Google I/O : plateformes, rassemblement !

Mickaël Bazoge |

Sundar Pichai, le grand patron d'Android et de Chrome, a profité du keynote de Google I/O, le rendez-vous annuel des développeurs Google, pour lever le voile sur de nombreuses nouveautés. Android One, Material Design, Android L, Android Auto, Android Wear, Android TV, Chromecast et Chrome OS, Google Drive, et Google Fit (ouf) : des services et des plateformes (dont certains qui concurrencent directement Apple) que le moteur de recherche veut unifier au travers d'un langage de design commun.

Android compte désormais un milliard d'utilisateurs actifs par mois — un seuil psychologique désormais atteint, puisque l'an dernier Google avait annoncé 900 millions de terminaux Android activés. Ce milliard d'utilisateurs consultent leurs smartphones 100 milliards de fois… chaque jour. Des chiffres qui donnent le vertige, tout autant que les 93 millions de selfies pris tous les jours, les 20 milliards de messages texte envoyés au quotidien, ou encore l'augmentation de 236% des installations d'applications depuis le Play Store. Les tablettes Android représentent désormais 62% du marché mondial, une hausse de 16 points par rapport à 2013, au détriment de l'iPad.

Tout comme Tim Cook avait taclé Android à plusieurs reprises durant le keynote du WWDC, Google n'a pas manqué de répondre du tac au tac en soulignant les différentes innovations d'Android à travers les différentes moutures de l'OS — surtout, le moteur de recherche a annoncé que 93% des utilisateurs sont équipés de la dernière version de Google Play Services, une couche d'API permettant de maintenir les applications à niveau en dehors des (trop longues) phases de test et de validation des constructeurs et des opérateurs.

Android One : pour les regrouper tous

Pour atteindre le milliard d'utilisateurs supplémentaires, Android se doit d'être compatible avec des smartphones aux performances bien moins évoluées que les produits que nous connaissons dans nos marchés occidentaux. L'une des nouveautés les plus importantes d'Android 4.4 avait été le support de terminaux dotés de composants d'entrée de gamme. Plutôt que de poursuivre dans cette voie de l'optimisation (qui à terme, peut freiner l'innovation), Google a préféré lancer le programme Android One.

Cette initiative, qui débutera avec l'Inde cet automne, va permettre aux constructeurs de développer et produire des smartphones low cost avec l'aide d'un cahier des charges de référence. Les terminaux fonctionneront sous Android dans une version « stock » (sans surcouche) et ils recevront des mises à jour automatiquement. Les constructeurs pourront toutefois pré-installer leurs applications maison.

Google a donné une idée de ce à quoi s'attendre du côté du matériel, avec l'exemple d'un modèle de Micromax intégrant un écran de 4,5 pouces, un tuner FM, un slot pour cartes SD et le support de deux cartes SIM, le tout pour moins de 100$. Parmi les partenaires de Google dans cette aventure, on compte, outre Micromax, Karbonn Mobile et Spice Mobile.

À travers Android One, Google vise directement les smartphones bon marché sous Firefox OS, les Asha de Nokia, ainsi que les Nokia X de Microsoft, eux sous Android — mais il s'agit d'un fork sur lequel Google n'a aucun contrôle. Avec son poids dans la téléphonie, le moteur de recherche a là de quoi peser très rapidement sur les marchés émergents, réservoir de la croissance mondiale pour les constructeurs et les éditeurs.

Material Design, un même dessein pour tout Google

Le design a longtemps été le parent pauvre de l'expérience Android et au-delà, des services de Google. Matias Duarte, qui a usé ses fonds de culotte chez Palm (où il s'est chargé de la somptueuse interface de webOS), tente depuis 2010 et son arrivée à Mountain View d'insuffler de la cohérence, avec quelques résultats tangibles. La version 4 d'Android a considérablement amélioré l'expérience utilisateur en terme de design, tandis que l'usage des services en ligne de Google (exception faite de Gmail, toujours très brouillon) ne fait plus pleurer des larmes de sang.

Material Design est une initiative dont l'objectif est particulièrement ambitieux : donner à tous les services, plateformes et applications de Google un langage de design commun. Elle va profiter à Gmail, dont l'interface minimaliste présentée durant Google I/O va enfin redonner envie de se connecter de nouveau à son courriel via un navigateur web !

Plus globalement, Material Design ressemble beaucoup à la réponse de Google à iOS 7. Le design « plat », qui était déjà à l'oeuvre chez Google avant qu'Apple et Jony Ive ne lui donnent ses lettres de noblesse, est désormais l'alpha et l'omega pour les interfaces des différents services du moteur de recherche. Le contenu, comme sur iOS 7, est au centre du système.

Cela passe par des boutons ronds, des couleurs éclatantes, une police (la Roboto) optimisée pour tous les écrans, des animations discrètes mais signifiantes. Le tout ressemble beaucoup au design responsive qui permet d'afficher un site web en l'adaptant à n'importe quel écran, qu'il s'agisse du 27 pouces d'un iMac aux 4 pouces d'un iPhone.

Le nouveau site web mis en place par Google pour présenter Material Design est caractéristique de la volonté nette et affichée de proposer aux utilisateurs Google une interface unifiée quelle que soit la plateforme. Les développeurs y trouveront eux des exemples de bonnes pratiques… et de moins bonnes.

Android L

Parmi les produits qui vont bénéficier à plein de l'interface Material Design, on trouve bien évidemment la nouvelle version d'Android, dont Google a offert un long aperçu… mais pas le nom définitif ! Il faudra se faire à Android L en attendant la révélation. Couleurs vives, nouveaux boutons, des animations… avec toujours cette volonté, partagée avec Apple, de placer le contenu en avant. Si le redesign a visiblement bénéficié du plus grand investissement de la part des ingénieurs de Google, les nouveautés en matière de fonctions n'ont pas été oubliées même si elles sont en sourdine.

Les notifications interactives permettent de répondre à un message, y compris depuis l'écran de verrouillage (ce qui rappelle évidemment iOS 8). Cet écran, que l'on pourra déverrouiller à la voix, fait aussi office de panneau de notifications; il s'accompagne d'une nouvelle gesture d'activation dite « heads up ».

La version mobile du navigateur Chrome, utilisée par plus de 300 millions de personnes chaque jour, comporte dans son historique un système de cartes. Surtout, le butineur promet des performances de webapp équivalentes aux applications natives.

Google a aussi planché sur l'amélioration des performances d'Android; la future version fonctionnera exclusivement avec le moteur Runtime, lancé avec Android 4.4. Runtime offre des performances doublées par rapport à Dalvik, une meilleure gestion de l'énergie et des ressources (lire : Des apps Android plus rapides ? C’est de l’ART !). Les concepteurs de jeux vidéo gourmands s'intéresseront tout particulièrement à l'Android Extension Pack, qui leur permettra de tirer le meilleur parti des capacités graphiques des processeurs les plus puissants, comme le Tegra K1 de Nvidia.

On en saura beaucoup plus sur Android L dans les heures qui viennent, puisqu'un premier aperçu ainsi que le SDK seront disponibles au téléchargement pour les développeurs dès aujourd'hui. La version grand public sera elle disponible cet automne.

Android Auto sur la route de CarPlay

L'Open Automotive Alliance, ce regroupement de constructeurs automobiles autour des futures solutions de Google, a finalement porté ses fruits. Android Auto est un concurrent direct du CarPlay d'Apple : l'écran du tableau de bord des véhicules compatibles afficheront des applications Android optimisées.

Google a particulièrement travaillé l'interaction avec la voix : le conducteur n'aura pas nécessairement besoin de manipuler des boutons physiques pour activer tel ou tel logiciel (même si Android Auto pourra être piloté avec les équipements sur le volant ou le tableau de bord). Les apps justement, sont grosso-modo celles qu'Apple a adaptées aux écrans des systèmes de divertissement : téléphone, musique, Hangouts (messages), mais aussi Spotify, Pandora, Stitcher, Pocket Casts…

Android Auto fera son apparition dans les premiers véhicules dès la fin de cette année. Pour en profiter, il faudra un smartphone (s'il est puissant, l'expérience n'en sera que meilleure, prévient Google) sous Android L, qui sera lui disponible à l'automne. Un kit de développement sera lui aussi téléchargeable, mais seules les apps musicales et de messagerie pourront en profiter (pas question de jouer à Flappy Bird derrière son volant…)

Android Wear : quelle heure est-il monsieur Google ?

Android Wear n'est pas une nouveauté : cette nouvelle plateforme destinée à équiper les montres connectées a été annoncée en mars (lire : Android Wear : Google dévoile son système pour montres connectées). Google I/O a néanmoins été l'occasion pour le moteur de recherche et ses partenaires de dévoiler des informations supplémentaires sur les périphériques en développement.

LG et Samsung ont ainsi annoncé qu'il était possible, à partir de ce jeudi, de pré-commander leurs G Watch et Gear Live depuis le Play Store. Le modèle de Samsung (qui inaugure ici la troisième plateforme pour sa famille de montres, après Android et Tizen) ressemble à la Gear 2, et il partage avec la G Watch un écran carré. Malheureusement, la montre la plus intéressante, à savoir la Moto 360 et son écran circulaire, ne sortira pas avant cet été, sans plus de précision. Autre déception : aucun prix n'a encore été annoncé.

Le SDK pour Android Wear sera disponible sous peu, a promis Google. Il permettra de concevoir ses propres interfaces, de contrôler les capteurs des périphériques, d'utiliser les commandes vocales et d'envoyer des données dans un sens comme dans l'autre. Google a fait la démonstration sur scène de la commande d'une pizza depuis la Moto 360. On a hâte.

Android TV : un robot vert dans le poste

L'annonce était attendue, et Google n'a pas failli. Le moteur de recherche a dévoilé avec Android TV le remplaçant/successeur du moribond Google TV. Comme annoncé par la rumeur, il s'agit surtout d'un logiciel qui permet d'accéder à du contenu vidéo provenant du Play Store ou des services tiers comme Netflix et Hulu. On est loin de l'ambition proclamée en 2010 de transformer le téléviseur en smartphone grâce à Google TV.

Android TV proposera aux téléspectateurs des recommandations basées sur leurs goûts et préférences; Google oblige, la recherche de contenus a été particulièrement soignée : les résultats afficheront ainsi des informations complémentaires tirées du Knowledge Graph du moteur de recherche. À l'image du Chromecast, on pourra diffuser le contenu d'un appareil mobile sur le téléviseur. Le logiciel pourra être piloté depuis une montre Android Wear ou avec un contrôleur qui permettra lui de s'adonner aux jeux — à télécharger depuis le Play Store, évidemment. Les joueurs pourront batailler avec ou contre d'autres joueurs et décrocher des trophées.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, Google n'a pas dévoilé de boîtier maison pour Android TV. En revanche, des constructeurs partenaires vont intégrer ce nouveau service dans leurs produits : Sony, Philips, TP Vision et Sharp vont proposer des téléviseurs, Razer et Asus des box. Il faudra attendre cet automne pour voir les premiers produits en magasin.

Chromecast et Chrome OS : évolution dans la continuité

Le Chromecast, la petite clé HDMI lancée par Google l'an dernier, a vu son utilisation calculée en minutes par jour augmenter de 40% depuis le troisième trimestre 2013. Google se réjouit des ventes du périphérique (même si la société ne va pas jusqu'à donner de chiffres précis). Néanmoins, ce succès pousse Google à créer son propre répertoire d'applications sur le Play Store et en ligne.

La clé va également être dotée d'une fonction de recopie vidéo de son smartphone Android sur l'écran du téléviseur. Cela rappelle évidemment AirPlay et peut se révéler comme une future « killer app », pour afficher des jeux ou des applications par exemple (en espérant que le ping soit bon). Autre nouveauté appréciable : il ne sera plus utile d'être sur le même réseau wi-fi pour diffuser du contenu sur Chromecast. Enfin, la fonction Backdrop affichera un diaporama photos (provenant de… Google+, évidemment, ou d'autres sources).

Chrome OS, de son côté, va recevoir un renfort appréciable : les applications Android vont pouvoir fonctionner sur le système d'exploitation des Chromebook. Il s'agit d'un émulateur (gare aux performances donc) qui offre des résultats plus convaincants avec les applications pour tablettes que pour smartphones, notamment celles qui s'utilisent au format portrait.

Google a également mis au point une poignée de fonctions qui rappellent le bouquet de services Continuity d'Apple. Un Chromebook pourra se déverrouiller lorsqu'il détecte la présence d'un smartphone sous Android; le Chromebook préviendra lorsque la batterie du smartphone est à plat; des notifications apparaîtront sur l'écran de l'ordinateur portable lors d'un appel ou un message texte. Il ne sera pas possible en revanche de passer un coup de fil depuis son Chromebook.

Google Drive et des outils bureautique un peu plus pro

La guerre des nuages se transporte du côté des utilisateurs « prosumers » et professionnels. Microsoft a lâché une bombe il y a quelques jours en abaissant drastiquement les prix d'Office 365 et de OneDrive (lire : Microsoft : OneDrive désormais au niveau de Google Drive). Google ne pouvait laisser passer l'occasion d'annoncer des nouveautés pour son propre Google Drive, qui propose désormais un stockage illimité pour 10$ par mois et par utilisateur. Baptisée Drive for Work, ce forfait pro comprend également des outils d'administration améliorés, des API d'audit et d'activité, ainsi que le chiffrement des données en transit et sur le serveur.

Au rayon bureautique, Google a dans ses tuyaux une version mobile native de Slides, bientôt disponible sur l'App Store (le temps pour Apple de donner son aval). Elle complète Google Documents [1.0.1 – Français – Gratuit – iPhone/iPad – iOS 7 - Google, Inc.] et Google Feuilles de calcul [1.0.1 – Français – Gratuit – iPhone/iPad – iOS 7 – 39,0 Mo - Google, Inc.], qui sauront ouvrir les fichiers Microsoft Office sans conversion. Ces trois modules fonctionnent de concert avec Drive et QuickOffice, la suite bureautique plus professionnelle, passée dans l'escarcelle de Google (lire : Google rend QuickOffice gratuit et offre des giga-octets).

Dans Google Documents, une fonction d'édition collaborative en temps réel va faire son apparition, qui permettra à plusieurs utilisateurs de travailler sur un même fichier. Le moteur de recherche, qui conserve donc la structure autonome de ses applications bureautiques (qui étaient auparavant regroupées dans Drive), ne compte cependant pas concurrencer la richesse de Microsoft Office.

Google Fit sur la ligne de départ

Sans trop de surprise, Google a fini son keynote par la présentation d'une nouvelle plateforme destinée à concurrencer l'Healthkit d'Apple. Google Fit se propose d'organiser les données provenant des bracelets et autres périphériques santé. Pour l'occasion, le moteur de recherche a noué des partenariats avec Nike, Adidas, Withings, RunKeeper ou encore Basis, soit grosso modo les mêmes entreprises qui ont aussi signé avec Apple.

Les applications qui se connecteront au nuage de Google Fit pourront en analyser les informations. Comme pour le reste des nouveautés présentées en ce jour de keynote, il faudra patienter avant de voir les premiers résultats de Google Fit.

Et les Google Glass dans tout ça ? Rien, pas un mot sur les lunettes connectées…

Images TechCrunch

avatar Costryme | 

Une petite référence aux Avengers dans le titre ? :)

avatar Mickaël Bazoge | 
Héhé ;)
avatar doogy | 

Materiel design ( interface, animations, couleurs ) c'est vraiment beau, j'ai beau avoir des préférences pour iOS, mais là j'ai été conquis par un flat design mieux réussi chez google que chez Apple.

avatar nono68200 | 

J'ai aussi bien aimé le design, par contre l'application Android sur l'ordinateur, je suis moins fan... Je préfère une interface adaptée pour ordinateur, bien plus complète...

avatar patrick86 | 

" par contre l'application Android sur l'ordinateur, je suis moins fan... Je préfère une interface adaptée pour ordinateur, bien plus complète..."

C'est la stratégie Google : mettre tout et n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment.
Ils s'en foutent qu'une app pour Android soit adaptée ou pas à un ordinateur (cela dit, le Chomitel 2.0 n'est pas vraiment un ordinateur personnel non plus…), le tout c'est de dire "regardez, les apps Android fonctionnent aussi sur Chrome OS ! :D".

La conséquence étant que bien évidemment, les développes ne seront pas incités à faire des apps adaptées aux écrans et moyens d'interaction avec un PC. "Pourquoi faire ? Les gens peuvent lancer mon apps pour Android sur leur Chromebook".

avatar béber1 | 

"Chromitel 2.0 …"

:'-))

avatar Tigre | 

Chromitel 3.0 !

avatar Tigre | 

@patrick86

ils sont déjà au Chromitel 3.0, tu as un métro de retard ! pour Google tout doit être service web !
Plus besoin d'applis en local sur le PC.

avatar Lestat1886 | 

@doogy :
Je le trouve pas forcement plus réussi que iOS mais ça apporte un peu de fraicheur tout en se démarquant

avatar daxr1der | 

@doogy :
Oui je préfère aussi le flat de Google, déjà les icônes, parce que certains d'ios 7 sont digne d'un apprenti graphiste...

avatar nono68200 | 

Oui, Google a bien taclé Apple... J'ai adoré la partie historique Android, où il dit précisément que le texte prédictif, les widgets et le clavier tiers existent depuis Android 1.5 (personnellement, je n'avais pas tout ca sur Android 2.1...), puis on voit juste après u'Android introduit le factory reset sécurisé contre le vol que possède Apple depuis plus longtemps...

avatar Frodon | 

Oui, c'est en effet un tacle à double tranchant pour Google, qu'ils auraient mieux fait d'éviter à mon avis.

En effet, si Android à été fonctionnellement plus riche, plus tôt, il n'a rattrapé son retard au niveau optimisation et performance que tardivement (et en fait pleinement qu'avec Android L et le runtime ART par défaut).

Or on ne peut pas dire que l'une ou l'autre stratégie, c'est à dire soit privilégier d'abord le fonctionnel puis optimiser techniquement (perfs, consommation mémoire,...) l'OS qu'ensuite petit à petit (Android), soit privilégier l'optimisation technique (perfs, consommation mémoire....) d'abord et améliorer l'OS fonctionnellement qu'ensuite petit à petit (iOS), soit meilleure.

Les deux stratégies sont valables et tacler l'un ou l'autre sur ses points faibles liés à son choix stratégique, ne fait qu'exacerber les points faible de son propre choix stratégique.

avatar Tigre | 

@frodon

je ne vois pas de quoi tu parles en soulignant les problèmes de performance d'Android. J'ai un Nexus 5 et KitKat 4.4.3 et ça marche du tonnerre de dieu ! C'est plus réactif qu'un iPhone avec son putain de bouton home qu'il faut enfoncer ou doublement enfoncer pour avoir le gestionnaire de tâches (c'est nul comme manip). Sur Android tu effleures les touches et ça répond IMMEDIATEMENT !

Donc je ne vois pas de quoi tu parles, tu n'as probablement jamais eu un smartphone Android entre les mains.

avatar falemaster | 

Rien sur Google Glass ?

avatar béber1 | 

casse pas l'ambiance

avatar samshit | 

m'attendais à mieux.. même si quelques changement sympa
Materiel design à l'air extremement reussi, enfin de l'unification, maintenant est ce que tout les developpeurs vont l'adopter, ça c'est une autre question.
Moto 360: j’espère qu'ils enlèveront la petite bande noir, ça gache tout, vraiment..
Google TV: sympa
L'unification de l'ecosysteme Google avance petit à petit.
Par contre au niveau de la keynote, j'ai pas trop aimer la demo technique, avec code etc.. j'ai trouvé ça lourd

avatar Eurylaime | 

C'est une conférence développeurs mais visiblement tout le monde l'a oublié comme pour la WWDC.

avatar nono68200 | 

D'accord avec toi, mais j'ai trouvé la WWDC mieux présentée au niveau développeur, que la IO. En fait, la IO, à part du code, il n'y avait pas grand chose... A la WWDC, on avait quand même des animations, des diaporamas, on était pas dans du code tout le temps.

avatar Eurylaime | 

La partie code n'a pas été très longue mais elle montre surtout que sur la partie Cloud, Apple peut renter à la niche direct.

avatar nono68200 | 

Tout dépend ce que tu appelles le Cloud. J'attend un cloud niveau utilisateur aussi bien pensé que celui d'Apple. J'ai mes musiques sur internet, mes films, mes séries, mes podcasts, mes livres, mes documents, bientôt mes photos, je ne vois pas ce que je voudrais de plus. Après, au niveau développeur et autre, je ne m'y connais pas, donc si c'est de ca que tu parles, je te crois !

avatar béber1 | 

"... elle montre surtout que sur la partie Cloud, Apple peut renter à la niche direct."

si tu pouvais avoir raison :vœupieux:

avatar Eurylaime | 

Je pense que c'est certains. Je ne parle pas de la partie grand public relativement similaire, mais de le partie services aux développeurs. A part Microsoft ou Amazon qui ont des offres qui peuvent tenir la comparaison, Apple est bien loin. CloudKit, ça fait presque pitié à côté d'une annonce comme Cloud Dataflow.

avatar Tigre | 

@nono68200

tu n'as rien vu parce que tu ne comprends pas l'anglais tout simplement !

retourne prendre des cours d'anglais et reviens l'année prochaine

avatar nono68200 | 

J'avoue avoir aussi décroché à la fin, partie code...
Pour la Google TV, je trouve juste dommage qu'ils l'intègrent directement dans les TV. Je pense que la plupart des gens ne vont pas changer de télévision juste pour un système Android dessus... Avec un boitier comme Apple, les utilisateurs auraient plus facilement sauté le pas je pense. (Je parle de l'utilisateur standard, qui regarde simplement la télévision en famille, sans se prendre la tête, pas de celui qui veut la dernière nouveauté Android).

avatar Mickaël Bazoge | 
Des boîtiers seront prévus, normalement pour l'automne. Et quelque chose me dit que le Chromecast pourrait bien aussi l'embarquer.
avatar nono68200 | 

D'accord, j'ai dû zappé la partie boitier. Alors c'est plutôt prometteur ! D'ailleurs, suis-je le seul à avoir trouvé qu'il y a plus de constructeurs pour Android Auto (même des français en fait...) que pour Carplay ?... De plus, j'ai été bluffé par la rapidité de traduction du site web développeur... Ca change du site Apple qui met deux semaines à traduire...

avatar Tigre | 

@nono68200

Vous vous contredisez ! Apple est le roi de l'intégration, pourquoi proposer un boitier externe disgracieux ? Mieux vaut tout intégrer dans le téléviseur c'est plus esthétique, plus propre, pas de câble supplémentaire. L'esthétisme, le design est pourtant le leitmotiv d'Apple !!!!!

avatar Wolf | 

Ce qui fait peur c'est qu'il y a au moins 1 milliard de pauvres qui doivent se contenter d'Android ...

avatar Mysterium | 

Alors d'une part si tu met "pauvre" dans le sens de ne pas avoir assez d'argent pour se payer un appareil iOS je trouve ça juste honteux comme réflexion mais oublions et mettons à "pauvre" le sens de gens qui se "contente" d'un "viel" OS comme tu l'entend surement.

Android n'est pas pauvre du tout, la preuve il existe et justement pour un milliard de personne. Les Google I/O sont un succès, il apporte beaucoup d'innovation technologique dont une des plus grandes est de se rallier a plusieurs plateformes, se qui fait sont avantage et son désavantage. Apple a choisit l'autre camp mais c'est aussi à la fois un avantage et un désavantage.
Bref si tu dis ce que tu viens de dire, c'est que tu n'as rien compris à la technologie. J'aime Android, j'aime iOS, l'un et l'autre ont leur point fort et leur point faible et le fait même qu'il existe une concurrence entre les deux n'est pas un frein non, mais un accélérateur technologique magnifique qui pousse les deux entreprises à faire de mieux en mieux tout à tour.

Alors merci mais j'aime beaucoup Android comme beaucoup de gens. L'erreur était juste ton esprit trop fermé, à l'image d'Apple, et à l'image d'ailleurs de plein d'entreprises en générale relativement évidemment et j'inclus Google dedans. Chacun ses défauts, chacun ses avantages mais pas question de dénigrer l'un, s'il te plaît.

avatar samshit | 

non non, c'est bien pauvre au sens différent de riche, je reconnais bien la notre wolf national

avatar Wolf | 

@Mysterium : Pauvres dans tous le sens du terme.
1/ 80% des androïdes sont des bouses a 100/150€ Max.
2/ 80/90% des utilisateurs du dit système utilisent leur bouse uniquement pour téléphoner et prendre des photos. Installant quand ils le peuvent quelques applications de préférence gratuite.
3/ dito pour les tablettes qui pour la plupart ne mérite même pas le titre de tablette, sauf à considérer qu' Archos et ses compères fabriquent autre chose qu'un vulgaire morceau de plastique avec une batterie.
4/ Si on considère que Google lorgne au maximum sur la quantité plutôt que la qualité pour récupérer un max d'infos sur les utilisateurs on ne doit pas être loin du compte.
Pour preuve le programme One qui tente de passer sous la barre des 100 USD pour les différents terminaux.
5/ ce n'est pas parce que certains device ont quelques qualité qu'ils représente la majorité des devices Android.

Donc oui, Android est bien un succès de masse ... Laborieuse

avatar rikki finefleur | 

@Wolf
Y a même des gars qui pensent que pour téléphoner il faut acheter un téléphone à 800 euros.
Et ne comprennent que des gens en achètent à 180 euros et en soient très satisfait.
Bientôt ils vont les engueuler..
Les pauvres.
Le matraquage publicitaire fait encore bien tomber des mouches...

A noter : le style de langage très communautaire et friendly du gars. Il est temps qu'il enlève la carotte planté sur sa tete . Encore un adepte d'une secte..

avatar béber1 | 

T'as marché dedans toi aussi

avatar béber1 | 

Wolf
la pêche à la grenade devrait être interdite :cartonjaune:

avatar luther16 | 

@Wolf :
10000000

avatar Tigre | 

@wolf

Salut petit c**, t'as vu Android a aussi son Continuity et en mieux ! Possibilité de faire tourner les apps du téléphone depuis le chromebook

avatar Tigre | 

@wolf

Tu écris vraiment n'importe quoi !

Tout le monde ne rêve pas d'avoir un Mac ou un iPhone, certains sont très contents de leur système Android.
Moi, le premier. Pouvoir faire tout ce que tu fais avec un Mac ou iOS sous Android à moindre coût c'est le bonheur comme ça je peux mettre mon argent ailleurs !

Ce sont nous utilisateurs qui profitons du modèle économique choisi par Google qui tire ses revenus de la pub. Donc ne crachons pas trop dans la soupe parce qu'Apple lui tire ses revenus de vos cartes bancaires directement, ça coute et leurs produits ne sont absolument pas supérieurs à ceux de Google ! Je pense que c'est même le contraire voici un exemple :

Siri moins bien que Google Now
Plans moins bien que Google Maps
iOS moins bien que Android car fermé et non configurable
etc…

avatar Tigre | 

@Wolf

Ce qui fait peur c'est qu'il y a au moins 1 milliard de pauvres qui doivent se contenter d'Android …

Quel c** celui ci !!!!

avatar boubloux | 

Une petite remarque chez moi le site le keynote n'a pas fonctionner ...

avatar Lestat1886 | 

@boubloux :
Pareil pour moi!

avatar daxr1der | 

@boubloux :
Pareil, écran blanc...

avatar Tigre | 

C'est normal il faut utiliser Chrome

avatar ddrmysti | 

Moi ce que j'ai trouvé très drôle, c'est que comme chaque année à la présentation du nouvel iOS, on nous a beuglé que c'était du réchauffé, qu'apple avait tout pompé sur google, qu'android le faisait déjà depuis longtemps. Et comme chaque année, à la présentation du nouvel android, on retrouve une bonne partie du travail d'apple, et au final très peu de vrai nouveautés. De là à dire que les androfanboy sont de mauvaise foi...

avatar Stardustxxx | 

De plus comme Google I/O est apres la WWDC, ca donne le temps a Google de copier les nouveautés d'Apple. Mais ils sont super fort chez Google ils arrivent a faire ca en moins d'un mois... ;)
Blague a part, tout ce que cela prouve c'est qu'il y a une convergence en terme d'usage et de device, on veut tous passer de notre telephone, a la tablette, a la tv, au laptop, etc... En clair on veut tous un écran, et une interface adaptée et unifiée sur chaque device. Microsoft, Apple, et Google l'ont tous compris, les nouveaux OS le prouvent, leur usage du cloud le prouve.
Les domaines d'applications sont connus depuis un moment : santé, fitness, tv, series, musiques, office, messages, email, voiture, domotique, ... Et chaque compagnie avance a son rythme, les usages se raffinent. Il y a un mouvement cohérent dans l'industrie. Alors aller chercher qui est le premier est un peu puéril, car entre le début du developpement, l'annonce, et la sortie d'une fonctionalité il se passe plusieurs mois.

Je trouve que Google a presenté une image cohérente de leur ecosystème, l'unification et le rafraichissement graphique est bienvenue, le remplacement de Dalvik par ART permet un doublement des performances, l'arrivée du 64 bits.

Apple a de la concurrence, et ne doit pas se reposer sur ses lauriers.

avatar béber1 | 

"Je trouve que Google a presenté une image cohérente de leur ecosystème, l'unification et le rafraichissement graphique est bienvenue, le remplacement de Dalvik par ART permet un doublement des performances, l'arrivée du 64 bits.

Apple a de la concurrence, et ne doit pas se reposer sur ses lauriers."

oui, je plussois
malgré tout, j'ai trouvé leur conférence assez longue, verbeuse, et assez ennuyeuse dans sa longueur, alors qu'il y'a pas mal de choses intéressantes de présentées.
Mais bon, ça se règlera sans doute avec le temps.

Pour l'instant, on sent les équipes bien lancées dans l'enthousiasme de leurs projets.
Et c'est une bonne nouvelle qu'Apple ait un challenger aussi dynamique

avatar Tigre | 

@beber1

Enfin quelqu'un d'objectif ! Il y avait énormément de choses intéressantes dans cette keynote fort longue. Ils n'ont pas fait 15 minutes sur Continuity comme Apple, leur solution ils l'ont présenté brièvement.

avatar patrick86 | 

" une interface adaptée et unifiée sur chaque device. Microsoft, Apple, et Google l'ont tous compris, les nouveaux OS le prouvent, leur usage du cloud le prouve."

Hum…
Les interfaces d'Apple le prouvent.
Celles de Microsoft prouvent qu'ils n'ont justement pas bien compris la notion "d'adaptation" au type d'appareil. Microsoft va TROP LOIN dans l'unification (modern UI partout).
Pour ce qui est de Google, je suis d'autant moins convaincu qu'il y a cette possibilité de démarrer une apps Android sur Chorme OS. N'importe qui pense un minimum à la cohérence entre une interface graphique et l'IHM de l'appareil concerné, ne peut pas pondre une telle idée.

avatar lmouillart | 

Ah ? Et pourquoi donc ? L'écran de mon Chromebook fait à 8% près la taille habituelle des tablettes Android.

Quand je suis dans une Application Chrome/Web tactille sur le Chromebook ou Android j'ai la même interface.
Pourquoi ça n'irait pas pour des applications Android ? Les mêmes qui tournent sur tablettes Asus Transformers qui ont depuis 3 ans : clavier, touchpad et écran tactile tout en tournant sur Android.

avatar patrick86 | 

"Quand je suis dans une Application Chrome/Web tactille sur le Chromebook ou Android j'ai la même interface. […] Les mêmes qui tournent sur tablettes Asus Transformers qui ont depuis 3 ans : clavier, touchpad et écran tactile tout en tournant sur Android."

Voilà très exactement ce qui ne m'attire pas du tout.

Les mélanges d'interfaces dans des appareils hybrides, obligeants à des compromis réducteurs (on ne peut pas avoir une interface desktop complète parce qu'elle doit être utilisable en tactile, etc.), ne m'intéressent PAS.

Ce n'est pas qu'une question de taille (les écrans de Mac font de 11 à 30 pouces), mais aussi, et surtout de méthode d'interaction avec la machine.
Une bonne interface graphique n'est pas conçue de la même manière selon qu'elle est destinée à un appareil à écran tactile multi-touch, ou à écran non tactile et clavier + souris et/ou touchpad (multitouch si possible).

Ce sont DEUX paradigmes DIFFÉRENTS qui nécessitent ET, dans le même temps, permettent des constructions différentes, exploitants chacune les potentiels respectifs des deux paradigmes en question.

Une interface pour écran tactile nécessite des boutons suffisamment gros, accessibles et espacés pour être actionné du bout du doigt, alors qu'une interface pour pointeur de souris accepte des boutons moins gros, moins espacés et, par conséquent, d'en mettre PLUS sur l'écran et/ou de gagner plus de place pour le contenu.
L'interface pour écran + clavier + souris permet un multifenêtrage bien plus complexe (le multifenêtreage d'OS X est bien plus évolué et puissant que ceux de Windows Modern UI ou Samsung sur tablette).

--

Je ne vois pas l'intérêt d'avoir une interface :
- soit trop complexe pour être pratique sur un écran tactile ;
- soit trop simplifiée sur un ordi à écran-clavier-souris, n'utilisant alors pas tout le potentiel de cet outil.

--

Avoir une même interface partout ne m'intéresse pas (les web apps non plus d'ailleurs).
En revanche, je ne dis pas non à des similitudes, fonctions communes, noms de fonctions identiques, icônes très ressemblantes ou aspect graphiques proches.

-

Pour le moment, les deux seuls exemples, assez aboutis, d'application de ce principe dans l'industrie informatique sont les deux couples OS X - iOS et Ubuntu - Ubuntu Touch.

---

Il n'y a absolument pas besoin d'avoir la même interface partout pour que nos documents soient sur tous nos appareils.

avatar lmouillart | 

"Pour le moment, les deux seuls exemples, assez aboutis, d'application de ce principe dans l'industrie informatique sont les deux couples OS X - iOS et Ubuntu - Ubuntu Touch."
Non OS X et iOS sont deux plateformes très différentes tout comme les applications reposants dessus. Ubuntu - Ubuntu Touch ce n'est absolument pas aboutie pour le moment cela ressemble plus à des POC sur base de responsive design à la Android justement.

---
Que ce soit sur Chrome (dont l'interface se modifie si l'on a un mode tactile ou classique) ou sur Android, les interfaces s'adaptent ou sont adaptés au contraintes, cela tombe très bien vis à vis de ce que tu demandes.

Pages

CONNEXION UTILISATEUR