Le positionnement tarifaire de l'iPhone, plus bas qu'annoncé à l'origine par Free, n'est pas un cas isolé parmi les mobiles en vente chez le nouvel opérateur. D'autres modèles comme les BlackBerry et les Samsung sont aussi moins chers de quelques dizaines d'euros que les offres des concurrents (par exemple chez Sosh).
Selon des sources du quotidien Les Echos, cette générosité cache une mauvaise estimation de la demande pour ces terminaux - haut de gamme pour certains, comme l'iPhone ou le Galaxy SII - et par ricochet des stocks malvenus.
Free aurait revendu une partie de ces téléphones à l'étranger tandis que pour d'autres, il aurait essuyé le refus de leurs constructeurs quant à leur reprise. Une situation que dément Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad, concédant simplement des « tâtonnements sur la tarification au lancement » pour mieux se targuer ensuite de proposer les meilleurs prix du marché tant sur l'abonnement que les terminaux.
À l'origine de cette erreur d'appréciation de Free, poursuit Les Echos, le fait que les abonnements à 2€ ou 20€ ont plutôt poussé les gens à « chiner » de vieux téléphones. Au final, au lieu des 25% à 30% de clients qui prennent un téléphone avec un forfait, cette proportion serait trois fois moindre.
Un phénomène qu'avait abordé aussi l'ARCEP en parlant d'une forte utilisation de la 2G dans le cadre de l'itinérance avec Orange (lire Free Mobile : Orange agite la menace de suspendre son accord d'itinérance).
D'où un ajustement à la baisse des prix pratiqués dans le catalogue de Free, alors que l'opérateur souhaitait justement gagner de l'argent sur ces ventes, affirme un fabricant sous couvert d'anonymat.
Ce à quoi Maxime Lombardini répond que Free n'entend « ni faire de grosses marges ni perdre de l'argent » dans cette activité de vente, en précisant que le catalogue va prochainement s'étoffer. On verra à cette occasion quel est le profil tarifaire des modèles retenus.
Sur le même sujet :
- iPhone : Free Mobile est le moins cher
- L'iPhone enfin disponible chez Free Mobile
Free aurait revendu une partie de ces téléphones à l'étranger tandis que pour d'autres, il aurait essuyé le refus de leurs constructeurs quant à leur reprise. Une situation que dément Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad, concédant simplement des « tâtonnements sur la tarification au lancement » pour mieux se targuer ensuite de proposer les meilleurs prix du marché tant sur l'abonnement que les terminaux.
À l'origine de cette erreur d'appréciation de Free, poursuit Les Echos, le fait que les abonnements à 2€ ou 20€ ont plutôt poussé les gens à « chiner » de vieux téléphones. Au final, au lieu des 25% à 30% de clients qui prennent un téléphone avec un forfait, cette proportion serait trois fois moindre.
Un phénomène qu'avait abordé aussi l'ARCEP en parlant d'une forte utilisation de la 2G dans le cadre de l'itinérance avec Orange (lire Free Mobile : Orange agite la menace de suspendre son accord d'itinérance).
D'où un ajustement à la baisse des prix pratiqués dans le catalogue de Free, alors que l'opérateur souhaitait justement gagner de l'argent sur ces ventes, affirme un fabricant sous couvert d'anonymat.
Ce à quoi Maxime Lombardini répond que Free n'entend « ni faire de grosses marges ni perdre de l'argent » dans cette activité de vente, en précisant que le catalogue va prochainement s'étoffer. On verra à cette occasion quel est le profil tarifaire des modèles retenus.
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