L'App Store des Pays-Bas va rencontrer de nouveaux systèmes de paiement 🆕

Florian Innocente |

Mise à jour 17/01 — L'ACM, l'autorité de la concurrence néerlandaise, va désormais rencontrer les éditeurs des apps concernées pour déterminer si les modifications proposées par Apple leur conviennent. Si l'App Store va leur permettre d'intégrer des systèmes de paiement alternatifs, les conditions sont drastiques : les éditeurs devront compiler une application spécifique distribuée uniquement aux Pays-Bas, et Apple prélèvera une commission, y compris sur les achats réalisés via les mécanismes alternatifs. Le constructeur n'a pas précisé le pourcentage.


Article original, 15/01 — Pour la première fois, Apple va permettre à des éditeurs d'apps sur l'App Store de proposer d'autres systèmes de paiement. Ce sera toutefois limité aux Pays-Bas et aux apps de rencontres. Ce n'est pas de son propre chef qu'Apple introduit cette souplesse — elle reste vent debout contre ce principe — mais à la suite d'une décision du régulateur néerlandais l'ACM (Autoriteit Consument & Markt).

Dans l'immédiat elle est tenue de s'y conformer, toutefois elle a fait appel auprès de la Haute Cour. Apple estime que cette nouvelle règle « n'est pas dans l'intérêt de [ses] utilisateurs » et de redouter que « ces changements compromettent l'expérience utilisateur et créent de nouvelles menaces pour la vie privée des utilisateurs et la sécurité des données ».

Les Pays-Bas exigent l

Les Pays-Bas exigent l'ouverture de l'App Store aux systèmes de paiement alternatifs

Pas résignée mais tout de même obligée, Apple va prochainement proposer 3 options aux développeurs de ces apps de rencontre — et uniquement ce type d'apps.

Soit les éditeurs continuent d'exploiter le système de paiement de l'App Store et en ce cas ils n'ont rien à faire. Soit ils intègrent un lien qui emmène l'utilisateur vers leur site pour effectuer des achats, ou bien enfin ils incluent directement dans l'app le système de paiement de leur choix.

Dans les deux derniers cas, Apple continuera de percevoir une commission sur les ventes mais il y a fort à parier que le taux sera revu à la baisse. Elle prévient toutefois que les éditeurs choisissant de renoncer à son système devront gérer eux-même les éventuelles demandes de remboursement, l'historique des achats et autres choses dont Apple s'occupe habituellement.

Enfin, les éditeurs qui ont une présence internationale devront compiler une app spécifique pour l'App Store néerlandais puisque ce changement ne concerne que ce marché.

Corée du Sud : Apple proposera d

Corée du Sud : Apple proposera d'autres méthodes de paiement sur l'App Store

Correction sur la partie du versement d'une commission. Apple continuera d'en collecter.

avatar fte | 

@shaba

"Ça n’existe pas sous Android."

Encore du binaire… ça ne peut être qu’erroné sans nuance. Je sais que tu le sais.

avatar shaba | 

@fte

Sous Android tu n’as pas d’ensemble aussi cohérent d’appareils désolé. Google tend à rectifier les choses mais tu as toujours des résolutions très différentes et des versions très entérocolites en circulation.

avatar fte | 

@shaba

Ça n’empêche pas de faire d’excellentes apps fonctionnant partout, Google a prévu le coup pour uniformiser les API et permettre un déploiement large sur un large éventail de versions.

avatar shaba | 

@fte

C’est exactement ce que je te dis, Google a resserré les vis mais ça reste plus complexe que sous iOS.

avatar fte | 

@shaba

"C’est exactement ce que je te dis, Google a resserré les vis mais ça reste plus complexe que sous iOS."

Non, ce n’est pas ce que tu disais. Tu disais que ça n’existait pas. Maintenant, c’est "plus complexe". M’kay. Argumentation flexible selon la force du vent.

avatar shaba | 

@fte

« Google tend à rectifier les choses ». Tu seras gentil de lire en entier les messages. Maintenant restons en là s’il te plaît.

avatar fte | 

@shaba

"Tu seras gentil de lire en entier les messages."

Il ne vaut mieux pas.

Enfin, je lis en entier, mais je ne réponds pas à tout. Car j’aurais plus de choses à objecter encore.

En particulier, pour ce cas précis, sur ce que Google fait, car ça remonte à loin, très loin. En terme de développement, ça fait longtemps que ce n’est plus un problème.

avatar fte | 

@shaba

"Maintenant restons en là s’il te plaît."

Il t’appartient de ne pas poursuivre. Il ne t’appartient pas de me dire quand ne pas poursuivre.

avatar Bigdidou | 

@shaba

« tu as toujours des résolutions très différentes et des versions très entérocolites en circulation. »

Oui, c’est très chiant.

avatar xavierlc | 

@Bigdidou

On a toujours le mot juste, décidément !

avatar Insomnia | 

@shaba

C’est pas ce que je dis, je dis simplement que Apple et Google savaient tôt ou tard que cela allait arriver, il y avait des alertes mais non les deux se sentent tout puissant et il est temps que se monopole soit cassé.

avatar byte_order | 

@shaba
> Les développeurs ont tendance à cracher dans la soupe.

Apple n'étant pas l'employeur des développeurs, cette expression n'a pas lieu.
Cette expression implique qu'une personne paye de sa personne pour offrir cette soupe, mais que ceux qui en bénéficient alors qu'ils crèvent la faim se permettent de la critiquer.

Ici, vous avez juste une entreprise d'un côté, une autre (micro ou pas) entreprise de l'autre.
Y'a personne qui n'offre de soupe. Elle est payant la "soupe", vu qu'elle coute 30% des recettes qu'avoir manger cette "soupe" vous permettra peut être d'engranger ensuite.

Je ne sais pas pour vous, mais quand je paye quelque chose, je m'autorise à avoir un avis critique sur le rapport prix / qualité. Une soupe amère, quand tu as faim et que c'est offert, tu manges en espérant que cela sera moins amer une prochaine fois mais tu critiques pas.
Une soupe amère alors que tu n'as pas forcément faim à ce point et que c'est payant, pas gratuite, désolé, mais oui, c'est logique de se permettre de critiquer.

Sans les développeurs, les iphones ne se seraient *jamais* vendus à telle échelle. Y'a chez certains dont vous une sorte de relation d'autorité, voir de soumission, des développeurs d'apps à la "maman" Apple.

La réalité est tout autre : y'a un contrat, payant, d'accès aux outils de développement et de distribution d'apps. Point barre. Un contrat, cela se conteste, cela se renégocie, on cherche à trouver une solution concurrente plus intéressante, c'est dans l'autre des choses dans un marché, y'a rien d'insultant à cela.

A Apple de justifier que son offre reste la plus intéressante auprès du développeur.

A croire qu'en fait Apple ne serait pas capable de rester compétitif, malgré une avance considérable depuis 10 ans, face à tout offre alternative dispo aux développeurs.
Aka l'excuse du meilleur pour refuser le combat... car il n'a jamais combattu, en pratique.

avatar shaba | 

@byte_order

On a limité l’usage de cette expression à un employeur et son salarié ? Première nouvelle.
Comme d’habitude tu caches sous ta prose une mauvaise foi confondante. Apple offre aux développeurs un marché, une relation entre eux et l’acheteur qui est unique. Les utilisateurs iOS sont plus enclins à l’achat que ceux sous Android, je te laisse trouver les chiffres des études en ligne. Qu’Apple prenne une commission n’y change rien et la règle des 30% (désormais 15% pour les petits développeurs) est connue et acceptée au moment de publier une app. Si ça ne convient pas, on se contente d’android. Si le fait que Google prenne une comm également dérange, on change de métier.

avatar byte_order | 

@shaba
> On a limité l’usage de cette expression à un employeur et son salarié ?

Non.
Mais l'expression implique que la "soupe" est vitale à la survie de celui qui la mange, oui.
Hors ce n'est pas le cas ici.

avatar shaba | 

La vitalité n’est qu’une nuance de l’expression, tu peux aussi la saisir au sens de « critiquer ce qui rapporte de l’argent » et ça sera tout à fait exact.

avatar byte_order | 

@shaba

> La vitalité n’est qu’une nuance de l’expression, tu peux aussi la saisir au sens de « critiquer
> ce qui rapporte de l’argent » et ça sera tout à fait exact.

Oh que non.
L'expression repose intégralement sur le mépris envers ce qui vous fait survivre.

Ce qui fait survivre (et pas seulement, heureusement) les développeurs, ce sont leurs compétences de développeurs avant tout. Ils ne sont pas, fort heureusement, capables de développeur que pour une seule techno de dev, une seule plateforme, une seule marque. De plus en plus ils maitrisent non seulement le développement côté client pour *plusieurs* plateformes à la fois, mais également côté serveurs, avec là aussi de multi technos impliquées.

Certes, ceux qui sont restés mono plateforme mono techno mono marque Apple sont plus dans une dépendance prononcée en effet, et, *eux*, sont plus effectivement à dépendre d'Apple et donc de sa soupe. Eux, de toute façon, ils ne peuvent pas publiquement cracher dans la soupe, car justement ils en dépendent trop et sont trop sous l'épée de Damoclès pour l'ouvrir et devoir affronter un déréférencement unilatéral par Apple et la fin de leur unique source de revenu.

Ceux qu'on entend sont donc justement ceux qui dépendent le moins d'Apple, contrairement à ce que vous prétendez, car s'ils l'ouvrent c'est parce qu'ils savent qu'ils sont moins exposé à cette épée de Damoclès. Ce qui prouve par définition que la part d'Apple dans leur *soupe* n'est pas aussi important que vous l'imaginez.

avatar Appleseed | 

@byte_order

Votre discourt sur le fait que Apple et les développeurs sont tous deux des commerçants est tout ce qu'il y a de juste.
Par contre à un moment vous bifurquez pour victimiser les développeurs qui ne sont que des commerçants essayant de vendre leurs créations.
Ils n'ont donc pas plus ou moins de valeur qu'Apple qui est créatrice de l'iPhone qu'elle essaye de rentabiliser comme les développeurs veulent rentabiliser leurs applis payantes.
Il faut rappeler que Apple est surtout le distributeur des applis IOS.
Elle n'est que très peu elle même développeur d'applis.
Apple n'oblige personne à développer pour ses produits.

---

"Sans les développeurs, les iphones ne se seraient *jamais* vendus à telle échelle. Y'a chez certains dont vous une sorte de relation d'autorité, voir de soumission, des développeurs d'apps à la "maman" Apple."

Et sans iPhone pas de développeurs pour iPhone.
Et donc ?
Les deux ont eu besoin l'un de l'autre.
Vous tournez en boucle.

---

"La réalité est tout autre : y'a un contrat, payant, d'accès aux outils de développement et de distribution d'apps. Point barre. Un contrat, cela se conteste, cela se renégocie, on cherche à trouver une solution concurrente plus intéressante, c'est dans l'autre des choses dans un marché, y'a rien d'insultant à cela."

Dans ce cas pourquoi tout ce blabla se résumant de votre point de vue à: Apple méchant, développeurs gentils !

---

"A Apple de justifier que son offre reste la plus intéressante auprès du développeur."

Qui si ils ne la trouve pas intéressante peuvent aller développer pour un autre système, ou faire une appli basé sur un abonnement à souscrire en dehors de l'App store (genre Spotify, Dropbox) ou faire une web app.

---

"A croire qu'en fait Apple ne serait pas capable de rester compétitif, malgré une avance considérable depuis 10 ans, face à tout offre alternative dispo aux développeurs."

Mais cette offre existe déjà: Android.

avatar fte | 

@Appleseed

"Apple n'oblige personne à développer pour ses produits."

Ce raisonnement serait juste… si les développeurs développaient pour les produits d’Apple. Ce n’est cependant pas le cas.

Les produits sont vendus. Ils n’appartiennent de fait plus à Apple. Je parierais même qu’ils sont souvent vendus avant que Apple ait payé ses fournisseurs, n’ayant donc techniquement jamais appartenus à Apple.

avatar Appleseed | 

@fte
"Ce raisonnement serait juste… si les développeurs développaient pour les produits d’Apple. Ce n’est cependant pas le cas."

Vous comprenez l'idée.
C'est vraiment pinailler sur ce coup là.
Mais bon si vous préférez: Apple n'oblige personne a développer pour ios.

avatar fte | 

@Appleseed

"Mais bon si vous préférez: Apple n'oblige personne a développer pour ios."

Ah mais on ne développe pas pour iOS. Je n’ai jamais développé pour iOS.

iOS n’est pas une finalité. C’est un outil, rien de plus.

La finalité sont les humains qui vont utiliser le produit que les développeurs développement. Les développeurs développent pour leurs clients humains. Qui possèdent un smartphone pour exploiter l’application. Qui parfois utilisent iOS.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Par contre à un moment vous bifurquez pour victimiser les développeurs qui ne sont
> que des commerçants essayant de vendre leurs créations.

Face à un distributeur monopolistique. C'est important, ce point là.

> Ils n'ont donc pas plus ou moins de valeur qu'Apple qui est créatrice de
> l'iPhone qu'elle essaye de rentabiliser

Pardon !?
Vous prétendez qu'Apple vend à perte ses iPhones !?

Y'a belle lurette que sa création a été rentabilisée.
Vous confondez rentabilité et augmentation des profits. C'est pas du tout la même chose.
Rentabilisé c'est gagner plus que ce que vous avez investi.

> comme les développeurs veulent rentabiliser leurs applis payantes.

On parle ici de leurs services payants, pas des apps (payantes ou pas).
Vous continuez à associer les deux, alors que ce n'est pas du tout la même chose.

> Il faut rappeler que Apple est surtout le distributeur des applis IOS.

Elle n'est pas "surtout", elle est "obligatoirement" le distributeur des applis iOS.

> Elle n'est que très peu elle même développeur d'applis.

Qu'est-ce que cela change ? C'est son choix. En quoi cela justifie quoi que ce soit sur ce que développe autrui ?

> Apple n'oblige personne à développer pour ses produits.

Mais les développeurs ne développent pas pour *ses* produits à elle, ils développent pour les produits détenus par des consommateurs, qui ne sont en rien la propriété d'Apple. Ils ne s'agit pas d'usagers d'Apple, ni d'abonnés, il s'agit de gens qui sont propriétaires d'un certain type de plateforme, tout comme des développeurs d'accessoires pour un certain type de véhicule ne développent pas pour la marque du véhicule mais pour les propriétaires de ces véhicules.

Et vous noterez, au passage, qu'aucun constructeur de véhicule n'impose que la totalité des accessoires compatibles avec les véhicules qu'il vend soit forcément distribuer uniquement dans le magasin du constructeur.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Et sans iPhone pas de développeurs pour iPhone.
> Et donc ?

Et donc les développeurs auraient développé pour une autre plateforme.
Vous faites, comme d'autre ici, comme si les développeurs devaient leur situation professionnelle à Apple. C'est faux. Ils la doivent au fait qu'ils ont appris à développer des logiciels. Développer pour une autre plateforme que celle sur laquelle on a f appris initialement, c'est pas un métier différent, hein, cela reste être développeur.

Vous avez déjà entendu des gens répondrent à la question "Profession ?" des réponses de ce genre :
- ingénieur en mécanique Peugeot 508
- ingénieur logiciel iPhone
- Electricien Legrand

> Les deux ont eu besoin l'un de l'autre.

Non, pas les deux. Apple a bien plus besoin qu'il y ait des apps pour iPhones que les développeurs n'ont besoin qu'ils puissent développeur pour l'iPhone.

Hypothétiquement si demain les développeurs d'app iOS ne peuvent plus le faire pour une raison X, ils se tourneront vers une autre plateforme parce que leurs compétences sont suffisamment générales pour que leur avenir professionnel soit durablement menacé.

Hypothétiquement , si demain les développeurs d'apps iOS retirent leurs apps de l'AppStore, les ventes d'iPhones sont menacées durablement, et Apple ne pourra jamais, seule, reconstruire un catalogue d'apps et donc d'usages des iPhones suffisamment solide et large pour que sa plateforme "iPhone" garde son attractivité auprès des acheteurs.

Acheteurs qui achètent la flexibilité des usages permise par la plateforme, pour rappel. Sans ce large catalogue d'usages, les smartphones seraient juste des phones.

> Vous tournez en boucle.

Non, c'est vous qui estimez que les développeurs et Apple sont co-dépendants, et donc qu'il y aurait une sorte de boucle.
Moi pas.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> "Un contrat, cela se conteste, cela se renégocie, on cherche à trouver une solution
> concurrente plus intéressante, c'est dans l'autre des choses dans un marché, y'a rien d'insul > tant à cela."
>
> Dans ce cas pourquoi tout ce blabla se résumant de votre point de vue à:
> Apple méchant, développeurs gentils !

C'est vous qui dites que les développeurs, alors qu'ils tentent de chercher une solution concurrente de distribution ou d'intermédiaire de paiement, "crachent" dans la soupe. L'insulte est de votre côté. C'est ça que je conteste : tenter de negocier voir contester des conditions contractuelles désavantageuses c'est pas insulter, c'est juste du commerce. Aucune raison de qualifier cela "cracher dans la soupe".

> "A croire qu'en fait Apple ne serait pas capable de rester compétitif, malgré une avance
> considérable depuis 10 ans, face à tout offre alternative dispo aux développeurs."
>
> Mais cette offre existe déjà: Android.

Non, Android n'est pas une concurrence à son service de distribution d'apps iOS, AppStore.
Le terminal iOS n'appartenant pas à Apple, y'a aucune raison d'associer l'alternative de distribution à une obligation de devoir changer de plateforme cible.

Si Apple louait ses iPhones, là cela serait son parc et donc ses usagers, et là, oui, là elle pourrait dire "écouter, aller voir ailleurs". Mais là, l'iPhone c'est celui d'un tiers. Qu'elle squatte sans compensation pour y faire de profits commerciaux et en l'empêchant d'autoriser d'autres squatteurs de venir sur le bien du tiers en question.

Trouvez moi un propriétaire immobilier qui accepte qu'un commerce s'impose, et en en exclusivité en plus, sur son bien - acheté fort cher au passage - sans lui payer le moindre loyer ni part sur les recettes ni le droit de contester sa présence sur sa propriété...

avatar webHAL1 | 

@Tao :

Espérons, oui. Dans tous les cas, on voit les actions en justice du même genre se multiplier dans le monde, et il est clair que le modèle monopolistique d'Apple sur la distribution des applications sur iOS touche à sa fin.
C'est une excellente nouvelle pour les consommateurs. 👍

avatar Krysten2001 | 

@webHAL1

Euh pas du tout. Au contraire. Aucun bénéfice pour les consommateurs vu que les prix ne baisseront pas 😉 et va juste rajouter de la complexité.

avatar r e m y | 

Les prix SONT plus bas en passant via le site web pour de nombreuses apps existantes. Si un lien direct est mis en place dans l'app pour accéder au site web, l'utilisateur bénéficiera de ces prix plus bas de façon beaucoup plus simple que de devoir quitter l'app et lancer Safari.

Et même pour les cas où le prix ne serait pas plus bas, personnellement, quitte à payer le même prix, je préfère que tout aille au développeur ou au prestataire du service que j'achète, plutôt que d'en laisser 30% à Apple.

avatar webHAL1 | 

@r e m y :
« rect est mis en place dans l'app pour accéder au site web, l'utilisateur bénéficiera de ces prix plus bas de façon beaucoup plus simple que de devoir quitter l'app et lancer Safari. »

Tout à fait. Et si de plus en plus de clients commencent à utiliser une solution de paiement alternative, Apple n'aura pas d'autre choix que de diminuer sa commission, ou offrir d'autres avantages aux développeurs pour qu'ils la mettent en avant. Donc soit les consommateurs seront gagnants, soit les développeurs. Et très probablement les deux.

J'ai un peu de mal à comprendre comment certains peuvent par exemple justifier que c'est "une bonne chose" qu'il soit interdit d'indiquer à l'utilisateur d'une application qu'il peut s'abonner pour moins cher depuis le site Web de l'éditeur...

avatar byte_order | 

@webHAL1
> J'ai un peu de mal à comprendre comment certains peuvent par exemple justifier que
> c'est "une bonne chose" qu'il soit interdit d'indiquer à l'utilisateur d'une application
> qu'il peut s'abonner pour moins cher depuis le site Web de l'éditeur...

Pas mal de gens n'aiment qu'on leur dise trop frontalement qu'ils ont payé plus cher que d'autres pour la même chose. Le déni, le refus de la réalité s’accommode très bien avec la censure, dont d'ailleurs c'est souvent le moteur...

avatar Appleseed | 

@webHAL1
@byte_order

Si vous connaissez beaucoup de commerce qui font de la pub à un commerce concurrent en disant à ses clients allez à coté c'est moins cher, félicitation, perso j'en ai jamais vu.

avatar webHAL1 | 

@Appleseed :

Personnellement, j'achète dans des commerces plein de produits sur lesquels il y a des informations à propos du fabricant, du produit lui-même, la liste des points de vente (dont certains où il me sera possible d'acheter le produit pour moins cher que là où je l'ai eu), etc.
Bref, ça n'a strictement rien d'exceptionnel, et sans le monopole de l'App Store sur la distribution des applications iOS, les règles d'Apple tel que celle qui interdit au développeur de dire comment s'abonner ou de parler de la commission prise par la Pomme ne seraient bien évidemment pas tenables.

avatar Appleseed | 

@webHAL1

Des infos du fabriquant sur le produit ou sur lui oui, mais un lien directe vers un commerce disant venez ici vous payerez moins cher, non.
Si vous avez une photo me prouvant le contraire que vous auriez faites vous même je suis preneur.

Si il y a des infos sur les points de ventes c'est à vous de faire la recherche pour comparez les prix, mais il n'y a rien qui va vous dire içi c'est moins cher ou plus cher.
Ce ne serait tenable pour aucun des magasins.

---

"les règles d'Apple tel que celle qui interdit au développeur de dire comment s'abonner ou de parler de la commission prise par la Pomme ne seraient bien évidemment pas tenables."

Vous pouvez le faire, mais pas sur l'App store.
Aux développeurs de faire leur campagne de pub en dehors du store pour faire connaitre les différentes possibilités offertes aux acheteurs potentiel.

---

"sans le monopole de l'App Store sur la distribution des applications iOS"

Mais en quoi Apple ne pourrait elle pas être la seule à distribuer des applis sur SON système propriétaire ?
Y'a t'il une obligation à travailler avec Apple ?
N'y a t'il pas d'alternatives offertes aux développeurs pour faire des applis sur mobiles (Android, Samsung) ?
Pourquoi Apple devrait elle être un Android bis ?
Ne croyez vous pas que le marché serait perdant si tout était identique et si il n'y avait pas de possibilité de faire différemment de Google ou d'Apple et que seule l'une des ces deux propositions devait être légale ?
Ne croyez vous pas que cette uniformisation favoriserait les accords entre entreprises qui se mettraient d'accord entre elles au détriment du consommateur ?

avatar webHAL1 | 

@Appleseed :
« Des infos du fabriquant sur le produit ou sur lui oui, mais un lien directe vers un commerce disant venez ici vous payerez moins cher, non. ​»

Sauf qu'Apple n'interdit pas uniquement le fait de mentionner au sein d'une application qu'il est possible de trouver moins cher ailleurs, elle interdit surtout tout mention de l'existence même d'une telle possibilité. Prenons Spotify, par exemple : il est impossible de savoir comment passer à l'offre Premium depuis l'application, ce qui rend l'expérience utilisateur nettement dégradée.
En outre, il n'existe aucun concurrent à l'App Store sur iOS et iPadOS, puisqu'ils ont un monopole sur la distribution des applications.

« Mais en quoi Apple ne pourrait elle pas être la seule à distribuer des applis sur SON système propriétaire ? ​»

Elle peut. Disposer d'un monopole n'est pas un problème. Abuser de ce monopole grâce à sa position dominante en est un. Or les règles appliquées par Apple démontrent clairement qu'elle abuse de son monopole, et les différentes enquêtes en cours à travers le monde et les premières lois mises en place vont corriger cela, ce qui est une excellente chose.

« Y'a t'il une obligation à travailler avec Apple ? ​»

Ce n'est pas une vraie question, n'est-ce pas ? Aller interroger n'importe quel développeur d'application mobile, et ils vous diront qu'il est absolument impossible de survivre sur ce marché sans cibler à la fois les utilisateurs iOS et Android.
Donc, oui, il y a une obligation à travailler avec Apple et Google. Et c'est bien ce déséquilibre qui permet à ces deux sociétés d'abuser de leur monopole (pour Apple) et position dominante (pour Google).

avatar Appleseed | 

@webHAL1
"Sauf qu'Apple n'interdit pas uniquement le fait de mentionner au sein d'une application qu'il est possible de trouver moins cher ailleurs, elle interdit surtout tout mention de l'existence même d'une telle possibilité."

Ca semble logique.
On en revient au fait qu'aucun distributeur ne va accepter qu’une marque dise sur un produit qu'il vends allez içi c'est moins cher.

---

"Prenons Spotify, par exemple : il est impossible de savoir comment passer à l'offre Premium depuis l'application, ce qui rend l'expérience utilisateur nettement dégradée.""

Impossible ?
Spotify ne peut pas faire une campagne de pub toute seule.

---

"En outre, il n'existe aucun concurrent à l'App Store sur iOS et iPadOS, puisqu'ils ont un monopole sur la distribution des applications."

Oui et ?
L'app store n’est pas un marché en soit c’est un composante d'un marché.
Des magasins qui vendent des applis y'en a d'autre sur ce marché.
Des magasins ayant l'exclu de leur produit ou de produits fait par des tiers y'en a un paquet.
Ca n'a rien de nouveau.
C'est du commerce classique.

---

"Elle peut. Disposer d'un monopole n'est pas un problème. Abuser de ce monopole grâce à sa position dominante en est un"

Part de marché dans le monde:

IOS: dans les 16%
Android: dans les 84%

https://fr.statista.com/infographie/8204/parts-de-marche-des-systemes-exploitation-pour-smartphones/

La position dominante elle est loin ...

avatar webHAL1 | 

@Appleseed :
« Ca semble logique. ​»

Ça n'a strictement rien de "logique", et ça serait quelque chose de tout simplement impossible si Apple n'était pas en position de monopole sur la distribution des applications iOS et que le rapport de force avec les développeurs n'était pas complètement biaisé.

« Impossible ? »

Tout à fait. Impossible. Je vous remets ma phrase, qu'apparemment vous n'avez pas lue : "il est impossible de savoir comment passer à l'offre Premium DEPUIS L'APPLICATION".

« Des magasins qui vendent des applis y'en a d'autre sur ce marché. »

Il n'y a aucun autre magasin qui vende des applications iOS. Une application iOS n'est pas la même chose qu'une application Android. Vous refusez de le comprendre, mais c'est bien la réalité.

« C'est du commerce classique. ​»

C'est du commerce avec un rapport de force biaisé entre les parties, ce qui entraîne une situation déséquilibrée. C'est bien ce qu'entendent corriger les différentes lois qui se mettent en place à traver le monde.

« Part de marché dans le monde:
IOS: dans les 16%
Android: dans les 84% »

La part de marché d'iOS en termes de revenus est de plus de 50%. La position dominante est bien là. Bien sûr, il faut comprendre ce que le mot "dominant" signifie.

« Google n'a pas su autant capitaliser qu'Apple. A eux de rectifier le tir. »

Ça n'a strictement rien à voir avec ce dont il est question ici. Google tire la majorité de ses revenus de la publicité. Elle n'a rien à "rectifier" de son point de vue.
Cela ne change absolument rien à la réalité qui est qu'un développeur ne peut pas se passer du marché iOS. Votre "C'est un choix. Un choix économique, mais un choix." démontre parfaitement que vous n'êtes pas développeur, que vous ne connaissez pas de développeur, et que vous n'avez aucune considération pour cette profession.

avatar Bigdidou | 

@Appleseed

« L'app store n’est pas un marché en soit c’est un composante d'un marché.
Des magasins qui vendent des applis y'en a d'autre sur ce marché. »

C’est intéressant de voir jusqu’où peut aller la mauvaise foi (j’espère que c’est le cas, parce que sinon se faire dépasser à ce point par ses propres sophismes, ce serait dramatique) pour soutenir un truc indéfendable :D

avatar Appleseed | 

"Ce n'est pas une vraie question, n'est-ce pas ? Aller interroger n'importe quel développeur d'application mobile, et ils vous diront qu'il est absolument impossible de survivre sur ce marché sans cibler à la fois les utilisateurs iOS et Android.
Donc, oui, il y a une obligation à travailler avec Apple et Google. Et c'est bien ce déséquilibre qui permet à ces deux sociétés d'abuser de leur monopole (pour Apple) et position dominante (pour Google)."

Si le marché est moins porteur (c'est à relativiser) qu'escompter c'est comme ça.
Google n'a pas su autant capitaliser qu'Apple.
A eux de rectifier le tir.
Vu la part de marché d'Android, Google à toutes les cartes en main pour encore plus tout exploser et pour faire correspondre sa part de marché avec son chiffe d'affaire avec l'apport d'Android.

Et non il n'y a aucune obligation à développer pour Apple.
C'est un choix.
Un choix économique, mais un choix.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Si vous connaissez beaucoup de commerce qui font de la pub

Alors, déjà, la pub serait dans le produit, l'app, pas dans / chez le commerçant le distribuant, l'AppStore. Personne n'exige qu'Apple fasse de la pub dans l'AppStore pour les méthodes d'abonnement alternatives !

Mais Apple n'est pas chez elle dans l'app. Elle ne peut que choisir d'accepter de la distribuer ou de ne pas la distribuer. Sinon, cela veut dire qu'elle est donneur d'ordre aux développeurs des apps. hors ils ne sont pas des salariés. Mais la façon dont elle abuse de son monopole fait qu'en pratique c'est pourtant bien ce qui se passe, sauf avec les développeurs dont la visibilité est bien supérieure, et même indispensable sur sa plateforme.

Pourquoi croyez vous qu'Apple a cédé face à Netflix, Amazon Prime Video, Amazon eBook Store ? Spotify a bénéficié de la porte ouverte par Netflix et du coup de projecteur médiatique sur les pratiques d'Apple pour passer de l'autre côté, et Apple a du "officialiser" ce traitement différencié, qu'elle a inscrit noir sur blanc dans son guideline : ce n'est possible que pour ce type d'apps, par n'importe quelle app !

> à un commerce concurrent en disant à ses clients allez à coté c'est moins cher, félicitation,
> perso j'en ai jamais vu.

Facile : tout commerçant qui revend des journaux, dont le consommateur va découvrir à l'intérieur qu'il peut s'abonner auprès de l'éditeur pour moins cher afin de recevoir en direct le journal.
La pub pour l'abonnement est à l'intérieur du *journal*, le produit, PAS à l'intérieur du magasin du commerçant, qui ne touche rien sur l'abonnement.

Tous les jours vous pouvez donc en voir.

Vous ne voulez juste pas reconnaitre la similitude avec la distribution d'une app et l'abonnement à du contenu mensuel. Si l'app Netflix était payante mais n'intégrant l'accès que pour le contenu d'un seul mois, cela serait exactement pareil, pourtant !

avatar byte_order | 

@Appleseed
Pas de réaction sur mon exemple ?

Etrange. Vous vouliez un exemple d'un distributeur qui autorise la pub pour un moyen de payer moins cher sans passer par ce distributeur, pourtant.
On est bien d'accord que c'est pourtant pas dans l'intérêt d'un vendeur de journaux que le journal affiche un moyen d'obtenir ce journal pour moins cher, en court-circuitant le vendeur.
Et pourtant, c'est ce qui se passe depuis toujours...

Vous noterez qu'en général que ce vendeur vend par ailleurs d'autres choses (du tabac, des produits de grande distribution si c'est un supermarché). Dans le cas d'Apple, les apps et les services disponibles depuis ces apps distribuées via l'AppStore permettent de (continuer de) vendre des iPhones.

Qui ne sont nullement vendu à perte, hein.

J'attends donc toujours une réaction.

avatar Krysten2001 | 

@r e m y

Ça dépend mais si on veut se désabonner, faut s’amuser à envoyer des lettres, niveau vie privée pas top,… Peut-être pour ça que c’est moins cher car il se rattrape sur autre chose 😉

avatar r e m y | 

Affirmation gratuite! Beaucoup de services par abonnement peuvent être résiliés en quelques clicks! Et puis tous les achats in-app ne sont pas des abonnements.

avatar byte_order | 

@Krysten2001

> si on veut se désabonner, faut s’amuser à envoyer des lettres,

Mais oui, les abonnements à des services souscrits via Internet, c'est bien connu, l'immense majorité ne permet la désinscription que par l'envoi de lettres papier.
Mais oui. Vous vous accrochez à un témoignage un peu plus haut, témoignage non vérifiable pour l'instant (mais si vous pouvez trouver de multiples témoignages convergeants indiquant qu'en majorité il faut envoyer des lettres pour se désabonner des services dématérialisés, merci de partager) et vous n'hésitez pas à généraliser...

> Peut-être pour ça que c’est moins cher car il se rattrape sur autre chose 😉

Peut-être que vous faites juste des affirmations sans preuve pour vous rattraper à autre chose, aussi.

avatar fte | 

@Krysten2001

"Ça dépend mais si on veut se désabonner, faut s’amuser à envoyer des lettres, niveau vie privée pas top,…"

Pourrais-tu citer un service souscrit en ligne pour lequel il faille envoyer des lettres et qui pose par ce fait un problème de vie privée ? À part certains opérateurs téléphoniques. Qui ont obligation de louer leurs services qu’à des personnes identifiées (en tout cas dans mon pays).

avatar byte_order | 

@fte

> À part certains opérateurs téléphoniques.

Qui n'offrent pas de services dématérialisés, de toute façon. Y'a du matos bien physique en jeu qu'ils apportent, louent et maintiennent.

avatar Krysten2001 | 

@fte

Le monde, Le soir,…😉

avatar webHAL1 | 

@Krysten2001 :

Hé, incroyable, ce n'est pas ce que dit le site du journal Le Monde :

https://www.lemonde.fr/faq/?question=souhaite-resilier-abonnement

avatar byte_order | 

@webHAL1
Il confond p'tet avec la résiliation de l'abonnement au journal papier.
Ou alors il est surtout de mauvaise fois.

Défendre la présomption d'innocence, c'est dur !

Pour rappel, on parle ici d'abonnement à du contenu ou service *dématérialisé*. Par définition, le client type veut que cela fonctionne à travers d'Internet...

avatar Krysten2001 | 

@webHAL1

« Pour résilier votre abonnement, contactez notre service client par téléphone du lundi au samedi, de 9 heures à 18 heures au 03 28 25 71 71 (prix d’un appel local) ou depuis l’étranger au +33 3 28 25 71 71, et sélectionnez le choix 6.

Pour les abonnements « Papier + numérique », seuls les numéros effectivement servis seront facturés. LeMonde»

avatar webHAL1 | 

@Krysten2001 :

Donc :
- Pour Le Soir : résiliation possible par courriel.
- Pour Le Monde : résiliation possible par téléphone.

C'est sympa de démontrer vous-même que vous racontiez n'importe quoi. ^_^

avatar Krysten2001 | 

@webHAL1

Justement. Ça montre que c’est plus compliqué et pas aussi facile que l’app store

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