Alors qu'Apple patine avec son nouveau Siri, Google prend de la distance. L’entreprise a annoncé hier que Gemini allait arriver dans Google Home d’ici la fin de l’année. Se basant sur un LLM, il devrait donner des réponses plus variées et être plus efficace pour les tâches du quotidien. Il va petit à petit remplacer Google Assistant sur les appareils Nest.

La transition devrait être assez transparente pour les utilisateurs, étant donné que l’on pourra toujours invoquer l’assistant en disant « Hey Google ». Sous le capot, Google a placé un de ses modèles « les plus performants » avec des capacités avancées de raisonnement et de recherche. Les demandes pourront donc être moins rigides et plus complexes, d’autant plus qu’il ne sera plus nécessaire de prononcer « Hey Google » à chaque fois.
Mountain View donne quelques exemples intéressants dans son communiqué. L’assistant pourra comprendre des commandes comme « joue la chanson de l’année 1990 » ou « la musique du blockbuster de l’été avec des voitures de course ». Côté domotique, on pourra demander des choses complexes comme « Éteints toutes les lumières, sauf celles de la chambre ». Même les commandes basiques devraient s’améliorer, Google citant « règle un minuteur pour obtenir des brocolis parfaitement cuits » ou « ajoute les ingrédients pour des lasagnes à ma liste de courses ».
Tout cela fait envie et rappelle fortement Alexa+, le nouvel assistant d’Amazon aux promesses similaires. Actuellement en bêta, les débuts sont plutôt laborieux d’après les premiers retours. L’IA se trompe, est parfois longue et a du mal avec certaines commandes. Les utilisateurs doivent également s’habituer à une nouvelle façon de communiquer avec l’assistant, ce qui n’est pas toujours facile.

Alors que le nouveau Siri se fait attendre, Alexa+ peine toujours à convaincre
On attendra de voir si Google fait mieux, et à quel prix. Chez Amazon, Alexa+ est lié à un abonnement Prime : Google pourrait faire pareil et réserver la nouveauté aux clients Google One. Le lancement commencera en octobre dans le cadre d'un programme d'accès anticipé comprenant les offres gratuites comme payant. On peut imaginer que l’entreprise restera prudente avec un déploiement lent, potentiellement limitée aux États-Unis dans un premier temps.