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Apple met à jour iOS 18.7.3 en Release Candidate, mais pousse iOS 26 pour les iPhone compatibles

Pierre Dandumont

jeudi 04 décembre à 16:50

iOS

En parallèle de la sortie d'iOS 26.2 en version Release Candidate (qui est une sorte de version finale qui sert à vérifier l'absence de problèmes), Apple a aussi mis en ligne une nouvelle version d'iOS 18, la 18.7.3, elle aussi en RC. Elle est aussi proposée pour les iPad, avec le même numéro de version.

La RC d'iOS 18.7.3.
Apple met en ligne la Release Candidate d

Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Pour le moment, les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais il s’agit probablement des mêmes corrections de sécurité que pour la RC d'iOS 26.2. En parallèle de la sortie de cette mise à jour, Apple a d'ailleurs visiblement décidé de pousser iOS 26 pour les récalcitrants. Si vous avez un iPhone sous iOS 18 compatible avec iOS 26 (ce qui exclut les iPhone XR, XS et XS Max), c'est iOS 26.1 qui va apparaître en premier dans les listes des mises à jour disponibles. Un bon moyen d'augmenter les parts de marché du nouveau système d'exploitation.

iOS 26 est bien mis en avant.

La version finale d'iOS 18.7.3, comme celle d'iOS 26.2, est attendue vers le 9 décembre.

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

Pierre Dandumont

jeudi 04 décembre à 16:00

Télécoms

C'était assez prévisible, mais la chute est rude : dans l'observatoire mensuel de l'ANFR (agence nationale des fréquences), le nombre d'antennes 3G pour Free Mobile passe de 30 116 (dans l'observatoire de novembre) à 21 179 (soit 8 937 sites de moins). La société de Xavier Niel n'a pas démonté les pylônes pour autant : comme prévu, ils sont surtout passés de la 3G dans la bande des 900 MHz à la 4G dans la même bande de fréquence.

Free et la 3G. Montage iGeneration.

C'est un mouvement attendu et sur lequel Free Mobile a déjà communiqué : en décembre, c'est-à-dire ce mois-ci, le réseau 3G en propre de l'opérateur va être coupé pour réutiliser les fréquences pour de la 4G. Un cheminement logique pour Free : il permet d'améliorer les performances sur le réseau 4G, qui est largement plus employé en 2025 que l'antique réseau 3G. Une solution qui ne va évidemment pas faire les affaires des rares personnes qui ont encore un smartphone ou un téléphone qui n'est pas 4G. Pour le moment, ils ne vont pas se retrouver sans connexion, mais ils vont dépendre du réseau d'Orange, en itinérance.

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Une solution qui reste un compromis, et qui ne va pas durer très longtemps : Free a un partenariat avec Orange jusqu'en 2028, c'est-à-dire le moment où Orange va couper son propre réseau 3G. Pour la 2G, ce sera encore plus rapide : le couperet va tomber en 2026. Par ailleurs, si le réseau de Free Mobile n'est pas réputé pour ses performances en 3G, l'itinérance, elle, est à la limite de l'inutilisable en 2025 : le débit annoncé est de seulement 384 kb/s.

Enfin, ce changement a aussi un impact sur certains smartphones qui sont 4G. En effet, les modèles 4G (LTE) ne sont pas tous compatibles avec la VoLTE (voix en 4G) et se reposent encore sur la 2G ou la 3G pour les appels. Et d'autres appareils ne sont 4G que sur certaines fréquences, comme l'iPhone 5 qui se contente de la bande des 1 800 MHz. Chez Apple, le premier iPhone est uniquement 2G, les modèles 3G, 3GS, 4 et 4S sont aussi 3G et les modèles 5, 5s et 5c sont 4G (avec de grosses limites pour l'iPhone 5, donc) mais ne sont pas VoLTE. Si vous avez un de ces anciens modèles, il va donc peut-être falloir penser à changer si vous voulez continuer à effectuer des appels dans les prochaines années.

L

L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

N26 va intégrer Wero pour faciliter les paiements entre particuliers

Stéphane Moussie

jeudi 04 décembre à 14:00

Services

Wero poursuit son expansion. Après son intégration à Revolut, le service de paiement entre particuliers va se faire une place au sein de N26. À partir de l’été 2026, les clients français, allemands et néerlandais de la banque mobile pourront envoyer de l’argent à d’autres utilisateurs Wero depuis l’app N26.

Image N26

La néobanque permet déjà de transférer facilement de l’argent à un autre client N26. L’intérêt de Wero est d’étendre cette simplicité aux utilisateurs d’autres établissements. Il n’y a pas d’IBAN à saisir, un numéro de téléphone ou une adresse email suffit pour effectuer le transfert.

« Notre solution de paiement sera désormais accessible à des millions d’utilisateurs supplémentaires de cette banque numérique sur les marchés où Wero est déjà opérationnel. Nous avons hâte qu’ils découvrent notre solution de paiement européenne sécurisée, fluide et rapide, notamment à l’heure où l’autonomie numérique de l’Europe est un enjeu de plus en plus central », déclare Martina Weimert, la CEO d’EPI, le consortium pilotant le service.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. En France, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers à l’heure actuelle, mais son périmètre va s’élargir. En Allemagne, il permet depuis peu de payer sur certains sites marchands, une fonctionnalité qui sera déployée dans l’Hexagone en 2026. À terme, il permettra aussi de régler ses achats dans les boutiques physiques, ce qui le mettra directement en concurrence avec Apple Pay.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

N26 propose quatre offres bancaires pour les particuliers, qui vont de 0 € à 16,90 €/mois. La formule gratuite s’est nettement appauvrie au fil des ans, elle ne comprend même plus de carte physique. Mais dans le même temps, la néobanque a élargi son catalogue de services, en proposant notamment des produits d’épargne et d’investissement.

La Russie bloque FaceTime

Stéphane Moussie

jeudi 04 décembre à 12:24

Services

FaceTime est désormais bloqué en Russie. Le Roskomnadzor, l’agence gouvernementale chargée des télécommunications, a annoncé la mesure ce jeudi. Ce blocage suit d’autres restrictions similaires visant notamment YouTube, WhatsApp et Telegram.

Image iGeneration

« D’après les forces de l’ordre, FaceTime est utilisé pour organiser et perpétrer des attentats terroristes dans le pays, recruter des auteurs et commettre des fraudes et autres crimes contre des citoyens russes », a justifié dans un email l’organisme de censure, sans apporter aucune preuve pour étayer ces accusations.

Selon Reuters, des habitants de Moscou ayant tenté d’utiliser FaceTime ces dernières heures ont vu apparaître le message « Utilisateur indisponible ». Une utilisatrice a indiqué que son interlocutrice avait bien reçu son appel, mais qu’il était impossible d’établir la connexion.

Apple a cessé la commercialisation de ses produits en Russie en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine, mais il reste évidemment des utilisateurs d’iPhone dans le pays. Les appels FaceTime sont chiffrés de bout en bout, ce qui empêche leur interception par un tiers, y compris les autorités.

Ces derniers mois, la censure s’est accentuée à l’égard des services occidentaux. En août, les autorités russes ont restreint certains appels sur WhatsApp et Telegram, accusant ces plateformes de refuser de fournir des informations dans le cadre d’affaires liées à la fraude ou au terrorisme. Pas plus tard que la semaine dernière, le Roskomnadzor a menacé de bloquer complètement WhatsApp.

Dans le même temps, le pouvoir cherche à imposer Max, une messagerie développée par ses soins. En août, le gouvernement a ordonné sa préinstallation sur tous les smartphones et tablettes vendus dans le pays. Selon Mikhail Klimarev, directeur de la Russian Internet Protection Society, une ONG en exil de défense des libertés, cette application offre un accès total aux services de sécurité : « tout ce que vous ferez sur cette plateforme sera accessible au FSB », déclarait-il à Politico en septembre.

L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse 🆕

Pierre Dandumont

jeudi 04 décembre à 11:18

Ailleurs

Mise à jour le 4 décembre — L'affaire n'aura pas duré longtemps. Face à la levée de boucliers des défenseurs de la vie privée et au refus des entreprises technologiques, le gouvernement indien a déjà renoncé à son projet.

Le ministère des Télécommunications a annulé son précédent décret qui obligeait tous les fabricants, dont Apple, à installer obligatoirement l'application de cybersécurité gouvernementale Sanchar Saathi sur les smartphones en Inde dans un délai de 90 jours, rapporte le Guardian.


Article original publié le 2 décembre — De temps en temps, Apple résiste à des demandes gouvernementales1. L'Inde vient en effet d'imposer l'app Sanchar Saathi à tous les fabricants de smartphones, mais Apple a refusé. Cette app de sécurité permet aux Indiens de s'identifier de façon sécurisée (sans pseudonymat), et elle peut aussi détecter les appels frauduleux ou bloquer un appareil en fonction de son IMEI. Sur le papier, c'est une bonne idée, mais pas quand le gouvernement demande qu'elle soit préinstallée sur tous les appareils.

Montage iGeneration.

Selon Reuters, le pays souhaiterait aussi que les fabricants de smartphones empêchent sa désactivation… alors que le même gouvernement explique que les citoyens seront parfaitement libres de ne pas l'activer ou de la désinstaller. Dans les faits, certains craignent que le gouvernement nationaliste de Narendra Modi profite de cette application pour accéder aux données des 730 millions de smartphones indiens.

Sanchar Saathi

La réponse d'Apple est visiblement assez courte : « Apple ne peut pas faire ça. Point. » Les raisons mises en avant sont évidemment liées à la vie privée et à la sécurité, mais il y a une autre raison, officieuse. Depuis le lancement de l'iPhone, il y a 18 ans, Apple a toujours refusé de préinstaller les applications des opérateurs, et laisser un gouvernement imposer une app serait un dangereux précédent. Même dans des cas compliqués comme celui de l'Europe, les App Store alternatifs ne sont pas préinstallés, et si Apple propose de choisir un autre navigateur que Safari au premier lancement, les concurrents ne sont pas installés par défaut.

Il n'y a plus qu'à attendre la réponse de l'Inde, qui a donné 90 jours aux fabricants pour se conformer à la demande. Car si le pays menace de bannir les iPhone, peut-être que la réaction d'Apple sera différente.


  1. Bon, surtout quand la demande ne vient pas des États-Unis ou de la Chine.  ↩︎