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Bons plans : les robots aspirateurs compatibles Matter et HomeKit à prix cassés

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 17:10

Domotique

Après la hausse technique des prix suite au Black Friday, de nombreux robots aspirateurs sont revenus à leur tarif le plus bas. Certains modèles s'affichent même à des prix inférieurs à ceux pratiqués durant la semaine de promotions. Voici une petite sélection de valeurs sûres. Tous ces modèles ont un point commun crucial pour les utilisateurs de l'écosystème Apple : ils sont compatibles Matter (et donc intégrables à Maison/HomeKit).

SwitchBot K11+ : Le petit poucet qui passe partout

C'est sans doute le modèle le plus atypique de cette sélection. Avec son diamètre réduit (24,8 cm contre 35 cm pour la moyenne du marché), le K11+ est conçu pour se faufiler là où les autres bloquent : entre les pieds de chaises serrés ou dans les recoins exigus. Malgré sa taille de guêpe, il ne sacrifie rien à la puissance avec une aspiration de 6 000 Pa et une navigation LiDAR précise.

Nous testons ce modèle actuellement et le bilan est pour l'instant très positif : il est agile, étonnamment silencieux et sa station de vidage automatique (incluse) lui offre une autonomie de plusieurs semaines. Un excellent choix pour les appartements encombrés ou les petites surfaces.

Prix : 199,99 € au lieu de 259,99 €

SwitchBot S20 : Le nettoyage par rouleau

Si vous avez de grandes surfaces, le S20 est un candidat sérieux. Sa particularité réside dans son système de lavage : contrairement aux patins classiques, il utilise un rouleau "RinseSync" qui se nettoie en continu pendant le cycle. Résultat, il ne traîne pas une serpillière sale sur votre carrelage.

Avec une puissance brute de 10 000 Pa, il avale tout sur son passage. C'est un modèle très complet qui gère parfaitement le multi-étages. Revers de la médaille de son efficacité : le système à rouleau demande un peu plus d'entretien régulier qu'une serpillière statique pour rester performant, mais le résultat en vaut la chandelle.

Prix : 399,99 € au lieu de 499,99 €

Roborock Q7 M5 : La puissance brute à petit prix

159,99 € (au lieu de 239,99 €) | Voir sur Amazon

Roborock décline ici une version musclée de son milieu de gamme. Le Q7 M5 fait l'impasse sur la station de vidage automatique pour casser son prix, mais il conserve l'essentiel : un moteur surpuissant de 10 000 Pa (rare à ce tarif) et la fameuse navigation LiDAR de la marque, réputée pour sa fiabilité.

Il intègre une brosse duo anti-enchevêtrement, idéale si vous avez des animaux à poils longs. À moins de 160 €, c'est un excellent point d'entrée dans l'univers Roborock si vous êtes prêt à vider le bac à poussière vous-même tous les deux ou trois jours.

Prix : 160 € au lieu de 250 €

Roborock Q7 L5+ : Le confort de la station automatique

Pour 40 euros de plus que le modèle précédent, le Q7 L5+ vous offre la tranquillité d'esprit avec sa station de vidage automatique. Concrètement, le robot vide son bac tout seul à la fin de chaque nettoyage, stockant la poussière dans un sac hygiénique que vous ne changerez que toutes les 7 semaines environ.

Sa puissance d'aspiration est légèrement inférieure (8 000 Pa), ce qui reste largement suffisant pour sols durs et tapis fins. C'est le meilleur rapport qualité/prix/confort du moment pour qui veut oublier la corvée de ménage pendant plus d'un mois.

Prix : 200 € au lieu de 220 €

Roborock Q10 S5+ : L'intelligence VibraRise

On monte en gamme avec le Q10 S5+. Ce modèle combine le meilleur des deux mondes : une aspiration de 10 000 Pa, une station de vidage automatique, mais surtout la technologie VibraRise.

Contrairement aux modèles précédents qui traînent leur lingette humide partout, le Q10 S5+ est capable de soulever sa serpillière lorsqu'il détecte un tapis ou une moquette. Il frotte également le sol par vibrations soniques (3000 fois/minute) pour désincruster les taches séchées. Si vous avez un mélange de parquet et de tapis chez vous, c'est le modèle à privilégier pour éviter de mouiller vos textiles.

Prix : 270 € au lieu de 300 €

iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Pierre Dandumont

lundi 15 décembre à 11:45

Domotique

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours


  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

Waze teste (enfin) l’affichage des feux tricolores 🚦

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 08:54

App Store

En cette fin d’année, Google semble décidé de combler les quelques lacunes de ses logiciels de navigation. Si Google Maps va enfin mémoriser systématiquement l’endroit où vous vous êtes garés, Waze pourrait dans un avenir proche enfin afficher les feux rouges !

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Image : appshunter.io/ Unsplash

Mais attention, l'idée n'est pas de transformer la carte en sapin de Noël. Selon les premiers retours, l'application limiterait l'affichage à trois feux tricolores simultanés lors d'une navigation active. L'objectif est clair : préserver la lisibilité de l'interface et ne pas noyer le conducteur sous un flot d'informations visuelles alors qu'il doit se concentrer sur la route.

Le comportement diffère toutefois si vous utilisez Waze en mode « roue libre », sans itinéraire programmé. Dans ce cas de figure, l'application se montre plus exhaustive et affiche l'ensemble des feux situés à proximité de votre position, offrant une vue plus complète des intersections alentour.

Cette nouveauté, repérée par GeekTime, n'en est pour l'heure qu'au stade expérimental. Les tests semblent circonscrits à Israël et aucune date n'a encore filtré pour un déploiement international. Il reste également à voir si cette limite de trois feux sera maintenue dans la version finale.

Ce n'est cependant pas une surprise totale : en mai dernier, Waze avait confirmé que la prise en charge des feux était bien sur sa feuille de route. La logique voudrait que la filiale de Google ne reparte pas d'une feuille blanche. Théoriquement, Waze pourrait piocher dans l'immense base de données de Google Maps, qui cartographie déjà les feux tricolores dans de nombreux pays, plutôt que de tout recommencer à zéro.

Reste à voir quand cette fonction sera effectivement déployée. La patience dans cette affaire est de mise. Apple Plans gère cela depuis … 2019.

Plans sait afficher les feux 🚦 et les stop

Plans sait afficher les feux 🚦 et les stop

iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 08:32

iOS

Pour Apple, tous les moyens sont bons pour inciter très fortement les utilisateurs à installer la dernière version d’iOS ou de macOS. Les utilisateurs encore sous iOS 18 ont droit à un énorme pavé pour vanter les nouveautés d’iOS 26 et doivent s’y prendre à deux fois s’ils veulent rester sur leur version actuelle tout en installant simplement la dernière mise à jour de sécurité.

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Il semble d'ailleurs que chez certains utilisateurs sous iOS 18, seule la bascule vers iOS 26 soit proposée. Un comportement qui pourrait être lié au profil choisi dans les réglages de Mise à jour logicielle1.

Le piège du bouton « Continuer »

Le dernier subterfuge d’Apple pour arriver à ses fins se niche dans le tunnel d’écrans auquel l’utilisateur fait face lorsqu’il installe une mise à jour. Un peu comme lorsqu’on a affaire à des conditions générales d'utilisation, on a une fâcheuse tendance à cliquer sur « Continuer » sans trop réfléchir pour accéder rapidement à son écran d'accueil.

C’est précisément là que le stratagème d’Apple se révèle assez fourbe. Les utilisateurs ayant migré vers iOS 26.2 ce week-end ont pu s’en rendre compte : l'écran affichant « Mise à jour terminée » n'est pas aussi anodin qu'il y paraît.

Image : MacRumors

Si vous appuyez machinalement sur le gros bouton bleu « Continuer », vous consentez, sans forcément le vouloir, à ce que les futures mises à jour soient téléchargées et installées automatiquement. Apple a bien prévu une échappatoire, mais elle prend la forme d'un lien discret « Télécharger uniquement automatiquement », bien moins visible que le bouton principal. Si vous n'êtes pas attentif, l'option d'installation automatique est activée par défaut par ce simple clic.

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

Une apparition aléatoire

Ce changement de comportement ne saute pas aux yeux de tout le monde. Si vous aviez déjà activé les mises à jour automatiques, iOS 26.2 ne changera rien à votre quotidien. Plus curieux, cet écran ne semble pas apparaître systématiquement chez tous les utilisateurs ayant pourtant désactivé cette fonction, signe qu'Apple procède peut-être à des tests ou à un déploiement progressif de cette interface.

Il n'empêche, la méthode a de quoi agacer. Elle rappelle que Cupertino peut glisser ce genre d'option « opt-out » (où l'utilisateur doit agir pour refuser) dans n'importe quelle mise à jour mineure. Si vous avez déjà retrouvé votre iPhone mis à jour au petit matin alors que vous n'aviez rien demandé, c'est probablement par ce biais que l'option s'est réactivée discrètement.

Un tour dans les Réglages s'impose

Dans le doute, mieux vaut vérifier l'état de vos paramètres après l'installation d'iOS 26.2. Si vous avez cliqué un peu trop vite et activé accidentellement l'installation automatique, la marche arrière est heureusement simple.

Rendez-vous dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle > Mises à jour automatiques. De là, vous pourrez décocher l'option « Mises à jour d’iOS » (ou « Installation des mises à jour de sécurité et fichiers système » selon votre préférence) pour reprendre le contrôle sur le calendrier de vos mises à jour.


  1. On veut bien vos commentaires dans les réactions pour y voir plus clair. Indiquez-nous si vous avez bien installé des bêtas d’iOS par le passé !  ↩︎

Kindle : Amazon va permettre le téléchargement des livres en EPUB et PDF

Christophe Laporte

lundi 15 décembre à 06:45

Services

Amazon fait machine arrière toute. Après avoir tout fait pour verrouiller l’écosystème Kindle, le géant du commerce en ligne change son fusil d'épaule. Dans une note publiée sur le portail Kindle Direct en fin de semaine dernière, Amazon annonce que les lecteurs pourront, à partir du 20 janvier 2026, télécharger les fichiers des livres qu’ils ont achetés.

Image : Balázs Kétyi / Unsplash

Un choix de format, mais pas de liberté totale

Cette nouveauté, qui sera effective dans un peu plus d'un mois, permettra aux utilisateurs de récupérer une copie locale de leurs ouvrages. Le choix sera offert entre deux formats standards : le PDF et, plus intéressant pour les liseuses, l’EPUB.

Cependant, ne criez pas victoire trop vite. Si Amazon ouvre la porte technique, la clé reste dans la poche des éditeurs. La firme de Seattle précise bien que la présence ou non de DRM dépendra entièrement de la volonté de la maison d'édition. Si l'éditeur décide de protéger son œuvre, le fichier téléchargé restera verrouillé, limitant drastiquement son utilisation sur des appareils concurrents.

Après une année 2025 sous le signe du verrouillage

Ce revirement est d'autant plus surprenant qu'Amazon avait passé l'année 2025 à serrer la vis. En février dernier, l'entreprise avait supprimé la fonction « Télécharger et transférer via USB », coupant l'herbe sous le pied de ceux qui voulaient gérer leur bibliothèque hors ligne. Puis, en septembre, une mise à jour du système de DRM avait rendu le "déplombage" des ebooks quasiment impossible, au grand dam des amateurs de Calibre.

Amazon finit de verrouiller l’écosystème Kindle

Amazon finit de verrouiller l’écosystème Kindle

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

Officiellement, ces mesures visaient à lutter contre le piratage. Dans les faits, elles ont surtout compliqué la vie des utilisateurs honnêtes soucieux de conserver une copie de sauvegarde de leurs achats, ou de prêter un livre numérique aussi simplement qu'un livre papier.

La fuite vers des écosystèmes plus ouverts

Cette rigidité a fini par coûter cher à Amazon. De nombreux utilisateurs historiques du Kindle ont commencé à migrer vers des solutions plus souples, notamment les liseuses Boox. Ces appareils sous Android permettent de piocher dans plusieurs boutiques et gèrent nativement les fichiers EPUB sans passer par des conversions fastidieuses.

En face, Kobo a toujours permis le téléchargement des fichiers EPUB, bien que souvent protégés par le DRM d'Adobe. Une solution imparfaite, mais qui a le mérite d'exister et d'assurer une certaine interopérabilité, là où Amazon jouait cavalier seul.

Un pas dans la bonne direction

Avec ce changement prévu pour 2026, Amazon semble vouloir endiguer l'hémorragie. C'est indéniablement une avancée positive pour le consommateur qui pourra plus facilement stocker ses achats localement.

Néanmoins, en laissant le choix du DRM aux éditeurs, Amazon se dédouane habilement : si vous ne pouvez pas lire votre livre acheté sur Amazon sur votre nouvelle liseuse, ce ne sera plus (officiellement) la faute de Jeff Bezos, mais celle de votre éditeur préféré