Apple renégocie ses sacro-saints 30%

Florian Innocente |

Apple et les médias qui offrent un abonnement à leurs contenu au travers de l'App Store et d'iTunes négocient une révision du fameux ratio de 70/30, écrit le Financial Times. Au lancement de l'iTunes Music Store il y a 12 ans, Apple a imaginé et instauré un système où elle récupère 30% des revenus et reverse 70% aux entreprises qui vendent leurs contenus à travers ses plateformes.

Un modèle économique, parfois surnommé la « taxe Apple » lorsqu'il s'agissait de la critiquer, qui a été largement repris à l'identique par les services concurrents au point de devenir une sorte de standard.

Le quotidien a eu vent de discussions entre Apple et des éditeurs présents sur ses boutiques pour abaisser cette ponction des 30%. Dans l'article, ne sont pas mentionnés les éditeurs d'apps payantes au sens large du terme. Il s'agirait uniquement des éditeurs qui proposent à leurs clients des abonnements en achats In-App pour obtenir de la musique, des vidéos (Netflix, Spotify…), ainsi que les titres de presse.

L'idée d'Apple est de présenter son service sous un angle plus favorable encore, alors que tout le monde a suivi son exemple et que les Facebook, Google ou même Snapchat tentent d'amener de plus en plus de ces contenus chez eux (lire aussi Instant Articles : Facebook devient un journal). Même volonté à l'égard du législateur afin de tempérer de possibles ardeurs régulatrices au vu du poids pris par les boutiques en ligne d'Apple.

La Pomme a déjà fait un pas en ce sens, rappelle le Financial Times, en abaissant sa part à 15% pour des chaînes présentes sur l'Apple TV, tels les abonnements proposés par HBO Now. Il n'est pas dit en revanche jusqu'où Apple est prête à descendre.

Dans un autre article, le quotidien affirme lui aussi que la semaine prochaine verra le lancement d'Apple Music, le service de streaming musical. Les autres infos données sont déjà connues : période de gratuité pour tester l'offre mais pas de formule gratuite financée par la pub ; accent mis sur la personnalisation de l'écoute, éditorialisation des listes de lecture par les célèbres animateurs radio recrutés ces derniers mois et tarif de 10 $ mensuels.

En outre, Apple s'attacherait à être bien ancrée en Europe alors que son principal concurrent américain — Pandora — en est absent et que d'autres comme Spotify et Deezer y ont une forte présence qu'il va falloir bousculer.

avatar stéphane83 | 

Je comprends maintenant pourquoi il est impossible de faire marche arrière au niveau de Netflix par exemple une fois le mode de paiement modifié : abonnements mensuels iTunes vers PayPal.

avatar Strix | 

Mais c'est une honte !

Toutes ces entreprises qui cherchent à faire du bénéfice !

UNE HONTE !

avatar Harp | 

@Strix :
Ouaip, carrément abjecte. Et après on nous dit même que les employés de ces boîtes veulent des salaires. Là, il faut dire stop. Une honte, je ne peux dire mieux.

avatar marenostrum | 

il faut lire le capital, vous 2.

avatar Hideyasu | 

@Strix :
Parce que t'as cru qu'une entreprise allait travailler pour tes beaux yeux ? ...

avatar Strix | 

@Hideyasu :
Et l'humour, ça te dit quelque chose ? :)

avatar CNNN | 

Oh mais les mille fois ou j'ai lu ici que si Apple prenait 30% c'était normal car il fallait payer les serveurs etc... Encore une preuve de leur mauvaise foi...
Vous vous reconnaissez sans doute ? :/

avatar lukasmars | 

Plus divertissant que le fanboy; le fanboy qui explique que le dogme doit changer.

avatar Harp | 

@lukasmars :
Ouaip, pas mal mais le fanboy qui comprends pas l'ironie, ça vaut aussi sont pesant de cacahuètes :-D

avatar Domsware | 

@CNNN :
Si tu sais comment se décomposent ces 30 % merci de nous en faire part. Sinon ton avis n'a aucun intérêt.

Rien que l'affiliation représente environ un quart de ces 30%.

avatar Doomsday | 

@Hideyasu
Tu sembles avoir du mal avec le concept de l'ironie non?

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