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Bon plan : les quatre traceurs Ugreen Localiser rechargeables en USB-C à 26 €, le prix le plus bas

Stéphane Moussie

mardi 23 décembre à 08:14

Accessoires

Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez avoir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion à 25,79 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est le prix le plus bas à ce jour. Le lot est généralement vendu autour de 30 €.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence significative : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C. Un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.

Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Face aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette absence n’a toutefois rien de réellement pénalisant.

Les balises compatibles avec le réseau Localiser d’Apple permettent véritablement de réduire le nombre de bagages définitivement perdus quand les compagnies aériennes en tirent parti.

Dans les aéroports, les AirTags font chuter drastiquement le nombre de bagages définitivement perdus

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Le guide 2025 des accessoires Localiser : les meilleurs traqueurs pour tout retrouver

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Donnez une note à iOS 26

Christophe Laporte

mardi 23 décembre à 08:11

Sondage

C’est l’heure des bilans. Comme chaque année, on vous propose de donner une note à iOS 26.

Les versions d’iOS se suivent et, souvent, se ressemblent. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, iOS 26 restera dans les annales pour au moins deux raisons : sa toute nouvelle interface Liquid Glass et sa numérotation, qui marque une vraie césure avec iOS 17, son prédécesseur.

Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

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Tout comme le flat design en son temps, Liquid Glass n’a pas que des fans. Difficile de comparer des époques et des sensibilités, mais il semble que la nouvelle expression graphique d’Apple ait été globalement mieux acceptée. Il faut dire qu’Apple n’a cessé de jouer avec les curseurs au fil des bêtas et des mises à jour pour trouver un compromis plus digeste. Autre différence avec l’époque du flat design : cette fois, les développeurs ne se sont pas rués pour adapter leurs apps. Et Apple, sur le sujet, est loin d’être irréprochable.

Image : Apple

iOS 26, ce n’est pas que Liquid Glass. Apple a entièrement revu son application Téléphone, qui protège mieux des appels indésirables. Les applications de base, comme Messages, Rappels, Photos ou encore Musique, ont elles aussi reçu leur lot de nouveautés. Enfin, iOS 26 accueille de nouvelles apps, à commencer par Jeux et Aperçu.

Alors, la question est simple : êtes-vous satisfait d’iOS 26 ? Quelle note lui donnez-vous ?

Apple encore condamnée à une amende en Europe pour son dispositif d’encadrement du pistage sur iOS

Stéphane Moussie

lundi 22 décembre à 22:34

iOS

L’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a annoncé, ce lundi 22 décembre, avoir infligé une amende de 98,6 millions d’euros à Apple. En cause : la mise en œuvre de la fonctionnalité App Tracking Transparency (ATT), jugée contraire aux règles de concurrence.

Selon l’AGCM, l’entreprise abuse de sa position dominante dans la distribution des applications iOS en imposant une mesure jugée « disproportionnée ». Introduit non sans polémique dans iOS 14.5, l’encadrement du pistage oblige les développeurs à demander explicitement aux utilisateurs l’autorisation de suivre leur activité entre différentes applications s’ils veulent personnaliser les pubs.

« Or, ces demandes ne répondent pas aux exigences de la législation sur la protection de la vie privée, obligeant les développeurs à doubler la demande de consentement pour le même objectif », observe l’autorité italienne. Dans les faits, il n’est en effet pas rare de voir apparaître deux sollicitations distinctes : la fenêtre ATT intégrée à iOS ainsi qu’un panneau de gestion des cookies (CMP) similaire à ceux utilisés sur le web.

Deux demandes de consentement consécutives : la CMP suivie de l’ATT. Image iGeneration.

« Par conséquent, cette double exigence de consentement est préjudiciable aux développeurs, dont le modèle économique repose sur la vente d'espaces publicitaires, ainsi qu'aux annonceurs et aux plateformes d'intermédiation publicitaire », conclut l’AGCM, qui a mené cette enquête conjointement avec la Commission européenne.

« L’autorité italienne de la concurrence adopte ses décisions de manière indépendante. Sa décision ne s’applique qu’à l’Italie et non aux autres États membres ou à l’UE dans son ensemble », a tenu à préciser un porte-parole de la Commission à Euractiv, alors que le torchon brûle depuis des années entre Apple et Bruxelles.

La Pomme va faire appel de la décision. « Nous sommes fermement en désaccord avec la décision de l’ICA [l’autorité italienne de la concurrence], qui fait abstraction des importantes protections de la vie privée qu’offre l’ATT au profit des entreprises de l’ad-tech et des courtiers en données qui souhaitent un accès sans entrave aux données personnelles des utilisateurs », a déclaré un porte-parole.

Apple a déjà été condamnée en France à une amende de 150 millions d’euros en mars pour des motifs similaires. Bien qu’elle ait fait appel, cette décision l’a contrainte à afficher un message d’information sur la page d’accueil de son site. N’ayant pas modifié son mécanisme, les acteurs de la publicité en ligne ont de nouveau saisi la justice début décembre, demandant au juge des référés de suspendre le dispositif sous peine de fortes astreintes. Le verdict est attendu pour la fin du mois de janvier, selon mind Media.

En Allemagne aussi l’App Tracking Transparency est dans le viseur. L’autorité locale de la concurrence a fait part de préoccupations comparables dans ses conclusions préliminaires. Face à ces multiples ennuis judiciaires en Europe, Apple avait menacé, en octobre dernier, de retirer purement et simplement cette fonctionnalité.

Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?

Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?

Test du Mogo, le stabilisateur iPhone compatible DockKit à seulement 50 €

Pierre Dandumont

lundi 22 décembre à 20:13

Accessoire

Avec iOS 17, Apple a lancé une technologie vraiment innovante et très efficace, DockKit. C’est un système de suivi qui permet à un iPhone de prendre le contrôle d’un support motorisé afin de se déplacer automatiquement. L’appareil utilise alors le suivi visuel pour rester centré sur une personne. Si vous avez déjà essayé Cadre centré, le fonctionnement est le même, mais sans perte de qualité : l'iPhone bouge réellement, sans recadrer l'image. Jusqu'à maintenant, DockKit avait un problème : le prix. Que ce soit le support de Belkin (retiré de la vente et rappelé pour des risques d'incendie) ou les stabilisateurs d'Insta360 ou DJI, le tarif était aux alentours de 150 €. Mais une marque chinoise, Comitok, propose maintenant un stabilisateur compatible DockKit pour seulement 50 €, le Mogo.

Le stabilisateur en action. Image iGeneration.
DockKit, la technologie Apple dont vous ignorez probablement l

DockKit, la technologie Apple dont vous ignorez probablement l'existence, s'améliore encore

Au niveau matériel, le Mogo est un stabilisateur un peu plus imposant que les autres modèles récents, sans que ce soit réellement un problème. Si vous voulez une comparaison, il s'apparente aux anciennes générations de chez DJI, par exemple. La finition est satisfaisante sur la poignée et les bras qui permettent de déplacer et stabiliser l'iPhone et les plastiques sont de bonne qualité.

Le stabilisateur, le trépied, la télécommande. Image iGeneration.

Par rapport à un Flow 2 Pro, on peut noter plusieurs choses tout de même. Premièrement, le Mogo va à l'essentiel : il stabilise correctement l'iPhone. Il n'y a pas de miroir sur les bras pour cadrer ou de perche à selfie intégrée. Il y a aussi un peu moins d'options : la batterie se recharge en USB-C, mais le Mogo n'a pas de seconde prise pour alimenter un smartphone. Et troisièmement, c'est peut-être le point le plus important, il n'a pas de trépied incorporé. C'est un choix qui a des avantages mais également des inconvénients.

Le trépied déployé. Image iGeneration.
Test de l

Test de l'Insta360 Flow 2 Pro : le meilleur stabilisateur pour iPhone compatible DockKit (encore une fois)

Sur les stabilisateurs concurrents, les fabricants intègrent des trépieds rétractables dans la poignée, qui se déploient facilement. C'est une solution d'appoint dont la stabilité n'est pas parfaite, mais c'est très pratique si vous avez besoin de positionner votre stabilisateur sur un point fixe. Le Mogo, lui, reprend le procédé des anciens modèles de DJI (comme un Mobile 4) : un trépied externe, qui se place au niveau du pas de vis sous la poignée. C'est plus encombrant, un peu plus lourd — le Mogo pèse 343 grammes sans trépied, 434 grammes avec, quand le Flow 2 Pro est à 389 grammes — mais aussi plus stable, notamment sur des surfaces un brin branlantes.

Ceux qui préfèrent tenir le stabilisateur apprécieront le gain en poids, ceux qui l'emploient pour filmer un point fixe ne s'en formaliseront pas. C'est essentiellement un problème pour ceux qui se déplacent pour aller tourner en extérieur : ils devront prendre le trépied avec eux.

IKEA : Matter n’est pas encore prêt pour la télécommande à molette BILRESA

Nicolas Furno

lundi 22 décembre à 17:26

Domotique

Les nouveaux produits domotique d’IKEA commencent à arriver dans les magasins, en amont de la commercialisation officielle prévue dans quelques jours, si bien que de plus en plus de clients les découvrent et commencent à jouer avec. Au passage, si vous vous posiez la question, le service presse du fabricant est censé nous envoyer la nouvelle gamme d’accessoires, mais nous n’avons rien reçu à ce jour. D’ici là, les retours de lecteurs permettent d’en apprendre plus sur les nouveaux produits. En l’occurrence, c’est Quentin qui évoque sur le Discord du Club iGen son achat des deux télécommandes BILRESA et surtout de celle à molette.

IKEA a commercialisé deux nouvelles télécommandes Matter, mais une seule est pleinement compatible avec le standard. Image iGeneration, merci Quentin.

Vendu à 10 €, cet accessoire peut à la fois allumer ou éteindre un appareil avec un clic et surtout ajuster la luminosité d’un éclairage ou encore la couleur d’une ampoule grâce à sa molette. C’est une capacité très intéressante dans la domotique et cela devrait parfaitement fonctionner au sein de l’écosystème domotique d’IKEA. On peut l’associer à n’importe quelle ampoule de la marque, y compris des anciens modèles grâce à la double compatibilité Thread et Zigbee que nous avions évoquée dans un précédent article.

Les nouveaux accessoires connectés d’IKEA peuvent combiner Thread et Zigbee

Les nouveaux accessoires connectés d’IKEA peuvent combiner Thread et Zigbee

C’est en sortant de cet écosystème maison et en voulant utiliser la télécommande via Matter que la situation se complique. Quentin a essayé de relier la télécommande BILRESA à l’app d’Apple et si la connexion initiale se fait bien, il s’est retrouvé avec pas moins de neuf boutons à configurer. Chaque bouton est associé aux deux ou trois actions habituelles de Maison, à savoir un clic, un double-clic et un clic prolongé, ce qui n’a aucun sens dans ce contexte. Seul le clic sur toute la molette, prévu par IKEA pour allumer ou éteindre un appareil, fonctionne en réalité et la roue est inutilisable en l’état.

La télécommande à molette d’IKEA une fois ajoutée à l’app Maison : inutilisable. Image iGeneration, merci Quentin.

Comme le rappelle le site spécialisé Matter Alpha, la situation est similaire dans Home Assistant, qui est pourtant à la pointe dans le domaine. Et pour cause : pour une fois, ce n’est pas de la faute des apps de domotique tierces, c’est bien le standard qui est à la traîne. Matter ne sait pas encore gérer les molettes comme celle d’IKEA, et tant qu’il n’aura pas été mis à jour, cet accessoire ne pourra pas réellement servir hors de l’écosystème de son fabricant.

Au mieux, Matter gère depuis la version 1.2 les commutateurs rotatifs à crans, des interrupteurs qui tournent sur des positions prédéfinies. La documentation officielle illustre cette possibilité avec un commutateur à huit positions et c’est probablement cette option qu’a retenu IKEA pour son produit. Il n’y a, a priori, pas de limite au nombre de crans, alors on pourrait imaginer une molette gérée beaucoup plus finement, sans régler pour autant le problème. Ce n’est pas en multipliant les boutons que Matter apportera une vraie solution, le standard doit évoluer pour gérer le concept même de roue capable d’ajuster une valeur arbitraire, comme la luminosité d’une ampoule.

Matter peut gérer les molettes, mais uniquement avec des crans fixes, huit positions sur cet exemple. Image CSA.

Une future version du standard pourrait ainsi définir une roue comme un contrôle que l’on peut associer à d’autres appareils ou à une scène. On pourrait imaginer sous le capot que la molette transmette une valeur numérique entre 0 et 1 et que la domotique fasse le lien avec la valeur numérique d’un autre appareil. La luminosité d’un éclairage peut se régler entre 0 et 100, tandis que la température des blancs peut évoluer entre 2200 et 6500K pour donner deux exemples et on peut aisément créer une correspondance entre la position d’une molette et cette autre valeur. C’est probablement d’ailleurs ce que fait IKEA dans sa propre app, mais cela ne fonctionnera qu’avec ses appareils.

Pour l’heure, mieux vaut oublier la télécommande à molette BILRESA si vous n’êtes pas entièrement équipé en produits IKEA. Si elle est techniquement compatible avec Matter, elle n’est pas vraiment utile dans ce cadre et tant que le standard n’évolue pas. Terminons en notant qu’il y a tout de même une exception : si vous utilisez Home Assistant, il existe des solutions pour exploiter la roue en dépit des limites du standard. Vous trouverez un modèle d’automatisation sur les forums officiels, tandis que le travail continue en arrière-plan pour améliorer la précision et réduire la latence.