EasyMusic en automne

nfort |

Stelios Haji-Ioannou, connu pour avoir fondé la compagnie aérienne EasyJet, a annoncé aujourd'hui son intention de lancer, dans les semaines à venir, le service de téléchargement payant EasyMusic. Plus exactement, il s'agira d'une sous traitance du catalogue du site marchand Wippit, accessible à l'ensemble des internautes de la planète. EasyMusic proposera des chansons à partir de 0.37 euros, ainsi que des campagnes de promotions gratuites d'artistes sans contrats. Cette annonce intervient un an après la défaite de Stelios Haji-Ioannou contre l'industrie du disque pour des questions de droits d'auteur. Le catalogue de Wippit regroupe environ 200 000 chansons en provenance des majors telles que EMI, Sony-BMG ou des labels indépendants.

Lire les commentaires →

Johnny Was a Punk

simon |

Johnny Ramone n'est plus. Le guitariste survolté des mythiques Ramones a succombé à un cancer mercredi dernier à l'âge de 55 ans. Johnny (de son vrai nom John Cummings) et ses chevelus acolytes furent à l'origine du punk avec leurs riffs aussi simplistes que brutaux.

Notre section "album coup de coeur" rend donc naturellement hommage à Johnny et à sa célèbre Mosrite avec "It's alive", un disque live enregistré le 31 décembre 1977 à Londres devant toute la scène anglaise punk. Cet enregistrement retranscrit parfaitement l'énergie dégagée par les Ramones sur scène. Un grand moment de rock'n'roll !

Lire les commentaires →

Provocateur, c'est un métier

vincent absous |

Vingt-quatre heures après le lancement, Libération consacre un article à l'arrivée de FnacMusic, le service de téléchargement payant. Au-delà de l'événement lui-même (largement, très largement relayé dans la presse française), ce qui intéresse Florent Latrive c'est l'attitude provocatrice de l'enseigne. Provocatrice ? Oui, rien de moins. La société quinquagénaire qui aime à se définir comme "agitatrice", dans la pose rebelle qu'elle affectionne, a violé un tabou, rien de moins là encore. Elle a osé expliquer comment contourner les barrières que les fabricants de lecteurs MP3, dont Apple, imposent et qui empêchent qu'on transfère vers un baladeur donné la musique achetée sur certains services.

Évidemment, pour la Fnac, il y va de la viabilité du nouveau FnacMusic. L'iPod d'Apple domine très largement le terrain. Si le possesseur du baladeur ne peut pas y transférer la musique achetée sur un service, il y a de fortes probabilités qu'il passe rapidement son chemin, et aille voir ailleurs, sur l'iTunes Music Store évidemment. Donc, voilà notre agitateur qui met les pieds dans le plat et livre la clef du secret : il suffit de graver sur un CD la musique achetée sur FnacMusic pour ensuite l'importer dans iTunes, avant de la transférer vers l'iPod. Et comme elle pense à tout, la Fnac offrira même des CD vierges aux clients de son service. Bref, elle revêt les habits de Robin des bois. Elle entretient ainsi sa légende et, surtout, le buzz autour de son lancement.

La voilà en lutte contre Apple, mais contre les maisons de disques aussi. En "dévoilant" ce truc, elle leur retourne la monnaie de leur pièce. Lors des négociations, la Fnac espérait obtenir des majors la possibilité de ne pas trop protéger les morceaux, de façon à permettre le transfert vers le plus grand nombre possible de baladeurs. Peine perdue. Fin de non-recevoir. On connaît les maisons de disques : elles sont chatouilleuses sur le chapitre des DRM. Tant pis, la Fnac les bouscule.

Reste que les consommateurs jugeront sur pièce. Avec 300 000 morceaux au catalogue, FnacMusic semble bien moins alléchant que ses concurrents. Obliger le client à en passer par une manipulation finalement fastidieuse pour écouter les chansons achetées sur son iPod, c'est une perspective guère excitante. On est alors condamné à rejeter la faute sur les autres.

L'agitateur se donne le beau rôle, une fois encore. Mais doit-on être dupe ? Provocatrice, la Fnac ? C'est pourtant une société commerciale comme les autres, comme Apple. Et question image, celle d'Apple est loin d'être mauvaise dans le domaine concerné. La Fnac pourrait bien se le voir rappeler.

Lire les commentaires →

London Calling

Christophe Laporte |

25 ans (déjà) que London Calling est sorti dans les bacs et marqua durablement les esprits. Pour fêter l’événement, la maison de disque sort la semaine prochaine une édition limitée qui comprend l’album d’origine remasterisé, des titres rares sur un deuxième CD ainsi qu’un documentaire d’une quarantaine de minutes sur DVD. Un site web a été spécialement mis en place pour l’occasion et permet de voir quelques extraits du DVD. Notons enfin que la discographie des Clash figure au catalogue de l’iTunes Music Store.

Lire les commentaires →

Le SoundDock est là

vincent absous |

Présenté à l'Apple expo et plus particulièrement lors du discours inaugural de Phil Schiller, le SoundDock de Bose est désormais officiellement disponible. Vendu 379 €, notamment sur l'Apple Store, ce système sonore pour iPod et iPod mini s'inscrit dans la lignée des inMotion et autres accessoires permettant à l'utilisateur de profiter de son baladeur sans avoir besoin de conserver les écouteurs aux oreilles. Le SoundDock amplifie donc le son diffusé par l'iPod. Sa télécommande infrarouge permet de piloter ce dernier. Il autorise aussi, évidemment la recharge du lecteur MP3.

Lire les commentaires →

Dossier iPod sur Libé

vincent absous |

Dans son édition du jour, Libération consacre tout un dossier à la "bit génération". Le quotidien enquête sur l'iPod, le baladeur d'Apple qui "fait imploser la planète son", celui qui "symbolise le mieux la révolution en cours". Un autre article visite le musée d'Art contemporain de Paris, où les visiteurs "naviguent entre une dizaine d'iPod, enfermés dans des socles, proposant chacun une ou plusieurs playlists thématiques". Un "mode d'emploi" explique aux néophytes, ce qu'est ce drôle de parallélipipède blanc ou coloré, ce qu'est l'iTunes Music Store, bref, donne les clefs au grand public pour comprendre de quoi il s'agit. Florent Latrive se demande si "le numérique va […] rendre l'album obsolète". ce n'est pas vraiment ce que souhaitent les maisons de disques, manifestement. Françoise-Marie Santucci donne aussi la parole à Jean-Louis Murat. "C'est mortel de dématérialiser la musique, car c'est un univers très lié au fétichisme de l'objet", affirme l'artiste qui explique plus loin qu'"avec le numérique, on n'a pas assez de recul pour se rendre compte de ce qu'on gagne". Et de prophétiser la disparition prochaine des artistes "comme [lui]". "Demain, il y aura un nouveau type d'homme, un nouvel Homo sapiens sapiens, "digitaliste". Chacun fera de la musique. Enfin, Marie Lechner recense quelques sites à visiter et devinez qui l'on trouve ? Gagné, iGeneration. On n'est pas peu fiers.

Lire les commentaires →

BeatPort se dédie à la dance

vincent absous |

BeatPort est un service de téléchargement payant, anglophone, mais ouvert à tous, et surtout dédié à la dance et à la techno. Les aficionados du genre nous diront s'ils y trouvent leur bonheur. Le site met ainsi en avant le catalogue du label Red Ant Records, annonce des exclusivités (notamment la maison Playground Productions). Le service propose de choisir par défaut son format de téléchargement (MP3, AAC ou WAV). Ça, c'est un vrai plus, à l'heure où les services fondent leur stratégie sur des choix propriétaires. Quant aux prix, ils ne sont pas unifiés comme c'est le cas sur certains services (iTunes, par exemple), mais oscillent entre 1,29 et 1,99 $. Il est aussi possible d'acheter des playlists complètes.

Lire les commentaires →

Pages