BlackBerry continue sa lente descente aux enfers. Après un trimestre entier passé avec la pancarte “à vendre” autour du cou, l’heure des comptes est arrivée. Au dernier trimestre de l’année 2013, BlackBerry se retrouve complètement écrasé sous ses concurrents avec une part de marché de 0% (inférieure à 1%) aux USA.
Alors qu’iOS et Android continuent leur bataille pour savoir qui sera numéro un, BlackBerry tente tant bien que mal de rester dans la course. Selon les chiffres du CIRP (Consumer Intelligence Research Partners) relayés par BGR, le nombre d’activations de terminaux BlackBerry représentait tout simplement 0%. Pire encore, la majorité des BlackBerry activés étaient des modèles destinés avant tout aux marchés émergents. Les modèles haut de gamme de la firme se vendent donc plus que mal.
On se souvient de l’espoir qu’avait placé la marque à la mûre dans son nouveau système d’exploitation BlackBerry 10 et sa nouvelle gamme de smartphones (lire : Test du BlackBerry Z10), mais l’effort fut vain puisque la majorité des téléphones que la marque vend sont sous la septième version de l’OS.
Concernant les autres, c’est Apple qui reste leader sur le marché américain avec une part de marché de 48%, largement boostée par l’arrivée des nouveaux iPhone 5c et 5s (la part de marché sur le trimestre précédent était de 34%). Android lui pointe à 46%, au coude à coude avec iOS, toujours sur le dernier trimestre de l’année 2013. Windows Phone reste stable avec 3% de part de marché. Même si les Lumia de Nokia se vendent bien, les volumes de ventes sont encore à des années-lumière de ce qu’Apple ou Samsung peuvent enregistrer.
Au-delà des ventes, c’est surtout l’image de marque de BlackBerry qui est en berne. La majorité des grandes entreprises ou institutions qui, avant, portaient une confiance aveugle en BlackBerry migrent massivement vers Android ou iOS (lire : L’US Air Force remplace ses BlackBerry par des iPhone). Si des nouveautés comme les tablettes, de nouveaux OS ou encore de nouveaux smartphones (comme le Z10) étaient censées redynamiser les ventes, on voit que tout cela se transforme malheureusement en échec. Les perspectives d’avenir semblent se rétrécir de plus en plus pour la marque, pourtant forte durant les années 2000.