On en sait un peu plus sur le premier produit de Syng, une start-up fondée par des anciens d'Apple, et pas n'importe lesquels, puisqu'il s'agit de Christopher Stringer, un disciple de Jony Ive, et Afrooz Family, ingénieur clé du HomePod.
Leur première enceinte s'appellera Cell Alpha, et ça sera un gros bébé faisant deux fois la taille du HomePod : 30 centimètres de diamètre, 30 centimètres de hauteur (43 cm avec le pied de table fourni) et près de 6 kg. Le produit n'a pas encore été présenté officiellement, mais Protocol a trouvé une page de précommande mentionnant un prix de 1 500 $.
D'après plusieurs images, la Cell Alpha reposera forcément sur un pied et ressemblera à une grosse sphère en verre en partie transparente. Cela fait penser à une version XXL des mythiques enceintes SoundStick… qui sont d'ailleurs le fruit d'une collaboration entre le studio de Jony Ive et Harman Kardon.
Cette enceinte sera équipée de deux woofers, orientés vers le haut et le bas, et trois paires de tweeters et de drivers moyennes fréquences, disposés à 360°. Trois micros seront intégrés pour mesurer l'acoustique de la pièce et ajuster le son en conséquence, aspect sur lequel Afrooz Family a travaillé pour le HomePod.
En plus d'une compatibilité AirPlay 2 et Spotify Connect, la Cell Alpha disposera d'un port HDMI ARC pour être utilisée en tant que home cinema. Elle aura aussi sa propre app nommée Syng Space.
Syng va apparemment beaucoup insister sur le son spatial (permettant d'« émuler » plusieurs enceintes distinctes), qui servira à offrir un rendu plus saisissant en matière de home cinema, mais qui pourrait aussi être mis à profit pour d'autres usages, comme la réalité augmentée/virtuelle. On pourra utiliser trois Cell simultanément pour simuler une installation 7.1 — une petite remise est apparemment prévue pour l'achat de plusieurs unités.
La Cell Alpha, qui est prévue pour ce trimestre, devrait être suivie par d'autres enceintes Cell, voire des produits qui ne seront pas forcément tous commercialisés sous la marque Syng. Suivant l'exemple de Devialet, la start-up américaine pourrait passer des accords de licences avec d'autres fabricants.