Palm fait face à d'importantes difficultés financières. À en croire Bloomberg, la société américaine aurait même mandaté Goldman Sachs Group et Qatalyst Partners pour trouver un éventuel repreneur (lire : Palm chercherait activement un repreneur).

Mais selon des sources proches du dossier, Palm étudie d'autres pistes pour sortir de la zone rouge. L'une d'elles, déjà évoquée par le passé, serait de licencier WebOS. Le système de Palm est prometteur, mais devrait dans cette optique faire face à une rude concurrence avec d'une part Android (qui est gratuit) et d'autre part Windows Phone 7 (certes payant, mais Microsoft a des arguments pour convaincre ses partenaires). Cependant, cette solution pourrait séduire un fabricant qui aimerait clairement se différencier de la concurrence.

Palm pourrait également monnayer sa propriété intellectuelle. La société dirigée par Jon Rubinstein possède à son actif 853 brevets (lire à ce sujet : La propriété intellectuelle d'Apple en images). Selon des spécialistes de la question, la propriété intellectuelle de Palm à elle seule fait que l'action doit valoir au minimum entre 8 et 9 $.

Dopée par les différentes rumeurs de rachat, le titre a encore fini la séance en hausse de 17 % à 6,04 $.