Google est un moteur de recherche, une régie publicitaire, un fournisseur de services en ligne, un FAI (avec Google Fiber), voici que l’entreprise de Mountain View ajoute une nouvelle corde à son arc : elle est désormais aussi opérateur virtuel, comme promis début mars. Les premiers pas de Project Fi sont encore mesurés, puisqu’il ne s’adresse qu’aux consommateurs américains possesseurs d’un Nexus 6. Mais l’offre détonne sur un marché qui, au contraire de la France, n’a pas connu de bouleversement majeur depuis des années et reste largement figé dans un statu-quo qui n’est pas bon pour le consommateur.
Le forfait unique débute à 30$ : à ce prix, on obtient les services Fi Basics (20$) et 1 Go de données (10$). On peut augmenter la dotation en data, jusqu’à 10 Go (100$). Les Basics comprennent les appels et SMS illimités aux États-Unis, les SMS illimités à l’international, des appels internationaux à prix « low cost », le partage internet. Et si le client n’utilise pas tout son quota de données, Google remboursera la différence.
Project Fi ressemble beaucoup à Free Mobile, dans un sens : une offre unique, simple et lisible, et a priori plus généreuse que ce que propose la concurrence. La technologie mise au point par Google permet au smartphone de basculer entre les réseaux LTE de Sprint et T-Mobile, tout en se connectant aux bornes Wi-Fi afin de conserver une bonne qualité et une large couverture. Le cloud est aussi largement mis à contribution, puisqu’il sera possible de passer un coup de fil ou envoyer un SMS à partir d’un ordinateur.
Comme la plupart des projets en gestation chez Google, Fi est proposé sur invitation uniquement pour le moment.