La baisse des ventes d'iPad n'est pas un mauvais signe pour Apple

Stéphane Moussie |

Depuis plusieurs trimestres consécutifs, les ventes d'iPad sont en baisse. Seulement cinq ans après son lancement, la tablette d'Apple est-elle déjà condamnée ? Non, juge Co.Design qui interprète cette chute comme un point positif.

Crédit Maurizio Pesce CC BY

En premier lieu, contrairement à l'iPhone, on n'est pas amené à remplacer son iPad parce que son autonomie a fondu comme neige au soleil au bout de quelques mois, tout simplement parce que sa batterie est plus grosse. De plus, la tablette est rarement liée à un contrat mobile sur un ou deux ans qui incite à renouveler son appareil.

L'iPad est aussi moins sujet aux chutes, et donc à la casse. Un écran d'iPhone brisé est généralement une bonne raison (ou un bon prétexte) pour acheter un nouveau modèle. Même s'il n'est pas indestructible, l'iPad, de par son utilisation, résiste globalement mieux aux affres du temps.

Un « vieil » iPad se débrouille aussi toujours relativement bien en navigation web ou avec les emails (les deux principaux usages des tablettes), alors que du côté de l'iPhone les nouveaux modèles peuvent faire valoir un écran plus grand et donc plus confortable, notamment.

Répartition du chiffre d'affaires au T1 2015

Pour toutes ces raisons, les consommateurs sont moins amenés à remplacer leur iPad que leur iPhone, d'où, en partie, des ventes qui ne progressent plus. C'est d'ailleurs le discours de Tim Cook lors de l'annonce des derniers résultats financiers. En citant différentes études, le CEO a souligné que 98 % des utilisateurs d’iPad Air se déclarent satisfaits, que l’iPad concentre 70 % de parts d’usage sur le web ou bien encore que 82 % des transactions réalisées sur tablette aux États-Unis le sont sur iPad.

Le cycle de vie de l’iPad « est probablement entre celui de l’iPhone et celui d’un PC » et dès lors, il n'y a pas « de changement miraculeux » à attendre à court terme en matière de ventes, reconnait Tim Cook. Mais cela n'est pas grave. « Un bon produit est quelque chose qui est utilisé, et pas remplacé », résume Co.Design. Un utilisateur satisfait par son iPad ne le remplacera donc pas souvent, mais il lorgnera attentivement les autres produits Apple qui communiquent si bien avec lui.

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avatar feefee | 

@Boud :

"Si tu veux faire un truc sérieux sur ipad tu es obligé de repassé sur un ordinateur, je suis désolé mais avec la surface, sommaire, titres, index, n° de page aucun problème, et tu peux le faire directement sur la surface, ce n'est pas le cas avec l'ipad. Je te raconte pas non plus quand tu dois jongler entre les documents le bordel, et jongler entre des docs d'une même appli c'est juste impossible. "

Doit on considérer la production uniquement dans la bureautique ?
Quand même pas non ?
Sinon quelle tristesse cette informatique moderne ...
Vite un puit ! :-)

avatar Klouk | 

Non je n'ai pas de surface, mais un de mes collègues en a une (V2) et nous a planté un matin parcequ'il il avait bricolé un doc de plus de 100 pages et qu'à l'impression tout était bousillé et on a failli prendre une pénalité par le client. De la toute petite bureautique sur tablette, c'est possible sur n'importe quelle tablette. Désolé, mais c'est archi faux qu'on peut produire des docs compliqués avec une surface, dans des conditions professionnelles (RENTABILITE à la clef) . L'indexation est un vrai calvaire, pondre un tableau excel de plus de 10 colonnes et de centaines de lignes avec des formules dans tous les sens : une galère.
Alors à part écrire à sa mémé ou au père noel, je ne vois pas. C'est vraiment de la malhonnêteté intellectuelle que de dire que la surface est plus productive qu'une autre tablette

avatar feefee | 

@Klouk :

L"'iPad est de loin, la seule tablette productive aujourd'hui"

Tout à fait le seul argument proposé pour la surface est de la théorie pas de la pratique .
Et tout ça juste parce que ça tourne sous Windows , OS dédié à la production .
Finalement la tactique de MS est fine :-))

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