Entre octobre et décembre 2021, Apple a vendu pour 19,5 milliards de dollars de services : ça en fait des abonnements à Apple Music, au stockage iCloud, à AppleCare, des transactions Apple Pay ou encore d'abonnements aux applications de l'App Store (sans oublier le gros chèque de Google).
Les services, en croissance de 23,8% par rapport au dernier trimestre 2020, s'imposent comme le second pilier financier d'Apple, loin derrière l'iPhone évidemment, mais devant le Mac ou l'iPad. Pour le constructeur, c'est tout bénéf' et ce n'est pas qu'une expression, puisque Apple dégage une marge brute de 72,4% sur les services, contre 38,4% « seulement » sur le matériel (au total, la marge brute s'établit à 43,8%).
Apple a enclenché un cercle vertueux qui paie : chaque utilisateur d'un produit avec un logo de pomme au dos — il y en a désormais 1,8 milliard en activité dans le monde1, du jamais vu ! — est aussi un client potentiel pour un ou plusieurs des services du constructeur. Apple a compté 785 millions d'abonnés payants, un chiffre qui a gonflé de 165 millions durant les douze derniers mois. Une croissance à deux chiffres, a rappelé Luca Maestri le directeur financier le plus heureux au monde.
Il a relevé que l'engagement des consommateurs pour les services d'Apple a augmenté, en connectant cet intérêt aux nouveaux contenus d'Apple TV+, Fitness+ (lancé en novembre dernier dans une dizaine de nouveaux pays dont la France) et Apple Arcade.
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Luca Maestri a également précisé que pour le premier trimestre 2022, il s'attendait à une croissance à deux chiffres pour le chiffre d'affaires des services, mais prévenait d'une décélération par rapport au quatrième trimestre 2021 (autrement dit, ce sera moins de 23,8%). Il rappelle que les confinements de l'année dernière ont poussé bon nombre de consommateurs à s'abonner à des services.
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Ils étaient 1,5 milliard en janvier 2020, 1,65 milliard en janvier 2021. ↩︎
