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A18 ou A19 pour le prochain iPad entrée de gamme ?

Christophe Laporte

jeudi 11 décembre à 06:06

iPad

Dans le portrait-robot du prochain iPad d'entrée de gamme que nous dressions en début de semaine, nous évoquions le fait qu’il devrait très probablement inclure une puce A18, suffisante pour lui ouvrir les portes d’Apple Intelligence. Des documents internes obtenus par Macworld laissent pourtant entendre que la prochaine tablette d’Apple pourrait faire un saut de puce bien plus important et embarquer un SoC A19. Ce qui serait pour le moins surprenant, sachant que ce moteur vient tout juste de faire ses débuts il y a quelques mois dans l’iPhone 17.

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Une rupture avec l'historique de la gamme

Si cette information venait à se confirmer, elle marquerait une rupture nette avec la stratégie habituelle de Cupertino pour sa tablette la plus abordable. Pour mémoire, l'iPad d'entrée de gamme n'a pas bénéficié d'une puce de "l'année en cours" depuis l'iPad 4. À l'époque, Apple concevait encore des puces "AX" spécifiques pour ses ardoises.

Depuis l'iPad 5 en 2017 (équipé de l'A9 de l'iPhone 6s), Apple a systématiquement recyclé des puces accusant une ou deux générations de retard sur les iPhone les plus récents. L'actuel iPad 11, sorti en mars dernier, tourne sur une A16, une puce étrennée par l'iPhone 14 Pro en 2022. Voir débarquer une puce A19 — le nec plus ultra actuel — dans un appareil à vocation économique semble donc économiquement peu viable pour Apple. Une puce A18, comme le suggéraient de précédentes trouvailles dans le code d'iOS, semblerait bien plus logique pour un lancement en 2026.

Image : Apple

La valse des identifiants

L'autre point qui incite à la prudence concerne les identifiants de modèles cités par le rapport. Macworld mentionne les noms de code J581 et J588 pour cette 12e génération d'iPad. Or, Apple a pour habitude d'utiliser des identifiants séquentiels (comme J581 et J582 pour les versions Wi-Fi et Cellulaire).

De précédentes fuites associaient l'A19 à un nouvel iPad mini (noms de code J510 et J511). Il n'est pas impossible qu'il y ait ici une confusion entre les gammes ou qu'Apple ait revu sa copie à la dernière minute, mais la prudence reste de mise.

iPad Air M4 et puce N1 : la suite logique

Si la partie concernant le processeur de l'iPad 12 laisse sceptique, le reste du rapport s'inscrit davantage dans la logique du calendrier d'Apple. Le site évoque en effet l'arrivée d'une puce M4 dans le prochain iPad Air. L'iPad Pro étant passé à la vitesse supérieure avec la M5, il est naturel que l'Air récupère la génération précédente, maintenant ainsi la hiérarchie des performances.

Enfin, l'ensemble de la gamme 2026 devrait adopter la puce réseau maison N1. Déjà présente dans les iPhone de cette année, cette puce combinant Wi-Fi et Bluetooth offre une meilleure efficacité énergétique que les solutions tierces utilisées jusqu'alors.

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

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Il faudra sans doute attendre le début de l'année 2026 pour démêler le vrai du faux et voir si Apple a réellement décidé de transformer son iPad premier prix en bête de course. Par ailleurs, Macworld, peu habitué à l’exercice des rumeurs, s'est également penché hier sur le cas du prochain Studio Display. Au programme : 120 Hz, HDR et une puce A19. A suivre…

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

IKEA prépare la mise en rayon complète de sa nouvelle gamme Matter pour janvier 2026

Nicolas Furno

mercredi 10 décembre à 22:00

Domotique

La commercialisation de la nouvelle gamme domotique d’IKEA est un petit peu chaotique, c’est souvent le cas avec le géant de l’ameublement suédois. Officialisée en novembre, elle est visible sur le site internet depuis le début de ce mois de décembre, mais pas encore tout à fait en vente… enfin du moins, pas officiellement. L’entreprise nous a indiqué que la commercialisation allait commencer en France en janvier 2026, même si cela ne veut pas dire que quelques produits ne sont pas déjà dans les rayons de quelques magasins en attendant.

Deux nouveaux produits de domotique dans les rayons d’un magasin IKEA. Photo prise et transmise par Cécile sur le Discord du Club iGen.

Pour rappel, IKEA a totalement repris sa gamme domotique, en pariant sur une compatibilité directe avec le standard logiciel Matter grâce au standard matériel Thread. Les anciens produits Zigbee vont tous être remplacés par des équivalents construits sur cette nouvelle base technique, qui permet bien souvent de se passer d’une passerelle propriétaire. Au programme, des ampoules, des interrupteurs, des capteurs variés et des prises… en tout, l’entreprise va sortir pas moins de 21 nouveaux produits.

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

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Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés 🆕

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Ce lancement est un peu désordonné, ce qui se traduit par des produits qui arrivent en ordre dispersé. S’ils sont presque tous visibles en ligne, la majorité ne peut pas être achetée sur internet et une partie de la gamme ne peut pas être livrée du tout. En se rendant sur place, on peut avoir quelques produits, à l’image du magasin IKEA où s’est rendue notre lectrice, qui n’a qu’une ampoule et une télécommande à vendre pour le moment.

En bref, si vous voulez acheter ces produits, le mieux est encore d’attendre le mois de janvier. En théorie, toute la gamme sera alors dans les rayons et disponible sur le site d’IKEA, ce sera plus simple. En attendant, vous pouvez tenter votre chance avant de manger quelques boulettes, vous aurez peut-être une bonne surprise.

Twitter pourrait bien ressusciter, au nez et à la barbe de X

Greg Onizuka

mercredi 10 décembre à 21:30

Services

Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.

Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !

La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a lancé une pétition auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :

Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.

Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :

Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.

L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :

Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.

Est-ce bien réaliste ?

Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.

Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :

Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.

Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :

Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.

Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :

Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.

Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.

Le détecteur de présence FP300 d’Aqara joue à cache-cache : de nouveau disponible, mais pour combien de temps ?

Christophe Laporte

mercredi 10 décembre à 19:48

Domotique

C'est un vrai jeu du chat et de la souris. Après l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro Max qui étaient tous deux difficiles à trouver jusqu'à la mi-novembre, le FP300 d'Aqara est sans doute le produit high-tech qui se fait le plus désirer en cette fin d'année. Il y a deux jours à peine, le produit était de nouveau en stock, avant de retomber en rupture au bout de quelques heures seulement.

Une disponibilité en pointillé

Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 avait rapidement disparu des rayons, laissant bon nombre de personnes sur leur faim. Bonne nouvelle pour les retardataires (et les plus réactifs) : ce détecteur de présence nouvelle génération fait une timide réapparition.

Si vous aviez raté le coche en novembre ou lors du réassort éclair d'il y a deux jours, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €.

Une petite révolution sur piles

Pourquoi un tel engouement pour un simple capteur ? Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le tout premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (pour une autonomie annoncée d'un an).

Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques (PIR) qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou en lisant un livre, le FP300 détecte votre présence statique (via la respiration notamment) et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes réellement dans la pièce.

Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous disposiez d'un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K. Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques, comme un couloir ou des toilettes.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse pour compléter votre installation HomeKit. Amazon annonce désormais une livraison autour du 23 décembre.

Homey à contre-courant : son nouveau boîtier intègre plus de RAM… au même prix

Nicolas Furno

mercredi 10 décembre à 17:30

Domotique

Manifestement, Homey n’a pas reçu le mémo sur l’augmentation vertigineuse du prix de la mémoire vive. Ce spécialiste de la domotique qui propose une solution similaire à Home Assistant, mais en version fermée, et qui appartient à LG a en effet annoncé l’arrivée d’une nouvelle version de son boîtier Homey Pro. Le prix reste le même qu’aujourd’hui, soit 399 €, avec deux fois plus de RAM, soit 4 Go au lieu de 2 jusqu’à maintenant.

Le doublement de la RAM est annoncé sur la page du Homey Pro. Capture site Homey, image iGeneration.

À quasiment 400 €, le Homey Pro était un appareil déjà particulièrement coûteux, alors qu’il embarque des composants assez légers. À l’intérieur du bloc noir, on retrouve un ordinateur avec quatre cœurs ARMv8 à 1,5 GHz, ce qui trahit la présence de l’équivalent d’un Raspberry Pi 4 (c’est en réalité un Compute Module 4), associé à 8 Go seulement de stockage eMMC. Le doublement de la mémoire vive ne sera pas de trop, les 2 Go étaient certainement un peu légers pour faire tourner des installations de domotique complexes.

Malgré tout, ce n’est pas courant en cette fin de 2025 de pouvoir évoquer une augmentation de RAM sans l’associer à une hausse des prix. C’est probablement l’un des avantages de pouvoir compter sur la force de frappe d’une entreprise comme LG, on imagine que cela aurait plus compliqué si Homey était restée une entreprise indépendante. Tant mieux pour les nouveaux clients, sachant que cette mise à jour du Homey Pro semble disponible sur le site du fabricant. Si les frais de port vers la France sont inclus, c’est heureux à 399 €, on peut regretter l’absence de toute autre mise à jour matérielle.

En effet, le Homey Pro n’intègre toujours qu’une connectique limitée à son alimentation et il repose uniquement sur du Wi-Fi. Cela peut fonctionner, mais le centre de la domotique gagnera à être connecté en Ethernet pour plus de stabilité. Même en 2026, ce sera possible à condition d’ajouter un adaptateur vendu 29 € de plus, c’est un peu mesquin. C’est d’autant plus étrange que le plus récent boîtier Homey Pro Mini, qui vient d’ailleurs de sortir en Europe, intègre bien une prise Ethernet, lui.

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

Homey est une solution de domotique complète, qui peut remplacer Maison et HomeKit d’Apple. Vous pourrez y connecter vos appareils, les contrôler depuis une interface dédiée ou encore les automatiser avec les outils fournis. Le boîtier Homey Pro intègre tout le matériel pour gérer les appareils Bluetooth, Zigbee, Thread, Z-Wave, infrarouge et même ceux qui communiquent en 433 MHz, ce qui est notamment le cas du RTS qui a longtemps été utilisé par Somfy. Contrairement à Home Assistant, ce n’est pas une solution open-source, mais elle bénéficie elle aussi d’une grande communauté d’utilisateurs.

Source :

Accroche : Image iGeneration, photo de fond Possessed Photography sur Unsplash.