En moyenne, Orange débourse entre 400 et 500 € pour l'acquisition d'un iPhone. La subvention est donc de l'ordre de 300 €, alors que pour un smartphone, elle est en moyenne de 160 €. Du point de vue des opérateurs, cette situation est d'autant plus contraignante qu'ils doivent s'engager sur des volumes au cours des trois prochaines années.
La requête d'Orange n'a que peu de change d'aboutir pour deux raisons : d'une part, parce que tous les opérateurs en France sont logés à la même enseigne et d'autre part, comme le constate un dirigeant d’Orange qui a souhaité conserver l'anonymat « Vu le succès de l'iPhone, le pouvoir de négociation d'Apple est énorme ». Avec 1,8 million de terminaux vendus, la France est le deuxième marché (derrière les États-Unis) pour Apple.
Le contrat qui lie Apple aux opérateurs en France agace également les autres constructeurs qui estiment qu'Apple possède là un avantage concurrentiel. Ils sont bien décidés à faire bouger les choses, certains d'entre eux comptent en référer à l'Autorité de la concurrence, celle-là même qui avait mis à mal l'exclusivité d'Orange…
SchwebApps propose un système original permettant à tout un chacun de concevoir sa propre application pour iPhone ou iPod touch à l'aide d'une interface en ligne. Le principe est plutôt simple : votre application proposera différents boutons (contact email, appel direct au téléphone, info, vidéo, etc) et sera personnalisée à vos couleurs.
Créer une application dotée de quatre boutons coûtera $200, 6 boutons $300, 8 boutons $400, il y a également des frais d'hébergement qui s'élèvent à $25 par mois. Si vous souhaitez obtenir le tracking (utilisation de l'application, nombre de téléchargements…), l'option vous en coûtera $10 par mois.
À l'image de la tablette Apple ou encore de l'iPhone 3GS 8 Go, la rumeur voulant que les Beatles débarquent sur iTunes revient de temps à autre. Aux dernières nouvelles, selon la radio suisse romande, les quatre garçons dans le vent pourraient être disponibles sur iTunes à compter du 15 décembre. À suivre…
Une recours judiciaire collectif a été intenté à l'encontre de Storm8, après que la société a reconnu avoir transféré des numéros de téléphone des utilisateurs de ses applications en août.
Storm8 développe plusieurs jeux de rôles comme iMobsters, Zombies Live ou Vampires Live, qui auraient été téléchargé plus de 20 millions de fois. Même si Storm8 assure que ce transfert de numéro est « un bogue », la plainte précise que la société de développement « n'a pu accidentellement collecter les numéros de ses utilisateurs [et a du] utiliser du code spécifique et spécialisé pour le faire ». Elle précise : « Storm8 a écrit un programme pour tout ses jeux de telle sorte qu'ils accèdent, collectent et envoie automatiquement le numéro de téléphone de chaque utilisateur d'iPhone qui télécharge un jeu Storm8 […] pourtant, Storm8 n'a aucun raison de quelque sorte d'accéder aux numéros de téléphone des iPhone sur lesquels ses jeux sont installés ». Affaire à suivre…
L'émulateur Commodore C64 de Manomio qui avait été rejeté, puis approuvé par Apple, pour finalement être à nouveau rejeté en raison d'une violation des termes du SDK, pourrait bientôt regagner sa place dans les rayons virtuels de l'App Store, d'ici la semaine prochaine au mieux.
Cette version 1.1 apporterait quelques nouveautés, comme le respect des termes du SDK d'Apple, une amélioration des performances de l'ordre de 30 % (pour un impact moindre sur la batterie et un jeu plus fluide), quelques rafraîchissement dans l'interface, et trois nouveaux jeux : International Soccer, International Basketball et International Tennis. Les quelques personnes qui avaient réussi à se procurer C64 se verront proposer cette mise à jour gratuitement.
Manomio a aussi parlé des prochaines versions. La version 1.2, prévue pour décembre, apportera notamment le support des achats in-app, pour ajouter des jeux de manière simple. Quant à la version 1.3, elle pourrait apporter le support des contrôleurs externes (de quoi parfaire l'expérience rétro), mais aussi le jeu en réseau, de nouvelles dispositions des commandes tactiles, et l'intégration de fonctions sociales.
Selon le groupe « Near Field Communication » (NFC) sur LinkedIn, Apple testerait un iPhone équipé d'une lecteur de puces RFID, cette technologie de radio-identification par le biais de petites radio-étiquettes, qui ont notamment permis l'explosion des cartes sans contact, comme la carte Navigo pour les utilisateurs des transports parisiens, les clefs électroniques des voitures, ou encore les systèmes de suivi des emprunts dans les bibliothèques. Einar Rosenberg, le gérant du groupe NFC, déclare en effet : « une source très sûre m'a informé qu'Apple a construit quelques prototypes d'iPhone de prochaine génération équipé d'un lecteur RFID et l'on vu en […] on peut s'attendre à ce que le prochain iPhone en soit équipé ».
Plusieurs brevets d'Apple tournent autour de l'utilisation des technologies de radio-identification, et peuvent donner des pistes sur les éventuelles implications de l'utilisation de la RFID dans l'iPhone, au delà des applications déjà existantes, comme l'utilisation d'un téléphone comme carte de paiement ou de transport, notamment au Japon ou dans certains pays scandinaves.
Un brevet de 2006 décrivait par exemple une méthode pour faciliter la connexion d'un périphérique à une borne WiFi, en utilisant une radio-étiquette pré-programmée à placer sur l'objet que l'on souhaite connecter automatiquement à la borne dès lors qu'il s'en met à portée. En étendant un peu l'horizon de ce brevet, on pourrait imaginer une synchronisation automatique et via WiFi du Mac et de l'iPhone dès que celui-ci s'approcherait de son ordinateur-maître (les puces RFID ont une portée comprise entre quelques centimètres et plusieurs mètres).
Un autre brevet, de 2009 cette fois, décrivait une méthode pour que l'iPhone reconnaisse son environnement, des objets ou des bâtiments autour de l'utilisateur, par exemple en utilisant les technologies RFID pour se repérer. L'iPhone pourrait alors faire un nouveau pas dans la réalité augmentée. Jusqu'ici, il se base sur la triangulation GPS et l'utilisation conjuguée de la boussole et de la vidéo pour proposer à l'utilisateur une vue « augmentée » de son environnement, avec la précision que l'on connaît. Une précision qui pourrait grandement augmenter avec l'utilisation de la RFID : l'iPhone serait capable de précisément identifier l'objet qui entre en interaction avec lui, et pourrait ainsi proposer à l'utilisateur du contenu pour augmenter cet objet, grâce à sa connexion Internet permanente. Dans l'autre sens, l'objet pourrait déclencher des actions sur l'iPhone, comme l'ouverture d'un site Internet (rêve de régie publicitaire), l'appel d'un contact, l'envoi d'un courriel, etc. Dans la vidéo suivante, approcher l'iPhone d'un objet permet simplement de lancer un média en rapport :
Dans un contexte domestique, avec un réseau WiFi unique auquel sont reliés tous les objets, ces objets seraient capables d'être tous interconnectés et d'agir contextuellement : c'est peut-être la piste suivie par Apple pour toujours mieux intégrer ses produits les uns aux autres et toujours simplifier les processus de communication entre eux, et ainsi construire le hub numérique et multimédia presque parfait.
Dans certains de ses Apple Store, Apple a mis en place une « zone activation » dédiée à l'iPhone. Dans cette zone, les clients peuvent, assistés du personnel Apple, choisir leur appareil et ouvrir une ligne AT&T pour leur iPhone, au besoin en contactant l'opérateur pour les situations particulières. L'Apple Store du Carrousel du Louvre, qui ouvrira samedi, aura lui aussi le droit à sa zone activation.
Elle est cependant un peu particulière, comme l'a précisé Ron Johnson, le vice-président de la division retail d'Apple. L'exclusivité entre Orange et Apple ayant volé en éclats, on pourra commander un iPhone associé à un forfait de l'un des trois opérateurs dans la boutique. Le processus ira du choix du modèle d'iPhone à l'ouverture de la ligne (selon nos informations, au moins un opérateur, SFR, a développé un outil spécifique pour l'Apple Store visant à accélérer cette étape), mais aussi l'activation et le paramétrage de l'iPhone. Selon Ron Johnson, le but est qu'en sortant du magasin, le client « puisse déjà surfer sur Internet et relever ses emails ».
