[Accès libre] On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Stéphane Moussie |
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Avec elle, vous ne risquerez plus d’oublier pour la énième fois votre carte Vitale chez le médecin ou à la pharmacie. Elle, c’est l’application carte Vitale, une version dématérialisée disponible sur iPhone et smartphones Android. En cours d’expérimentation dans une dizaine de départements, je l’ai testée à Lyon… Non sans peine.

Dire que la carte Vitale dématérialisée était attendue est un euphémisme. Promise à l’origine pour 2021, ce n’est finalement qu’en 2024 qu’elle sera normalement généralisée dans toute la France. Comme pour la carte d’identité ou le permis de conduire dématérialisés, son déploiement se fait de manière très progressive.

Image iGeneration

Pour l’heure, cette appli carte Vitale est expérimentée dans huit départements : Alpes-Maritimes, Bas-Rhin, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe et Seine-Maritime. Pour la tester, il faut avoir au moins 16 ans, être affilié à un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN, et disposer d’un iPhone sous iOS 12 ou d’un smartphone sous Android 7 au minimum. Remplissant toutes les conditions, j’ai sauté sur l’occasion pour la mettre à l’épreuve sur iPhone.

Activation de l’application

L’activation de l’application se fait en plus ou moins cinq étapes. Pour commencer, on lit et on accepte les conditions générales d’utilisation de l’application.

On saisit ensuite son numéro de sécurité sociale. On peut le faire soit manuellement, soit en utilisant l’appareil photo de son téléphone pour lire le numéro sur sa carte.

On entre après son adresse email et le code reçu dans la foulée à cette adresse pour valider celle-ci.

Arrive l’étape 4 où il faut valider son identité. Il n’est pas question en effet que n’importe qui puisse enregistrer votre carte sur son téléphone simplement en connaissant votre numéro de sécurité sociale.

Cette validation se fait en deux temps. Il faut d’abord présenter une pièce d’identité (carte d’identité biométrique ou non, titre de séjour ou passeport français) recto verso au système de vérification à l’aide de la caméra de son téléphone. Même dans une pièce bien éclairée ou en utilisant le flash, j’ai eu beaucoup de mal à faire accepter ma carte d’identité (celle à l’ancien format). J’ai dû répéter l’opération plusieurs fois avant que le système ne la prenne en compte.

Étape de validation de la pièce d’identité

Une fois la pièce d’identité enregistrée, il faut effectuer une procédure de reconnaissance faciale, afin de prouver que l’on est bien le propriétaire du document. La caméra avant du téléphone se met alors en route et on doit présenter son visage sans froufrou en vidéo. Là encore, j’ai rencontré des difficultés : à deux reprises le système ne m’a pas reconnu alors que je n’ai pourtant pas beaucoup changé depuis la création de ma dernière carte d’identité. C’est seulement au bout du troisième essai que mon visage a été reconnu.

Procédure de reconnaissance faciale (qui a échoué)

Passée cette étape laborieuse, on est ensuite invité à définir un code à six chiffres qui servira à verrouiller l’application.

Une fois que le code est enregistré, l’activation n’est pas encore complète. Il faut en effet attendre qu’un opérateur humain valide le dossier. Cela peut prendre jusqu’à 48 heures, mais j’ai reçu pour ma part le feu vert au bout de deux heures.

Interrogé sur les obstacles rencontrés durant la phase d’inscription, le GIE SESAM-Vitale, qui copilote le projet global et développe l’appli carte Vitale, m’a indiqué que l’un des objectifs principaux de l’expérimentation était justement de tester et d’ajuster le parcours d’activation. D’après mon expérience, la création d’une Identité Numérique La Poste (indispensable pour utiliser le Compte personnel de formation via FranceConnect+, notamment), qui passe par un parcours similaire de vérification de pièce d’identité et de reconnaissance faciale, est plus fluide (la solution technique n’est pas la même).

À ce sujet, ne serait-il pas plus malin de s’appuyer sur une authentification forte déjà existante ? C’est l’avis de la CNIL, qui a demandé à ce que la reconnaissance faciale prenne fin dès que possible. « Conformément à la demande de la CNIL, nous sommes en cours de construction avec l’Agence nationale des titres sécurisés d’une solution alternative qui permettra d’activer son appli carte Vitale à partir de l’identité numérique d’une carte nationale d’identité électronique, sans recours à la biométrie », m'a confirmé le GIE SESAM-Vitale. Cette solution devrait passer par l’application France Identité, qui expérimente un compte certifié compatible avec FranceConnect+.

Utilisation au quotidien

Passée la phase de validation, le second contact avec l’application en bêta n’est pas plus engageant. Après un splash screen daté (logo non Retina, animation désuète), on fait face à un écran de verrouillage qui impose de saisir son code à six chiffres. La prise en charge de Face ID/Touch ID est prévue à l’avenir.

Autre petit ennui : ma photo, prise en contre-plongée, qui est tout sauf flatteuse. Cette photo a été extraite automatiquement de la vidéo de reconnaissance faciale (au pire moment) et il est impossible de la changer. La photo apparait sur l’écran de verrouillage ainsi que sur l’écran principal, au-dessus du QR code.

Les informations sensibles ont été pixelisées pour les besoins de l’article, tout comme la photo, vraiment pas flatteuse.

Ce portrait raté peut paraître anecdotique, mais il n’encourage pas à présenter l’application à d’autres, et je ne suis pas le seul à m’en plaindre. « Vous nous forcez à faire une photo pourrie, on peut pas la refaire, donc on a une tronche de déterré dessus », commente un utilisateur moins poli que moi sur l’App Store. Le GIE SESAM-Vitale m’a indiqué que c’était « un des axes d’améliorations identifiés pendant la phase pilote. »

L’application est divisée en quatre. Dans la partie « Utiliser » figurent sa photo, son nom et son numéro de sécurité sociale, ainsi que le QR code à montrer aux professionnels de santé. La section « Mes infos » donne à voir quelques renseignements supplémentaires sur soi (date de naissance, organisme de sécurité sociale…) et sur son enfant rattaché à son compte le cas échéant.

La partie « Activités » présente, elle, les reçus de dépenses de soin. Les reçus se téléchargent automatiquement en ouvrant l’application, jusqu’à 7 jours après la consultation. Passé ce délai, ils deviennent inaccessibles (mais s’ils ont été téléchargés à temps, les reçus sont consultables sans limites). Enfin, le bouton « Plus » cache les options (changement d’adresse email ou de code secret) et les informations réglementaires.

C’est donc avec cette application dans la poche que je me suis rendu à plusieurs consultations médicales au cours de ces dernières semaines à Lyon. Heureusement que j’avais gardé ma bonne vieille carte Vitale en plastique avec moi, car aucun de mes professionnels de santé habituels (médecin généraliste, dentiste et kinésithérapeute) n’était prêt pour accepter sa version dématérialisée.

Le lecteur de cartes à puce est en effet inutile avec l’application, il faut une « douchette » pour scanner son QR code, un équipement qu’aucun de mes praticiens n’a encore. Puisque l’appli carte Vitale en est au stade de l’expérimentation, cette incompatibilité matérielle n’est pas surprenante, mais les réactions des professionnels que j’ai consultés ne sont pas très encourageantes pour la suite. L’un d’eux, qui n’avait pas connaissance jusque-là de la carte dématérialisée, s’est lancé dans une diatribe contre les smartphones. Les autres, qui avaient entendu parler du projet, ont réagi plus favorablement, mais sans volonté de s’équiper rapidement.

« La mise en place risque d’être longue [chez les médecins généralistes] », estime le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, le principal syndicat de la profession. Ce n’est pas le coût de l’équipement qui pose problème — il y a même une incitation financière de 280 € pour la première feuille de soin générée via l’application —, mais le désintérêt d’une partie des médecins pour les nouvelles technologies et une période déjà chargée en nouveautés. Dans le cadre du programme Ségur du numérique en santé, les médecins sont aussi appelés à adopter le dispositif Mon espace santé, souligne le docteur Nogrette interrogé par mes soins.

Le représentant voit néanmoins le bénéfice de l’appli carte Vitale pour lui et ses pairs : les patients risquent moins d’oublier leur smartphone que leur carte vitale. D’après l’Assurance Maladie, qui a récemment lancé une campagne de sensibilisation à ce sujet, la carte est en effet oubliée lors de 6 % des rendez-vous médicaux, soit 570 000 consultations mensuelles où les démarches administratives sont plus compliquées qu’elles ne devraient l’être.

Image GIE SESAM-Vitale

Si l’application a été boudée lors de mes consultations, il en a été autrement en pharmacie. Mon pharmacien avait déjà expérimenté la carte dématérialisée avec un autre patient, mais avec la NFC, pas le QR code. L’appli carte Vitale peut en effet s’utiliser en NFC, à condition d’avoir un smartphone Android, une plateforme où l’utilisation de cette technologie sans fil est plus libre. D’après le GIE SESAM-Vitale, des travaux sont en cours avec Apple pour porter cette fonctionnalité sur iPhone.

J’ai donc présenté mon QR code à mon pharmacien, qui a pu le scanner avec un lecteur de code-barres… et son ordinateur a renvoyé une erreur. Compte tenu de l’affluence, le pharmacien ne s’est pas lancé dans un débogage de son logiciel, j’ai sorti la carte Vitale de mon portefeuille pour débloquer rapidement la situation.

Bien que tout ne soit pas encore au point dans les pharmacies, celles-ci devraient se mettre à la page assez rapidement. D’une part, elles ont déjà l’équipement nécessaire pour la très grande majorité d’entre elles et les logiciels sont en passe d’être tous adaptés. D’autre part, selon la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), l’appli carte Vitale est même attendue par de nombreuses officines.

« Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », explique Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la FSPF. Non seulement l’application ne risque pas d’être oubliée par les patients, mais elle permet aussi aux pharmaciens d’avoir des informations toujours à jour sur ceux-ci.

Le rôle de l’application est en effet renversé : tandis que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés, informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte, l’appli carte Vitale sert uniquement de support d’identification. En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par l’Assurance Maladie.

À terme, l’application doit aussi permettre de déléguer son usage à une autre personne et de se connecter à d’autres services de santé. Ces fonctionnalités avancées n’arriveront qu’une fois que l’appli sera ancrée dans le quotidien des assurés et des professionnels de santé.

La carte reste Vitale

Au bout du compte, après quelques semaines d’utilisation, je n’ai toujours pas pu utiliser l’appli carte Vitale. En faisant le tour des médecins ou des pharmacies lyonnaises, j’aurais sûrement fini par trouver un professionnel « compatible », mais qui va sérieusement changer de médecin pour pouvoir utiliser une app plutôt qu’une carte ?

Il ne faut pas perdre de vue que l’appli carte Vitale est en phase d’expérimentation. Il est assez normal que tout ne fonctionne pas comme prévu et que les acteurs concernés ne soient pas tous prêts. L’app n’a d’ailleurs pas vocation à éradiquer la carte, qui va rester valable, ne serait-ce que pour le cas des personnes qui n’ont pas de smartphone. Il n’empêche qu’à quelques mois seulement de la généralisation de la carte dématérialisée à l’ensemble de la France, il reste pas mal de travail à accomplir.

L’activation doit être améliorée, sous peine de perdre du monde en route, et l’application elle-même gagnerait à être plus agréable à utiliser. En fait, c’est la pertinence même de l’appli carte Vitale qui pose question. N’y a-t-il pas une synergie possible avec France Identité, qui accueille déjà la carte d’identité et le permis de conduire ? « Des discussions sont en effet en cours pour identifier et travailler sur les liens possibles entre France Identité et l’appli carte Vitale », répond le GIE SESAM-Vitale. En attendant de voir où mènent ces discussions, je garde ma carte Vitale dans mon portefeuille.

avatar domtom93 | 

Pour reconnaitre la personne, l’identité numérique gérée par la Poste vus France connect aurait été plus simple ….
Refaire ce que l’Etat a déjà fait 😳😳

avatar dorninem | 

@domtom93

Justement l'état n'a pas fait grand chose car c'est, dingue, une entreprise privée, si si la poste est privée, qui a réussi à créer une identité électronique reconnue en Europe car seule solution française certifiée eIDAS.

avatar beteldor | 

@dorninem

Non, le groupe La Poste appartient à 100% à l’État (CDC + État)

avatar dorninem | 

@beteldor

Soit mais c'est une société anonyme donc au niveau Européen c'est reconnu comme étant non étatique.
Le ministère de l'intérieur ayant été incapable de produire une id électronique avec le débâcle de Alicem (liée au passeport) et le méga retard de la CNI-e qui est sortie à 2 semaines du couperet 'amende de la commission européenne pour retard excessif ' 🤔😱

avatar postman94801 | 

@dorninem

La Poste privée ? 66% du capital appartient à la Caisse des Dépôts et 33% à l’Etat….

avatar dorninem | 

@postman94801

Le statut est SA donc privé... Simple

avatar beteldor | 

@dorninem

Mais on s’en fiche du statut, La Poste appartient et est dirigée à 100% par l’état. Simple.

avatar dorninem | 

@beteldor

Non car lié à une problématique de facturation de l'usage selon le cadre, et ceci est lié fortement au statut, mais bon c'est trop en dehors du sujet...

avatar Mageekmomo | 

@dorninem

SA ne veut pas dire privé mais commercial

La poste est Société anonyme à capitaux 100% publics

avatar Sonic Tooth | 

@Mageekmomo

SA signifie que la structure est de droit privé et non public. Il en va ainsi de tous les EPIC comme la SNCF ou la RATP. C’était aussi le cas d’EDF avant sa privatisation plus ou moins partielle.

avatar Mageekmomo | 

@Sonic Tooth

Je reformule mon propos et on devrait être d’accord : une SA, droit privé, peut être détenue par des capitaux publics.

avatar beteldor | 

@Sonic Tooth

Encore une fois « de droit privé », ne dédouane d’absolument RIEN l’état qui peut être actionnaire majoritaire ou à 100% de l’entreprise. Ce sont des entreprises publiques au sens où elles sont possédées et dirigées par l’état français.

avatar vicento | 

@dorninem

Hem 🧐

avatar dorninem | 

J'ai eu droit à une enquête qques jours après avoir créé ma e-Vitale et en gros les mêmes griefs.
En particulier le fait de ne pas pouvoir réutiliser mon identité électronique France connect plus...
Il manque aussi une carte des professionnels de santé qui acceptent cette nouveauté... Et comme toujours sans coup de bâton donc des € cette profession n'évoluera pas 😳 comme les sujets 'mon espace santé' qui doit permettre aussi de faire un truc fou : permettre de stocker et partager des examens radios au lieu de refaire à chaque changement de médecin ou d'hôpitaux

avatar Captain Bumper | 

@dorninem : parce que tu crois qu'on a que ça à faire? Avec des journées à 10H dont le principal but est avant tout de soigner les gens (ce qui ne s'arrête pas au temps de présence des patients en salle de soins, cf. analyses de dossiers, d'exams complémentaires), gérer nos TPE/salariés, etc. Et parce que tu crois que les logiciels métiers et les conneries imposées par la sécu sont un long fleuve tranquille sans bug? Nos journées sont ponctués par des problèmes avec ces logiciels, ou avec les télétransmissions, les remboursements, les changements incessants de nomenclature et de conditions de facturation (entre 650 et 700 codes CCAM différents concernant ma spécialité, avec des règles de facturation et d'association bien différents pour nombres d'entre eux) qui nous coute temps et argent.
Et parce que tu crois, toi qui parle de "coup de bâton", qu'on en reçoit pas assez quotidiennement par les politiques, l'assurance maladie, et les complémentaires? À tel point que c'est directement responsable de la non installation des jeunes diplômés qui de plus en plus souvent s'expatrient à l'étranger où les rémunérations sont plus attractives et où ne se fait pas cracher dessus (cf. le refus obstiné de la France à s'aligner sur la moyenne européenne), se reconvertissent ou exercent en secteur 3, càd non conventionné avec la sécurité sociale (donc pour échapper à nombre de conneries de la CPAM)... Ça se fait au détriments des français, mais tant qu'ils n'auront pas compris que ça ne fonctionne pas comme ça, eh bien il leur restera les yeux pour pleurer!

avatar dorninem | 

@Captain Bumper

Il existe des solutions logicielles et matérielles permettant de simplifier beaucoup de choses mais évidemment ce n'est pas gratuit....
Un peu comme les, rares, médecins qui refusent les paiements cb 😳 car 'la banque prend des frais😆' la dernière fois (il y a une 10 d'années il est vrai) que je suis tombé sur un dinausore comm cela je m'en suis rendu compte les 5 premières minutes et je suis sorti directement sans payer et sans consultation 😂
C'est vrai qu'un système comme en Allemagne c'est pas mal aussi car la complentaire traite au premier € donc elle est motivée pour faire bien plus de préventif, paie mieux les médecins mais contrôle et sanctionne sans état d'âme (pas comme le pseudo ordre des médecins en France)

avatar Captain Bumper | 

@dorninem

Ton message est bourré de poncifs sans fondements, on sent donc bien que tu ne sais *absolument pas* de quoi tu parles... Je me demande bien si cela a un quelconque intérêt de discuter, parce que si c'est pour m'opposer du yaka faire ci, yaka faire ça à toutes les sauces sans connaître rien du milieu...
- Quelles solutions logicielles? Solutions à quoi? Et quel rapport avec le coût (si ce n'est une remarque acerbe gratuite et sans fondement)
- Accepter la CB n'est pas obligatoire, que je sache, donc si t'es partie, ce devait être qu'une demande de consultation de confort et non réellement justifiée, mais passons...
- Quel rapport entre une assurance complémentaire et l'ordre des médecins? Je veux dire, à part aucun? En Allemagne comme en France? Et en quoi est-il "pseudo"? Des arguments fondés sur les faits et le droit à avancer pour étayer cette affirmation? Ou faut-il signaler cette accusation calomnieuse ou diffamatoire aux intéressés?

avatar fredsoo | 

@dorninem

On est d’accord les médecins appartiennent à l’ordre des plus grandes chouinneuses de France…. Si le job est si infâme… les usines cherchent du monde.

avatar Captain Bumper | 

Non les chouineuses c’est les petits capricieux aux 35H comme toi, ceux qui pensent que tout leur est dû. La compétence et la responsabilité ça se paye. Et on à toutes fins utiles on cherche aussi des médecins, donc plutôt que jouer le père la morale de bas étage le cul vissé dans ton canapé, vas y on regarde. Et on va se marrer. Il me font rire tous ces gens qui n’ont pas essayé médecine et qui après pensent pouvoir donner des leçons.

avatar Insomnia | 

@dorninem

L’espace santé sert à rien , ma conjointe l’utilise depuis ses débuts pour au final rien, personne n’ajoute quoi que se soit. C’est beau de proposer mais il aurait fallu rendre obligatoire son utilisation.

avatar dorninem | 

@Insomnia

Exactement et pour forcer l'usage avec la seule solution possible malheureusement... Une formule style 'si médecin ou labo ou hôpital n'alimente pas alors x € de moins remboursé par la sécurité sociale '
Simple mais le gouvernement préfère la mode 'on incite... La responsabilité... Blablabla '

avatar Insomnia | 

@dorninem

C’est pas demain la veille que cela arrivera, surtout que certains te demande de payer pour l’envoie des documents médicaux donc 🤨

avatar Captain Bumper | 

Une seule solution ?? Faudrait déjà que ça soit compatible avec tous les logiciels et toutes les spécialités ce qui n’est pas le cas. Et puis faut payer pour ça mon gars, tu crois qu’un salarié ou le praticien (qui perdra du temps de soins) qui rempli cette usine à gaz vit d’amour et d’eau fraîche ? Tu crois que ça se rempli en 2-2 comme ta liste de courses? Mais oui dorninem dont le seul rapport avec la médecine c’est de se penser médecin parce qu’il ca sur doctissimo sait mieux que tout le monde.
Déjà que de plus en plus de médecins se déconventionnent pour aligner leurs honoraires sur ceux de la moyenne européenne, et ne plus subir les conneries de la sécu, si en plus ils font ça, ça va faire rigoler.

avatar YetiJS93 | 

Quand je pense que le dernier médecin que je suis allé voir n’acceptait même pas la carte vitale tout court.
(Non, ca n’était pas au siècle passé mais il y a quelques mois…)

avatar Patrick_C | 

@YetiJS93

J’ai eu cela avec des anesthésistes ce que trouve culotté de leur part.

avatar monsieurg33K | 

@YetiJS93

Mon médecin, depuis ma naissance, n’a jamais été informatisé, c’est à l’ancienne. J’y vais à peine une fois dans l’année donc je m’en fou un peu.

avatar bassaris | 

En Belgique existait jusqu’en 2013 l’équivalent de la carte Vitale (appelée carte SIS), mais elle a été abandonnée et c’est depuis lors la seule carte d’identité - format carte de crédit avec puce - qui la remplace. Cela a au moins le mérite d’alléger le portefeuille. Pas d’application iOS ou Android en vue à ma connaissance.

avatar Patrick_C | 

@bassaris

« SOS Bonheur » arrive à grands pas…

avatar nykk | 

Tout à fait, belle référence. Cette BD est visionnaire, car écrite et dessinée en 1988 (merci Wikipedia) mais les auteurs sont presque prophétiques. Le cycle 2, écrit il y a quelques années, est tout aussi "terrifiant", car il traite de problématiques plus actuelles.
Ça peut faire un beau cadeau pour les retardataires.

avatar twautele | 

l’application itsme permet l’identification électronique pour la plupart des sites web officiels.
Les prescriptions de médicaments sont informatisées via Recip-e, plus besoin de papier et d’écriture illisible de médecin.

avatar bazino | 

Déjà que les cartes vitales se prêtent allègrement dans certaines communautés pour ouvrir l’accès à la sécu française à des personnes qui n’y ont pas droit, là ça va devenir encore plus simple d’installer sa carte sur les smartphones des amis/famille.

avatar DG33 | 

@bazino

Relis l’article lentement, clique sur les liens, renseigne-toi…

avatar BitNic | 

Ah le corps médical et les nouveautés informatiques !!!

J'utilise depuis le début "Mon espace santé" pour y avoir de disponible les documents nécessaires de suivi entre les médecins... et il n'y en a pas un qui le connait et ne l'utilise.
Pourtant lancé par la SS depuis 2021.
Ils ont tous des moyens différents ne communiquant pas entre eux.
Alors l'utilisation de l'appli carte vitale risque d'être longue à venir d'autant qu'ils vont devoir changer de lecteur.
Certains médecins ne prennent toujours pas la CB.......................

avatar lyonp69 | 

@BitNic

Et oui ! Les médecins pensent qu’à une seule chose … leur fric ! Faire de l’argent au maximum !! Le reste ils s’en foutent royalement…

avatar Captain Bumper | 

@lyonp69 : s'ils ne pensaient qu'à ça, ça ne serait certainement pas en France qu'ils exerceraient... Non ils veulent juste éviter les emmerdes quotidiens de systèmes bancales chronophages et buggés et avec les horaires de fonctionnaires de la sécu, à 16H30 y a plus personne qui répond... Quant à la remarque sur l'argent, venant d'un bon français bas de plafond façon Gilets Jaunes, toujours à revendiquer plus de pognon, moins de boulot, on rigole doucement... Mais si c'est tant le panard, vas-y passe le concours, tape-toi 6 ans de médecine, puis un nouveau concours et 3 à 6 ans d'internat et de clinicat, puis crée ton entreprise, fait des journées de 9-10H sur 5 à 5,5 jours, les gardes et astreintes, les c*** qui crachent dans la soupe et t'insultent, et puis peut être que là tu te diras que cet argent (enfin ce qu'il t'en reste), tu l'auras peut-être bien mérité... En attendant posé le cul dans ton canapé, tu ne sers pas à grand chose, tout comme ton commentaire.

avatar Seb42 | 

@Captain Bumper

👍 on reconnaît bien les râleurs de bas étages qui généralisent toute une profession sur un simple fait.

avatar ckermo80Dqy | 

@Captain Bumper

+1 👏🏻

avatar BananaYatta | 

C’est sûr qu’une application en plus alors qu’il existe MonEspaceSanté ou FranceIdentité c’est très embêtant. Et j’irai même plus loin, car Wallet aux US prend en compte les documents d’identité (permis de conduire…) dans son app. Plutôt que de multiplier les app, ça serait bien que la France s’appuie sur les technologies (fiables) mis à sa disposition côté iOS. Ça éviterait de devoir réinventer la roue à chaque fois. J’ai un secret espoir que cela arrive vu que la France a enfin accepté d’utiliser les alertes d’urgences sur iOS (FR-Alert)

avatar DG33 | 

@BananaYatta

Souveraineté numérique, tout ça…

avatar andmag | 

Je serai curieux de connaître la proportion de partients qui fréquentent les consultations médicales pouvant s’équiper d’un tel attirail : smartphone recent utilisé assez longtemps, relativiment à jour et en pleine capacité.
Cela doit contribuer à refroidir les membres de la communauté médicale.
Dans le cadre de macg, le sujet ne se pose peu ou pas. Ne pas négliger que l’investissement en bureautique et dans les licences associées devient trop lourd, en temps notemment, cela et beau projet peut rester nébuleux…

avatar vicento | 

@andmag

Tu serais peut être surpris du nombre de patients CMU qui ont des iPhones / iPhones pro récents.

Sinon pour revenir sur l’application, elle ne semble pas briller par son interface et son ergonomie.

Concernant les médecins: le mien est sympa ; le dernier est parti en dépression. La majorité de ceux que j’ai croisé en 14 de commerce étaient compliqués et c…..s de même que les profs (une minorité se comporte normalement).

Quand on connais les difficultés que rencontrent ces 2 professions ça explique peut être leur comportement ; dans un environnement trop difficile on devient rapidement détestable.

avatar fousfous | 

Ça aurait été plus simple de faire une intégration dans wallet qu'une usine à gaz pour faire plaisir aux souverainistes...

avatar tjahzi | 

@stephmouss
Merci pour les différents tests et l’analyse.
Je vois qu’au moment de sélectionner sa pièce d’identité on ne trouve que des pièces d’identité françaises selon vos copies d’écran.
Mais avec l’Europe il existe un certain nombre d’européens qui travaillent en France donc avec une carte vitale mais qui ont seulement la carte d’identité de leur pays (Belgique, Allemagne …)
Ils auront un moyen de sélectionner une carte d’identité européenne ? Ou pas de carte vitale dématérialisée pour eux ?
Merci 😊

avatar oomu | 

@tjahzi

ils n'ont qu'à prendre la nationalité française ! (quoi ? je m'entraine pour les présidences à venir...)

avatar zoubi2 | 

@oomu

Les Corses sont Français ? 👅👅👅

avatar twautele | 

après 3 mois un étranger EU ne doit-il pas demander un titre de séjour ?

avatar Nico_Belgium | 

@tjahzi

Je sais pas si c’est le même système mais je suis belge et j’ai un compte en banque boursorama.

Quand je dois enregistrer un nouvel appareil, je dois faire un scan de la même manière que celle montrée sur les captures. Et ça marche très bien avec ma carte belge :)

avatar tjahzi | 

@Nico_Belgium

Je ne sais pas comment ça fonctionne avec Boursorama.

Ici dans les copies d’écran de Stéphane on voit carte d’identité française. Et sur les commentaires dans l’app store on lit des témoignages d’européens qui n’ont pas réussi à s’inscrire sur cette appli. Et le service client indique que ça fera partie des prochaines évolutions

avatar Stéphane Moussie | 
@tjahzi : les étrangers assurés en France peuvent s'enregistrer avec leur titre de séjour.
avatar tjahzi | 

@stephmouss

Selon https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16003
« Si vous êtes Européen et venez travailler en France, vous n'avez pas besoin de titre de séjour. Toutefois, vous pouvez demander un titre de séjour. » Et donc si ce n’est pas utile d’avoir un titre de séjour pour un Européen il faut adapter les applications à cette situation.
Et j’ai regardé dans les commentaires de l’appli sur l’App Store et il y a plusieurs commentaires sur le sujet.

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