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Nintendo serre la vis des pirates, quitte à briquer leur Switch

Greg Onizuka

dimanche 11 mai à 15:00

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Entre les trois fabricants de consoles, Nintendo a toujours été connu pour être le plus sévère sur la protection de sa propriété intellectuelle. Si ces derniers temps la société au logo rouge avait un peu calmé le jeu sur les sanctions imposées aux joueurs qui se laissent aller au côté obscur, elle a décidé de remonter au créneau, comme le rapporte Numerama.

Transformer votre rutilante Switch 2 en brique ? Si vous piratez, Nintendo s’en réserve le droit. Image Nintendo.

Avec la dernière mise à jour, deux grands changements sont opérés : la façon dont l’utilisateur peut partager un de ses jeux dématérialisés, et les sanctions que Nintendo se réserve le droit d’infliger à un joueur utilisant des jeux piratés.

Pour partager un de ses jeux dématérialisés, il faut maintenant envoyer à l’ami concerné une « carte de jeu virtuelle », qui représente l’équivalent numérique de la cartouche du jeu : tant que votre ami possède cette « carte de jeu virtuelle », vous ne pourrez plus jouer à votre jeu. Il devra vous la renvoyer pour que vous puissiez y accéder de nouveau, et ce que ce soit en ligne ou hors ligne.

Ce nouveau principe de fonctionnement permet aussi de contrôler plus sévèrement les jeux piratés, ceux-ci n’ayant pas la possibilité de créer cette fameuse carte, et se retrouvant par la même bloqués.

Mais le plus inquiétant pour ceux qui choisiraient le chemin de la filouterie, c’est le contenu des nouvelles conditions d’utilisation de la console, aux US dans un premier temps. En effet, la version américaine prévient maintenant que Nintendo se réserve le droit de « rendre les Services de Compte Nintendo et/ou l’appareil Nintendo concerné inutilisables de façon permanente, en totalité ou partiellement ».

Si la mention est maintenant noir sur blanc dans les conditions d’utilisation US, et va sûrement arriver prochainement dans le reste du monde, Nintendo n’a pas pour autant mis à exécution sa menace. Si d’aventure elle devait le faire, il est fort à parier que ça ne passerait pas inaperçu : que ce soit aux USA ou en Union européenne, de telles mesures ont plusieurs fois fini devant la justice, qui a quasi systématiquement défendu le droit de l’utilisateur à disposer de son appareil comme il le souhaite. Mais même si elle bluffe, la société sait très bien qu’avec cette mention elle diminuera le nombre de personnes tentées d’exploiter de potentielles failles sur sa toute nouvelle Switch 2, en plus de faire baisser le piratage de ses consoles en général.

Fortnite de retour aux US ? La guerre Apple vs Epic Games semble loin d’être finie

Greg Onizuka

samedi 10 mai à 21:20

App Store

S’il y a bien deux entreprises en lutte depuis maintenant plusieurs années, c’est bien Epic Games et Apple. Alors que la pomme a perdu une bataille importante ce mois-ci, le CEO d’Epic avait tendu la main, proposant un armistice à Apple.

Retour aux US sur iPhone ? Pas si vite... Image Epic Games.

Si Apple étend dans le monde entier ce cadre sans friction et sans taxe voulu par la justice, nous rétablirons Fortnite sur l’App Store partout dans le monde et nous abandonnerons les poursuites actuelles et futures.

Mais tout comme dans le monde bien réel, il est facile de proposer une trêve quand, suite à une bataille perdue, l’adversaire est un genou à terre. Et comme dans la réalité... l’adversaire peut refuser la trêve.

Joignant le geste à la parole, Tim Sweeney a soumis une nouvelle version de Fortnite aux équipes de validation de l’App Store US, comme le rapporte MacRumors. Celle-ci se conforme aux nouvelles règles imposées par la juge Yvonne Gonzalez, interdisant à Apple de prendre la moindre commission sur les paiements effectués en dehors de l’app, et autorisant les développeurs à placer un bouton dans l’application permettant de payer des options et autres fonctions en dehors du giron d’Apple.

De quoi pour Epic proposer un bouton menant directement vers l’achat de crédits utilisés dans le jeu, sans avoir l’obligation de donner 27 % des revenus à Apple. Tout ce que demandait Tim Sweeney au final.

Cependant, Apple pourrait très bien refuser le retour de Fortnite sur l’App Store US : aucune décision de justice ne l’a pour le moment forcée à lever le ban du compte américain d’Epic Games, menant donc l’entreprise à soumettre Fortnite au pays de l’Oncle Sam à travers le compte européen, Epic Games EU. Et comme le rappelle Mark Gurman, 90 % des apps sont validées au plus tard 24h après leur soumission aux fourches caudines de l’App Store... et le délai est maintenant dépassé.

Apple va-t-elle céder et réintégrer Fortnite ? Aucune communication, ni dans un sens, ni dans l’autre, n’a transpiré de Cupertino. Mais il est clair que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre les deux...

Apple Pay maintenant disponible sur le PlayStation Store pour les PlayStation 4 et 5

Greg Onizuka

samedi 10 mai à 21:00

Services

Alors qu’elles existent depuis maintenant plusieurs années (2013 pour la PlayStation 4 et 2020 pour la PlayStation 5), les consoles de Sony n’avaient jamais intégré la possibilité de payer avec Apple Pay jusqu’ici. Cet oubli est maintenant en passe d’être corrigé, mais la méthode utilisée diffère un peu de l’habituelle, comme le rapporte 9to5Mac.

Le QR code circulaire d’Apple Pay. Image 9to5Mac.

Apple a en effet intégré une nouvelle possibilité de payer avec Apple Pay depuis iOS et iPadOS 18, via un QR Code à scanner. C’est cette méthode qu’a choisi d’utiliser Sony, et qui est implémentée dans les mises à jour actuelles des consoles.

Une fois choisi Apple Pay comme mode de paiement dans le PlayStation Store, un QR Code circulaire apparaît à l’écran. Il suffit alors de le scanner avec l’appareil photo de l’iPhone ou de l’iPad, qui affichera ensuite la fenêtre de confirmation habituelle du service de paiement. Il ne reste alors qu’à s’authentifier avec Face ID ou Touch ID, et c’est réglé.

Au vu du nombre de transactions effectuées sur les boutiques des consoles récentes, mettre un pied dans le domaine, même si seuls quelques pourcents des transactions passent par Apple Pay, c’est toujours une bonne chose pour Apple, qui agrandit ainsi son empreinte dans les paiements à travers le monde.

Le patron par intérim de Sonos aimerait bien avoir la place définitivement, considérant la tempête passée avec brio

Greg Onizuka

samedi 10 mai à 15:00

Domotique

Depuis janvier 2025, Sonos a un CEO par intérim, suite au départ en catastrophe de Patrick Spence, désavoué après la sortie d’une nouvelle version de l’app de contrôle des appareils de la marque ayant déclenché une grogne spectaculaire chez les utilisateurs. Mais selon Mark Gurman, le patron temporaire souhaiterait prendre la place définitivement, jugeant que le pire de la tempête est maintenant passé avec brio.

La nouvelle version de l’app de contrôle avait déchaîné les enfers sur Sonos. Captures MacGeneration.

En effet, Tom Conrad considère que l’entreprise a maintenant « tourné la page » de ses ennuis, et se sent de taille à gérer l’entreprise comme CEO officiel :

J’ai maintenant la certitude que nous avons tourné la page de nos ennuis [...] Nous avons fait de grands progrès depuis ces 90 derniers jours, et avons résolu de nombreux challenges techniques relativement complexes.

Il faut dire que la marque revient de loin, désavouée par de nombreux clients suite à la nouvelle version de son contrôleur qui a multiplié les fausses notes, avec de nombreux bugs ou des absences incompréhensibles, comme le réglage de l’alarme, laissant les utilisateurs bloqués sur leur alarme sans pouvoir la modifier ou la supprimer. La catastrophe était telle qu’un produit amené à étendre la gamme a été repoussé, afin de se concentrer sur les correctifs nécessaires.

Selon Tom Conrad, la dernière version sortie cette semaine résout la plupart des soucis encore présents, comme des difficultés de fonctionnement avec les enceintes les plus anciennes (notamment les Play:1 et Play:3), et les prochaines mises à jour prévues en 2025 devraient faire de l’app de contrôle « la meilleure version produite par Sonos ces cinq dernières années ».

Il considère ainsi que la nouvelle app « est maintenant meilleure que celle qu’elle a remplacée », et que l’entreprise est sur « le bon chemin pour restaurer la confiance de ses utilisateurs ».

Pour le CEO par intérim, tout le crédit des améliorations récentes revient à la restructuration opérée dans l’entreprise : précédemment organisée en petites unités pour chaque produit, elle est maintenant structurée à la manière d’Apple, avec une branche matériel, une autre logiciel et une dédiée au design. Cela a permis à l’entreprise de « débloquer la progression nécessaire faite sur le logiciel ».

Reste que l’entreprise ne sait pas encore à quel point elle sera impactée par les différentes taxes d’importation décidées par l’administration US, bien qu’elle semble avoir évité le pire en ayant déjà transféré toute sa production de Chine vers la Malaisie et le Vietnam. Bien qu’elle réfléchisse à rapatrier une partie de la production aux US, elle ne souhaite cependant pas précipiter les choses, le problème étant complexe et les volontés politiques relativement instables.

Récemment, Sonos a vu se terminer son partenariat avec Ikea, sans que l’on sache si cette fin a été décidée d’un commun accord, ou de manière unilatérale.

En tout cas, les souhaits de Tom Conrad sont clairs : « J’espère que le prochain chapitre sera ma nomination au poste de CEO permanent de l’entreprise, afin de pouvoir dérouler un plan à long terme sur 5 voire 10 ans, plutôt que les 2 ans de visibilité que j’ai actuellement. [...] J’ai de grandes idées pour le futur, et je suis impatient de pouvoir les concrétiser ».

Apple pourrait produire au Brésil les iPhone à destination des USA

Greg Onizuka

vendredi 09 mai à 20:15

iPhone

Depuis la valse des taxes d’importation lancée par le gouvernement américain, le fait qu’Apple souhaite diversifier la provenance de ses appareils n’est plus tellement un secret... mais la pomme cherche tout de même à garder quelques idées cachées, comme le rapporte AppleInsider.

Foxconn au Brésil. Image Foxconn.

Si l’entreprise a déjà une chaîne d’assemblage d’iPhone 13, 14 et 15 au pays d’Ayrton Senna, et devrait débuter la fabrication d’iPhone 16, jusqu’à présent la production a été réservée au pays.

Cependant, de nombreux médias locaux font état d’un agrandissement de la chaîne de production de Foxconn à Jundiaì, au sud-est du pays. Une expansion qui ne colle pas avec une demande plus importante au niveau local, et laisse donc présager une fabrication à destination des USA, le Brésil s’étant vu octroyer des droits de douane bien plus raisonnables que la Chine.

Apple pourrait aussi en profiter pour y installer une production d’iPhone 16 Pro et Pro Max, si la montée en régime des chaînes dédiées aux modèles de base se passe bien. Pour le moment, l'entreprise a indiqué ne pas avoir changé de plans concernant sa production, bien que les médias locaux aient tous constaté l'agrandissement de la chaîne d'assemblage.