité assurée sur la plateforme :

Apple a rejeté ou supprimé des applications qui ont changé de fonctionnalité après leur examen pour devenir des applications de jeu en argent réel, des émetteurs de prêts prédateurs et des espaces de pornographie; pour fournir des codes facilitant l'achat de médicaments; ou pour récompenser des utilisateurs pour la diffusion de contenus illicites et pornographiques au travers de chats vidéo.

Les faux avis sur des apps sont également surveillés par des équipes assistées de logiciels d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique. Depuis 2020, Apple dit avoir traité plus d'un milliard de notes, 100 millions de commentaires et 250 millions d'entre eux ont été supprimés.

470 000 comptes développeurs ont été fermés en 2020 pour avoir enfreint délibérément les règles de l'App Store et 205 000 ont été rejetés pour des questions de fraude.

De même, sur la partie paiement, Apple avance ses chiffres, comme ces 3 millions de cartes volées qui ont été repérées l'année dernière et bloquées afin d'empêcher leur utilisation pour des achats sur l'App Store.

Il n'y a pas vraiment d'auto-critique dans ce texte, alors que des développeurs se plaignent fréquemment de défauts et erreurs dans certaines validations faites par l'App Store et de manipulations par des apps parasites.

On aura compris qu'Apple cherche d'abord à montrer l'ampleur des tâches qu'elle affronte chaque jour. Et de prouver aux développeurs — cela se comprend en creux — que toute plateforme de distribution alternative aurait du pain sur la planche pour garantir la sécurité des contenus et de son fonctionnement…

avatar imrfreeze | 

La destinataire de cet argumentaire est surtout la juge !

avatar r e m y | 

C'est à double tranchant ce genre d'arguments.... car ça peut justifier d'ouvrir la possibilité à d'autres stores et d'autres moyens de paiements, la solution d'Apple ne devant avoir aucun mal à s'imposer par ses seuls mérites qu'Apple détaillent ici.

(À noter que les autres moyens de paiements sont parfaitement acceptés dans les apps, dès lors que ça ne concerne pas des services sur lesquels Apple doit prélever sa commission. Comme quoi, la sécurité des utilisateurs n'intéresse Apple que lorsqu'une commission est en jeu)

avatar cosmoboy34 | 

Un pédagogie un peu trop tardive. La culture du secret a un prix 😬

avatar raoolito | 

c'est quand meme surtout la partie moyen de paiement obligatoire qui va etre difficile à tenir. autant niveau porte d'entree avec ses defauts et ses avantages, on peut discuter, autant le moyen de paiement…

apple pourrait obliger ceux qui veulent proposer leur paiement à eux de proposer applepay en plus du leur systématiquement, l'acheteur deciderait et aurait de fait toujours le choix.
Ca reglerait la question du coup et epic qui ne se bat pas moins qu'apple pour son pognon sera satisfaite.

avatar r e m y | 

Le gros problème pour Apple c'est que lorsque le paiement passe par un autre moyen que celui intégré à l'AppStore, ils ne peuvent pas prélever leur commission au passage. Et même en proposant ApplePay, ceux qui choisiront ApplePay généreront une micro-commission pour Apple, mais ça n'est pas comparable aux 15 ou 30% attendus.

avatar raoolito | 

@r e m y

certes, mais finalement c'est moins grave qu'une multiplication des stores alternatifs d'autant que comme sur android ca restera le store principal et par défaut

avatar r e m y | 

Pour Apple , si les éditeurs peuvent mettre leur propre système de paiement empechant Apple de prélever sa commission, avoir un AppStore unique n'a plus aucun intérêt!

avatar Florent Morin | 

C'est marrant : Epic a un peu oublié ses mésaventures passées avec Fortnite en mode distribution libre.

https://www.phonandroid.com/fortnite-android-faux-apk-propagent-malware-smartphone.html

C'est peut-être pour ça qu'Apple rappelle un peu les faits. Au moins en termes de sécurité.

Prochaine étape : rappeler l'intérêt d'avoir un seul interlocuteur quand on a besoin d'un remboursement. C'est sécurisant.

Ensuite, rappeler les bases de l'UX (pas facile) : l'expérience utilisateur est meilleure s'il y a une interface identifiable et accessible pour l'ensemble du workflow achats in-app. Dans ce cas précis, le choix induit la confusion. Moins bonne expérience d'achat = moins d'achats. Dans le doute, on n'y va pas.

Et peut-être laisser parler les développeurs indépendants plutôt que de parler à leur place. Ce qui mettrait fin au débat.

Les faits observés feront jurisprudence en faveur d'Apple. Les bénéfices illustrés par Epic au motif qu'ils bénéficieraient à tous ne sont fondés que sur des hypothèses : les deals spéciaux que Epic souhaitent ne bénéficient qu'à Epic. Alors qu'Apple a au contraire les expériences passées pour exposer le risque et elles sont tangibles.

La pire reste celle de Fortnite qui illustre parfaitement le risque du side-loading : si on étendait ça à l'ensemble des apps avec des stores alternatifs, ça deviendrait le far west. Les utilisateurs seraient dupés comme ils l'ont été avec Fortnite alors qu'Epic avait fait une communication monstre pour que l'APK soit téléchargé au bon endroit.

avatar raoolito | 

@FloMo
mon cher Flo, je suis de tout coeur avec vous quand au tsunami de contradicteurs qui vont vous tomber dessus dans les prochaines heures !
:)

avatar Florent Morin | 

@raoolito

😀 Merci

En général, sur ce sujet en particulier, c’est plutôt bien perçu. On est dans la découverte d’un écosystème.

Par exemple, on voit tous les jours des apps et des petits développeurs mis en avant.

Apple peut aller jusqu’à rédiger les textes de présentation de l’app, les traduire et faire les visuels d’illustration.
Ainsi, un petit développeur a autant de chances qu’un mastodonte qui a les moyens de communiquer.

Nulle part ailleurs on ne voit ça.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Ainsi, un petit développeur a autant de chances qu’un mastodonte qui a les moyens de communiquer."

La tu idéalise franchement les choses 😉

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Comment s’est développé Among Us qui est devenu un block buster ?

Quid de AirMail et autres qui sont dans des équipes de 1 ou 2 ?

Il suffit de concevoir une app de qualité et Apple fait l’effort pour la mettre en avant.
Évidemment, tout le monde n’est pas mis en avant. Mais c’est quand même régulier.

Et c’est bien Apple qui rédige, traduit et fait les visuels quand le développeur n’a pas les moyens de le faire.

Exemple récent : l’app Pastel réalisée par Steve Troughton-Smith. Traductions et visuels par les équipes rédactionnelles et artistiques d’Apple. Il l’a confirmé sur Twitter.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Comment s’est développé Among Us qui est devenu un block buster ?"

Tu as une vague idée des levées de fonds et des moyens économiques d’Innersloth ?

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

A l’échelle d’un studio de jeux vidéo, ça reste petit.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"A l’échelle d’un studio de jeux vidéo, ça reste petit."

Ton propos est de dire que c’est grace à Apple qu’ils se sont fait un espace.

Non c’est grâce à de lourds investissements marketing qui ne sont absolument pas à la portée de tous et dont la réussite est aujourd’hui une exception.

Désolé exister aujourd’hui sur un marché dominé par quelques acteurs puissants est devenu extrêmement difficile et rare.

Avoir un bon produit original n’est que le début du commencement d’une aventure à l’issue très incertaine.

Je sais les porteurs de mauvaises nouvelles ne sont jamais reçu à bras ouverts 😄😄😉

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

N’empêche : seul Apple mets à disposition ses moyens pour la promotion de tous petits acteurs.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"N’empêche : seul Apple mets à disposition ses moyens pour la promotion de tous petits acteurs."

Yep mais c’est un cautère sur une jambe de bois 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"A l’échelle d’un studio de jeux vidéo, ça reste petit."

Pour résumer : continuer à vendre le miroir aux alouettes d’un Eldorado du développement d’app pour des micro-structure ou des indépendants me semble extrêmement dangereux car cela créé de faux espoirs dans bien de jeunes esprits.

Ce fut une réalité sur l’ouverture du marché, cela ne l’est plus depuis que le marché est consolidé.

Il reste quelques niches B2B ultra-spécialisées mais sur le reste parvenir à créer un honnête business permettant de vivre correctement sur une app est aujourd’hui un pari déraisonnable pour un dev qui trouvera bien d’autres façon de valoriser ses talents sur des activités bien plus porteuses.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Quid de AirMail et autres qui sont dans des équipes de 1 ou 2 ?"

Apparu en un temps où le marché laissait encore un espace pour ce type de structure et ce type de produits.

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

L’app Tasks (2020) permet à son développeur de vivre de son app.

PhotoRoom dans nos contrées : ils étaient 2 quand l’app a été présentée à MobileOne 2019.

The Explorers : idem.

Yuka : c’est différent, c’est le bouche à oreille.

Pastel est une app récente.

Il y en a un paquet quand même.
Chaque jour, il y a des mises en avant App Store.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"L’app Tasks (2020) permet à son développeur de vivre de son app.
PhotoRoom dans nos contrées : ils étaient 2 quand l’app a été présentée à MobileOne 2019.
The Explorers : idem.
Yuka : c’est différent, c’est le bouche à oreille.
Pastel est une app récente.
Il y en a un paquet quand même.
Chaque jour, il y a des mises en avant App Store."

« Il existe des patrons de gauche, je tiens à vous l'apprendre ! Il existe aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre ! »

Bien évidemment sur un aussi vaste marché tu trouveras toujours des exceptions mais elles sont aujourd’hui d’une même niveau de chances que la réussite d’une carrière de comédien, de musiciens, de danseurs…

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

C’est amusant ce biais qui te fait nier cette réalité : le marché des app comme business porteur pour des petits acteurs entrant sur le marché c’est une réalité du passé.

L’époque des belles opportunités est révolue depuis longtemps.

The dream is over.

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Je ne partage pas cet avis.

Il y a juste autant d’éditeurs à succès qu’il y a 10 ans. Donc ils sont moins visibles.

Avant, tu avais 10 apps qui fonctionnaient pour 100 apps. Aujourd’hui, tu as 10 apps qui fonctionnent pour 1000 apps.

C’est un problème d’éducation à la conception d’apps.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Je ne partage pas cet avis. "

Normal il va à l’opposé de tes rêves et c’est un avis de vieux con 😉

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Il s’appuie sur 12 ans d’expérience de l’App Store.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Il s’appuie sur 12 ans d’expérience de l’App Store."

Yep mais c’est les années qui viennent qu’il faut regarder à l’aune des dernières années.

On ne comprend pas l’avenir d’un marché en regardant dans un rétroviseur, les réalité d’hier ne sont absolument pas celles d’aujourd’hui.

C’est un classique d’absolument tous les marché nouveaux : les opportunités pour les nouveaux entrants se tarissent au fur et à mesure que le marché se consolide. 😎

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

L’avenir ?

- Apprentissage automatique (bien démarré)
- Réalité augmentée ? (Tout dépend du matériel)

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"L’avenir ?
- Apprentissage automatique (bien démarré)
- Réalité augmentée ? (Tout dépend du matériel)"

Sur des propositions d’app ?

Wait & See mais là encore : très peu d’espace pour les petits. 😎

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Je prends le pari.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Je prends le pari."

C’est beau l’inconscience de la jeunesse 😄😉

Gardes cette belle énergie mais fais quand même attention aux fantasmes.

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Ça fait 12 ans que l’App Store a épuisé son potentiel. C’est une habitude. 😁

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"C’est une habitude"

Les croyances ça force le respect 😇

Et c’est toujours intéressant de voir les aveuglement volontaire face à des réalités déplaisantes 🥳

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Les croyances s’appuient sur une idéologie et non sur les faits.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Les croyances s’appuient sur une idéologie et non sur les faits."

Pile poil : tu es dans la croyance aveugle 🥸😉

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Avant, tu avais 10 apps qui fonctionnaient pour 100 apps. Aujourd’hui, tu as 10 apps qui fonctionnent pour 1000 apps. "

Les chiffres sont sans doute pire mais tu pointes bien le pb du pari : cela devient un pari sur l’avenir de plus en plus osé avec des chances de réussite se rapprochant des métiers artistiques.

C’était un pari éclairé dans le passé, cela devient un pari de passion assez irrationnel aujourd’hui 😉

Nous vivons exactement le même phénomène que ce qu’à été le marché des applications pour ordinateur individuel dans le passé.

L’arrivée des App Store avait ouvert un nouveau champ des possibles qui lui aussi se referme.

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

Le nombre d’utilisateurs continue d’augmenter. Donc le marché est là.

Le problème que je rencontre souvent, c’est le client qui a un budget modeste et qui veut de suite 20 fonctionnalités sur toutes les plateformes compatible avec 100 % des appareils.

C’est perdu d’avance.

Il faut viser un marché réaliste et s’élever en qualité sur ce marché.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"Le nombre d’utilisateurs continue d’augmenter. Donc le marché est là. "

Comment dire ?

Tes visions business ne cessent de m’étonner 😉

Après c’est assez classique pour des profils tech d’être sur des visions aussi peu réaliste.

avatar Florent Morin | 

@YetOneOtherGit

C’est pas comme si je le vivais au quotidien.

Les derniers à m’avoir dit que je n’étais pas réaliste, je leur ai boosté la popularité de leur app. 😁

Regarde donc les avis de mes clients sur Malt.

avatar YetOneOtherGit | 

@FloMo

"C’est pas comme si je le vivais au quotidien. "

Argument d’autorité douteux, les praticiens d’une industrie sont en règles générale ceux qui en comprennent le moins bien les ressort économique, le marché et le business.

Ce n’est pas pour rien qu’ils sont souvent les cocus du business 🤑

avatar bibi81 | 

Apple peut aller jusqu’à rédiger les textes de présentation de l’app, les traduire et faire les visuels d’illustration.
Ainsi, un petit développeur a autant de chances qu’un mastodonte qui a les moyens de communiquer.

Nulle part ailleurs on ne voit ça.

La FDJ a un programme similaire, ça s'appelle l'euromillions. Contre 2,5€ tu peux recevoir beaucoup d'argent (même plusieurs millions d'€ en une fois). Et elle a une liste interminable de personnes qui ont reçu beaucoup d'argent via ce programme.

avatar Florent Morin | 

@bibi81

Sauf que là, ce n’est pas du hasard. Et on ne gagne pas d’argent mais de la visibilité.

Certains ont été mis en avant et ont ainsi gagné beaucoup d’argent.
Pour d’autres, l’effet n’a pas été exceptionnel.

Par contre, il y a des critères qualitatifs concernant la sélection.

avatar bibi81 | 

Sauf que là, ce n’est pas du hasard. Et on ne gagne pas d’argent mais de la visibilité.

Peu importe, beaucoup de participants et peu d'élus.

Par contre, il y a des critères qualitatifs concernant la sélection.

C'est subjectif, et si toutes les apps sont qualitatives ça marche comment ?

avatar bibi81 | 

je suis de tout coeur avec vous quand au tsunami de contradicteurs qui vont vous tomber dessus dans les prochaines heures !

Avec un tel discours hasardeux, non vous n'y pensez pas !

avatar Insomnia | 

@FloMo

Peut être, par contre laisser le choix aux devs et utilisateurs restent un droit dont Apple ne devrait pas déroger, même si il est propriétaire du store.

avatar Terragon | 

Epic n’a pas la moindre chance de gagner dans cette histoire… et il risque d’éroder sa clientèle Apple durant son absence du AppStore.

C’est fou dans une certaine mesure… c’est comme si je voulais vendre un produit dans un magasin et que je m’opposais au profit prélevé par celui-ci… c’est évident qu’un magasin à un coût d’exploitation! Walmart torture ces fournisseurs en Amérique du Nord depuis des années en demandant des prix plus bas sous peine de voir leurs produits retirer… et pourtant personne ne peut rien faire contre Walmart! Je vois difficilement comment Epic pense pouvoir prouver son point!

avatar bibi81 | 

C’est fou dans une certaine mesure… c’est comme si je voulais vendre un produit dans un magasin et que je m’opposais au profit prélevé par celui-ci…

Alors on va le répéter une fois de plus : les supermarchés achètent les produits puis les revendent. Apple ici n'achète rien, elle ne fait que prendre sa commission.

La comparaison n'est donc pas bonne puisque les modèles de distribution sont différents.

L'AppStore est plus ici une place de marché (oui vous savez comment en ville, les producteurs qui viennent vendre leurs fruits et légumes, sauf que contrairement à l'AppStore, la ville n'impose pas le terminal de paiement, ne prend pas de commission sur les ventes, n'interdit pas au producteur d'inciter le client à venir le voir directement dans sa ferme, etc..., par contre comme l'AppStore elle fait payer un droit d'entrée qui correspond entre autres aux frais que la ville engage pour nettoyer la place une fois le marché terminé).

avatar Terragon | 

@bibi81

L’infrastructure d’un AppStore de cette envergure nécessite énormément de coût qu’on le veule ou non… bien plus que de venir déposer des fruits et légumes sur la place d’un marché.

D’autre part, un client peut très bien aller vendre son application sur Androïd s’il n’est pas satisfait des conditions d’Apple!

avatar bibi81 | 

L’infrastructure d’un AppStore de cette envergure nécessite énormément de coût

Apple le facture tous les ans. Google qui a la même problématique ne le fait pas.

bien plus que de venir déposer des fruits et légumes sur la place d’un marché.

Celui qui vient déposer les fruits et légumes sur la place du marché, c'est le producteur, pas la ville. La ville elle doit construire la place et l'entretenir tous les jours...

D’autre part, un client peut très bien aller vendre son application sur Androïd s’il n’est pas satisfait des conditions d’Apple!

Il le fait déjà sûrement puisque ce n'est pas l'un ou l'autre. D'ailleurs Apple propose aussi des applications sur Android (reconnaissant par la même occasion que le seul marché d'iOS ou d'Android ne peut pas toujours suffire pour pouvoir prospérer). D'ailleurs, sur Android à n'en pas douter Apple passe bien par le playstore pour les abonnements, non ?

avatar Terragon | 

@bibi81

Tant mieux pour Google de ne pas facturer quoique ce soit annuellement… ça reste un choix… mais je n’ai pas confiance non plus en leur store! Apple n’est pas parfait, mais il est à mon opinion largement plus proactif. C’est la raison potentielle pour laquelle les gens ont confiance et achètent potentiellement plus que si cela se passait en dehors du AppStore. Le développeur aurait alors à faire sa publicité pour être visible alors que via le AppStore une simple recherche permet de rendre visibles les applications. La sécurité, expérience et simplicité à un coût! Juste l’intégration de Apple Pay est un avantage pour ma part… je ne voudrais pas payer autrement à l’extérieur du AppStore.

L’exemple d’un marché est pas adapté… car pour faire la corrélation un vendeur de pommes n’aurait pas besoin de faire inspecter ces pommes avant de les vendres… ni faire de la publicité… ni mettre en place un service à la clientèle en cas d’insatisfaction d’un client suite à l’achat de pommes… etc… c’est loin d’être la même chose. Je respecte ton opinion mais je suis totalement en désaccord. Il se passe énormément de travail en arrière plan pour rendre l’expérience facile au travers du AppStore.

avatar bibi81 | 

La sécurité, expérience et simplicité à un coût!

Apple ne justifie pas la fermeture de son store pour une raison de coût. Tu penses que ça coûte beaucoup mais en fait probablement pas.

L’exemple d’un marché est pas adapté…

Dit celui qui a pris l'exemple du supermarché...

car pour faire la corrélation un vendeur de pommes n’aurait pas besoin de faire inspecter ces pommes avant de les vendres… ni faire de la publicité… ni mettre en place un service à la clientèle en cas d’insatisfaction d’un client suite à l’achat de pommes… etc… c’est loin d’être la même chose.

Bah oui il y a des différences, mais ce n'est pas parce qu'il y a des différences que la comparaison n'est pas possible.

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