Où l'on reparle de l'autonomie de l'iPhone 3G. Si PC World voit dans le nouveau téléphone d'Apple ce qui se fait de mieux dans ce domaine (lire À propos de l'autonomie de l'iPhone 3G), le mieux n'est pas prêt d'être satisfaisant.
Ainsi, à la lecture des comptes-rendus d'expérience, l'autonomie moyenne de l'iPhone 3G tourne bien aux alentours des cinq heures, cinq heures et vingt minutes, même, mais ce n'est qu'en utilisation traditionnelle, celle qui consiste à passer de bons vieux coups de fil. Si ce n'est Walt Mossberg, du Wall Street Journal, qui a un iPhone capable de tenir la distance en mode 3G, les autres testeurs affirment pour leur part que la batterie ne tient pas la route et qu'à vouloir faire du data, comme on dit, c'est-à-dire faire du Web, consulter ses mails, jouer un peu, l'autonomie en prend un sacré coup. On est alors loin des cinq heures promises par Apple.
Le graphique établi par Gizmodo ci-dessus montre de sacrées disparités. Pour DVICE, en mode data, la batterie n'a pas tenu trois heures. Deux fois moins longtemps donc que celle de l'iPhone de Walt Mossberg.
Les tests du site Anandtech donnent, eux, 3h17 d'autonomie. C'est mieux que le Samsung BlackJack, mais c'est moins bien que l'iPhone EDGE et c'est aussi moins bien qu'un iPhone qui utilise plutôt le Wi-Fi.
Quant aux vertus supposées de la 3G face à l'EDGE, le même site rappelle que si, sur le papier, la 3G promet des vitesses dix fois supérieures, dans la réalité on en est souvent loin. Selon eux, un iPhone 3G met deux fois moins de temps à charger une page qu'un iPhone Edge. [NDLR : Précisons que le réseau 3G d'AT&T dans son ensemble est sans doute moins performant que celui d'Orange ou de SFR]
Certains, dans ces conditions, comprennent mieux pourquoi Apple a récemment racheté PA Semi pour la coquette somme de 278 millions de dollars : il lui faut des puces pour son iPhone à la fois puissantes et moins gourmandes en énergie.