Le développeur Marco Arment a remarqué trois nouvelles références de produits Apple dans les statistiques de son application Instapaper. La première, iPhone 5,1, correspond sans aucun doute au prochain iPhone. Les deux autres, iPad 2,5 et iPad 2,6, renvoient vraisemblablement à l'iPad mini dans ses déclinaisons Wi-Fi et Wi-Fi + Cellular.

Arment semble pourtant en douter, en évoquant l'absence d'un iPad 2,7 qui serait un iPad mini Wi-Fi + CDMA, par opposition à l'iPad 2,6 qui serait un iPad mini Wi-Fi + 3G. Si ce modèle est absent, c'est tout simplement parce qu'il pourrait ne pas exister. Si l'on part du principe que l'iPad mini n'est pas compatible avec la 4G LTE pour des raisons de coût, de consommation et de place, alors il pourrait utiliser une puce réseau similaire ou identique à celle de l'iPhone 4S. Un seul modèle Wi-Fi + Cellular prendrait alors en charge à la fois les réseaux 3G et les réseaux CDMA, l'iPad 2,6.

Il est acquis que le format de l'écran de l'iPad mini, 7,85", permet d'utiliser les mêmes panneaux de base que ceux à partir desquels les écrans de l'iPhone sont produits : si l'on part de ceux utilisés pour l'iPhone 3GS avec une résolution de 163 ppp, on obtient la classique définition de 1024x768 pixels. Une prochaine génération pourrait utiliser les dalles de l'iPhone 4S avec une résolution de 326 ppp, et on retrouverait alors la définition de 2048x1536 pixels de l'iPad de troisième génération. Une logique à toute épreuve d'autant plus difficilement contestable qu'elle est en droite ligne des habitudes de Tim Cook.

Que l'iPad mini fasse partie de la série iPad 2,x peut surprendre : il s'agit de la série réservée à l'iPad 2 (iPad 3,x pour l'iPad de troisième génération). Arment se couvre en évoquant la possibilité qu'il s'agisse des modèles Wi-Fi + 3G et Wi-Fi + CDMA de l'iPad 2 mi-2012 (celui avec le processeur A5 gravé en 32 nm). Mais si l'on continue sur la piste des économies d'échelle, on peut imaginer que l'iPad mini reprenne les composants de l'iPad 2, ce qu'Arment pense aussi. L'iPad mini pourrait ainsi embarquer un processeur A5 gravé en 32 nm et 512 Mo de RAM. De quoi dégager une marge confortable tout en vendant ce modèle à moins de 250 €.

Arment ne le précise pas, mais il ne faut pas oublier que l'iPad de troisième génération pourrait lui aussi connaître une révision d'ici la fin de l'année, ne serait-ce que pour récupérer le nouveau connecteur de nouvel iPhone et l'iPad mini. Apple pourrait en profiter pour y apporter quelques modifications, essentiellement destinées à régler les problèmes de dégagement thermique du modèle actuel. Et accessoirement inclure un chargeur 15W dans la boîte.