iPad Pro : vraiment productif ?

Mickaël Bazoge |

Avec l’iPad Pro, Apple reste fidèle à une feuille de route dont l’issue pourrait bien être l'avènement du premier Mac sous processeur ARM (lire : L’iPad Pro entrouvre les portes d’un Mac sans Intel). Mais malgré les benchmarks flatteurs et les 4 Go de RAM, l’iPad Pro n’est pas encore un tueur de MacBook. Si la puissance est effectivement là, iOS n’est toujours pas OS X, loin s’en faut. La forme actuelle n’est peut-être pas idéale, les usages se limitent sans doute à quelques professions ciblées (les architectes, les graphistes).

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Mais la tablette très grand format n’en représente pas moins un nouveau jalon stratégique dans le renouveau d’Apple sur le marché des professionnels, où les questions d’argent se posent de manière un peu moins aiguë que chez le grand public (il est plus facile pour une société d'acheter des produits en volume). Le constructeur met certes en avant la consultation de contenus (vidéos, musique avec les quatre haut-parleurs), ou encore les jeux vidéo… mais la cible, c’est la productivité, encore plus qu’avec l’iPad Air pour lequel Apple n’a cessé de vanter les possibilités créatives.

Grand écran pour grand dessein

Un grand écran, pour quoi faire ? Au-delà de la liste de caractéristiques impressionnantes (12,9 pouces, 2 732 x 2 048, 5,6 millions de pixels, bien plus que le MacBook Retina), l’iPad Pro se présente comme un outil productif à destination d’utilisateurs qui au quotidien, ont besoin d’une grande dalle pour travailler.

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On pense d’instinct aux graphistes, aux dessinateurs, aux architectes ou aux pros de la 3D qui sauront apprécier le stylet, pardon, le « stylo » mis au point par Apple, censé apporter plus de précision. Le constructeur n’est pas avare de superlatifs pour tresser des lauriers à son Apple Pencil : réactivité fulgurante et latence réduite sont à même de séduire des utilisateurs pour qui ces arguments sont essentiels dans leur travail. Le prix demandé (99 $ tout de même) aurait pu laisser penser que le constructeur ait choisi un matériau noble pour le châssis de son stylet : Ars Technica nous apprend qu’il s’agit d’un simple plastique blanc, comme celui qui habillait les produits d’Apple il y a dix ans. S’il tient bien en main, la finition glossy peut lui conférer un aspect glissant.

Il faudra aussi voir les performances de ce stylet sur pièce, en dépassant l’argumentaire d’Apple : malgré toute la technologie injectée dans la reconnaissance du stylet, on reste sur une connexion Bluetooth. Cette technologie sans fil s’est amplement améliorée, c’est certain, mais ce n’est pas toujours aussi réactif et véloce que la technologie des digitizer Wacom, où des signaux électriques parcourent la surface de l’écran : c’est en perturbant cette nappe électrique que la pointe du stylet livre cette réactivité qui fait la réputation des produits de Wacom.

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D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si Microsoft et Samsung ont fait appel à la technologie Wacom pour équiper certains de leurs produits tactiles (la Surface Pro jusqu’à la version 2 pour le premier, les Galaxy Note pour le deuxième) : c’est l’une des meilleures du marché. Autre avantage : les stylets Wacom n’ont pas besoin d’être rechargés.

De son côté, Apple a imaginé un système tactile qui double la fréquence d’affichage afin de « capturer » un maximum de points par tracé. Des capteurs sont intégrés dans la pointe du Pencil afin d’assurer la précision la plus importante, pour une réactivité censée s’approcher le plus possible de l’expérience du papier. Apple annonce un rafraîchissement de 240 Hz pour la reconnaissance de l’emplacement du stylet (soit 4 millisecondes, ce qui est très peu), alors que ce taux était de 120 Hz avec l’iPad Air 2 : deux fois plus rapide donc, mais l’ajout du Bluetooth ne risque-t-il pas de provoquer toujours cette impression de retard quand le stylet « suit » le mouvement de la main ?

Difficile à dire. Les premiers testeurs présents ont pu, à l’image de David Pierce de Wired, s’extasier devant la fluidité du stylet et l’absence de latence. Il faudra toutefois passer le test de la réalité, en dehors des quelques minutes d’usage post-keynote de journalistes qui pour certains, ne sont pas forcément les mieux placés pour apprécier les performances d’un stylet.


Sur une charge, la batterie du Pencil offre au périphérique une autonomie de 12 heures de travail sans discontinuer, ou encore de 3 mois en veille avec une utilisation sporadique. La recharge se déroule en branchant le connecteur Lightning (protégé par un capuchon connecté magnétiquement) sur le port idoine de la tablette. Apple annonce pour l’occasion que 15 secondes de charge permettent au stylet de tenir 30 minutes. Une sorte de Quick Charge appliqué à un stylet en quelque sorte… en attendant que l’on retrouve le même type de technologie sur l’iPhone (lire : iPhone 6 : le talon d’Achille de la recharge de la batterie).

Que les dessinateurs et les graphistes fatigués se rassurent : Apple s’est arrangée pour que seule la pointe du stylet et les doigts posés à l’écran soient correctement interprétés. La paume de la main qui repose sur la dalle ne sera pas prise en compte, tout comme l’avant bras. Bon à savoir : la pointe de l’Apple Pencil devra être changée de temps en temps (sur un rythme de renouvellement qui s’approche de celui d’un stylo à bille), le constructeur fournissant un certain nombre de pointes de remplacement avec le stylet. Et l’on pourra en acheter de supplémentaires.

Le lourd dossier du stylet « Yurk » de Steve Jobs

Profitons de l’occasion pour balayer définitivement un malentendu lié au stylet. De nombreux commentateurs ont pu faire des gorges chaudes de la présentation de l’Apple Pencil (on a même pu deviner les réactions narquoises dans la salle du Bill Graham Civic Auditorium). Il est vrai que Steve Jobs, lors de la présentation de l’iPhone en janvier 2007, avait lui même dit pis que pendre des stylets : « Qui veut d’un stylet ? Il faut le chercher, il faut le ranger, on le perd… Yuck ! Personne ne veut d’un stylet ».

Un enterrement de première classe pour un périphérique qui, il faut le reconnaitre, n’avait rien de très agréable — il fallait vraiment avoir épuisé toutes les alternatives pour utiliser un tel objet. Le lancement par Apple de son propre stylet a été accueilli par les sarcasmes et l’habituelle antienne selon laquelle Jobs se retourne dans sa tombe (combien de saltos dans le cercueil depuis quatre ans ?). Mais c’est oublier que Steve Jobs pouvait se dédire, affirmant bleu ce qui était rouge la veille. On retrouve d’ailleurs trace de brevets Apple concernant des stylets dès 2010, et sans doute avant (sans aller jusqu’au Newton).

Et n’oublions pas qu’à l’époque de la première génération de l’iPhone, les écrans résistifs étaient la norme, une technologie bien peu réactive et qui allait être balayée par l’écran capacitif introduit par l’iPhone. En 2007, l’argument de Steve Jobs avait d’autant plus de sens qu’utiliser un stylet sur le petit écran de 3,5 pouces peu défini du premier iPhone n’avait à peu près aucun intérêt : clairement, le doigt était le dispositif d’interaction le plus adapté.

Avec le lancement des écrans Retina puis de l’iPad et de sa dalle de 9,7 pouces, le stylet gagnait en pertinence. D’ailleurs, les fabricants n’ont pas attendu Apple et son Pencil pour lancer des stylets à l’usage de l’iPad. Samsung, avec le Galaxy Note, et Microsoft avec la Surface Pro ont remis ce périphérique au goût du jour et repopularisé ce type d’interaction, plus précis et productif en particulier pour des tâches spécifiques comme le graphisme ou la CAO. Ce n’était qu’une question de temps pour qu’Apple lance son propre outil, adapté à un nouveau genre de tablettes (lire : Pourquoi Apple doit se (re)mettre au stylet).

Microsoft avait raison

Très ironiquement, Microsoft a été invité sur la scène du keynote pour présenter Office sur l’iPad Pro, une version qui a longtemps été bien supérieure à celle proposée (pour un usage tactile) sur les tablettes sous Windows 8 ou 10. L’éditeur, suivi par Adobe, avait la lourde tâche de décliner l’intérêt productif de l’iPad Pro, que ce soit pour la bureautique ou le graphisme et la PAO.

Il y a trois ans, Joel Watson prophétisait déjà l’iPad Pro — Cliquer pour agrandir

Mais finalement, l’iPad Pro valide les choix effectués par Microsoft pour sa propre tablette Surface, tout particulièrement la déclinaison Pro équipée d’un stylet. Non seulement Apple a lancé son Pencil, mais encore la nouvelle tablette accueille aussi son propre clavier, les deux périphériques restant optionnels. Rappelons toutefois que le constructeur avait mis au point un dock-clavier lancé en même temps que la première génération d’iPad en 2011, qui se présentait aussi comme un produit à forte productivité ajoutée.

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Le Smart Keyboard emprunte cependant beaucoup aux Touch Cover et Type Cover de Microsoft. Surface intégrant sa propre béquille, les étuis/clavier de Microsoft n’ont pas de socle de maintien, mais ils servent eux aussi d’étuis de protection (les Smart Cover remplissent la même fonction depuis l’iPad 2). Microsoft a eu la bonne intuition et à force d’acharnement, la gamme de Surface, notamment la Pro, connait un rebond dans ses ventes avec quelques millions d’unités chaque année ; on verra ce qu’il en sera pour l’iPad Pro.

Apple a les reins au moins aussi solides que Microsoft pour imposer sa nouvelle tablette. Le constructeur de Cupertino compte aussi sur son partenariat avec IBM (et Cisco) pour pousser ce nouveau produit auprès des entreprises, qui auront moins de difficultés à signer les chèques au nom de l’Apple Store que le graphiste indépendant sans le sou.

« Je suppose qu'on pourrait concevoir une voiture qui vole et qui flotte, mais je ne suis pas sûr qu'elle ferait toutes ces choses correctement » : en 2012, Tim Cook rhabillait la Surface pour plusieurs hivers, lui reprochant notamment un système d’exploitation brouillon et peu adapté aux écrans tactiles. Depuis, un peu d’eau a coulé sous les ponts et avec Windows 10, les tablettes de Redmond ont pour elles un système d’exploitation qui se tient plutôt bien. Elles offrent en tout cas une plus grande polyvalence qu’avec iOS. iOS 9 comprend des fonctionnalités calibrées pour les grands écrans des tablettes, comme Split View, et la dalle de 12,9 pouces de l’iPad Pro permet d’afficher deux apps plein pot côte à côte.

Plusieurs fonctions « de bureau » restent plus productives : iCloud Drive ne remplace toujours pas le bon vieux Finder d’OS X. Et on n’a rien trouvé de mieux encore qu’une souris ou qu’un trackpad ; le problème ergonomique fondamental des PC tactiles sous Windows se pose aussi avec un iPad Pro : lever et approcher le bras pour tapoter sur un écran posé à la verticale devant soi n’est pas un mouvement naturel et provoque rapidement une fatigue. Sans oublier que tenir la tablette avec une main pour l’utiliser de l’autre se révèle aussi très vite fatigant, comme l’ont noté ceux qui ont pu essayer le produit après le keynote.

Le problème des apps

iOS est un système d’exploitation épatant, et avec la version 9, Apple a développé des fonctions spécifiquement dédiées à ses iPad. Mais le multi-tâches fenêtré (qui n’est pas sans rappeler celui de Windows), la fonction d’image dans l’image, ou encore les raccourcis clavier introduits avec iOS 9 ne seront pas suffisants pour transformer un système d’exploitation d’abord pensé pour la mobilité en puissant outil productif.

Apple y a évidemment songé. Notes, Mail, Garageband, iMovie… ces applications vont s’épanouir sur l’écran de 13 pouces de l’iPad Pro (Notes en particulier va donner son plein potentiel avec le Pencil). Au-delà de ces logiciels intégrés, Apple espère le soutien des éditeurs tiers.

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Il existe un risque non négligeable que les développeurs tiers, qui par définition ne possèdent pas les ressources quasi-infinies dont bénéficie Apple, n’aient ni le temps, ni l’argent ou encore la volonté d’optimiser leurs applications pour ce nouveau produit au positionnement incertain— ils sont par ailleurs déjà bien occupés par l’iPhone, l’Apple Watch, l’iPad mini et l’iPad Air, sans oublier demain l’Apple TV… Des terminaux qui, à l’exception de l’Apple TV (mais au vu de son prix, on peut parier sur un succès assez rapide), possèdent des bases d’utilisateurs suffisamment importantes pour amortir le développement d’apps.

Il reste évidemment les applications se destinant à la clientèle « naturelle » de l’iPad Pro : comme on l’a dit plus haut, les graphistes, les dessinateurs, les architectes, les pros de la CAO et de la 3D. D’ailleurs, c’est sans surprise qu’Adobe (monté sur la scène du special event), Autodesk ou FiftyThree (l’app de dessin Paper) ont annoncé des apps qui sauront tirer le meilleur profit de l’iPad Pro.

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Mais on peut s’attendre à quelques déceptions, au moins à moyen terme, provenant d’éditeurs aux moyens plus limités. C’est le cas pour Bohemian Coding, qui a indiqué que son excellent Sketch ne franchira pas le Rubicon vers iOS, et donc pas vers l’iPad Pro (lire : Design : pas de portage de Sketch prévu sur iPad Pro). Le problème soulevé par l’éditeur est simple : « Nous ne pouvons pas porter Sketch sur iPad si nous ne sommes pas sûrs du retour sur investissement ».

C’est bien là le nœud du problème que tous les développeurs peuvent comprendre. Le hiatus est parfaitement résumé par Ben Thompson, fondateur de Stratchery et ancien d’Apple et de Microsoft. En substance, il explique que la volonté d’Apple d’améliorer l’iPad (et, au passage, d’en relancer les ventes) est de lancer un nouvel iPad… alors que le constructeur serait mieux inspiré s’il améliorait cette plateforme pour les développeurs. Car en bout de course, ce sont bien les développeurs qui sont responsables de l’« expérience » iPad. Et si ces derniers estiment que le modèle économique mis en place par Apple n’est pas le plus durable et rentable qui soit, alors rien ne justifie le développement d’applications complexes.

Seuls les jeux (financés par des micro-paiements) ou des logiciels gratuits financés par la pub peuvent décemment faire vivre leurs auteurs. Où vont se nicher les applications professionnelles, inventives et productives qui permettront à l’iPad Pro de rencontrer son public et, si possible, aller au-delà ? Thompson liste les difficultés que rencontrent les développeurs : absence de démos, pas de mises à jour payantes, aucune communication possible entre les développeurs et leurs clients. Ces défauts et ces manques sont bien connus depuis longtemps, mais Apple ne donne pas l’impression de vouloir s’y atteler. Et pourtant, ce sont ces mécanismes qui font en grande partie le succès du Mac.

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Il existe bien un modèle économique alternatif, celui de l’abonnement tel que le pratiquent Adobe et Microsoft, mais tous les développeurs n’ont pas forcément les moyens et l’envie de mettre en place un tel système. Ces abonnements ne font pas nécessairement le bonheur des utilisateurs d’Office ou de la Creative Suite (et la rentabilité n’est pas toujours au bout du chemin nuageux).

Sur l’autoroute d’Apple

La métaphore est connue : Steve Jobs surnommait les PC (et par extension, les Mac) des « camions ». Si on aura toujours besoin de camions, il est plus agréable de voyager dans des voitures plus agiles, plus rapides, plus maniables. À l’époque, ces voitures étaient l’iPhone et l’iPad. Mais où se situe l’iPad Pro dans ce bestiaire ? Difficile à dire.

On serait tenté de dire que la nouvelle tablette pourrait remplir le rôle d’une camionnette, mais les conducteurs ne voudront-ils pas tout simplement passer directement au camion, pour un prix équivalent ou presque ? Il va de soi que l’iPad Pro a bien des arguments pour lui, à commencer par un design et des finitions « qualité Apple ». Mais sans le moteur d’un système d’exploitation pas aussi productif qu’un OS de bureau, et le carburant d’applications aux fonctions aussi complètes que sur un ordinateur traditionnel, le chemin de l’iPad Pro risque d’être très étroit.

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avatar Androshit | 

@Mémoire Cache :
Y a une grosse différence avec la Surface : l'iPad Pro va se vendre lui ^_^

avatar NestorK | 

La Surface 3 se vend plutôt très bien...
Donc ?

avatar jackhal | 

Qu'est-ce que tu appelles "plutôt très bien" ?

Le dernier chiffre que j'ai vu c'était $888 millions de revenus pour un trimestre record, en hausse de 117% par rapport au trimestre précédent. Un chiffre fourni en revenus et pas en unités : pas grave, on a aussi les revenus pour l'iPad : $2,166 millions... pour le tout premier (et moins bon) trimestre de son existence. Record à $11,468 millions.
http://www.statista.com/statistics/269914/apples-global-revenue-from-ipad-sales-by-quarter/

Et comme la progression était de 117%, le trimestre précédent était à environ 410 millions, à peu près 11x moins que l'iPad sur la même période.
Donc non, c'est pas un succès. Même pour leur meilleur trimestre, il y a un ratio iPad/Surface à peu près équivalent au ratio iPhone/WP au niveau mondial. Je ne dirais pas que les WP se vendent "plutôt très bien".

Après, faut-il considérer la Surface comme LA réponse à l'iPad ?
Personnellement je ne pense pas. Il y a plein, plein de tablettes/PC 2 en 1 un peu partout, c'est peut-être plus ça qu'il faut prendre en compte... et considérer la Surface comme un genre de Nexus des tablettes Windows.

avatar Sostène Cambrut | 

@Mémoire Cache

Encore une fois c'est des conneries.

Ce qui différencie l'iPad de la Surface c'est son OS tactile et rien d'autre. Mais ça fait mal au cul aux haters de le comprendre... Forcément, c'est difficile d'admettre qu'Apple peut rendre une tablette plus productive sans lui coller un OS Desktop...

avatar Sostène Cambrut | 

@iBook 68

Le principal problème de la Surface Pro c'est le manque d'apps adaptées. Donc dans 90% des cas la Surface est utilisé comme un PC, pas comme une tablette.

La Surface est peut-être plus polyvalente que l'iPad Pro parce qu'elle pourrait afficher aussi des applications tablette. Le problème c'est qu'il n'y en a pratiquement pas et que MS a sabordé sa Surface RT qui aurait pourtant pu être un bon moyen de forcer les développeurs à proposer des Apps adaptées.

La faille de ces raisonnements c'est qu'ils considèrent toujours des conditions universelles. Or, parfois c'est le grand écran multi-app de l'iPad Pro qui sera le plus adapté, parfois ce sera le petit écran de l'iPad Mini, voire de l'iPod. Y a plein de situations professionnelles où la taille de l'écran a une importance capitale.

Vous n'avez pas l'air de réaliser que iOS est sans doute la plateforme la plus spécialisée qu'ait jamais pondu Apple. Et chaque périphérique a des usages spécifiques. Et j'ai aussi l'impression que vous confondez productivité avec polyvalence. C'est une erreur.

avatar melaure | 

C'est sur, quand on a amputé une appli de 90% de ses fonctions pour en faire une appli iPad, c'est très très productif ...

avatar oomu | 

@Sostène Cambrât

c'est aussi mon opinion. IOS est un os spécialisé, et il peut être très productif, couplé à de bonnes apps.

On ne peut pas attendre que plus de 20 ans de développement d'applications mac (et windows) soient subitement sur iPad en 5 ans.

mais il existe déjà d'excellents logiciels pour travailler et produire avec. Vous devriez les accepter pour ce qu'ils sont et les intégrer à votre workflow.

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je pense encore que c'est Microsoft qui a tort, en tentant de TOUT transformer en PC Windows (Surfaces n'est que la énième tentative de cette lubie).

A produit et format différent doit correspondre une interface adaptée : c'est le cas pour la télé, la montre, la tablette ou l'ordi de bureau.

Il faut considérer et fouiner les applications iOS. Des exemples en vrac: procreate, transmit, garageband, omnigraffle, etc. (selon vos priorités et besoins)

et évidemment l'Histoire n'est pas finie : il y aura de nouveaux logiciels, ils monteront en gamme, ils intégreront toujours plus de fonctionnalisés au fur et à mesure que iPad et iOS s'améliorent.

Je ne comprends pas cette urgence de déclarer l'ipad inutile ou de jeter son ordi par la fenêtre. Les deux sont superbes ensembles, ou seuls ou pas, selon vos besoins et usages.

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Mon soucis avec Surface, c'est que ça reste un PC amputé de sa souris et clavier. Bien sur, lentement mais surement, quelques gros logiciels intègrent une interface adaptée tablette. Mais j'ai l'impression de revivre OS/2 avec son mode "windows".

Il n'y a aucune raison que les développeurs se pressent quand une Microsoft Surface peut se contenter de grosso-modo se démerder avec une application windows à souris.

Au lancement du Mac, Apple avait refusé d'intégrer un terminal/ligne de commande à Mac OS, pour forcer la création d'applications GRAPHIQUES à Souris (ironie de l'Histoire, la roue tourne).

C'est la bonne approche. On le voit en direct (ventes, nombre d'apps, etc).

avatar feefee | 

@oomu :

"On ne peut pas attendre que plus de 20 ans de développement d'applications mac (et windows) soient subitement sur iPad en 5 ans."

Voilaaaaaaaaa ! De 25 m et En pleine lucarne !
Ça suffit à contrer toutes les affabulations de nos amis les geeks :-))

avatar hmmmr | 

@feefee :
Beennnnn..... Oui. D'ou notre preference d'osx plutot qu'ios. En fait. Du coup. Pour bosser avec nos outils existants sans attendre 15ans de pouvoir profiter d'une machine de consultation tactile quand on le souhaite ET d'une petite unitée de production en deplacement.
Ce n'est pas le choix/vision d'apple. Tant pis pour nous.

avatar oomu | 

encore une fois, vous avez DEJA la solution à votre problème (que j'estime totalement exagéré juste parce que.. je sais pas, la Peur ?)

- le macbook (air/pro) est déjà là, il a tous les bons logiciels, il marche, il est bien avec son os x à souris
- les portables pc, ils sont déjà là, avec tous les bons logiciels à souris et le windows à souris qui marche

Surfaces a ENCORE MOINS de logiciel adapté à son usage de tablette que l'ipad ET DE LOIN.
Surfaces est un pc portable sans souris ni clavier avec un windows à souris+clavier. Les modes d'interfaces "tactiles" sont rares et les applications telles Photoshop sont adaptés au tactiles à la truelle.

De fait, pas même Windows à Souris sur un appareil sans souris ne vous satisferait.

Il faudra du temps pour redévelopper TOUT avec des interfaces adaptées.

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si on jetait à la figure OS X sur un mac sans clavier ni souris, il faudrait quand même TOUT REINVENTER. (Finder tactile, preview Tactile, et Photoshop tactile et Salome tactile, et opencascad tactile et EMACS tactile)

même topo, même compromissions que Surfaces.

ce que vous voulez est un bon pc/mac portable, ça se vend déjà.

Ayant déjà ça, je vise plutôt un autre outil de dessin, que j'espère capable de rendre les même services qu'une cintiq en plus agréable qu'une MS Surface, tout en apportant les avantages de IOS (simplicité, rapidité d'usage, silence total, bonne conception générale).

Vous vous lamentez en fait que tout réinventer windows et mac dans des surfaces et des iPads prend du temps : OUI.

surtout à une époque où les gens ne veulent pas payer les logiciels professionnels (préférant payer 99centimes/4,90euros des applications vites abandonnées ou les pirater)

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je persiste encore à croire que vous n'utilisez pas ces machines et refusez de considérer les logiciels disponibles sur toutes les plateformes.

avatar hmmmr | 

@oomu :
Ho moi je ne me lamente de rien, le macbook et air me suffisent tres bien et marchent parfaitement. Production = argent, ca me va.

J'aurai juste adoré pouvoir enlever leur clavier dans l'avion pour matter un film, dans le train pour bosser au stylet sans trimballer la wacom et rebrancher tout ca au boulot sur le reseau avec un dock TB.
Ca oui pour sur j'aurai adoré un modbook version apple, avec l'integration magique dont elle a le secret et un mode accessibilité tactile.

Je vais continuer a rever dans mon petit coin.

avatar oomu | 

"Ca oui pour sur j'aurai adoré un modbook version apple, avec l'integration magique dont elle a le secret et un mode accessibilité tactile."

hélas le projet modbook n'a attiré presque personne. Des gens ont tenté de faire financé cela.

j'estime qu'Apple n'a pas de "magie" pour intégrer (hormis une compétence certaine en ingénierie et matériaux). Elle a une radicalité forcenée qui lui PERMET justement de s'affranchir des problèmes qu'ont les concurrents. Elle ne fait pas ce que les autres tentent de faire.

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Si Apple arrêtait de restreindre l'usage du port usb (lightning) de l'ipad/iphone, ces machines deviendraient subitement nettement + fonctionnelles. Quand on jailbreak iOS, on voit bien que comme il est basé Os X, il reconnait de base la plupart des périphériques usb. Mais l'interface en fait rien.

un dock pour iPad n'aurait rien de saugrenue (bien qu'historiquement les docks se vendent mal, ce sont des accessoires d'ultra-niche: pro, et encore, pour le pro qui s'embarrasse de trucs)

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l'industrie tourne autour de tout ça depuis 10 ans.

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mon propos n'est pas que je veux marcher sur les rêves des gens.
Mais de dire que si vous demandez à Apple de pondre Os X tactile (le fameux os x qui fait du tactile de temps à autre) vous risquez d'obtenir tout bêtement Apple Windows 8 : le truc qui énerve tout le monde.

Et de toute façon, il faudrait attendre que l'univers entier réadapte ses logiciels à la bascule tactile ou souris selon ce que l'utilisateur branche/débranche.

Non, mieux vaut ROMPRE et faire des plateformes claires avec une interface claire et des attentes claires. C'est déjà assez dur avec ça de motiver Adobe à tout réécrire. Même Microsoft a du mal à motiver Adobe.

Je pense que vous restez trop accroché à IOS de base et ne fouinez pas les apps et utilitaires disponibles.

Mon avis: penchez vous sur Surfaces. Le 6 oct y aura peut être Surfaces 4. sinon l'ipad pro (mais en avion, il est ptet trop grand ? je réalise pas encore)

avatar hmmmr | 

@oomu :
Je comprend bien.
En fait, le point est qu'un ipad NON tactile aurait été ma solution. (Ma petite solution pour moi tout seul, je comprend que l'industrie s'en fiche hein)
Le tactile, pour l'iphone et l'ipad c'est super, pour bosser "grumpf".

avatar oomu | 

le ModBook ?

avatar hmmmr | 

@oomu :
Modbook basé sur le macbook 1.1/1.2/1.3 avec smart keyboard, merci pere noel :)

avatar feefee | 

@Mémoire Cache

"Un bon pompage de la Surface en bonne et due forme. Bien entendu les fanboy qui traînent ici ont trop mal au cul pour l'avouer."

Haaa , j'ai plutôt l'impression que ça te gratte partout moi mais bon ..
Sinon pourquoi cette intervention ?
Tu as besoin de convaincre pour te rassurer ? :-)

avatar tbr | 

@Mémoire Cache
@hmmmr

Bah, si vous confondez les pommes avec les fenêtres... ;-)

avatar syquest14 | 

En regardant la demo de la keynote vient tout suite l'idée d'un OS X tactilisé en fusion avec OS 9...stylet et souris.
Par ailleurs peu d'images le montre porté à une main.
Enfin même avec tarif revu à la baisse pour le cloooouuuude Apple devrait nous sortir un iGadget pour augmenter les faméliques Go du iPad pro, à coté les trucbooks sont bien mieux dotés.

avatar oomu | 

"En regardant la demo de la keynote vient tout suite l'idée d'un OS X tactilisé en fusion avec OS 9...stylet et souris."

cet Os X tactilisé existe déjà, c'est IOS.

Il finiront par porter à IOS toujours plus de fonctionnalités et facilités pour le travail des applications.

Un stylet pour l'interface est sans intérêt, mais un outil pour dessiner et écrire, ça oui.
La souris est sans intérêt ou vous recréez tout bêtement un iMac portable (appelé Macbook)

Soit le produit que vous désirez existe déjà (macbook)
Soit vous êtes trop impatient pendant qu'Apple développe son Os X tactilisé (IOS)

avatar oomu | 

Appleinsider a quelques vidéos de l'ipad pro tenu à la main.

C'est faisable, mais vous le feriez pas aussi longtemps qu'avec iPad.

(toute façon, je me vois pas dessiner en tenant d'une main, on dessine appuyé sur un chevalet ou à plat)

avatar Giloup92 | 

L'iPad Pro n'est pas une camionnette, c'est un pick- up. Plus classe !

avatar pariscanal | 

En parlant production et stylet ,
Là wacom sur el capitan , c est la Cata

avatar Chris K | 

Pas chez moi, ça marche nickel (une Intuos Pro).

avatar oomu | 

aucun soucis de mon coté avec une intuos (photoshop, affinity ou zbrush)

avatar essbihi | 

Super article pour un produit que ne mérite pas : une camionnette sans roues .
iPad trop 32go avec des accessoires débile 1170€ c'est quoi ça Apple

avatar oomu | 

y a pas d'autres apps de gestion photos sur iOS ?

avatar iPop | 

@rolmeyer :
Perso et vu le prix, une surface 3 ou pro 4 me semble plus souple et plus adaptable.
Pour moi en tout cas, rien que pour gérer la musique et les photos, photos sur iOS et musique sur iOS est ...caca pour rester poli.

Pour ma part je ne gère plus mes photos et musiques sur Mac depuis des années. Apple et son cloud peut aller se brosser.
J'ouvre de temps en temps (rarissime (très)) iTune sur Mac pour charger des app et stocker.
Je charge mes photos sur iPad (128 go :-)) puis sauvegarde sur disque dur (pas besoin de Mac).
Ma musique personnel est dans le cloud (50go) et disque externe.

avatar waldezign | 

Vu les réactions des haters, c'est sûr, ça va cartonner!
Plus sérieusement, je vais bencher les différents concurrents pour ma boîte... On verra bien!

avatar melaure | 

Faut avoir un peu de recul, et le voir avec un oeil pro. Bien sur que la surface est bien plus adaptée.

Ne pas avoir OS X en tactile est l'erreur dans ce produit ...

avatar feefee | 

@melaure

"Ne pas avoir OS X en tactile est l'erreur dans ce produit ..."

Les Tablet PC CA NE MARCHE PAS !!
Il faut vous le dire comment , on a pas déjà eu ces merdes par le passé :-)

Rhhhhooooooo ! Sont têtus quand mêmes ses mega geeks !

Fabriquez vous votre bécane de Jacky de la mort qui tue avec des fils partout , des OS à 2 tètes et laissez les autres tranquille bon sang de bonsoir !

avatar pariscanal | 

Ah oui intuos 5m , deux modèles id étiques même
Problème
Lorsque que je clique sur des choix sur la palette menue de Photoshop ,
Il met deux secondes à afficher le choix de l outil par exemple

avatar Ghaleon111 | 

Vivement qu'il arrive que je puisse l'acheter
Et puis tout le monde á déjà un Mac ou un Pc brancher á un moniteur confortable de 24 ou 27 pouces ou un vrai laptop avec tout ce qu'il faut comme connectique et meilleur clavier que la cover surfaçe (vu la pauvreté du store tactile ms, le tactile n'est pas indispensable), pourquoi ils s'intéresserait à la surfaçe qui fait doublon en fin de compte
Un iPad pro est un parfait complément dans le salon ou en mobilité surtout avec un Mac ou tout va se syncro tout seul dans l'écosystème

avatar macsilvio | 

@C1rc3@0rc

Bravo ! +10 pour le Mac Book Pro 17"

avatar bellague | 

J'ai déjà un iMac 27' à la maison, un MBA et iPad Air et iPhone 6+. Je me sers de moins en moins du MBA. Alors, je vais remplacer mon MBA et iPad par l'iPad pro. Étant souvent en déplacement, moins de trucs à emporter et je pourrais travailler sur OS à la maison.
Cet iPad me plait bien et plus de confort pour la presse et des films.

avatar oomu | 

bah, les écrans cintiq ne sont guère performants et pourtant ça suffit pour travailler avec hein

vous ferez la finition et épreuve sur un ordi de bureau.

avatar debione | 

J'ai toujours considérer l'ipad comme un excellent complément d'une machine de bureau... Il ne la remplace absolument pas, mais en complément il est idéal (genre je n'allume plus que mon ordinateur pour "travailler"). Il en ira de même pour l'ipad pro... C'est une machine de complément... Clairement que l'on ne vas pas faire avec cette machine ce que l'on fait avec un mbp, par contre on fera avec cette machine des choses impensables à faire avec un mbp... Tout son intérêt réside la actuellement, il sera par exemple possible de déporter une table de mixage, d'utiliser confortablement certains logiciels de création musical (l'ipad classique est trop petit pour une utilisation satisfaisante)...

avatar ft5777 | 

L'iPad Pro est alléchant je trouve, mais il n'a de pro que le nom...

Apple n'a malheureusement toujours pas compris que les restrictions dans iOS sont peut-être bénéfiques en ce qui concerne les iPhone (sécurité, etc.) mais pas pour les iPad et encore moins quand on nomme un iPad "Pro".

Quand on voit le mot Pro on s'imagine que cette machine pourrait/devrait pouvoir remplacer un macbook mais ce n'est pas absolument pas le cas. Il n'y a toujours pas de Finder, pas possible d'installer des logiciels tiers qui ne sont pas sur l'App Store, toujours pas possible de simplement brancher un disque dur externe ou un écran externe, une souris, etc.
Et évidemment à partir du moment où t'as besoin d'un ordinateur classique avec iTunes pour synchroniser et mettre des fichiers sur un produit, c'est que niveau productivité c'est pas génial quoi...

J'ai un iPad Air 2 et je l'adore, peut-être même mon produit Apple préféré, je passe des heures dessus. Mais en l'état il ne peut absolument pas remplacer un PC...

avatar oomu | 

pourquoi faire le Finder sur iOS ?

une souris sur un iPad n'a guère de sens, autant acheter un macbook(pro/air) et utiliser les applications à souris.

le refuse d'Apple de prendre en charge les périphériques USB est une vraie erreur oui. Comme souvent Apple est son propre pire ennemi.

Le fusain ne remplaçant pas le pinceau
il est HORS DE QUESTION que la tablette remplace l'ordi de bureau à souris.

c'est NON.

mais les deux sont cools.

avatar larkhon | 

@oomu :
Juste une remarque en passant: un des besoins que les gens peuvent avoir c'est un OS "classique" avec une machine pesant le poids d'une tablette pour le prix d'une tablette. Quand vous dites si on veut une souris faut acheter un macbook, ça ne répond pas à ce besoin.
Pour moi, la machine idéale serait une version Apple des transformers d'Asus, une tablette iOS qui passerait en Mac OS quand on met un clavier.

avatar oomu | 

"Juste une remarque en passant: un des besoins que les gens peuvent avoir c'est un OS "classique" avec une machine pesant le poids d'une tablette pour le prix d'une tablette"

ben heu.. oui on a tous besoin d'une machine + cool, + lègère et - chère :)

Mais les hybrides se vendent difficilement, Surface existe déjà et si vous décrivez un ordinateur portable à souris (trackpad) cela se vend déjà

"Pour moi, la machine idéale serait une version Apple des transformers d'Asus, une tablette iOS qui passerait en Mac OS quand on met un clavier."

ça ne serait pas idéal car le fruit d'un milliard de compromis comme l'est justement le Transformer d'Asus.

Ni l'os n'est totalement adapté aux deux usages, et surtout vous n'avez pas les logiciels capable de faire la jonction entre l'un et l'autre des environnements. Je sais pas, mais Windows 8 a déjà été fait. L'avez vous acheté ?

Vous voulez du "transformable comme l'a tenté microsoft mais par Apple", pourquoi ? parce que vous appréciez la simplicité, radicalité et choix d'Apple ?

mais peut être ce choix est la conséquence du REFUS mordicus d'apple (jusqu'à ce que tous les investisseurs et clients frappent sur le crane de Timmy) de faire des machines hybrides.

Non, l'ipad est le BON choix. Il faudrait d'avantage de programmes professionnels (et chers et payants et maintenus) et plus de temps pour recréer toute une informatique de qualité (idem chez la concurrence android ou window), mais le choix est le bon : pas d'hybride.

Ce qui limite IOS est d'avantage l'app store et son manque de soutien pour vendre les logiciels (pas de version démo, pas de mise à jour payante, etc, ça refroidit les développements très ambitieux, voir Sketch.).

-
je ne suis pas convaincu de la pertinence d'une machine hybride Apple quand déjà vous n'achetez pas Surfaces ou justement un PC hybride (voir un des android) déjà en vente.

Je ne crois pas que la raison soit simplement parce que vous voudriez le "soin Apple".

avatar iPop | 

@oomu :
pas de version démo, pas de mise à jour payante, etc, ça refroidit les développements très ambitieux, voir Sketch

Rien n'empêche de créer une app (store) qui charge/débloque au besoin des achats ou des fonctionnalités. Les éditeurs ne veulent en aucun cas se remettre en question.

avatar oomu | 

@ipop

chaque modification d'un achat "in app" doit passer par la vérification Apple; De plus cela oblige à morceler le logiciel.

Pour des "démos", faudrait imaginer une version de base avec un temps limité qui se débloque si on paye un achat "in app". Je ne sais pas si c'est un scénario prévu et accepté par Apple.

-
les éditeurs refusent de se remettre en question? ils ne font que ça :

- s'adapter aux lubies d'Apple ("pas de widget si c'est rose fluo à pois vert et exécute une action ! .. bon okay", "200m max sur Apple tv, parce que ZUT !", "NAON, bon Ok, ho et pis NAON !"

- passer aux stores numériques de Sony, de Google, etc chacun avec leurs politiques, leurs coûts, leurs exigences et j'en passe.

- tenter de suivre les 1 millions 640 000 frameworks qui se succèdent de Microsoft ( .net ? winfx ? RT ? trucmuche-html !?)

- dégraisser et déconstruire leurs logiciels pour les vendre 4euro90 comme leur hurlent les geeks et les investisseurs

- faire du mobYle parce que nous n'achetons plus que du mobYle.

- faire du tactile parce qu'on vire les souris , ha non on la remet, hop.

je pense que les éditeurs se remettent beaucoup en question, trop même.

Adobe elle ne se remet pas en question sans raison ou sous la pression d'un autre industriel (sauf qu'elle a révolutionné son activité en passant au tout abonnement), résultat: bénéfices en hausse.

avatar larkhon | 

@oomu :
Quant à faire une machine hybride Apple, c'est surtout complexe. Sur le principe l'interaction entre les deux OS marche déjà avec iCloud, c'est le comment on passe de l'un à l'autre qui risque d'être compliqué.
Le seul compromis du design est déjà un no-go dans la course à la finesse...

avatar oomu | 

"Le seul compromis du design est déjà un no-go dans la course à la finesse..."

ha oui, rien que ça.

avatar NAVY7GAS | 

iOS 9 pour cet iPad qui ne proposera même pas de multisession, et ça se dit Pro ? Pour eux une entreprise se résume à un seul gars ou alors des individus qui bossent seuls dans leur coin avec chacun leur tablette, c'est mieux pour les affaires de la pomme
Pourvu que cette machine soit fabriquée en série sans trouver preneur et qu'elle plombe encore plus les chiffres, alors peut-être qu'apple décidera enfin de ne plus prendre ses clients pour des demeurés. Tous leur produits sont maintenant créés dans l'optique de frustrer et de renfermer leurs clients dans un monde où ce qu'ils consommeront passeront obligatoirement par leurs boutiques
Virtuelles. Où est le libre arbitre dans ce futur informatique qu'est en train de nous concocter Apple ?
En achetant leur shampoing on sera obligatoirement amené à acheter uniquement leur après-shampoing, sans issus.
Mais évidemment c'est à nous de savoir être critique quand ils sont mauvais et calculateurs, les applaudir à chaque présentation de keynote n'arrangera pas notre futur informatique. On est en train de créer un monstre qui perd peu à peu de son âme originelle avide d'argent qui leur tombe facilement dans le bec.
Je ne vais pas attendre sagement que le vaisseau mère implose pour plier bagage et rapatrier mes données alors que le vent est en train de tourner silencieusement, en ce qui me concerne j'ai déjà anticiper la suite.

avatar Sostène Cambrut | 

@NAVY7GAS

"iOS 9 pour cet iPad qui ne proposera même pas de multisession, et ça se dit Pro ? "

Tu partages ton ordinateur portable en milieu professionnel ? C'est une blague ? On parle d'un outil portable là, pas d'une station de travail fixe.

"En achetant leur shampoing on sera obligatoirement amené à acheter uniquement leur après-shampoing, sans issus."

J'ai pas l'impression que les partenariats avec IBM et Cisco aillent dans ton sens. Et Apple qui invite Microsoft et Adobe onstage ça devrait te rassurer aussi, non ?

"Je ne vais pas attendre sagement que le vaisseau mère implose pour plier bagage et rapatrier mes données alors que le vent est en train de tourner silencieusement, en ce qui me concerne j'ai déjà anticiper la suite."

Ton bonheur personnel sera toujours plus important que toute considération technologique. Fais ce qu'il y a de mieux pour toi et arrête de te frustrer du bonheur des autres. Bonne continuation vers ses autres prairies alors.

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