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Test du casque Bluetooth Parrot Zik

Kévin Gavant

vendredi 03 janvier 2014 à 14:45 • 9

Matériel

Parrot est une entreprise française spécialisée dans les produits sans fil. Connue pour son AR.Drone et les autoradios, elle commercialise aussi depuis l’année dernière un casque Bluetooth dessiné par le designer Philippe Starck. Proposant un système antibruit actif, des commandes tactiles et une forme originale, le Parrot Zik est-il à la hauteur de son prix (250 € environ) ?

Un casque conçu en collaboration avec un grand nom le rend-il meilleur ? La réponse dans notre test du Parrot Zik.

Un ovni sur terre

Le Parrot Zik n’est pas un casque banal. Son arceau entortillé et ses écouteurs creusés font de lui un vrai ovni. Parrot a eu la bonne idée de sortir des sentiers battus pour le placement de ces composants. En résulte un design audacieux qui divisera à coup sûr. Sa fabrication et ses matériaux nobles respirent la solidité et même après un an d’utilisation intense, il ne présente que très peu de marques d’usure.

Il alterne entre un plastique avec une finition "soft" et un plastique brillant imitant la couleur aluminium présente sur l’arceau. Surplombé par du vinyle, celui-ci se poursuit en deux parties en aluminium, soutenant les écouteurs. Rien ne craque et le jeu est inexistant au niveau des jointures du périphérique. Ce beau bébé de 325 grammes en impose, et ne conviendra de fait pas à toutes les carrures.

Confortable, mais pas infaillible

Le Zik appartient à la famille des casques circum-auraux. Il entoure vos oreilles et les mousses amples et bien fournies se posent contre votre crâne. Elles sont étonnamment confortables et se font très vite oublier. La profondeur des écouteurs et satisfaisante et comme avec le Turtle Beach i30, les porteurs de piercing ou de lunettes ne seront pas ennuyés. L’arceau est ample et présente un fin rembourrage. Il ne compresse pas et s’en sort très bien, que ce soit avec les petites têtes ou les grosses.

Cependant, le problème de ce Parrot Zik est ailleurs. Comme on l’a déjà dit, ses 325 g entachent sérieusement son confort global. D’heure en heure, il se fait de plus en plus lourd et devient difficile à supporter. C’est fort dommage quand on sait qu’individuellement, les différentes parties du casque s’en sortent avec brio.

Un son paramétrable

Parrot n’a pas laissé de côté les performances audio du casque. Par défaut, le rendu sonore est plutôt flatteur, sans bien sûr prétendre rivaliser avec les meilleurs casques. Les basses sont mises en avant comme sur la plupart des casques modernes, sans que les médiums ne soient trop en recul et que les aigus ne perdent trop en définition. Le rendu est assez chaleureux sans être trop écrasant, mais certains déploreront que le Zik n’offre pas un son plus neutre ou franchement meilleur que des casques moins chers.

Le Parrot Zik possède une annulation active du bruit. En écoutant l’environnement autour de vous, ce système antibruit va "inverser" tous les sons et les rediriger vers vos oreilles. Cela permet à l’auditeur de n’entendre que sa musique. Pas moins de quatre micros sont à l’oeuvre et le tout assure une bonne isolation phonique. En mode passif, le son pèche, comme avec le reste des casques ayant un dispositif antibruit. La sortie est plate et les aigus franchement criards. On a l’impression de porter des écouteurs filaires de très mauvaise qualité. Un passage dans les réglages du casque réglera une partie des problèmes.

D’ailleurs, ces réglages sont nombreux et une application a même été développée pour l’occasion. Parrot Audio Suite [2.5 – Français – Gratuit – iPhone/iPad – 44,2 Mo – Parrot SA] est un vrai centre de contrôle. Il permet de modifier l’égaliseur, d’activer ou non l’antibruit, de consulter la batterie restante et propose même des fonctions exclusives, comme le Parrot Concert Hall ou le Tuned by Lou Reed. Ces paramètres créent des atmosphères particulières à appliquer à votre musique. Inutiles pour certains, ils offrent une alternative aux réglages initiaux, mais vous remarquerez assez vite qu’ils ne font rien d’autre que de ruiner l’équilibre sonore du Zik.

Une pluie de bonnes idées

À première vue, les commandes physiques du casque sont inexistantes. On a beau faire le tour de l’appareil, seul le bouton d’alimentation se devine sous la tranche d’un des écouteurs. Eh bien, c’est plutôt logique, car Parrot a implémenté des commandes exclusivement tactiles. Là où les constructeurs se compliquent la vie pour placer intelligemment les contrôles de lecture ou d’arrêt, la marque française à fait le choix de privilégier les gestes tactiles. Très bien pensés et facilitant grandement l’utilisation au quotidien, on a du mal à comprendre pourquoi la marque française est la seule à faire ça. Peut-être pour une question de coût...

Autre bonne idée, l’intégration d’un capteur de présence au niveau d’un des écouteurs. Il va automatiquement contrôler la lecture et la pause de votre musique dès que vous enlevez ou mettez le casque. A priori gadget, il se rend vite indispensable quand on y a goûté. Le temps de réaction est à peu près d’une seconde.

Dernière trouvaille, la batterie amovible. Accessible en soulevant le capot aimanté de l’écouteur gauche, elle pourra facilement se changer au cas où. Elle a une capacité de 800 mAh et propose un peu moins de 6 heures d’autonomie en mode actif. Satisfaisant pour 2 à 3 sessions d’écoute.

En conclusion

L’impression finale est plutôt bonne. Comme la plupart des casques Bluetooth du marché, le son ne plaira pas à tout le monde. Toutefois, Parrot a pallié ce défaut en laissant la liberté à l’utilisateur de le paramétrer comme il le souhaite. Les ajouts tels que le capteur de proximité et les contrôles tactiles sont de vraies bonnes idées. L’utilisation y est facilitée et le confort augmenté.

Malgré cela, le prix peut freiner la plupart d’entre vous. Environ 250 €, ce n’est pas un petit investissement. Il est en concurrence avec le Sennheiser MM 550-X ou le Turtle Beach i30 que l’on avait eu l’occasion de tester, mais son design le sort du lot.

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