Dure journée pour Epic au tribunal 🆕

Mickaël Bazoge |

Deuxième round devant la justice californienne pour Apple et Epic Games, qui se bagarrent toujours autour de Fortnite sur l'App Store. Au terme du premier opus de cette saga judiciaire, la juge Yvonne Gonzalez Rogers avait conforté Apple dans sa décision de retirer le battle royale de sa boutique, tout en l'empêchant de bloquer l'Unreal Engine, moteur indispensable pour bon nombre de jeux (lire : Fortnite toujours privé d'App Store, mais pas de blocage possible de l'Unreal Engine).

Epic fête actuellement les 3 ans du mode battle royale de Fortnite (le saviez-vous : il existe un jeu solo !).

L'audience d'aujourd'hui procède d'une demande d'injonction d'Epic contre Apple, l'éditeur souhaitant forcer le constructeur à réintégrer Fortnite dans l'App Store (lire : Fortnite a perdu 60% de ses joueurs iOS). La Pomme n'a jamais fermé la porte au retour du jeu dans sa boutique, pour peu qu'Epic en respecte les règles, tout particulièrement celles qui concernent les achats intégrés. Or, c'est exactement ce que veut éviter l'éditeur…

Une partie du débat du jour a porté sur la réalité du marché iOS pour Epic. Le représentant de l'éditeur durant l'audience a affiné la proportion d'utilisateurs qui jouent (jouaient ?) à Fortnite uniquement depuis un appareil mobile d'Apple : ils seraient maintenant 63%, ce qui représente 71 millions de joueurs qui accèdent ou ont accédé au jeu uniquement via iOS. Et il n'existerait aucun autre moyen d'atteindre ces utilisateurs. La disparition du jeu de l'App Store a donc un impact sérieux, Epic ayant « perdu » ces utilisateurs.

Mais ces chiffres ont été contestés par les avocats d'Apple, qui ont estimé qu'il pouvait s'agir de personnes ayant tout simplement perdu l'intérêt de jouer à Fortnite. Le constructeur oppose un autre pourcentage : moins de 10% des joueurs quotidiens accèdent au jeu via un appareil iOS. De facto, les consommateurs ont donc le choix de la plateforme quand ils veulent jouer à Fortnite puisque 90% d'entre eux s'y adonnent avec un autre appareil. La juge a estimé de son côté que les « jardins fermés » ont toujours existé, que ce soit chez Microsoft, Sony ou Nintendo. Une manière de renvoyer Epic dans ses buts.

Epic est toutefois revenu à la charge avec son argument « historique » qui lui permet de faire le distinguo entre les consoliers et Apple : d'un côté, des consoles vendues à perte, de l'autre des smartphones sur lesquels le constructeur engrange des marges dodues. « Les 30% [demandés par les constructeurs de consoles] sont très différents des 30% d'Apple ».

Cette commission prélevée par Apple a été l'occasion d'une passe d'armes entre la juge et l'avocat d'Epic. La première a énuméré le nombre de plateformes de distribution, aussi bien en ligne que physiques, qui pratiquent ce niveau de commission : Apple bien sûr, mais aussi… à peu près l'ensemble de l'industrie ! Pour la juge, il n'existe aucune preuve de ce qu'avance l'éditeur, à savoir que la ponction d'Apple est trop élevée.

Epic cherche à séparer l'App Store du système d'achats intégrés d'Apple. Si l'éditeur y parvenait, il lui serait plus facile d'arracher la possibilité d'insérer son propre système de paiement. Mais pour Apple, les achats intégrés ne sont qu'une fonction de l'App Store qui « administre la collecte d'une commission. Elle n'a jamais été marketée ou proposée séparément ». En ce sens, ce n'est pas du tout comme PayPal ou Stripe. La juge s'est rangée à cet argument, qui ne voit pas les achats intégrés comme un produit « séparé et distinct » de la boutique.

L'avocat d'Epic appuie sa démonstration en prenant l'exemple d'Uber pour lequel il n'y a pas d'achats intégrés donnant droit à une commission. On paie simplement avec sa carte bancaire. « C'est comme un achat intégré, exception faite qu'Uber n'a pas à utiliser les services d'Apple. Pourquoi ? ». Apple ne prélève sa commission que sur les services virtuels utilisables sur ses appareils (comme l'argent virtuel dans les jeux), pas sur les services physiques de type livraison de courses et de repas, achats de biens comme chez Amazon, etc.

Le paiement direct Epic (en dollars canadiens), pour des V-Bucks moins chers que chez Apple (en dollars américains).

Pendant la brève période durant laquelle il a été possible d'acheter des V-Bucks dans Fortnite avec d'autres systèmes de facturation que celui d'Apple, la moitié des joueurs ont choisi le paiement direct par carte de crédit, précise Epic (il faut rappeler que les V-Bucks étaient vendus moins chers si on les achetait par le biais des systèmes proposés par l'éditeur…). Selon Epic, il existe donc bien une demande pour des mécanismes de paiement alternatifs.

Ce à quoi la représentante d'Apple a répliqué d'une part que les joueurs préféraient toujours payer 7 $ plutôt que 10 $, et que 50% du total des utilisateurs ont préféré continuer à utiliser les achats intégrés de l'App Store, « parce qu'ils ont confiance en Apple pour les protéger et pour protéger leur confidentialité ». La brèche d'Epic dans les conditions d'utilisation de l'App Store reste en travers de la gorge de la juge Yvonne Gonzalez Rogers :

Vous n'avez pas été francs. Vous ne l'étiez pas. [Apple] vous a dit de ne pas le faire, et vous l'avez fait (…) Il y a beaucoup de monde dans le public qui vous considère comme des héros pour avoir fait ce que vous avez fait. Mais ce n'est pas pour autant que c'est honnête. N'essayez pas de me convaincre que vous avez été francs alors que vous ne l'étiez pas.

Apple a une fois encore assuré de sa bonne foi : si Epic retire les systèmes d'achats intégrés alternatifs à celui de l'App Store, Fortnite peut revenir dans l'App Store. Mais l'éditeur n'en veut pas, tout comme il refuse la solution temporaire de la juge de verser la commission de 30% dans un dépôt fiduciaire le temps que l'affaire trouve sa conclusion devant les tribunaux.

L'affaire pourrait se terminer durant un procès avec un jury en bonne et due forme. La juge a indiqué qu'il pourrait se dérouler en juillet prochain. En ce qui concerne l'injonction déposée par Epic pour faire revenir Fortnite sur l'App Store, elle fera connaitre son jugement sous peu.

Mise à jour 30/09 — Epic et Apple se sont entendu pour renoncer à un procès avec jury. Les deux protagonistes préfèrent un procès avec un juge, une procédure qui n'implique donc pas un jury populaire. Cette décision commune ouvre la voie à une procédure juridiquement plus complexe, étant entendu que la décision d'un jury s'impose à toutes les parties (même s'il est toujours possible de faire appel).

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avatar YetOneOtherGit | 

@pacou

"même sur console s’il veut (mais il ne veut pas, je suppose). "

😳

Fornite est disponible sur Switch, PS4 et XBox 😎

avatar pacou | 

@YetOneOtherGit

Je ne savais pas mais cela ne m’étonne pas, finalement.
Donc la question est : de quoi se plaignent t’ils vraiment?
Je doute que ce soit pour le bien des joueurs, n’est ce pas.

avatar YetOneOtherGit | 

@pacou

"de quoi se plaignent t’ils vraiment? "

Du monopole de distribution d’Apple sur sa plateforme tout simplement.

Et bien évidemment c’est un enjeu financier pour les deux parties.

EPIC désire s’affranchir de la commission évidemment mais plus encore on pense qu’ils cherchent à faire sauter toute possibilité de contrôle sur une plateforme pour devenir un acteur de la distribution comme ils le font sur PC face à Steam.

Nous sommes sur de pures enjeux business avec l’instrumentalisation du public par les deux camps.

C’est une affaire qui sera longue car elle n’a pas d’équivalent dans la jurisprudence US, elle sera source du droit une fois que le cas arrivera dans plusieurs années devant la cour suprême.

Les lois anti-trust US n’ont jamais été confrontés au cas d’un potentiel abus de position dominante sur une plateforme qui ne domine pas le marché.

Si au final EPIC obtient gain de cause ce n’est pas que le modèle de l’App Store d’Apple qui sera bouleversé, mais toutes les plateforme où un acteur contrôle l’accès.

C’est une procédure très intéressante au final qui en fait n’a pas encore commencé.

Les deux sessions de TRO en Août et de PI aujourd’hui ne sont que des procédures où EPIC demande des mesures conservatoires pour ne pas subir les conséquences de son choix de violer en conscience les règles d’Apple qu’ils jugent illégales.

Rien de plus pour le moment.

avatar YetOneOtherGit | 

« Mais ces chiffres ont été contestés par les avocats d'Apple »

Il faudra sans doute attendre le véritable procès pour avoir les seules chiffres qui comptent : le CA globale de Fornite et la part de ce CA réalisé via iOS.

Là chaque camp manipule des chiffres qui ne veulent rien dire en fonction des intérêts de chaque partie.

avatar Xander | 

Et sinon absolument personne pour se poser la question du prix des achats intégrés.

Offrir un jeu avec un système d’achat sans fin pour in fine des biens numériques dont le coût de production est ridicule par rapport à ce qu’ils rapportent...la question elle est plutôt là au fond.

Alors certes on peut rétorquer que si il y a des clients/pigeons c’est la loi du marché, que Epic emploi de nombreux salariés....mais la vérité c’est qu’ils font des montagnes de cash avec un système de jeu encourageant à continuer à acheter sans cesse et qui vise notamment un très jeune public.

Parce que si Epic vendait un pass annuel à 25-30€ et que toutes les skins étaient disponibles pour tout le monde...avec certaines réservées aux vainqueurs d’évents, ça rapportait beaucoup moins d’argent.

Le fait que la seule question qui se pose soit de savoir si il est justifié qu’Apple prenne sa part du profit sur un tel système...ça en dit long sur l’état du problème.

avatar YetOneOtherGit | 

@Xander

"Offrir un jeu avec un système d’achat sans fin pour in fine des biens numériques dont le coût de production est ridicule par rapport à ce qu’ils rapportent...la question elle est plutôt là au fond.
"

Oui mais celle-là n’est pas d’ordre juridique 😉

avatar reborn | 

@Xander

Il y a des achats intégrés indécents dans des jeux pour gamins. Des 99€, des 109€ etc.. 🤮

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

"Il y a des achats intégrés indécents dans des jeux pour gamins. Des 99€, des 109€ etc.. 🤮"

Tu serais étonné de savoir que sur les grosses licences F2P les joueurs dépensant plusieurs milliers de dollars par ans sont assez nombreux 🤢

avatar Furious Angel | 

Décorreller l’App Store des achats in app n’aurait aucun sens. Tous les éditeurs feraient une app gratuite qu’il faudrait ensuite débloquer avec un achat in-app...

Les arguments d’Epic sont très faiblards quand même.

avatar YetOneOtherGit | 

@Furious Angel

"Décorreller l’App Store des achats in app n’aurait aucun sens. Tous les éditeurs feraient une app gratuite qu’il faudrait ensuite débloquer avec un achat in-app...
"

Yep 😎

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

Nope. Il y a deux types d'achat in app. Les non consommable (l'achat, par exemple, d'une version pro ou d'une feature) et les consommables (par exemple l'achat de la monnaie du jeu). Le prélèvement pourrait baisser seulement sur les consommables.
Et mettre la feature pro en consommable, cela veut l'acheter à nouveau dès que l'app est réinstallée.

https://support.apple.com/fr-fr/HT202023

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Nope. Il y a deux types d'achat in app."

Très difficile de définir contractuellement la frontière et d’être dans un système qui ne puisse être contourné.

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

Pas dans une Apple Store où toutes les App sont examinées avant la mise en boutique ! Pour le coup, Apple peut mettre une guideline explicite interdisant la vente de version premium via un achat in-app consommable. D'ailleurs, ce serait de bon augure pour nous les clients pour éviter de devoir payer deux fois la version premium, une sur iPad et une sur iPhone par exemple.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Apple peut mettre une guideline explicite interdisant la vente de version premium via un achat in-app consommable. "

Pas si simple que tu ne le penses d’un point de vue légal : cela ouvre la porte à de nombreuses interprétations 😎

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

Je ne vois pas trop l'obstacle légal pour le coup.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Je ne vois pas trop l'obstacle légal pour le coup."

C’est juste très délicat d’être univoque sur ce genre de chose, il risque d’avoir bien des batailles d’interprétation et de tentatives de contournement.

Entre l’esprit et la lettre c’est toujours complexe 😉

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

C'est vrai pour la loi mais pour les règles de l'App Store, Apple fait ce qu'elle veut.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"C'est vrai pour la loi mais pour les règles de l'App Store, Apple fait ce qu'elle veut."

Nope, les règles de l’app store et leur. interprétation peuvent être contestés devant la justice.

fort heureusement, Apple ne fait pas ce qu’ils veulent 😉

C’est ce que nous sommes en train de vivre avec EPIC.

avatar pierrot69 | 

Faudrais demander au docteur bull d’intervenir

avatar valcapri | 

@pierrot69

On n’est pas encore en phase d’un procès avec un Jury pour l’instant. Donc pas de science des procès.

Epic et Bull sa rendrait pas mal quand même.

avatar MartyNick | 

Comme quoi le droit c’est pas le tribunal des réseaux sociaux et des forums

avatar marenostrum | 

le vrai droit c'est lui en fait. le vrai changement vient par la rue (disait Le Pen fille aussi) pas par le vote, ou les tribunaux où les dés sont pipés depuis toujours. la rue, la force, donne la vraie légitimité.

le problème est que l'Epic ne peut pas le faire ce truc, que artistiquement. ça reste un marchand comme les autres. c'est l'argent leur but.

avatar YetOneOtherGit | 

@MartyNick

"Comme quoi le droit c’est pas le tribunal des réseaux sociaux et des forums"

Fort heureusement, certains sur les forums ne supportent même pas qu’on ose donner des éléments d’éclairage légal qui gênent leur bonheur à éructer de jugement à l’emporte-pièce ne reposant que sur des ressentis personnels plein de pathos 🤢

avatar Oliviou | 

Ça va être encore plus compliqué pour Epic s’il s’avère qu’Amazon arrive comme prévu à faire sa boutique de jeux sur iPhone sans passer par la case AppStore (comme lu dans une autre news). Il ne sera plus du tout possible de dire qu’Apple reste un système fermé, pour ce qui concerne les jeux.

avatar YetOneOtherGit | 

@Oliviou

"Ça va être encore plus compliqué pour Epic s’il s’avère qu’Amazon arrive comme prévu à faire sa boutique de jeux sur iPhone sans passer par la case AppStore (comme lu dans une autre news)."

Tu ne vas pas un peu vite en besogne là ?

avatar Brice21 | 

@Oliviou

D’autant que Stadia fonctionne déjà sur iPad/iPhone avec iOS14 grâce à Stadium. Et GeForce Now est aussi déjà compatible avec le même procédé... bref avec Luna et Shadow, il ne manquera plus que xCloud.

Il suffit que Microsoft lance aussi une view web comme Nvidia, Google et Amazon et le tour sera joué.

avatar Oliviou | 

@Brice21

👍

avatar Inconnu-Soldat | 

Le seul jugement qui compte : Vous [Epic] n’avez pas été honnête.
Fermez le ban.

avatar YetOneOtherGit | 

@Inconnu-Soldat

« Le seul jugement qui compte »

N’allons pas trop vite en besogne :
- ce n’est pas un jugement
- ce n’est le PI et le propos de la juge ne concerne que les conséquences des actes d’EPIC qu’ils cherchent à réduire le temps que la procédure se fasse, pas le fond de la procédure.
- Ce qui a été dit c’est : «Vous n'avez pas été francs. Vous ne l'étiez pas. [Apple] vous a dit de ne pas le faire, et vous l'avez fait »
- On reste dans le self inflicted wound du TRO

Bref pas grand chose de neuf par rapport au TRO et nullement un jugement sur le fond de l’affaire qui concerne le Sherman Act.

Là nous sommes juste sur « Vous ne pouvez pas demander à la justice de vous protéger des conséquences de vos actes que vous avez commis en toute connaissance de cause »

Fermez le ban, oui mais juste pour la PI 😎

La grande question semble être maintenant : quid de la protection provisoire obtenue pour Unreal après le TRO.

avatar pacou | 

@YetOneOtherGit

C’est super les acronymes, pour celui qui en fait étalage mais PI est pour moi un nombre et TRO le taux de rendement obligataire et je ne vois pas ce qu’ils viennent faire ici 😁
Je suis peut être ignare , je saurais chercher mais s’il était possible de ne pas faire comme si tout le monde devrait savoir, ce serait sympa.

avatar YetOneOtherGit | 

@pacou

"C’est super les acronymes, pour celui qui en fait étalage mais PI est pour moi un nombre et TRO le taux de rendement obligataire et je ne vois pas ce qu’ils viennent faire ici 😁"

Désolé 😎

Je présuppose , un peu vite, que les commentateurs ont lu les articles de MacGe.

Dans les deux cas nous sommes sur des procédures d’urgence que l’on peut assimiler en première approximation à nos référés.

Le TRO c’est un Temporary Restraining Order : une procédure d’extrême urgence pour statuer rapidement sur des mesures conservatoires en attendant que la véritable procédure se déroule.

C’est ce qui a eu lieu en Août.

- EPIC a été déboutée en ce qui concerne la présence de Fornite sur l’App Store en dehors des conditions d’Apple.

- EPIC a été entendu en ce qui concerne la dissociation des comptes développeurs EPIC et Unreal.

La PI c’est une Preliminary injunction, une procédure du même type que la précédente mais avec un plus long délais de préparation, elle remet les compteurs à zéro : toutes les décisions provisoires du TRO peuvent être modifiées.

C’est cette procédure qui a eu lieu aujourd’hui.

Ces deux procédures ne sont en rien le procès qui n’aura pas lieu avant des mois.

Ce sont juste des procédures préliminaires pour éventuellement limiter les préjudices subis par EPIC, qui pour le moment on été jugé auto-infligés et donc ne nécessitant pas de mesures conservatoires. (En dehors du cas du compte dev Unreal )

De l’audience d’aujourd’hui il semblerait surprenant qu’EPIC obtienne gain de cause là où ils ont été déboutés en Août et sur Unreal le risque que la position change n’est pas négligeable.

J’espère que c’est maintenant plus clair pour toi 😉

avatar pacou | 

@YetOneOtherGit

Merci 😊 beaucoup 👍🏻👍🏻👍🏻

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

C'était déjà irrespectueux de mettre des sigles pas évidents (il y a plein d'expressions que l'on peut imaginer être un sigle), mais ajouter "je pensais que ..." ajoute de l'insulte en prime. J'avais deviné ce que voulaient dire TRO et PI (sans savoir le sens exacte) mais ce n'est pas agréable à lire.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"mais ajouter "je pensais que ..." ajoute de l'insulte en prime. "

C’est ton ressenti, libre à toi

Mais si tu vois dans : “Désolé 😎

Je présuppose , un peu vite, que les commentateurs ont lu les articles de MacGe.”

Un comportement irrespectueux et insultant, que dire? 🙄

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

Ce qui est irrespectueux c'est l'utilisation des sigles sans les expliciter au moins une fois mais pas la phrase citée.

Ce qui est insultant c'est de dire "vous commentez des articles sans les lire".

C'est léger, l'un comme l'autre. C'est la somme des deux qui me semble atteindre le seuil du déplaisant.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Ce qui est insultant c'est de dire "vous commentez des articles sans les lire"."

A bon ?

C’est pour moi le contraire : ce qui relève du manque de respect c’est justement de commenter sans chercher à comprendre de quoi il en retourne 😎

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

""Ce qui est insultant c'est de dire "vous commentez des articles sans les lire"."

A bon ?"
C'est plus subtil. Il est probable que le commentateurs ait lu l'article mais qu'ils ne se souviennent pas du sens de TRO et PI, et je trouve que c'est normal et pas spécialement un signe de bêtise. Du coup, votre remarque qui déclare que ces personnes n'ont pas lu l'article est condescendante, puisque comme ce n'est pas le cas, cela sous-entend qu'ils sont un peu simplets.

"C’est pour moi le contraire : ce qui relève du manque de respect c’est justement de commenter sans chercher à comprendre de quoi il en retourne 😎"
Aussi mais je ne crois pas avoir fait cela, ni avoir vu quelqu'un d'autre le faire sur cet article.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Du coup, votre remarque qui déclare que ces personnes n'ont pas lu l'article est condescendante"

Tu ne serais pas un rien soupe au lait? 🥳

avatar koko256 | 

@YetOneOtherGit

Sur ce coup là un peu. Mais c'est ce que j'ai pensé en lisant le commentaire.

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Sur ce coup là un peu. Mais c'est ce que j'ai pensé en lisant le commentaire."

😉🖖

avatar YetOneOtherGit | 

@koko256

"Ce qui est irrespectueux c'est l'utilisation des sigles sans les expliciter au moins une fois mais pas la phrase citée."

Pour le reste, quand on m’a fait remarquer qu’il fallait expliciter les sigles, j’ai pris le temps de le faire longuement et en essayant d’être le plus explicite possible.

Si c’est là un comportement irrespectueux ou méprisant 🙄🙄

avatar Inconnu-Soldat | 

Je parle ici de morale, de procès d’intention. La juge l’a rappelé : Epic s’est présenté comme le bon, le chevalier blanc. Elle leur dit : vous n’avez pas été francs, vous n’êtes pas les chevaliers blancs, vous avez été malhonnêtes.
Pour le droit on verra quand la justice se prononcera.

avatar ClownWorld 🤡 | 

L’avis de la presse est très différent de l’avis de la justice bienheureusement, comme pour les treize milliards etc, l’avis des réseaux sociaux est souvent biaisé.

avatar Inconnu-Soldat | 

Et il est si facile d’accuser la seule Apple. La juge répond ceci :
The 30% of what you complain seems to be the industry rate, right?
Steam charges 30%. Microsoft: 30% ... If you go to consoles: PlayStation, Xbox Nintendo all charged 30%.
Physical stores: game shop, Amazon, Best Buy, Walmart all charge 30%. Apple and Google charged 30%.

Voilà qui règle la totale partialité voulant positionner Apple comme seul et avide diffuseur à prendre non seulement 30 % mais seulement elle une commission.

PS: dans le petit commerce prix X par 2 ou 3, le boulanger ? 5 % du prix pour sa matière première. Le cafetier ? Quelle marge pour son eau chaude teintée ?

avatar YetOneOtherGit | 

@ClownWorld 🤡

« L’avis de la presse est très différent de l’avis de la justice bienheureusement »

😳😳😳

Tu es un défenseur des jugements médiatiques ?

La justice des médias?
La justice des réseaux sociaux?

😱😱😱

avatar malcolmZ07 | 

Epic :
"laissez nous utiliser votre plate-forme, vos millions d'utilisateur qui vous font confiance, les milliers d'api que vous avez dev, votre sdk, votre système sécurisé, pour développer notre store téléchargeable à partir du vôtre et tout ça gratuitement"

Google :
"vous pouvez sideloader l'EGS (epic game store)"

Epic:
"Ah mais non, trop compliqué pour l'utilisateur, trop de message dissuasif de sécurité"

Bref, argument et procès vraiment bancal de la part d'Epic même sans le composant sideload

avatar idhem59 | 

C'est un peu ça oui. Ça donne vraiment l'impression qu'ils veulent le beurre et l'argent du beurre : profiter de tous les avantages des plateformes de Google et Apple, mais sans partager le gâteau.

Ce n'est pas pour rien que Epic s'est plié au Google Play Store il y a quelques mois alors qu'ils ont toujours été contre...

avatar sebluk | 

CHEH

avatar docdav | 

Je ne connais pas le fonctionnement américain mais on dirait que la juge a clairement choisi son camp ??? Pas besoin d’avocats pour Apple

avatar malcolmZ07 | 

La juge semble compétente au vue du son CV, elle a renvoyer apple dans les cordes beaucoup de fois durant la première TRO. Elle ne va pas non plus défendre l'indéfendable pour te faire plaisir. Epic a un dossier faible, et ils ont choisi les mauvais point d'attaque.

Epic est malhonnête lorsqu'il compare les 30% à des frais de transactions bancaires. Alors que sur leur propre site web, précisent "les 12% de l'epic game store sert à la maintenance du store et à nous faire du profit". je ne vois où est-ce que la juge est biaisé

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