Le lancement de la 5G en France est un véritable casse-tête pour les opérateurs. Tout était simple ou presque du temps de la 4G où les opérateurs n’avaient qu’à mettre à jour leurs infrastructures, commercialiser les terminaux compatibles et espérer que les clients répondent présents. Outre la guerre commerciale qui fait toujours rage entre Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom, il faut ajouter à cette équation une dimension politique. Plusieurs responsables politiques ainsi qu’une partie de la population montrent une certaine défiance vis-à-vis de cette technologie.
Après s’être attaqué sèchement à certains écologistes (lire : Stéphane Richard défend la 5G contre « certains écolos français »), Stéphane Richard avait voulu faire bonne figure. Lors du lancement commercial de la 5G par son groupe, il avait déclaré ne pas vouloir l’activer dans les villes où un moratoire avait été voté : « Même si nous sommes techniquement prêts (…) Nous ne voulons pas passer en force et privilégions le dialogue et la conviction ». Voilà pourquoi l’opérateur historique n’a pas activé, à ce jour, ses antennes à Paris par exemple, où une concertation citoyenne sur le sujet est en cours.
La posture d’Orange pourra-t-elle être tenue longtemps ? Ce n’est pas un …