iOS 12 : découverte de "Temps d'écran" la fonction pour se désintoxiquer de l'iPhone

Florian Innocente |

iOS 12 va proposer aux utilisateurs et aux parents tout un attirail de fonctions de "bien-être numérique", pour reprendre une terminologie à la mode. Il y a deux facettes : un tableau de bord pour voir et analyser en détails le temps que l'on consacre à son téléphone ou à sa tablette et des réglages pour réduire cette activité numérique.

Description de la fonction par iOS avant qu'on ne commence à la configurer

Chacun pourra s'imposer des règles à soi-même mais aussi à ses proches, en particulier ses enfants. Le responsable du Partage familial a la haute main sur les réglages des appareils iOS enregistrés et il pourra modifier les règles à distance, pour serrer la vis ou relâcher la bride. De mauvais résultats sur Pronote ? Bim, 10 minutes de moins sur Instagram par jour !

Temps d'écran est une fonction que l'on active pour soi et éventuellement pour ses proches via le Partage familial

Tout commence dans les réglages d'iOS 12, avec une section "Temps devant l'écran" (ou "Temps d'écran", le nom n'est pas pareil partout dans cette bêta). Une fois que l'on a activé la fonction et défini un code PIN de quatre chiffres qui protège l'accès aux Restrictions, on débouche sur une belle collection de statistiques.

Temps d'utilisation et restrictions

Le premier écran présente un bloc avec une synthèse de votre activité de la journée en cours : la durée depuis laquelle l'iPhone est en marche — 15h dans le cas présent — et comment cela se situe dans la moyenne hebdomadaire — 1h 32 min de plus, dans mon cas. La tendance n'est pas bonne ! On verra par ce moyen si l'on arrive à modérer son usage du téléphone sur la durée.

Une jauge distingue ensuite, par des segments colorés, la nature des activités enregistrées et le temps qui y a été consacré : 30 min passées dans les Réglages (découverte des nouveautés d'iOS 12 oblige…), 8 min avec des apps de la catégorie "Lecture et références", 6 min pour celles de "Productivité" (ce sera Calendrier, Dropbox, Notes, Fantastical, 1Password, Rappels…) et 27 min pour une activité au contenu "non-défini". Ces intitulés de catégories correspondent à ceux de l'App Store.

Un widget "Temps d'écran" peut être ajouté pour voir cette ligne d'informations sans avoir à plonger dans les réglages d'iOS.

Cette jauge met donc en relief des catégories d'apps que l'on a beaucoup utilisées ou des apps en particulier. J'ai cité Réglages mais il est arrivé que ce soit Safari ou Netflix qui ressortent, car je m'en étais beaucoup servi.

La jauge de temps passé distingue aussi bien des catégories d'apps que des apps seules, ici Réglages et Netflix

Un tap sur ce bloc d'infos ouvre un autre écran avec une reprise bien plus détaillée de ces données. Là, on peut alterner entre une présentation des chiffres sur la journée ou sur les 7 derniers jours.

Pour "Aujourd'hui" on peut voir que ma plus longue session d'activité sur l'iPhone a duré 1h, tandis que sur les 7 jours passés ("Weekly Total") l'iPhone est resté en marche (ce qui ne veut pas dire qu'il a été activement utilisé) pendant presque toute cette période (148h et 30 min).

Dans le diagramme illustrant ma journée, je peux voir, heure par heure, le temps consacré à telle ou telle activité à l'intérieur de ces tranches de 60 minutes.

Les statistiques d'utilisation du téléphone et des apps sur la journée et sur les 7 derniers jours

En dessous sont listées les apps (et activités) les plus utilisées, classées par ordre de temps que l'on y a passé. Un tap sur l'icône de sablier gris en face de leur nom ouvre une minuterie pour imposer une limite de temps d'utilisation. Cette limite peut être appliquée uniformément à chaque jour de la semaine ou être différente d'un jour sur l'autre : moins de temps en semaine, mais davantage le week-end.

Lorsqu'une limite de temps d'utilisation est définie pour une app ou une catégorie, on le repère au moyen du sablier passé en couleur orange.

Il y a un peu de tout dans cette liste, on trouvera par exemple Messenger, Instagram et Tweetbot mais aussi la catégorie "Réseaux sociaux" qui les englobe tous les trois. On a alors le temps passé dans chacun et le temps cumulé de cette catégorie d'apps. Tout est un peu mélangé (le site d'Apple montre une capture différente où l'on peut alterner entre la liste des apps et celle des catégories) mais l'idée est que l'utilisateur sache le temps qu'il accorde à un type d'activité et qu'il sache, aussi, les apps qui se distinguent plus particulièrement dans ce groupe.

Ce qui manque encore et qui arrivera peut-être dans les prochaines bêtas c'est de savoir ce que telle ou telle catégorie recouvre exactement comme apps. On peut le deviner facilement pour certaines mais pour les autres, un tap sur leur nom ne montre rien.

Enfin, ainsi que l'illustrent les captures ci-après, ce ne sont pas que les apps qui sont observées, le temps que l'on passe sur un site web donné est comptabilisé. Partant de là, on pourra encadrer aussi les visites qui y sont faites.

Avant l'échéance de cette limite de temps, vous recevez une notification "Contrôle du temps d'écran". Elle vous prévient qu'il ne reste plus que 5 minutes d'autorisées pour se servir d'un app ou d'une catégorie. La manière dont iOS 12 décide d'afficher ces notifications n'est pas encore très claire.

Lorsque le délai est écoulé, les icônes des applications concernées se grisent sur l'écran d'accueil et elles ont la petite icône de sablier à coté du nom. Ces limites sont remises à zéro passé minuit, sauf si vous forcez leur ouverture.

Les apps grisées sont celles qui ont atteint leur quota d'utilisation pour la journée

Si vous cherchez à les ouvrir quand même, un message prévient que la limite de temps a été atteinte. On peut réclamer un passe-droit, soit 15 minutes supplémentaires, soit lever la limite pour le reste de la journée. Ces dérogations ne sont accordées qu'en échange de la saisie du code PIN défini tout au début.

Temps écoulé pour l'utilisation de l'app Photos, mais on peut demander un sursis

Pickups

La seconde partie de cette vue détaillée comptabilise le nombre de fois où j'ai pris mon téléphone — les "Pickups" — pour y consulter quelque chose à l'écran. Ma moyenne journalière ici est de 10 fois par heure pour un total de 243 activations, et la journée n'était pas finie, loin de là. Ici encore on peut en apprendre plus avec le diagramme et ses tranches de 60 minutes : entre 21h et 22h j'ai allumé 24 fois mon téléphone.

Le record de la journée a été établi entre 8h et 9h avec 33 activations de l'écran. L'autre ligne — "Activations pendant le temps d'arrêt" — indique combien de fois on a allumé l'écran pendant la période de restriction que l'on s'était imposée, en utilisant les dérogations. Ces informations sont aussi fournies pour la période des 7 jours écoulés.

Statistiques des "Pickups" pour la journée
Statistiques sur les 7 derniers jours

Autres statistiques qui vont faire mal, celles relatives aux notifications reçues. Les deux captures ci-après montrent les chiffres en fin d'après-midi (iOS 12 avait été installé dans la matinée). 122 notifications avaient été reçues, principalement de Mail (87), puis de l'app Sécurité de ma caméra Netatmo (13) puis iGeneration (8), Calendrier (4) et l'app News d'Apple (4).

122 notifications reçues, en quelques heures à peine d'utilisation d'iOS 12

On pourra voir le volume de notifications qui nous tombe dessus, mais aussi quelles applications sont les plus promptes à nous arroser et à quels moments de la journée les averses sont les plus fortes. À l'utilisateur ensuite de décider s'il n'a pas intérêt à réguler la frénésie de certaines apps via les réglages de Notifications.

Restrictions

Une fois que l'on a pris la mesure du temps passé sur son téléphone et dans les apps, iOS 12 a des options pour vous aider à lutter contre cette addiction. De retour sur l'écran principal de "Temps d'écran' il y a quatre sections de réglages : "Downtime (une sorte de "Temps mort" ou la notion de "temps calme" que les parents connaissent bien) ; "Limites d'apps" ; "Toujours autorisées" et enfin "Content & Privacy Restrictions" ("Contenu et confidentialité").

Avec "Downtime" on définit une plage horaire — par exemple de 21h30 le soir au lendemain à 7h00 — pendant laquelle l'utilisation de certaines apps ou catégories est bloquée, sinon freinée.

Le réglage de plage horaire de Downtime

Arrivé à l'heure dite, une notification "Downtime" vous prévient que les restrictions commencent à s'appliquer. Sur l'écran d'accueil, les icônes des apps bloquées sont estompées.

Les apps grisées sont celle dont l'utilisation est limitée pendant une plage horaire

Si vous tentez de les ouvrir, l'écran reste gris, il affiche le sablier de la fonction et prévient que l'utilisation est impossible dans cette tranche horaire. Vous pouvez cependant ignorer cette restriction et demander une exception pour 15 minutes ou pour le reste de la journée. Comme montré plus haut, il faudra évidemment fournir le code PIN.

Spotify ne peut être utilisé entre 22h et 7h

C'est dans la section "Toujours autoriser" que l'on choisit les applications ou catégories d'apps qui échappent aux restrictions de cette période de "Downtime". L'app Téléphone est une exception, elle reste toujours utilisable. Pour des raisons évidentes. Sachant que les ados passent aujourd'hui plus de temps sur les messageries et réseaux sociaux que pendus au bout du fil, ça ne devrait pas être un problème.

La section "Limites d'app" contient les applications dont on a encadré la durée maximale d'utilisation pendant la journée, c'est à dire en dehors de la plage horaire de "Downtime". Dans la capture ci-après on voit que ce sera 18 minutes pour Instagram, 20 minutes pour lire les articles dans iGeneration et seulement un quart d'heure de jeu dans Alto Odyssey.

Pour l'app "Nuzzel" la capture montre un réglage "Custom" (personnalisé), cela signifie que la limite n'est pas appliquée uniformément pour chacune des jours de la semaine. J'ai réglé une durée de 1h maxi tous les jours sauf le samedi et le dimanche ou je me suis accordé plus de temps.

La section "Content & Privacy Restrictions" est de loin la plus fournie en réglages, ce sont ceux que vous avez déjà avec iOS 11 dans "Général" > "Restrictions".

Lorsqu'arrive le dernier jour de la semaine, Temps d'écran affiche une notification contenant la moyenne quotidienne de temps passé devant l'écran sur les 7 jours écoulés : 1h et 23 min dans le cas présent.

Vos enfants ne vont pas aimer iOS 12

L'autre grand attrait de tous ces réglages est qu'ils peuvent s'appliquer aux iPhone et iPad de vos enfants qui sont enregistrés dans le Partage familial.

Tout ce qui a été décrit précédemment est reproduit à l'identique pour chacun de leurs profils. Cela signifie que vous pouvez établir des règles d'utilisation très strictes, protégées par ce code PIN, modifiables à volonté depuis votre téléphone, où que vous soyez. Pas besoin d'avoir leurs appareils sous la main.

Chaque enfant ayant son profil, il pourra avoir des réglages différents du reste de la progéniture. Et pour les plus sérieux, cette surveillance des usages pourra être aussi complètement désactivée ("Turn off Screen Time" dans la capture).

Cette nouveauté importante d'iOS 12 va nécessiter un peu de temps pour être correctement mise à profit. Il y a beaucoup d'options et il faudra tester et adapter ces réglages au fil du temps.

iOS 12 vous accueille le lendemain matin

On peut imaginer qu'à l'avenir iOS se montre plus proactif et fasse quelques suggestions de réglages, en fonction de votre comportement. Mais ce serait peut-être vu comme une intrusion alors qu'ici c'est à l'utilisateur de se prendre en main et d'estimer lui-même où il doit poser ses limites.

Autre piste possible, s'inspirer de l'app Activité qui propose un historique de vos performances et efforts sur les semaines et mois passés. Avec "Temps d'écran" on n'a de recul que sur 7 jours. Voir ces données et leur évolution sur une durée plus longue permettrait de mieux jauger de ses efforts pour se réfréner.

avatar fousfous | 

Je trouve que cette fonction est vraiment, une perte de temps en développement.

avatar Florian Innocente | 
Ah pourquoi cela fousfous ?
avatar fousfous | 

@innocente

Parce que quand même être esclave de son portable il faut le faire... C'est pas compliqué de gérer ses notifications quand même.

avatar Florian Innocente | 

Les notifications ne sont pas la section la plus importante de cette section.

Il est possible que mal de gens aillent juste voir de temps en temps leurs stats, pour le fun mais qu'ils n'appliquent aucune mesure derrière pour changer quoi que ce soit.

Mais séton jamais

avatar Adrienhb | 

@innocente

Cette fonction est celle qui va sans doute me faire mettre à jour mon iPhone. Et pourtant je n'ai quasiment aucune notification. Il paraît juste que je regarde souvent mon écran.

avatar Adrienhb | 

@fousfous

C'est pas compliqué, mais je ne serai pas surpris que la majorité des utilisateurs gardent les paramètres par défaut des app qu'ils utilisent.

avatar p@t72 | 

mais tu es esclave de ton portable!
Et tu as son extension au poignet!...

avatar eastsider | 

@fousfous

Je trouve que tu as plus que raison!

avatar C1rc3@0rc | 

@eastsider

Les dépendances aux smartphone et media sociaux sont des problemes bien reels qui font l'objet d'une communication grand publique importante depuis quelques annees. De plus en plus de constructeurs et editeurs sont amenés a proposer des solutions sous la pression des consommateurs, associations et du monde medical.

Apple suit donc logiquement le mouvement et le fait de maniere plutot coherente.
L'axe le plus intéressant c'est la restriction a travers le controle parentale.
S'il peut etre utile d'evaluer sa propres "captation" - n'oublions pas que par principe l'addiction s'accompagne d'un deni et d'une minimisation voire d'une non conscience de son comportement - pouvoir reguler l'usage d'un smartphone chez les enfants et ado est un element aussi crucial que demandé.

Tout cela reste optionel et la realisation d'Apple - meme si elle est perfectible, on est sur une beta - semble avoir ete bien reflechi.

Le premier element ou le vois a la fois une limite et un danger c'est que via le cloud il s'agit d'une collecte de données d'usage identifiants.

L'autre element c'est qu'il semble pas possible d'avoir un acces a la consommation a un niveau plus precis que celui de la categorie de l'application.
Or ce qui est intéressant c'est de pouvoir savoir quelle application capte le plus de temps et dans le cas du navigateur Web ou d'applications de lecture de contenus (Netflix par exemple) quel est le contenu ou site qui est le plus chronophage...

Le probleme c'est que ces deux points sont aussi antagonistes et qu'il faut arriver a proteger la vie privée par rapport a des observateurs illegitimes tout en donnant le maximum de controle a la personne legitime, en l’occurrence le parent.

avatar Bigdidou | 

@C1rc3@0rc

"du monde medical."
Le monde médical ne fait nullement pression car ces outils ne sont pas validés, et qu'il sait surtout que ces outil, s'ils ne sont pas associés à un accompagnement éducatif et/ou psychothérapeutique s'il y a vraiment dépendance (= perte du contrôle de l'utilisation) ont peu d'intérêt.
Ceci étant, je me dis intuitivement que c'est mieux qu'ils existent plutôt que non, et qu'on pourra peut être en faire un outil parmi d'autre. Mais rien de révolutionnaire ou qui change fondamentalement la donne. Je continuerai par exemple de demander un agenda de consommation sur papier (parce qu'il est actif) quitte à ce qu'on le compare au moment de la consultation avec ce recueil passif de la consommation et qu'on élabore sur les différences.

avatar C1rc3@0rc | 

@Bigdidou

Je n'ai pas dis que le monde médical faisait pression sur Apple pour mettre en place des outils et protocoles...
La pression c'est l'information qui est diffusée par professionnels et association et relayée par les media sur la realité de dépendances associées aux smartphone et plus généralement ordinateurs.

Je ne pense pas que ces outils aient le moindre impact sur les gens ayant développé une addiction hormis le fait d'apporter une preuve de plus a leur entourage. T'as beau marquer la date d'ouverture sur une bouteille d'alcool, l'alcoolo confronté ira trouver toutes les explications qui démontrent qu'il n'est pas alcoolique...

En plus cela fait des dizaines d'années que les editeurs et constructeurs font tout ce qu'ils peuvent pour rendre l'utilisation et le besoin d'acquerir materiels et logiciels de plus en plus compulsive.
La base publicitaire depuis les annees 60 c'est la programmation de l'achat compulsif, le détournement des pulsions sur l'objet de consommation, l'enfermement dans une dépendance tout a fait voulu...
Ils vont pas casser des annees de mise en place onéreuse d'un système qui permet de garantir des niveaux de croissance a même de satisfaire leurs patrons: les spéculateurs financier..
T'as deja vu un casino revenir sur un système addictif ou un marchand de tabac...

C'est pas juste du marketing mais c'est juste commercial.

avatar Bigdidou | 

@C1rc3@0rc
"Je ne pense pas que ces outils aient le moindre impact sur les gens ayant développé une addiction hormis le fait d'apporter une preuve de plus a leur entourage"
Ça dépend.
Ce genre d'outil comportemental peut aider les utilisateurs faiblement dépendants et surtout les utilisateurs excessifs qui ont une utilisation à risque ou déjà dommageable, sans être dépendants qui sont de très loin les plus nombreux.
Les utilisateurs fortement dépendants sont une minorité et auront probablement peu de bénéfices persistants de ces outils de consommation controlée.

"La base publicitaire depuis les annees 60 c'est la programmation de l'achat compulsif, le détournement des pulsions sur l'objet de consommation, l'enfermement dans une dépendance tout a fait voulu... "
Non.
Il ne faut pa confondre achats impulsifs et compulsifs. Achats impulsifs (sur lesquels le marketing joue), compulsifs (qui, à la limite, se foutent bien du marketing) et dépendance à l'utilisation de l'objet ne sont pas la même chose et ne jouent pas sur les mêmes ressorts.
L'impulsivité à l'achat nous concerne tous, la compulsion relève de la pathologie, comme la dépendance. Il arrive que ces deux derniers soient associés, mais pas nécessairement.

"T'as beau marquer la date d'ouverture sur une bouteille d'alcool, l'alcoolo confronté ira trouver toutes les explications qui démontrent qu'il n'est pas alcoolique..."
Je vois que tu as une vision fine de ce qu'est la dépendance.

avatar pat3 | 

@fousfous

Perso, j’utilise tout le temps la fonction ne pas déranger et je rêvais de réglages plus souples. Là je vois que ça commence à aller dans le bon sens.

avatar Brice21 | 

@fousfous

Toi tu n’as pas d’enfants.

avatar p@t72 | 

heureusement !

avatar vlsf1 | 

C'est marrant parce qu'une partie de ces données sont déjà dispo dans l'utilisation de la batterie. Ca montre l'évolution de la société. Quand c'est apparu dans la batterie, c'était l'époque "comment économiser ma batterie" (qui n'est pas vraiment révolue). Mais maintenant on est à l'époque "et si j'arrêtais de passer ma vie devant mon téléphone ?".

La maturité des OS mobiles fait que les évolutions sont aussi sociétales, c'est assez intéressant.

avatar reborn | 

@bidibout

Pareil, je m’attendais pas à quelque chose d’aussi avancé

avatar trevorjones | 

Merci pour cet article @Florian. Je trouve interessant d’avoir la possibilité de voir ces indicateurs. On s’en sert ou pas mais ils ont le mérite d’exister pour ceux qui veulent se désintoxiquer.
Une question parallèle, toujours pas de possibilités de recevoir des notifications de certaines app quand le Do Not Disturb est activé? Typiquement cela serait utile pour l’app de la caméra netatmo.

avatar thenad | 

Merci pour cet article bien complet.
Ce sont des fonctionnalités que j’attendais depuis longtemps.
Je vais enfin pouvoir mettre en évidence le temps passé par nous parents et nos ados sur leurs écrans, et espérer une prise de conscience.

avatar newiphone76 | 

Merci pour et article très complet. Je sens que je vais aimer IOS 12, mes enfants beaucoup moins ?

avatar C1rc3@0rc | 

@NEWIPHONE76

«Merci pour et article très complet. Je sens que je vais aimer IOS 12, mes enfants beaucoup moins ?»

Bah au moins l'avantage c'est qu'il te demanderons un iPhone 5 et pas un iPhone 8... ?

avatar pim | 

@C1rc3@0rc

Visiblement, le blocage n'est pas limité aux appareils pouvant recevoir iOS 12. Ma mère a un iPhone 5C sous iOS 10 (le maximum pour cet iPhone), et je dispose visiblement de tous les réglages.

À confirmer.

En tout cas en temps que prof, exclure les heures de cours dans les horaires d'utilisation de l'appareil serait une bénédiction !

avatar frankm | 

@pim

C'est une grosse revisité de restrictions on dirait

avatar frankm | 

@C1rc3@0rc

Excellent

avatar newiphone76 | 

@C1rc3@0rc

Ce sera SE pour avoir IOS 12,le 5S étant moins intéressant ?

avatar Nitneuqq | 

J’ai appuyé sur le bouton « turn off screen time » et ça a désactivé la fonction complètement, sans possible retour en arrière... Bug ou fonctionnalité? Quelqu’un a une idée?

avatar Nitneuqq | 

@darengd

Et tu as réussi à régler le problème?

avatar elitelazor | 

On peut détourner le fonctionnement de la limite de temps d'une app pour exiger un mot de passe à 4 chiffres personnalisé pour sécuriser l'accès à une application spécifique, photos par exemple.

avatar hish | 

@elitelazor

Pas bête, du coup ça si on peut activer de mode directement depuis gestion de contrôle ça deviendrai un "mode pour enfants",
Tu pourras prêter ton tel à ton gamin sans qu'il puisse faire joujou et envoyer un message à ton boss ou partager une photo en pièce jointe ? (ça m'est arrivé ?)

avatar Tomtomrider | 

@hish

Euh, si je ne me trompe pas c’est déjà possible dans les restrictions d’application depuis longtemps.

avatar Thomas  | 

Depuis que j’ai activé cette fonctionnalité, même en la désactivant je ne peux pas effacer mon historique de navigation Safari ou gérer les bloqueur de contenu (par exemple AdBlock etc..) Quelqu’un a le même problème ?

avatar Florian Innocente | 
Je n'en ai pas parlé parce que c'est une bêta, mais il y a parfois de jolis bugs en effet.
avatar Thomas  | 

@innocente

Effectivement, mais je viens de trouver la solution : il faut désactiver les restrictions qui s’appliquent automatiquement lors de la configuration de « temps d’écran ».

avatar frankm | 

@innocente

Le partage familiale n'est pas obligatoire j'espère.
Avec le partage familial, ce qui me gène c'est quand l'enfant grandi, on décide de le libérer de ses parents : que deviennent ses données ?

avatar Florian Innocente | 
Non c'est juste que si un Partage familial existe, il apparaît là. Mais c'était déjà le cas avant, sous une forme plus basique.
avatar frankm | 

@innocente

Merci pour l'info. Très bon article

avatar daffyduuck | 

@frankm

Il suffit de sortir l'enfant du partage familial, et son compte devient un "compte normal", et seul lui aura accès à ses données.

avatar frankm | 

Cool

avatar NerdForever | 

La Stasi bonjour...

avatar Malum | 

Quand on connaît ce qu’était la Stasi, non seulement c’est une connerie, mais en plus minable, honteux et tant insultant pour leurs innombrables victimes qu’infectement diffamant pour Apple.

avatar frankm | 

@NerdForever

Oui. Il faut élever ses enfants en tant que dictateur pour en faire de bons démocrates

avatar hish | 

Petit astuce pour les parents qui ont free :
Coupler la gestion par free du contrôle parentale (appel et sms) par jour et plage horaire qui correspondent à celle d'ios12 :
Comme ça on peut dormir tranquille, le téléphone peut fonctionner en mode appelé d'urgence mais pas recevoir/émettre d'appel.
On peut dormir tranquille sans ce demander si sont gamins ne va pas être fatigué pour suivre les cours en classe.
le téléphone est gros fléau sur le sommeil des ados et il est à tord considéré comme normal qu'un gamin profite de la liberté d'en avoir un alors qu'il vit avec un outil qui est le centre de sa vie et qui l'empêche d'etre concentré, sociable, altruiste, en bonne santé (coucou la scoliose à cause de la mauvaise posture). Les statistiques sur une ado de 14 ans (et non un journaliste high tech) pourrai être assez flippant ?

avatar reborn | 

@hish

Tout se passe sur tinder maintenant ?‍♂️

avatar hish | 

@reborn

Les ados sont peut être un peu jeune pour tinder ?.
Mon propos c'est surtout de dire que ios12 + free on peut avoir un tel partiellement actif voir inutilisable (Sauf appel d'urgence) par un réglage sur les 2 plate-formes.
Au moins, un gamin aura un vrai temps pour dormir (ou réviser) et pas besoin qu'il se sente puni en lui privant de son tel la nuit, ni de devoir lui rappeler qu'à 1h00 il serait temps de.dormir au lieu de parler /jouer

avatar C1rc3@0rc | 

@hish
«devoir lui rappeler qu'à 1h00 il serait temps de.dormir au lieu de parler /jouer»

Sachant qu'un enfant ou un ado a besoin generalement de 9 a 10 heures de sommeil, a moins que les cours commencent a 12h, y a deja un gros probleme si a 1h du mat il roupille pas deja depuis un moment...

Apres le gros soucis c'est de pouvoir évaluer precisement quel est le site/service/applications qui l'occupe.
Le commentaire de reborn n'est pas idiot, savoir que le gamin passe son temps sur internet c'est bien, mais entre Wikipedia et Tinder, il faut pouvoir faire la difference.

Sachant que l'OS enregistre toutes les connexions, avec IP, et que ces log dure plusieurs jours, ce serait techniquemet pas difficile de reporter cette information sur le controle parental...

avatar frankm | 

@hish

L'application téléphone n'est pas impactée par Temps d'écran

avatar hish | 

@frankm

Oui c'est pour ça que je parle de le coupler avec les fonctions de contrôle parentale de free (restrictions des SMS et appel)

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